« Le Soleil Noir du Rock Français : de Lili Drop à Olive » : Entretien avec Jean-François Jacq.

   Il y a quelques mois, nous évoquions la sortie imminente d’une biographie de Olive, « Le Soleil Noir du Rock Français », un ouvrage signé Jean-François Jacq aux éditions L’Ecarlate. Dans la foulée une intégrale Lili Drop était annoncée par Sony Music France. Depuis, le livre (excellent et passionnant) de Jean-Francois Jacq a bien été publié -comme prévu. Difficile d’en dire autant de l’intégrale promise par Sony, petit label désargenté et distributeur d’illusions avant tout. Pas étonnant me direz-vous pour une boite dont le slogan est : « make believe » -soit « faire croire », « faire semblant », « feindre »… J’en ai rêvé, Sony l’a pas fait… Alors, Olive est-il appelé à devenir l’Arlésienne du paysage musical français ?

 

Jean-François Jacq est un auteur dont la trajectoire bien singulière est difficile à résumer en quelques lignes… Sur son propre parcours -des plus chaotiques- il a publié deux récits autobiographiques : « Heurt Limite » et « Hémorragie à l’errance » (aux éditions L’Harmattan).

Olive, c’est Olivier Caudron, fondateur de Lili Drop, poète, chanteur et guitariste, disparu en janvier 2006. « Eternel outsider du rock » pour Géant-Vert ; « Soldat inconnu du rock français et Gentleman junkie » selon Philippe Manœuvre (qui signe la quatrième de couverture)… Olive, « C’est juste un génie qui n’a pas été compris par tout le monde » (Alain Maneval). 

N’allez pas croire que « Le Soleil Noir » s’adresse seulement à ceux qui connaissent déjà Olive et/ou Lili Drop : curieux parcours de « loser magnifique », la vie d’Olive se lit comme une aventure, une de ces histoires cruelles où le happy-end ne veut pas être au rendez-vous… Mais par-dessus tout (et même par-dessus les toits), la vie d’Olive est faite de rencontres…

Du temps de Lili Drop, Olive partage l’affiche avec des pointures internationales comme Iggy Pop, Elvis Costello, Talking Heads et fait la fête avec les Clash… Plus tard en solo, il joue avec Paul Collins (sans son Beat), ouvre pour des artistes aussi diversifiés que Jamiroquai, Kool & the Gang, ou encore Dave Stewart… Tout au long de cette épopée Don Quichottesque, on croise Nico (l’égérie de Warhol et mascotte chantante du Velvet Underground), Jacques Higelin, Valérie Lagrange, Manu Chao, Daniel Darc, Mickey Finn… Et bien entendu, l’éternel « meilleur ami et alter-ego » d’ Olive, Jean-Louis Aubert, ainsi que tous les autres membres de Téléphone -mentions spéciales à Richard Kolinka et Corine Marienneau, les plus francs de ce fameux quatuor disloqué au milieu des années 80…

Bien vu et intéressant : Jean-François Jacq a eu la bonne idée de retracer les expériences post-Lili Drop de Violon (aka/ Violaine, batteuse-percussionniste émérite, fondamentale dans l’histoire du groupe) et de Korin Ternovtzeff (la bassiste originelle) : Violon avec Vendetta Palace, Stephan Eicher, Charlélie Couture, Princess Erika, Geoffrey Oryema ou même Jean-Louis Aubert ; Korin en solo sous le nom de Enzo Enzo. Les références ne manquent pas et au fil des pages, Antonin Artaud, Alain Kan, Christophe, ou encore Truman Capote sont évoqués… Que du beau monde…

Mais sa tendance auto-destructrice mène souvent Olive au bord du précipice et sur son chemin il y aussi l’héroïne -qu’il découvre à 13 ans- une substance qui va hanter une partie de sa vie et le mener à entretenir des fréquentations parfois douteuses : citons notamment le braqueur Franck Henry (21 ans de prison, auteur-réalisateur du film « De Force » en 2011, avec Isabelle Adjani), « pseudo-manager » de pacotille grâce auquel Olive passe deux mois en prison en 1988…

Je ne vous raconte pas tout : lisez le livre… Entretien avec l’auteur…

 

 

– Ramon Fernando : Quand et comment est née l’idée de ce livre ?

