La vérité sur la dette

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« Si la population comprenait le système bancaire, je crois qu' il y aurait une révolution avant demain matin » (Henry Ford, industriel).

« Je crois que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés qu'une armée debout. Celui qui contrôle l'argent de la nation contrôle la nation » (Thomas Jefferson, ex-président des Etats-Unis).

Les banques commerciales CREENT l'argent qu'elles prêtent lors des crédits et en perçoivent les intérêts.

Si l'Etat avait le même privilège, il n'y aurait plus de dette publique depuis 2006 et les français s'épargneraient 40 à 50 milliards d'euros d'impôts chaque année.

 

COMMENT SE FAIT LA CREATION MONETAIRE ?

Il faut rejeter complètement l'idée, sans doute enfouie au fond de votre esprit que, pour qu'un banquier puisse vous proposer un crédit, il faut qu'un épargnant soit passé avant vous à la banque pour y déposer des économies, et qu'en fin de compte, c'est l'épargne d'un autre que le banquier vous prête, en prélevant sa commission au passage (l'intérêt)…


Alors en réalité d'où vient cet argent que les banques nous prêtent ? Elles le créent tout simplement ! Un système extrêmement obscur que l'on veille à maintenir dans l'ombre, soit que l'on pense qu'il est affaire de spécialistes que l'esprit du commun des mortels ne saurait appréhender, soit que le mettre en pleine lumière risquerait de pousser les esprits "éclairés" à se rebeller…

Les banques commerciales possèdent le privilège de vous vendre (par l'intérêt) de l'argent qu'elles ne possèdent pas !! Elles le créent à chaque demande de crédit (que ce soit pour un particulier, une entreprise ou un Etat), ce qui augmente la masse monétaire globale.

Bien sûr il existe des limites à cette création monétaire : les banques commerciales doivent avoir un certain niveau de réserves fractionnaires de l'ordre de 8 %. Donc en fait à partir d'un dépôt l'ensemble des banques privées peut créer 9 fois plus d'argent qu'il n'en possède réellement. Par exemple si une banque reçoit 1 million d'euros de la banque centrale, le système bancaire pourra créer 9 millions d'euros pour les proposer en crédit. Si vous déposez 1000 euros sur votre compte, elles pourront créer à partir du néant 9000 euros qu'elles pourront d'ailleurs vous préter en réclamant un intérêt. Et vos 1000 euros, eux, ne bougent pas de votre compte, ils ne sont pas prêtés, ça leur autorise juste à créer plus d'argent ! Cette création monétaire privée non contrôlée (+ 10% par an en zone euro) est totalement déconnectée de la production de richesses réelles et est donc un facteur important d'inflation (alors qu'on a justement interdit aux nations de créer la monnaie pour éviter l'inflation).
92% de la monnaie est donc créée par les banques privées sans aucun travail, en quelques secondes, par une simple écriture sur votre compte avec leur ordinateur (8 % est créé par les banques centrales).

Réclamer un intérêt (qui bien souvent double la somme empruntée) sur de l'argent qui est tiré du néant peut sembler non légitime pour des organismes privés alors que les intérêts pourraient être partagés par l'ensemble de la collectivité…

Ces intérêts sont la cause première d'une dette publique impossible à rembourser ! Si la France n'avait pas léguer en 1973 son droit régalien d'émettre la monnaie, les français s'épargneraient 40 à 50 milliards d'euros d'impôts chaque année et la dette serait totalement remboursée depuis 2006 !

PETIT HISTORIQUE POUR LES USA ET LA FRANCE :

Venant d’Amérique, Benjamin Franklin, en 1750, s’étonnait de voir une foule de chômeurs et de mendiants dans les rues de Londres. Il décrivait ainsi les colonies d’Amérique: « Impossible de trouver de population plus heureuse et plus prospère sur toute la surface du globe… Dans les colonies, nous émettons notre propre papier-monnaie, nous l'appelons Colo Script, et nous en émettons assez pour faire passer facilement tous les produits des producteurs aux consommateurs… Nous contrôlons notre pouvoir d'achat et nous n'avons aucun intérêt à payer à personne ».

