Le difficile choix d’un sapin.

 

A l’approche de Noël, c’est un rituel qui revient tous les ans pour les fêtes ; Quel sapin choisir pour qu’il soit le roi de la fête et que l’on puisse mettre les cadeaux des petits et  des grands à son pied ?

Vous avez les personnes qui respectent la tradition et qui ne veulent qu’un sapin naturel qui diffuse sa bonne odeur  pendant de nombreux jours et les autres plus pratiques qui font le choix d’un sapin artificiel, plus économique et plus commode à ranger.

 


Il faut savoir que près de 6 millions de sapins sont vendus en France pendant la période de Noël. C’est la région française du Morvan qui est la plus grande productrice de sapin. Il y a aussi les Vosges, le Jura et le Poitou qui en produisent mais en moindre quantité.  

Différentes variétés se font concurrencent et ont les faveurs de clients. C’est tout d’abord l’Epicéa qui est le sapin traditionnel que l’on reconnaît à sa bonne odeur de résine. Il est  de loin le moins cher, son prix varie entre 12 et 15 euros, mais à l’inverse il perd très vite ses aiguilles. Il est donc conseillé si possible de l’acheter au dernier moment ou de le prendre avec ses racines et de le mettre dans un pot de terre bien arrosé.

 

Le Nordmann est de loin le sapin le plus populaire avec plus de 60 % des ventes, il est recherché par ceux qui habitent le plus souvent en appartement dans la mesure où il ne perd pas ses aiguilles et qu’il peut tenir coupé jusqu’à 8 semaines. Le reproche qu’on peut lui faire, c’est qu’il n’est pas du tout odorant et  qu’au bout d’un certain temps il se dessèche. Son prix est très variable d’un lieu de vente à un autre, cela peut aller de 17 à 45 euros.

 

Viennent ensuite d’autres variétés moins connus comme le Nobilis de couleur bleutée avec un parfum boisé assez discret, l’Omorika qui lui est vert foncé avec des revers argentés, le Grandis qui a le privilège de dégager une belle odeur verte et enfin le Pungens qui a de longues aiguilles bleutées  très piquantes.

 

Une fois ce choix fait, il ne vous reste plus qu’à l’habiller de toutes ses parures dorées, argentées ou bleutées pour qu’il rayonne de toutes ses lumières  et soit le roi de la fête de toute la famille, pour Noël.

 

Et puis, de façon à avoir un comportement citoyen, il est souhaitable de ne pas laisser après les fêtes, pourrir les sapins sur les trottoirs, mais de les donner à des organisations qui s’occupent de les recycler pour d’autres utilisations 

5 réflexions sur « Le difficile choix d’un sapin. »

  1. J’habite dans les Vosges, les sapins qui y sont vendus viennent de l’Isère. Va comprendre !
    Moi, je vais le voler en forêt, je le choisis moins d’un mètre, au pied d’un autre arbre. Je l’arrache avec ses racines, et dès le mois de janvier, je vais le repiquer en forêt, là où il aura de la place pour se développer. Que veux-tu, on ne se refait pas…
    A présent, tu peux faire un article entre la véritable écologie et ce qu’en pense la justice. ;D

  2. ON ferait mieux de mettre des sapins et des couvertures pour les sans abris et tous ceux qui crèvent de froid et de faim_Le sapin,cela peut faire un bon feu! ;D

  3. Bonjour,

    Je rejoins Mozarine sur le feu des sapins à la fin de Noël, si ça peut bénéficier à des sans abris..Et ça serait sans doute plus festif que des déprimes de fin de fêtes !

    De nos jour j’ai plus l’impression que la ‘magie de Noël’ s’est transformée en ‘investissement de Noël’ avec tous les cadeaux qu’on se doit de faire, le sapin qui doit être le plus beau, le plus grand et les repas – gargantuesques sinon rien – qui font survivre les pratiques de gavages des oies en batterie… Mais c’est sans doute partir sur un autre sujet.

    Article bien exhaustif !

    Au plaisir,
    Roger S

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