Le Professeur Layton 4 sur DS sera moins complet chez nous

Les jeux Professeur Layton sur DS sont des titres de qualité très appréciés du public.

L’énorme succès de la série a permis à Level 5 de sortir déjà 6 jeux au Japon rien que sur DS, un épisode 3DS étant en préparation.

Le prochain titre à sortir chez nous (le 4e de la série), Professeur Layton et La Flûte du Démon (ou Le Dernier Spectre), prévu le 21 novembre, est très attendu mais on est au bord du scandale. En effet, aux Etats-Unis, ce jeu sera vendu avec un beau bonus, London’s Life. Ce jeu est un "petit RPG" à part entière qui promet, selon l’éditeur, une centaine d’heures de jeu. Ce n’est donc pas rien ! Or, ce bonus n’est pas prévu en Europe, comme l’a confirmé Nintendo of Europe au site Nintendo Life (http://ds.nintendolife.com/news/2011/08/professor_laytons_london_life_wont_make_it_to_europe). Quand on sait que ce bonus était déjà présent dans la version japonaise, on ne peut que s’indigner de ce manque de respect des joueurs européens.

Les joueurs que l’Anglais (ou le Japonais) n’effrait pas pourront toujours se tourner vers l’import. Les autres ne peuvent que passer leur colère en signant cette pétition en ligne (c’est assez efficace si on est nombreux, j’avais personnellement utilisé ce procédé pour réclamer la sortie des jeux Naruto chez nous et j’avais obtenu une réponse presque immédiatement après 10 000 signatures en quelques jours !):

http://www.petitiononline.com/pl4lleu/petition.html

Il est vrai que l’Europe pose un gros problème aux éditeurs en raison des très nombreuses langues qu’on y parle : pourquoi dépenser des sommes non négligeables en traduction si les ventes ne suivent pas ? C’est pourquoi les éditeurs sont souvent réticents et que de nombreux jeux ou bonus sont disponibles uniquement en Anglais, quand encore ils arrivent chez nous. Néanmoins, pour les jeux les plus populaires, des efforts pourraient être faits. Surtout qu’aucune baisse de prix n’est prévue pour compenser cette perte !

Et ce n’est pas le piratage qui va inciter les éditeurs à prendre plus de risque ou à faire plaisir aux consommateurs en proposant plus de bonus sympatiques (à méditer pour les adeptes de cette pratique qui nuit aux joueurs).