Sous la pression des banquiers anglais, le Parlement anglais interdit cette pratique, obligeant les colons à utiliser une monnaie à intérêts, en quantité insuffisante. La circulation monétaire dans les colonies se trouva ainsi diminuée de moitié en un an, « à tel point que les rues des colonies étaient remplies de chômeurs » dit Franklin.

Et à propos de la décision de Lincoln (alors Président des Etats-Unis) d’émettre une monnaie sans intérêts, Lord Goschen, porte-parole des Financiers, écrivit dans le London Times : « Si cette malveillante politique financière provenant de la République nord-américaine devait s'installer pour de bon, alors, ce gouvernement fournira sa propre monnaie sans frais. Il s'acquittera de ses dettes et sera sans aucune dette. Il aura tout l'argent nécessaire pour mener son commerce. Il deviendra prospère à un niveau sans précédent dans toute l'histoire de la civilisation. Ce gouvernement doit être détruit, ou il détruira toute monarchie sur ce globe ». La monarchie des contrôleurs du crédit… En 1861, l’Etat reprit le contrôle de l’émission et de la circulation d’une monnaie sans intérêts.
La production agricole et industrielle redémarra, le chômage disparut.
En 1865, après l’assassinat du président Lincoln, les banques privées imposèrent de nouveau une monnaie avec intérêts. En dix ans, le pouvoir d’achat chutant de moitié, il y eut 55 000 faillites avec tout un cortège de chômage et de misère… Logique, car les banquiers, avec les intérêts, prenaient la moitié de l’argent que les gens gagnaient en travaillant.

Finalement, le 23 décembre 1913, le Congrès américain votait la loi de la Réserve Fédérale, qui enlevait au Congrès lui-même le pouvoir de créer l'argent. Les banquiers privés avaient gagné la partie. Un membre du Congrès, Charles A. Lindbergh déclara : « Cette loi établit le plus gigantesque trust sur terre. Lorsque le Président Wilson signera ce projet de loi, le gouvernement invisible du Pouvoir Monétaire sera légalisé… Le pire crime législatif de tous les temps est perpétré par cette loi sur la banque et le numéraire ».

Salmon P. Chase, Secrétaire du Trésor sous Lincoln, déclara publiquement, peu après le passage de la loi :
« Ma contribution au passage de la loi des Banques Nationales fut la plus grande erreur financière de ma vie. Cette loi a établi un monopole qui affecte chaque intérêt du pays. Cette loi doit être révoquée, mais avant que cela puisse être accompli, le peuple devra se ranger d'un côté, et les banques de l'autre, dans une lutte telle que nous n'en avons jamais vue dans ce pays ».

En France, même processus : certains hommes politiques ont essayé de lutter : Vincent Auriol, 1934, ministre des finances du Front Populaire : « Les banques je les ferme, les banquiers je les enferme ! » ; en 1945 le Général de Gaulle nationalise la Banque de France, le crédit est sous tutelle publique, l'’État a recouvré son autorité sur la monnaie, ce qui ne durera pas. L'article 25 de la loi du 3 janvier 1973 de Pompidou et Giscard d'Estaing "interdit au Trésor public d’être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France". La France ne peut plus emprunter à sa banque centrale sans intérêt ! Elle doit désormais emprunter sur les marchés financiers avec intérêt : fini l’ordre des salariés et des entrepreneurs, finies les Trente Glorieuses, la monnaie se renforce, le chômage augmente, les salaires stagnent, la dette explose…

Un exemple, "l'emprunt Giscard" : pour 6 milliards de francs empruntés en 1973, l'Etat a finalement remboursé au total 80 milliards de francs en 1988 !

