Le dur labeur du facteur…

Depuis la fin décembre, je suis en contrat à durée déterminée pour la Poste. J’occupe la place de factrice. Mes débuts furent relativement difficiles dans ce domaine qui m’était alors complètement inconnu…

Retour sur mes premiers pas en tant que factrice.

Lors des entretiens d’embauche, la chef de secteur avait lourdement insisté sur la pénibilité du travail. Je ne pensais alors pas que cela s’avèrerait aussi vrai… Après une courte présentation de mon poste de travail, ma chef m’a mis en « doublure » sur une tournée. Cela consiste à être assisté d’un facteur titulaire d’une tournée ou d’un facteur « rouleur » qui tourne sur la plupart des tournées lors des remplacements. Deux jours simplement devaient me permettre d’assimiler le parcours de la tournée ainsi que les fondamentaux du métier. Deux jours seulement….

Cela me sembla complètement insurmontable!

De plus grand nombre des tournées hors grandes agglomérations sont des tournées « mixtes », c’est à dire que l’on doit concilier livraison de courriers ainsi que livraison de colis.

Finalement, avec le temps, le travail s’est avéré moins difficile que ce qu’il y paraissait au départ. Avec le temps, on s’habitue, et on prend rapidement les mêmes réflexes que nos collègues professionnels.

 

Déroulement d’une journée de facteur.

Contrairement à l’idée reçue, le facteur ne travaille pas à mi temps! Le facteur travaille du lundi au samedi de 7h à 13h. La première partie de la journée consiste à trier et classer le courrier dans le sens de sa tournée dans de grands cassiers. (comme celui présenté ci dessous)

   

Une fois cela fait, il faut aller charger et classer les colis dans le véhicule ainsi que le courrier. Avant de partir, il faut également penser à prendre tout ce qui est " recommandés, lettres suivies,… et les justificatifs de relevés de boîtes jaunes que l’on trouve en ville". Le départ en tournée s’effectue aux alentours de 9h.

 

La pénibilité du travail.

En soi le métier n’est pas si complexe qu’il en a l’air. Le premier mois est le plus difficile. Néanmoins, le plus dur reste le temps. Qu’il vente, qu’il neige, par grosses chaleurs ou très basses températures, le facteur est toujours de sortie! Certains ont « la chance » d’être en voiture. D’autres effectuent leur tournée à pieds, en vélo ou encore en scooter. Le corps également est mis à rude épreuve, notamment lorsque l’on doit sans cesse monter et descendre du véhicule…

Et j’allais oublier… les chiens qui ne nous apprécient guère! La raison me direz vous? Et bien aucune idée, mais nos mollets semblent leur plaire!!!Hihih!!!

  

Quoiqu’il en soit, j’apprécie tout particulièrement ce métier qui reste un des rares grâce auquel le contact humain est bien présent. Les contraintes liées au poste sont rapidement oubliées lorsque l’on prend cinq minutes pour découvrir les richesses de la personne  humaine! Pensez en voyant votre facteur à simplement lui dire bonjour, cela fait toujours plaisir…

                                         

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