Le développement durable est l’affaire de tous

Le développement durable est l’affaire de tous

Le développement durable est la conciliation entre croissance économique, cohésion sociale et préservations des ressources naturelles. Face à la surexploitation de ces dernières due à la croissance économique et démographique, la population mondiale doit se poser les bonnes questions et revoir l’ensemble de ses objectifs d’avenir ! Si nous ne voulons pas connaître de sérieuses crises dans les années à venir, nous devons impérativement nous mettre en marche pour trouver un équilibre et des solutions durables à cette problématique. Plusieurs organisations, dès 1971, se sont intéressées a ce sujet, l’étudie et propose des solutions, mais un changement radical de nos modes de vie ne peut être mis en place sans la motivation de l’ensemble de la population.

L’homme est représenté par des gouvernements. Ces gouvernements ont pour mission de réfléchir, de proposer et de mettre en oeuvre des choix essentiels engageant l’avenir de son territoire et de sa population. Les moyens d’action d’un gouvernement ne sont pas aussi étendus que nous voulons bien le faire croire.

Le principe de démocratie est simple : La démocratie est le régime politique dans lequel le pouvoir est détenu ou contrôlé par le peuple sans qu'il y ait de distinctions dues à la naissance, la richesse, la compétence. Autant dire que le peuple a tous les pouvoirs et qui dit pouvoir, dit responsabilité. Dans cet état de fait, si la population ne se rassemble pas pour faire entendre par sa majorité son désir de faire du développement durable une priorité, les gouvernements n’ont pas a traité ce sujet comme il se doit.
La prise de conscience est générale, tout le monde s’entend pour affirmer que nos modes de consommations nous entrainent vers de grandes pénuries et des crises financières, alimentaires, énergétiques sans précédents. Cette constatation à été confirmé par les plus grands chercheurs, politiciens, philosophes … Nous ne pouvons pas, sans un changement de cap collectif, éviter cet obstacle.

Le développement durable est l’affaire de tous, nous devons dès aujourd’hui nous rassembler pour montrer notre cohésion, notre soutien, quoi qu’il en coute, en faveur de toutes les démarches sérieuses pour notre avenir. Nous devons dire aux politiques notre détermination à trouver des solutions alternatives, nous devons faire de ce rassemblement un exemple pour tracer la voie de notre évolution collective vers un avenir durable.

Tant que les hommes ne se réuniront pas, tant que nous refuserons de nous mettre en route vers ses nouveaux territoires, aucun état ne pourra changer les faits.

Que pouvons-nous faire ?

En étant optimiste, nous avons un peu moins de cinquante ans devant nous pour inverser la tendance. Chaque jour est un espoir de réussite qui disparaît !

Le premier rôle à mener est de monter un collectif de soutien en faveur de toutes les démarches sérieuses pour l’environnement. Ce soutien est plus qu’important, c’est une force qui permet aux acteurs d’avancer en confiance, de se sentir épauler. Peu importe dans quelle association nous voulons adhérer, nous devons absolument faire connaître notre désir et participer à la mise en place du développement durable.
La diversité des associations est un point important pour la réussite d’une démarche collective. A chacun de définir ses objectifs, a chacun de choisir ses modes opérationnels, a chacun de trouver la structure la plus épanouissante.

Si dans un premier temps ! Le peuple faisait entendre fortement son implication pour le développement durable, le débat prendrait une autre tournure. Les objectifs des gouvernements seraient impactés par cette demande massive.

Notre seconde démarche est d’arrêter de chercher des responsables à notre situation.

C’est le peuple qui décide de son avenir ! Un industriel n’est rien sans un consommateur, un homme politique n’est rien sans un électeur. Le peuple est souverain et lui seul est capable d’imposer ses choix. Nous devons agir au quotidien pour faire comprendre notre ambition. Nous devons modérés notre consommation en général et aider à la mise en place de solution durable pour l’environnement et les peuples. Refuser de participer consciemment à la destruction massive de nos ressources naturelles en écartant les produits inutiles nuisibles au développement durable de nos achats.

Par le rassemblement, nous pourrons ensuite imaginer et mettre en oeuvre ensemble la continuité de ce mouvement pour un monde durable.