Comment voulez-vous que les finances de la nation se portent bien avec un tel déséquilibre entre le montant emprunté et le montant remboursé ?

La raison évoquée de limiter l'inflation n'est pas valable (puisque ce qu'on interdit aux Etats, on le permet aux banques commerciales qui, par leur nombre, sont beaucoup plus créatrices de monnaie), le peuple français s'est-il fait arnaqué par des politiciens au service d'intérêts privés ?

Pour information, rapellons que la biographie de George Pompidou révèle qu'il était, avant d'être un homme politique, un banquier, il a travaillé pour la banque Rothschild de 1954 à 1958 et de 1959 à 1962… Coïncidence ?

En 2003,10% du PIB a basculé du côté du profit et de la rente. La mondialisation, d’une certaine manière, est un basculement de l’économie au profit des créanciers, des boursiers, des rentiers, des financiers…

Les statuts de la Banque de France, calqués (et aggravés en quelque sorte) sur ceux de la Bundesbank, gardienne du temple de la monnaie forte, seront copiés par la Banque Centrale Européenne. L’ordre des créanciers règne en Europe.

LES CONSEQUENCES POUR LA FRANCE :

Entre 1980 et fin 2008, la dette a augmenté de 1056 milliards d'euros, alors que nous avons payé 1300 milliards d'euros d'intérêts ! Si nous n'avions pas eu à emprunter ces 1056 milliards d'euros sur les marchés monétaires, c'est-à-dire si nous avions pu créer notre monnaie, faire exactement ce qu'ont le droit de faire les banques privées, la dette qui était de 229 milliards d'euros début 1980 serait totalement remboursée depuis 2006 grâce aux économies réalisées chaque année et nous disposerions en plus d'un solde de trésorerie positif de plus de 100 milliards d'euros !

Pensez-y : 1300 milliards d'euros d'intérêts payés pendant 29 ans, c'est en moyenne 45 milliards d'euros par an soit 120 millions d'euros par jour que nous transférons aux créanciers !

En 2008, c'est 113 milliards d'euros qui seront remboursés (71 milliards de capital + 42 milliards d'intérêts), le service de la dette est l'équivalent de tous les impôts directs des français (impôt sur le revenu + impôt sur les sociétés + autres impôts directs dont l'ISF).

Pour rembourser ces 113 milliards d'euros et assurer le fonctionnement des administations publiques, la France a consenti 110 milliards d'euros de nouveaux emprunts en 2008 : 70 milliards pour rembourser les 70 milliards de capital qui arrivent à échéance cette année (il s'agit donc d'un report dans le temps) et 40 milliards de dette supplémentaire qui génèreront des intérêts.
Les 42 milliards d'euros d'intérêts sont donc la somme réellement prélevée sur les impôts des français (presque équivalent à l'impôt sur le revenu).

Autrement dit, si la France pouvait emprunter à une banque centrale sans intérêts :
– nous n'aurions plus de dette publique
– nous pourrions éventuellement supprimer l'équivalent de l'impôt sur le revenu et résoudre le problème du pouvoir d'achat
– ou utiliser cette somme pour construire des infrastructures ou les maintenir tels les hôpitaux, les maternités, les bureaux de poste, les écoles…
– ou commencer à réparer les dégats environnementaux causés par la course à la croissance c'est-à-dire la course au remboursement des dettes…
Dans tous les cas en faire bon usage au lieu d'engraisser les rares qui ont les moyens d'acheter notre dette !

