Le rap conscient est-il mort en France ?

Le rap conscient se caractérisant par ses textes engagés politiquement et socialement occupait une part importante du paysage audiovisuel français dans les années 90 et le début des années 2000. 

Les groupes comme NTM et IAM sont les plus mythiques dans ce domaine avec des voix incontournables du paysages musicale de ces 20 dernières années et des textes qui restent gravés dans les mémoires des fidèles du genre avec notamment  » la fin de leur monde » de IAM ou encore  »laisse pas traîner ton fils » de NTM. 

Dans ces années d’autres groupes sont devenus célèbres grâce à ce style musical tel qu’Arsenik, 3ème Oeil, Sniper, La Fonky Family, ect. 

De nos jours les stations de radio et les chaînes de télé musicales passent en boucle un rap plus commercial, laissant les textes engagés de côté pour préférer des thèmes plus accrocheurs sur la jeune génération comme le sexe et l’argent facile. Cependant le rap conscient a-t-il pour autant disparu ?

Pas la peine de chercher sur les stations de radio ou à la télé si votre coeur nostalgique du rap engagé vous pousse à trouver les nouveaux rois du rap conscient, tourner vous vers les racines du rap, c’est à dire la rue. Votre recherche sera longue et difficile mais pour le bon vieux rap  »Old school » comme vous l’aimé le temps n’a pas d’importance. 

Vous pouvez toujours trouver certaines pépites dans des médias moins populaire tel que la Web Tv  »Canal Street » ou encore la radio associative  »Radio Libertaire ». 

Cependant le meilleur moyen de combler vos attentes nombreuses restera la recherche sur le terrain pour trouver les artistes qui feront vibrer votre coeur et votre âme. La sensibilité étant propre à chacun si vous souhaitez trouvez votre bonheur auditif et intellectuel mieux vaut exploiter toutes les pistes possibles. 

La recherche en ligne, les sites de partage de vidéos, les réseaux sociaux, le bouche à oreille sont tant de piste à exploiter pour entendre le rap conscient d’aujourd’hui. Le rap engagé n’est pas mort, il est surtout moins exposé et lucratif que par le passé mais des dizaines d’artistes le pratiquent encore aujourd’hui dans chaque régions en France, le tout est de faire une recherche locale, la personne que vous recherchez pourrait très bien vivre près de chez vous. Dans le cas où vous ne trouvez pas d’artistes qui puissent mettre fin à vos attentes vous pouvez toujours passer et repasser en boucle les chansons qui on marqué votre jeunesse. 

Après tout ,comme le disait Shurik’n  »Ne pas finir comme une chanson qui meurt parce qu’on ne la chante plus », le meilleur moyen pour continuer de faire vivre nos vieux classiques est de continuer à les écouter et à les chanter.