– Jean-François Jacq : Pour le projet du livre en lui-même, j’ai pu en parler avec Olive de son vivant puisqu’on a passé le dernier été ensemble… J’avais une maison qu’on m’avait prêté à coté de Paris -c’était juste avant que Olive rentre à l’hôpital… Il commençait à recomposer et il était plein de projets là-dessus… Et puis je lui avais lancé l’idée de ce livre et il m’avait dit : « ok mais il faut renouer les contacts, retrouver les personnes parce que ma mémoire c’est du gruyère »….

– RF : Et puis vous avez monté le site aussi ( http://lilidrop.e-monsite.com/

ouvert en mai 2005)…

– JFJ : Le site oui… Lorsque je l’ai rencontré il voulait dans un premier temps reprendre Lili Drop -il avait prévu ça jusqu’à fin décembre 2005- et après rebondir sur sa carrière solo. Donc je lui ai dit :« il te faut un support » ; mais c’est vrai que rien n’existait, on a fait tout un peu dans l’urgence. Mais ça l’a beaucoup touché ce site : finalement beaucoup de gens l’ont contacté, lui ont répondu, il a eu beaucoup de retours -qui comptaient pour lui… Parce que lui, il considérait qu’il avait été oublié, que la page était tourné, qu’il fallait tout reprendre à zéro… Et je lui ai dit :« non non, tu verras » ; et effectivement les retours ont été conséquents et ça lui a donné une pêche incroyable, avec en première ligne le concert au Point-Ephémère… Dans le livre je parle pas de moi, j’ai vraiment mis une grande neutralité…

– RF : Exactement, c’est ce que j’ai trouvé bien. Je redoutais un peu -étant donné que tu l’as connu- que le rapport amical fausse le point de vue sur l’artiste.

– JFJ : Trop délicat… Je pouvais pas me mettre en avant… Et déjà, j’ai lu il n’y a pas longtemps dans une critique : « c’est un livre de fan ». Bon, ok. Mais il y a quand même cette neutralité, sinon c’est pas possible. Déjà le problème avec Olive, c’est que même dans ses amitiés, tout tournait énormément autour de l’affectif, il était très … il était entier dans ses amitiés… Alors forcément, par exemple lors des rencontres que j’ai eu pour faire le livre, chacun se considère comme ayant été l’ami d’Olive, tellement ses amitiés étaient fortes… Du coup effectivement c’était assez complexe…

– RF : Je ne trouve pas que ce soit spécialement un livre de fan. C’est vraiment bien documenté, il y a un certain sens du détail qui ne fait pas l’impasse sur les gens qu’on pourrait facilement oublier -déjà Olive lui-même est un peu oublié, alors les gens derrière Olive… Les intervenants dans Lili Drop sont mentionnés, les producteurs, les musiciens, les gars des Ruts… Honnêtement je trouve que tu es allé bien plus loin qu’un fan.

– JFJ : Je ne me rends pas compte aussi, c’est vrai que c’est difficile d’avoir du recul… Après, moi, j’ai mis trois ans pour le faire parce que je voulais pas que ce soit -entre guillemets- une « enquête bâclée », ça sert à rien… Je voulais aussi que toutes les infos soient vérifiées… C’était d’autant plus complexe qu’il pouvait y avoir deux livres à l’origine, vraiment j’y tenais, parce que le coté « trash » ressortait beaucoup des interviews et des rencontres que j’ai eu… Mais ça, ce n’est pas propre à Lili Drop ou Olive, ça correspond à une époque : avec du recul, c’était quand même relativement « trash »…

– RF : L’histoire est faite, on va pas la refaire… Ceux que tu as rencontré pour parler d’Olive sont remerciés à la fin du livre. Et j’ai remarqué que ni Jean-Louis Aubert ni Louis Bertignac n’étaient remerciés… Ils n’ont pas voulu te rencontrer ?