Concernant l'intérêt, il est le premier responsable de la pauvreté dans le monde et de l'élargissement de la fracture sociale. Puisque les prix que vous payez sont constitués à 40-45 % du seul poids des intérêts, comme l'ont mis en évidence dans leurs études Magrit Kennedy et Ralph Becker, vous imaginez la somme colossale qui est transférée du monde économique au monde financier ! Il contribue à l’asphyxie du premier et à la congestion du second ; il provoque surtout le transfert de la richesse des plus démunis vers les plus nantis.
Magrit Kennedy, dans l'étude qu'elle présente dans son livre "Libérer l'argent de l'inflation et des taux d'intérêts", met en évidence que pour la population allemande, classée en 10 tranches de revenus, lorsque l'on fait la balance entre les intérêts créditeurs, versés à l'épargne, et les intérêts débiteurs prélevés au crédit, le solde n'est positif que pour la 10e tranche, celle des plus riches, équilibré pour la 9e et négatif pour les 8 autres. Elle souligne aussi que le solde est d'autant plus négatif que l'on est pauvre et d'autant plus positif que l'on est riche.

UN CHANGEMENT NECESSAIRE ET LEGITIME ?

Beaucoup d'économistes "hors-système" réclament que toute création de monnaie doit relever des Etats par l'intermédiaire des banques centrales. Cette création monétaire doit être interdite ou restreinte pour les banques commerciales.

La monnaie créée est prêtée sans intérêts (!) par la Banque Centrale aux Etats et aux collectivités publiques afin de financer des dépenses d’investissement, d’aide à des secteurs à vocation d’intérêt collectif tels que l’éducation, la santé et la protection de l’environnement, et en cas de crise ou de catastrophe naturelle seulement. Cela est exclu pour les dépenses de fonctionnement et d’amortissement qui devront être financées par les rentrées fiscales.

La Banque Centrale détermine la quantité de monnaie proposée et les taux d’intérêt auxquels les banques commerciales peuvent emprunter entre elles et auprès d’elle-même afin de soutenir la création d'emploi, de limiter l'inflation et de permettre un développement économique durable.

"Si jamais le peuple américain autorise les banques privées à contrôler leur masse monétaire, les banques et les corporations qui se développeront autour d'elles vont dépouiller les gens de leurs possessions jusqu'au jour où leurs enfants se réveilleront sans domicile sur le continent que leurs pères avaient conquis" (Thomas Jefferson, Lettre au Ministre des Finances Albert Gallatin en 1802).

Cela ne vous fait-il pas penser à la crise financière due aux subprimes que nous connaissons ?

"Si vous voulez rester esclaves des banquiers et payer le coût de votre propre esclavage, laissez-les continuer à créer de l'argent et contrôler le crédit de la nation" (Sir Josiah Stamp, directeur de la Banque d'Angleterre de 1928 à 1941).

136 réflexions sur « La vérité sur la dette »

  1. 20ans? j’ai plutot la nostalgie de mes 20 ans, et mon age un multiple de 20…bonsoir…

  2. Pourquoi, vous avez l’attitude de l’esclave qui remercie ses maîtres parce-que le soir ils vous donnent à manger après avoir été exploité toute la journée…

    SI vous êtes satisfait de votre situation tant mieux mais moi je ne me satisfait pas du minimum, si on peut améliorer les choses on le fera !

    J’ai répondu au sujet de l’Express de manière limitée (2000 caractères max) avec des extraits de l’article… Merci vous commencez même à nous aider à propager l’information ! 😉

  3. [b]Pourquoi, vous avez l’attitude de l’esclave qui remercie ses maîtres
    parce-que le soir ils vous donnent à manger après avoir été exploité toute la journée… [/b]

    De plus en plus l’impression que VOUS donnez : une dictature de pensée unique ;D

    Grandissez cher étudiant de médecine, qu’un buzz finalement

  4. « De plus en plus l’impression que VOUS donnez : une dictature de pensée unique  »

    Vous me faîtes rire avec vos phrase qui ne reflète que votre état…
    Comme il disait « vous voyez la paille dans l’oeil du voisin mais la poutre dans le votre »…

    La pensée unique c’est justement de croire que le système tel qu’il est ne doit pas être modifié et que penser à une alternative est ridicule…