Didier LAURENT – Chargé de développement
COCIPE – Communauté Citoyenne pour la Protection de l'Environnement
Association de loi 1901 sans but lucratif
http://www.cocipe.fr

5 réflexions sur « Le développement durable est l’affaire de tous »

  1. [b]Dans ce cas précis,
    [i]- pourquoi les commerçants nous imposent leurs emballages inutiles, polluants, lourds… au lieu de les conditionner dans des emballages biodégradables et solides ?
    – pourquoi, dans certaines professions, notamment celles des métiers de bouche (dans la restauration d’hôpital, d’entreprise, d’école..), on exige que le personnel porte des tabliers en plastique jetable, dangereux notamment devant des fours, au lieu d’imposer, comme ce fut le cas auparavant, des tabliers en toile (et on en changeait en cours de service)… ?
    – pourquoi, dans les hôpitaux ou les instituts de santé, les personnels sont obligés de porter des tenues jetables ?
    – pourquoi ne pas généraliser les sacs en papier très fort, de préférence aux sacs en plastique ?
    – pourquoi ne pas revenir au conditionnement des boissons dans des bouteilles en verre, comme cela se faisait auparavant ?
    – pourquoi, et je pense aux autres produits alimentaires, ne pas conditionner des produits dans du plastique réutilisable à l’infini, dans du verre, dans du carton très solide… ?
    – pourquoi ne pas faire de recherches très poussées dans les carburants de substitution, dans l’énergie solaire, dans l’énergie électrique… pour les véhicules ?
    – pourquoi dépendre toujours du pétrole au lie de privilégier les industries de substitution ?
    – pourquoi ne pas interdire les engrais chimiques, les colorants… ?[/i]

    Que de questions restées sans réponses !!!![/b]

    [b]Mais, nos Gouvernants, nos parlementaires… tardent à répondre ! [/b]

  2. Tout simplement parce que les consommateurs continuent d’acheter et les électeurs de ne pas s’investir plus fortement. Sans consommateurs il n’y a pas de producteurs, sans électeur, il n’y a pas de politicien.

    Devons responsable !

  3. [i]- Une [b]« abstention »[/b], c’est une abstention…, [b][u]comptabilisée en tant que Suffrage Non Exprimé[/u][/b], par le [b]Conseil Constitutionnel[/b] et par le [b]Ministère de l’Intérieur[/b] !
    – Un [b]vote « blanc » ou « nul »[/b], c’est un vote blanc ou nul, qui, ayant eu lieu dans le secret de l’isoloir, est [b][u]comptabilisé, en tant que Suffrage Exprimé[/u][/b], par le [b]Conseil Constitutionnel[/b] et par le [b]Ministère de l’Intérieur[/b] ! [/i]
    Aucun Institut de Sondage, qui mélange v[b]ote « blanc » ou « nul »[/b] et [b]« abstention »[/b], ne veut reconnaître ces spécificités-là, faussant toutes les analyses politiques sur les conséquences d’un vote !
    [b][u]De ce fait, la Démocratie ne peut guère s’exprimer au mieux[/u]…[/b]

    Cependant, je recommande, pour l’expression même d’un mécontentement face à la non prise en compte des problèmes liés à l’environnement, que, lors d’élections locales, nationales ou européennes…, les électeurs se rendent en masse pour voter [b]« blanc » ou « nul »[/b]…
    L’abstention n’est, en aucun cas, une solution, car elle signifie que[i][b] « l’électeur, qui ne vient pas remplir son devoir politique, se moque totalement de la vie de notre Pays »[/b][/i]… Mais, celui qui vient voter [b]« blanc » ou « nul »[/b] dit clairement, à la classe politique, [i][b]« que rien ne lui plait dans son programme »[/b][/i]…
    On verra après comment les politiques réagiront…

    [b]Maintenant, reste la question de savoir si, comme en Belgique, en Suisse…, le vote ne doit pas être rendu obligatoire ? [u]Mais, cela fait partie d’un autre débat[/u] ![/b]

  4. BONJOUR. La réponse au premier commentaire n’est-elle pas dans les normes d’hygiène IMPOSEES PAR LES TECHNOCRATES de BRUXELLES?
    C’est le consommateur qui fait le produit. PAS D’ACHAT = PLUS DE PRODUIT.
    DIDOULIVE ledit mieux dans sa réponse.

  5. @ titepom2008
    [b]titepom2008, certes, vous n’avez pas tort…

    Cependant, certaines mesures ou lois, qui s’avèrent polluantes quant aux modalités de leurs applications, émanent, [i]ce, sans l’intervention de nos Commissaires Européens installés à Bruxelles[/i], du Gouvernement français, mais également des parlementaires français ! [/b]

    [b]De toutes les manières, il faudrait rendre les produits non polluants beaucoup moins chers qu’ils ne le sont ! Ce serait faire oeuvre de bon sens en faveur de notre Environnement…[/b]

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