– JFJ : Jean-Louis j’ai tenté et il a pas voulu témoigner… Et Louis, il m’a fait mariner pendant des mois et puis à la fin il s’est désisté parce que… parce qu’un ami à lui lui a déconseillé de le faire… donc j’ai trouvé ça un peu dommage… Avec Richard y a pas eu de soucis et puis Corine elle a été formidable… Moi la porte était ouverte, il y avait un témoignage possible avec Louis, le contact était noué et en fin de compte il a pas donné suite…

– RF : Dommage…

– JFJ : Je sais que j’ai eu le reproche aussi : « ah oui mais tu casses beaucoup Jean-Louis »… Ok, mais j’ai fait la part des choses, parce que s’il avait fallut que je retienne ce qu’on m’a dit, ah ben alors là je peux t’assurer que… Mais le fait est que j’ai quand même repris des choses, pourquoi ? Parce que ça revenait à chaque rencontre comme une vague, c’était un truc… Après, je pense qu’on s’en rend un petit peu compte dans le livre, Olive a sa part de responsabilité, bien entendu, dans sa relation qu’il a entretenu avec Jean-Louis…

– RF : Oui, c’est là où c’est vraiment leur amitié à eux, c’est leur histoire, c’est dur d’avoir un regard dessus…

– JFJ : Oui voilà, c’était leur façon de vivre leur amitié, de s’aimer, de se haïr, ils étaient dans ce truc… entre guillemets c’est « leur trip »… Moi j’ai tenté de regarder de l’extérieur…. Mais j’ai pas tout raconté…

– RF : Je pense que tu as réussi à te refréner, ça vire pas non plus au lynchage de Jean-Louis Aubert -parce que moi je n’ai rien contre Jean-Louis Aubert du tout, mais c’est vrai qu’il y a quelques anecdotes un peu tristes qui font de la peine, c’est sûr…

– JFJ : Ca fait de la peine ouais…

– RF : Peut-être est-ce juste une forme de maladresse de sa part ?

– JFJ : Peut-être qu’il y a beaucoup de pudeur, je veux pas non plus formaliser…

– RF : Je n’ai pas d’explication… Quant à savoir si au pays des Enfoirés les radins sont rois… honnêtement, je ne crois pas que ce soit le point crucial du livre : il en ressort vraiment beaucoup d’autres choses…

– JFJ : C’est dans le témoignage, à prendre ou à laisser. Il y a des gens qui sont très fan de Jean-Louis qui l’ont pas mal pris…

– RF : Bon, moi ce que je te propose c’est qu’on mette un peu Jean-Louis de côté, parce que… ça me rappelle cette phrase de Richard Kolinka qui disait « on peut pas parler de Lili Drop sans mentionner Téléphone ». Donc on va un peu parler d’Olive sans parler de Jean-Louis et les autres d’accord ?

– JFJ : OK.

 

– RF : Je me suis demandé si tu ne t’étais pas senti seul parfois à mener ce projet ?

– JFJ : Seul, oui… On m’en a dissuadé… J’ai pris plein d’attaques aussi… Justement on parlait des amitiés fortes avec Olive, mais une certaine personne, par exemple, qui se considère comme un très bon ami d’Olive m’a dit : « non mais t’as pas le droit de le faire, tu le connais depuis moins longtemps que moi »…

– RF : Oui, d’accord… Et bien il n’a qu’à écrire un livre aussi, c’est pas interdit… La famille d’Olive, ça fait partie des gens qui t’ont soutenu ?

– JFJ : Les parents d’Olive énormément, c’est des gens qui sont super gentils et que j’ai revu il y a pas longtemps, sa mère est quelqu’un d’adorable, elle s’en est toujours beaucoup voulu d’avoir été séparée de son fils étant jeune, ça… Elle le sait que ça a beaucoup joué sur le caractère d’Olive et sur son parcours de vie -cet état à vif, ce manque, il l’a toujours eu en lui, mais… Ce sont vraiment des gens formidables. Anita, sa sœur, c’est pareil…

– RF : C’est bien, au moins de ce côté-là tu as eu quelque chose… Je me demandais : est-ce que tu penses que son statut de « paria » a été renforcé par sa séropositivité ?

– JFJ : (silence… long soupir…) Je pense pas… Je pense pas parce que son attitude dans Lili Drop a été telle, il était tellement à fleur de peau et tellement remonté contre les maisons de disques etc… A partir du moment où il a commencé sa carrière solo il y avait quelque chose de grillé… D’après moi, il a couru après une ruine… Sa séropositivité est arrivé en 1985… Non je pense pas, honnêtement je pense pas que ça ait joué…

– RF : D’accord. Moi je me suis déjà posé la question mais je suis content de voir que tu peux penser autre chose… Personnellement j’aurai tendance à croire que oui -surtout au milieu des années 80, c’était quand même un peu limite « pestiféré » tout ça, donc je m’interrogeais quand même là-dessus…

– JFJ : C’est sûr que ça a pas arrangé les choses… Mais je pense pas que ça ait enfoncé le clou… Si tu veux, si tu regardes bien, dans cette histoire il y a aussi le fait qu’il soit passé par la case prison, ça n’arrange rien, tu vois… Il y a eu une continuité comme ça de toutes façons… Pour moi, il était dans les années 80 dans un processus d’auto-destruction… Par ses fréquentations aussi…

 

– RF : Et les ré-éditions de Lili Drop et Olive en CD, alors, ça en est où ? Toujours la même histoire, toujours le même foutoir ?