    Ben on voit donc que la dictature de la pensée unique se réalise par des gens comme vous…
    Dommage qu’on a plus Veritas pour vous rappeler que vous êtes DISQUALIFIE depuis bien longtemps…

    Rapellez-nous ? 50 messages ici et combien d’arguments ? ZERO

    Vous êtes inutile mon cher Pourquoi…

  5. Quand l’argent devient le sujet important, c’est qu’il ne nous est pas indifférent pour vivre richement ;D

  6. horizon limité Pourquoi !: « mangeons et buvons car demain nous mourrons » !
    good luck avant le précipice !

  7. mon cher buzz je ne suis rien dans votre planning
    surtout que vous ne vous adressez pas aux bonnes portes
    surtout si vous croyez votre idéologie monétaire brillante

    Désolé mec ! 😉

  8. Une proposition monétaire brillante !
    Comme vous pouvez le constater, les quelques villes qui ont fait l’expérience d’une monnaie sans intérêt ne l’ont pas regretté :

    En 1933, à Wôrgl, en Autriche, une ville de 4 300 habitants, la municipalité éradiqua le chômage en 11 mois par l’émission d’une monnaie franche. Les employeurs embauchèrent à tour de bras, le niveau de vie de chacun s’améliora, et les finances publiques se redressèrent, un pont en ciment armé porte encore l’inscription : « Construit avec de l’argent libre ».

    En France, en 1956, à Lignières-en-Berri, cette même monnaie franche redressa en un an une ville ruinée par l’exode rural. Chaque fois, la justice, saisie par les banques, y mit un coup d’arrêt.

    Aujourd’hui, en France, en Grande-Bretagne, en Allemagne, et ailleurs en Europe, des quartiers, des villes, des régions, utilisent de la monnaie sans intérêts. A Ithaca, aux USA, des particuliers, des commerçants, des médecins, des dentistes, des garagistes, des restaurants etc…organisés en un vaste réseau, utilisent une monnaie non payante pour un montant annuel de 2 millions de dollars. Dans une vingtaine de villes américaines et canadiennes des réseaux analogues se développent. En Argentine, des millions de personnes peuvent vivre grâce à cette monnaie.

  9. Un exemple de conflit d’intérêt dans la gestion de la dette publique de la France :

    L’Agence France Trésor a pour mission de gérer la dette et la trésorerie de l’Etat au mieux des intérêts du contribuable et dans les meilleures conditions possibles de sécurité » (http://www.aft.gouv.fr/)

    Cette gestion est confiée depuis 2001 à l’Agence France Trésor du ministère des Finances. Elle doit veiller à la gestion de la trésorerie de l’État (s’assurer que l’État n’est jamais en défaut de paiement) et procéder à une gestion active du stock de dette afin d’en minorer le coût, notamment par des opérations de restructuration de dette (allongement de la durée, rachats, échanges, couverture, etc.). L’agence cherche aussi à lisser les remboursements dans le temps. Elle émet ainsi des titres diversifiés (bons du Trésor ou obligations), d’une durée variable (de moins d’un an à trente ans), dont certains peuvent être libellés en monnaie étrangère et d’autres indexés sur certaines valeurs (l’inflation).

    Membres de l’AFT :

    Président :
    M. Jacques de LAROSIÈRE
    Ancien gouverneur de la Banque de France et conseiller du Président de BNP Paribas

    M. Peter FISCHER
    Ancien vice-président de la banque fédérale de réserve de New-York, Managing Director chez Blackrock Asia

