Les boys bands, écoles de grande stars

Et si les boys bands étaient d’authentiques laboratoires d’artistes de haute volée ?

 

Les boys bands sont souvent moqués (à juste titre d’ailleurs) pour la qualité discutable de leur musique et leur aspect particulièrement artificiel. La recette est connue : un producteur cupide décide d’assembler quelques adolescents à l’allure attrayante, leur donne des tubes connus ou des textes ineptes à chanter, enregistre des résultats en faisant des merveilles d’ingéniosité pour limiter les dégâts vocaux, puis envoie toute la troupe faire de la promotion intensive, particulièrement en dansant des chorégraphies énergiques sur les plateaux télé sur le playback de leurs titres. Le but est que les pré-adolescentes mordent à l’hameçon et dépensent leur argent de poche dans les disques et autres produits dérivés qui ne tardent pas à inonder le marché. 

 

Mais cela ne dure qu’un temps. Bien souvent, le groupe se dissout : l’un des membres le quitte, ou ils en ont tout simplement marre du manager tyrannique. Les stars d’un jour retombent alors dans l’anonymat. Ou plus précisément, ils tentent une carrière solo. Et cette fois-ci, plus question de s’abriter derrière une formule marketing. Il faut montrer de vraies qualités de chanteurs pour pouvoir se faire une place parmi tous les artistes bien établis qui arpentent les scènes. Et surprise, cela marche parfois, et pas qu’à moitié. 

 

Parmi les boys band des années 90, le groupe anglais Take That avait eu un succès extraordinaire. Le départ de Robbie Williams l’avait poussé à tirer sa révérence peu de temps après. Robbie Williams, lui, réussit progressivement à se faire une place au soleil par des chansons à l’interprétation inspirée, multipliant les albums qui rencontrèrent le succès à travers le monde. Loin d’être un boulet, son passé dans un boys band n’était plus qu’une ligne sur son CV. Ses anciens partenaires dans le groupe ont eux aussi  tenté de poursuivre dans cette voie, avec des réussites divers, l’un d’entre eux finissant dans la version célébrités de l’émission de télé réalité anglaise Big Brother. Mais il y a quelques années, ils décidèrent de se regrouper à nouveau pour relancer le groupe Take That. Et cette fois, plus question de jouer au clown au sourire brillant.

 

Au début des années 90, le groupe avait fait une reprise de Could it be Magic dans une version rythmée, avec un clip où chaque membre dansait en faisant des grands sourires et en montrant ses abdominaux comme s’il s’agissait d’un trouble obsessionnel compulsif. Aujourd’hui, ils se sont épaissis, ils sont davantage poilus, mais ont choisi de suivre l’interprétation originale du grand Barry Manilow, avec une mise en scène en concert proprement stupéfiante. 

Leur reformation a obtenu un grand succès, un succès sur des bases bien plus solides que celui obtenu dans leurs jeunes années. A tel point que Robbie Williams a lui aussi choisi de les rejoindre, pour sortir cette automne un nouvel album où ils sont au complet. Ce disque est encensé par la critique et se vend par palettes entières… Ce n’est pourtant plus leur image aguicheuse qui fait vendre. 

 

Il y a donc une vie après la frénésie. Après être passés par *NSYNC ou Boyzone, Justin Timberlake et Ronan Keating ont eu des carrières rondement menées. D’autres boys bands continuent eux aussi leur activité. Les Backstreet Boys par exemple poursuivent toujours leur parcours malgré tout, en misant sur un public forcément plus mature. A la suite des Take That, les Boyzone se sont eux-aussi reformés.

 

Mais s’il faut citer les noms des artistes célèbres issus de boys bands, en plus de Robbie Williams ou de Justin Timberlake, il faut bien évidemment citer celui de… Michael Jackson. Lui aussi a su se libérer de son manager de père pour évoluer dans de nouveaux styles musicaux et prouver définitivement son talent. Le bilan de tous ces boys bands n’est peut-être la catastrophe auditive à laquelle on aurait cru. 

Une réflexion sur « Les boys bands, écoles de grande stars »

  1. Bonjour,

    Voici une très bonne analyse des Boys Band, ils sont arriver dans les années 90 et encore aujourd’hui ils sont là, des petits nouveaux font leur entrés, et puis du jour au lendemain plus rien.
    On a eu le droit à 2Be3, Alliage, Tokio Hotel, aujourd’hui c’est Justin bieber …

    Évidemment il y en a qui sortent du lot, comme Take That qui sont encore debout aujourd’hui, on peut dire que c’est un exploit 😀 Il faut dire aussi que le groupe n’aurai plus le même succès si Robbie ne serait pas de la partie !

    D’ailleurs, du Robbie Williams, ce n’est plus ce que c’était comparé à il y a très peu d’années …

    Allez c’est cadeau ;D
    {youtube}73KIIOBCfK0{/youtube}

    je trouve que les personnes qui réussissent le mieux en solo sont les personnes issues de groupe rock, par exemple Phil Collins de Genesis, Jean-Louis Aubert de Téléphone, et encore bien d’autre.

    Bon allez maintenant que j’ai cité ces deux là je n’ai plus le choix ;D
    {youtube}05MykSuOxP0{/youtube}
    Comment ça il faut que j’arrête de rêver avec mes Disney ? 😛

    {youtube}vmJiPaXdbmY{/youtube}

    Bon voilà j’ai fini de polluer cet article
    Bonne journée à vous 🙂
    Mandy

Les commentaires sont fermés.