Le pédopsychiatre de Grenelle ne rate pas ses primaires…

 

Prière de trouver les RAS, les à R, les à HR!

 

Les marmots… en école de redressement.

          Le chat-tellurique de l’Education vient de redécouvrir des idées suggérées il y a peu par d’autres de son club généticien. Pour la salubrité et sécurité publiques, il devient urgent, nécessaire, impératif de trier les grands bébés ou les petits enfants au choix. 

         Je viens d’entendre l’ADNiste en chef des maternelles expliquer que ce n’est que pour prendre en compte –expression langue de bois inusable- au plus tôt ceux qui auront besoin d’une aide ciblée. Et comment fait-on pour les détecter ? On trie, à CINQ ANS, le bon grain de l’ivraie. Pour le bien de la société, vous entendez ?          
Pour « prendre en compte » les dits primo-délinquants en primo-herbe, les enseignants, qu’on a oublié de former à cet exercice de pédopsychiatrie délicat voire absurde, vont VOLONTAIREMENT acheter 3 étiquettes. Dont 2 inutiles, le chat-tellurique dixit. 
         Le premier groupe : les RAS. Ça devrait venir mais pas encore assez de boutons pour renâcler. Puisque c’est la majorité, pourquoi cette classification ? Pour faire l’équilibre avec les autres ? 
         Le 2° groupe : à risque ! Quel risque ? Une minutieuse observation dans une classe de maternelle surchargée devrait, selon la courbe de Gauss- bien connu des profs même littéraires- donner un quota prédéterminé par les mathématiques. Comment à CINQ ANS vont-ils tourner ? Vers les RAS, ô bonheur ! Vers les sournois de 3° classe, attention danger, halte ! 
         Le 3° groupe : à haut risque. Pas des marmots, des centrales nucléaires en attente de tsunami social ! Allez ! Directo derrière les hauts murs (roman). Déjà, on regroupe le tout sous les ordres d’un adjudant dans un centre approprié. Le mal est fait, inutile de chercher un redressement autre que sévère.  
        Donc, à la veille de l’entrée à l’école primaire, prière de présenter la bonne étiquette. C’est dans l’ordi et on va en faire de la statistique qui ira dans le sens de l’histoire.  
       Comme l’a dit, non sans humour, un enseignant cela pourrait-il nous permettre de détecter un futur directeur de laboratoire de Neuilly, grand Croix, responsable de quelques entourloupettes pharmaceutiques ? Selon Chatel, oui, c’est sûr ! Et Kerviel, sale gosse à la maternelle ? 

         Landru, Petiot, le rapin Adolf, si nous avions eu un tel étiquetage, que de vies sauvées ! 
         Le plus étonnant est que, mis à part notre génie de la rue de Grenelle, personne n’y ait pensé avant nous. Les nations devront encore une fois s’accommoder de notre pensée universelle, que c’en est lassant d’éduquer le monde entier ! 
         Ce qui me dérange aussi, c’est que, comme jadis…, on n’aille pas farfouiller du côté des parents et des grands-parents. Y a sûrement des gènes qui permettraient dès l’ovulation de « prendre en compte » les naissances à haut risque. Un peu d’effort, Messieurs les chercheurs ! 
          Si l’un d’entre les lecteurs, agrégés de médecine en pédiatrie si possible, peut nous expliquer les raisons, causes et effets de ce tri, je suis preneur, car j’ai des petits enfants et je me sens d’un seul coup envahi d’une inquiétude soupçonneuse quand l’un d’entre eux casse un jouet, une fleur ou écrase une fourmi.  
        Bon, il va peut-être falloir penser à dimanche ?   

Une réflexion sur « Le pédopsychiatre de Grenelle ne rate pas ses primaires… »

  1. c’est vrai qu’elle est con , cette idée!

    Qui ne connait pas dans son entourage de tetes bien faites , de « genies » et de surdiplomés, des cancres chahuteurs jusqu’au bac, des catastrophes illettres ou analphabetes pour les profs!

    Ou bien l’EN est une catastrophe en France, ou les gosses français sont de dangereux criminels et des demeurés potentiels, ou le ministere est peuplé d’incompetents abrutis à enfermer dare dare

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