– JFJ : Les ré-éditions, y en aura pas.

– RF : Y en aura pas, carrément ? Jamais ? Mais comment est-ce possible ?

– JKJ : J’ai eu le responsable marketing de Sony, on s’est parlé longuement au téléphone, parce que l’idée de départ c’était de faire coïncider la ré-édition avec le livre…

– RF : Oui, bien sur, j’avais vu ça…

– JFJ : Le problème c’est que c’est quelque chose qui traîne depuis très longtemps cette histoire de ré-édition. Et le final de cette conversation avec le responsable de Sony, c’est qu’il m’a dit que c’est mort… C’est mort, c’est trop tard, on va pas le ré-éditer et puis voilà… Après on a parlé du téléchargement, je lui ai dit : « mais faites le au moins en download, en mp3 disponible au téléchargement »… Mais même ça apparemment c’est… Le projet a été confié à deux personnes -en l’occurrence François Ravard (l’ancien manager de Téléphone) et Naîché (le neveu d’Olive)…

– RF : Francois Ravard est tellement occupé à fantasmer sur la reformation de Téléphone, je doute qu’il ait beaucoup de temps à consacrer aux ré-éditions d’Olive et Lili Drop -apparemment, il se contente de passer pousser une gueulante chez Sony une fois tous les six mois… Elle est quand même incroyable cette histoire (je récapitule pour nos lecteurs) : en 1996 déjà, une ré-édition de Lili Drop en CD est envisagé ; Olive apprend alors par son ancienne maison de disques que les masters originaux sont perdus… Ce qui est pour le moins étrange, c’est que quelques jours seulement après la disparition d’Olive (en 2006), les bandes sont finalement retrouvées (miraculeusement) dans un entrepôt en Allemagne ! De là à croire qu’elles n’étaient pas vraiment perdues il n’y a qu’un pas que personnellement je n’hésite pas à franchir… Sortie « imminente » annoncée depuis…

– JFJ : Et c’est moi qui ai eu le coup de fil quatre-cinq jours après le décès d’Olive. Sony m’appelle, alors c’est moi pourquoi, parce qu’il y avait aucun autre numéro, en me disant : « voilà on a retrouvé les bandes », j’ai dit « ben ouais »… cinq jours après…

– RF : C’est un beau projet, c’est dommage… Pourtant, le remastering a bien été effectué par Didier Lemarchand…

-JFJ : Le remastering a été fait oui… J’ai même un ami -mais pour l’instant il n’y a pas d’aboutissement- qui a tenté de lui-même de racheter les bandes pour éventuellement le faire ré-éditer chez quelqu’un d’autre, tu vois. A l’heure actuelle il n’y a pas de suite à ce projet, mais ce serait peut-être éventuellement la solution… la seule solution qui reste…

– RF : Je pense à quelqu’un comme Alain Kan qui a été ré-édité et qui à sa manière est quand même bien subversif aussi…

– JFJ : C’est vrai que là-dessus… Je connais très bien la fille de Christophe, Lucie, et je devais écrire aussi une bio sur Alain Kan -c’est pour ça que je suis un petit peu au fait ; et j’avais rencontré Christophe… Il s’est vraiment battu pour cette ré-édition.

