Le Leclerc de Champfleury fait dans le social

On a du mal à se défaire de certains préjugés, même si on s’en défend, car ils sont le fait de nos constructions, de ce que nos proches, la société, les media, etc., nous ont assenés depuis notre naissance (voir depuis notre statut de fœtus quand notre mère regardait des pub à  la télé….). Lorsqu’on nous attaque sous couvert de caricaturiste, on site tel et tel exemple, comme  si un exemple pouvait expliquer une idée. Mais bon, depuis la Dialectique, on n’a finalement pas trouvé mieux.

 

Cette introduction un peu longue étant faite, je suis moi-même tombé dans le piège en parlant de la grande surface comme du travail à la chaîne de l’agroalimentaire, une variante des Temps Modernes en quelques sortes. Et que seuls les petits commerce, les petites boutiques, les quelques rares artisans qui restaient reconnaissaient leurs salariés, comme ils reconnaissaient leurs produits et la valeur travail qui en ressortaient.  Et bien le micro événement qui suit prouve que ce n’est pas toujours le cas. J’utiliserai donc un contre-exemple aux exemples démontrant que : dire des grandes surfaces qu’elles sont l’emblème de l’exploitation des employés ne repose pas sur une caricature mais sur des faits avérés.

Un jour, je rencontre, une personne, au rayon fruits et légumes du Leclerc de Champfleury. Je suis surpris de la voir là et lui en fait la remarque. Le jeune-homme me dit qu’à Leclerc, il ne subit pas autant la pression de la hiérarchie que là où il était avant, qu’il a un plan de carrière, qu’il y a une bonne ambiance entre collègues… Là, où il travaillait avant,  le primeur du village réputé pour la qualité de ses produits (généralement) et des prix qui vont avec (on a rien sans rien ma bonne dame), c’étaitl’enfer (ce que j’avais entendu d’ailleurs par d’autres sources).  En cause : la patronne qui est toujours sur le dos des gens, leur parlent comme à des chiens, etc, etc. Et pour ce jeune-homme, depuis son départ, c’était le bonheur.

Il ne ressort aucune thèse de cette petite comparaison, évidemment. Les exemples et les contre-exemples ne signifient rien et on trouvera toujours mieux ou moins bien loti que soi-même (si, si, en cherchant bien !). Mais une chose est sûr (et c’est une idée que je défends ici depuis que je blablate sur C4N) : TOUT DEPEND DE L’HOMME. Et ça fait du bien de le dire, à l’heure du numérique et de l’internet tout puissant. 

9 réflexions sur « Le Leclerc de Champfleury fait dans le social »

  1. Merci Gosseyn. Toujours aussi réactif.
    J’ai envoyé le n°15 de Gemonsen, mais il n’est pas passé car C4N ne l’accepte pas (je dirai « plus »)les articles à épisodes, et la rubrique serait inadaptée. Heu, c’est vrai qu’il n’y a pas de rubrique « série SF à épisodes ». Mais, je vais me battre…..

    A+

    Yves

  2. Battez-vous, je vous soutiendrai.
    Montons le comité de soutien des lecteurs de Gemonsen, défilons avec les banderoles… battons-nous, je serai à vos côtés 😉

    Bises
    Gosseyn

  3. Moi aussi je serais là Bobby ! Non mais qu’est-ce que j’entends ? Qu’est-ce que je lis ? Nous n’aurions pas la suite de Gémonsen ? Non non non non non ! Impossible ! Si C4N a accordé les épisodes du début, ils se doivent de nous laisser lire la fin ! Rebellion !

  4. Bobby, vous pouvez pas nous le passez là, en commentaire ? J’aimerai bien lire la suite quand même !

  5. Mais, oui mes deux lecteurs qui ont resisté aux affres de l’irregularité des épisodes et des remous de Gemonsen. Je vous enverrai la suite (par email).
    A+
    Boby.

  6. Youpi. Merci Fabien.
    J’ai juste envoyé un petit email de contestation et tout et rentré dans l’ordre. Nath, tu peux ranger ta banderole… 😉
    A+
    Boby

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