– RF : Donc le fait qu’il y ait Christophe dans l’entourage a pu jouer…

– JFJ : Ah oui, ils ont été classe… Ils ont rien lâché et ils se sont battus jusqu’au bout pour que cette ré-édition existe. Là-dessus…

– RF : C’est un petit peu ce qui manquerait autour de Olive, un soutien…

– JFJ : C’est la différence, tout à fait : des gens qui iraient jusqu’au bout d’un projet dans lequel ils sont investis… C’était pas loin d’aboutir et puis ça a bloqué à un moment donné à cause d’un problème sur les crédits photographiques qui étaient dans le livret -parce que quand même le projet était vraiment bien avancé pour te dire, même le book était prêt… Dès fois, c’est à croire qu’ils la veulent pas cette ré-édition… et je comprends pas…

-RF : C’est la faute aux photos… J’ai cherché aussi, je réfléchis, dans les paroles, est-ce qu’il y a un moment où Olive a dit un truc vraiment trop horrible, mais je trouve pas, ni la chanson, ni le vers ou la rime en question, où vraiment il irait trop loin… Il me semble qu’il n’y a rien de si affreux non plus, mais je continue de chercher…

– JFJ : Ouais voilà, continue de chercher, mais c’est juste de l’incompétence, parce qu’y a rien d’autre… Ca aurait pu se faire, c’était prêt, là c’est très fort…

 

– RF : Je me posais la question -sans vouloir être trop triste : quand Olive interrompt son traitement contre l’hépatite C et renoue avec l’alcool, est-ce qu’il n’y a pas un peu un comportement suicidaire là-dedans ?

– JFJ : Y en a forcément un, y en a forcément un oui… Je ne sais pas jusqu’à quel point il s’est rendu compte des conséquences… Oui…

– RF : Peut-être une forme de renoncement ?

– JFJ : C’est comme une dernière pirouette… C’est marrant ce « retour », parce qu’ il est revenu, malgré tout, il a réussi au Point-Ephémère à donner un des plus beaux concerts, mais il a tout donné ce soir-là, c’était fabuleux, et c’était comme le point d’accroche : « vous êtes là, je suis là, et je donne tout ce que j’ai »… Et après effectivement, c’était pas évident… Mais moi qui ai assisté aux mises en place d’avant-concert, en trois répétitions c’était incroyable… C’est là qu’on se rend compte de la force et du génie qu’il avait.

– RF : Alors je me demande : c’est la faute à qui ? C’est la faute aux photos ? C’est la faute aux coquillages ?… Ou c’est la faute de frappe ?

– JFJ : Je dirai plus que c’est la faute de frappe tu vois !

– RF : C’est peut-être la faute de frappe ouais…

 

 

 

L’idée généralement admise étant que les plaisanteries les plus courtes sont les moins longues (c’est ce que disait mon grand-père), continuons d’attendre cette intégrale tant annoncée : 26 titres de Lili Drop et 16 de Olive en solo, le tout réparti en deux CD -apparemment pas de quoi mener une multinationale comme Sony à la faillite…

 

A ce jour, le seul titre de Lili Drop disponible en CD est « Sur Ma Mob » -dans les compilations « 40 ans de Rock Français » (2000) et « Rose Bonbon » (2002)… Plus récemment, Nouvelle Vague ont enregistré une version de « Sur Ma Mob » (album « Couleurs sur Paris », 2010). Signalons aussi la reprise de « Vivant » enregistrée par le groupe Jad Wio pour la compilation au profit de la lutte contre le Sida « Entre sourire et larmes » (1995) -avec la participation d’Olive dans les chœurs.

 

 

Au sujet de Olive, jeter un œil à notre précédent article :

http://www.come4news.com/de-olive-a-lili-drop-alter-ego-ou-soleil-noir-158656

 

… et surtout n’hésitez pas à vous procurer la bio de Jean-François Jacq : "Le Soleil Noir du Rock Français".

 

 

 

« Ils ne veulent plus se faire aimer

Pour cause de trop peu d’ importance…

Ils brûlent leur jeunesse mourante…

Ils sont désespérés

Mais avec élégance »

 

(« Avec Elégance », Jacques Brel, 1977)

 

 

 

Olive & JF Jacq, 2005

 

 

 

 

 

 

7 réflexions sur « « Le Soleil Noir du Rock Français : de Lili Drop à Olive » : Entretien avec Jean-François Jacq. »

  1. Allez on continue ?
    Sur ma Mob, avec Lili Drop
    J’adore les billets musicaux du Dimanche :

    {youtube}MvTQDAyZ1EM{/youtube}

  2. 3ème tentative !

    {youtube}xzhpkekFahQ{/youtube}

    (ps: si les modérateurs veulent supprimer les tentatives précédentes ratées, pas de problème!)

  3. « Honte à ces « maisons de disques », les yeux rivés sur leurs calculatrices, qui privent le public de quelques unes des plus belles pages de l’histoire du rock en France ».

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