    M. Jean-Louis FORT
    Ancien secrétaire général de la Commission bancaire

    M. Francesco GIAVAZZI
    Professeur d’économie à l’université Bocconi (Milan)

    M. Jean-Pierre HALBRON
    Ancien Directeur général adjoint d’Alcatel

    M. Emmanuel HAU
    Membre du directoire de la Compagnie Financière Edmond de Rothschild

    M. Philipp HILDEBRAND
    Vice-Président de la Direction générale de la Banque nationale suisse

    M. René KARSENTI
    Président exécutif de l’International Capital Market Association

    M. Ng KOK SONG
    Directeur général de Government of Singapore Investment Corp.

    M. Bertrand de MAZIERES
    Directeur général des Finances à la Banque européenne d’investissement (BEI)

    Ces membres qui représentent des intérêts privés sont-ils les mieux placés pour remplir la mission de l’Agence France Trésor qui est de gérer la dette « au mieux des intérêts du contribuable » ?

    « Pourquoi » comprenez-vous la raison pour laquelle le genre de proposition que nous faisons n’est pas entendue par les haut responsables ? Vont-ils nous lâcher leur business comme cela sans se défendre même si c’est dans l’intérêt de toute la population ?

  10. euh buzz tu crois au détachement « sans intérêt » en politique ?

    idem pour les banques, elles ne laisseront pas leur filon filer entre leurs mains.

    utopie serait le mot juste

  11. « utopie serait le mot juste »

    Ce n’est pas un mot qui fait parti de mon vocabulaire désolé…

  12. Ouai mais que vaut votre idéologie bancaire sans les bonnes ressources pour vous écoutez ?
    Utopie ?

  13. Tout le monde n’a pas accès aux plateaux télévisés, alors on fait avec nos moyens…

    De toute façon on ne s’interesse pas à une théorie selon le nombre de personnes qui l’écoutent mais selon sa crédibilité et sa logique…

  14. Voilà comment on peut résumer la proposition de cet article :

    – si une collectivité a un besoin (hôpital, route, école…)
    – si elle a la volonté de satisfaire ce besoin
    – si elle en a les compétences (ingénieurs, maçons, architectes…)

    Pourquoi renoncerions-nous à ce besoin ?
    Parce-qu’on n’a pas d’argent ?
    Mais il se crée !
    Et il est non générateur d’inflation si la création monétaire correspond à la valeur du besoin !

    Si j’insiste tant ce n’est pas pour vous embêter, mais c’est parce-que je trouve cela tellement logique !

  15. Et la logique de l’un peut en tout temps être challenger par celle de l’autre.

    La DÉMOCRATIE vaut mieux qu’une dictature de pensée

  16. « faux »

    Faux pourquoi ?
    Un message comme celui-là sans argumenter (une fois de plus) ne sert à rien…

    Si votre logique l’est vraiment vous devriez pouvoir l’expliquer aisément… On attend…

  17. Les publicités cachent le texte…
    Comment cela se fait que le texte ne reste pas dans la marge et déborde sous les publicités ?
    C’est bien dommage…

  18. La démocratie n’est qu’une dictature de 51% de la population sur les 49 autres %….

    Et ce que j’appelle une dictature de pensée moi c’est de voir quelqu’un cracher des « vérités » sans argumenter ne serait-ce qu’une once… Buzz argumente, énumère, chiffre, et pourquoi casses, ironise, appelle au cynisme, très constructif tout ça!!!!

    Ah oui pour infos, les rêveurs d’aujourd’hui c’est ceux qui croient que le système va se relever et que les efforts de gens comme Buzz auront été vains… Ce n’est que mon avis après 😉

  19. Merci Breach… Si on se contente de réver effectivement ça ne suffira pas mais nous faisons des efforts pour obtenir un autre monde plus équilibré et les efforts sont toujours récompensés que ce soit rapidement ou très tardivement…

    Une fois qu’on a démoli le mythe de l’inflation, tous les défenseurs du système sont impuissants, la raison de leur système ignoble n’existe plus…
    Même VGE sur son blog ne sait plus quoi répondre à notre proposition…

  20. Effectivement, comment redonner confiance avec ça ?

    Au contraire je pense que ces informations sont une lueur d’espoir !
    En tout cas j’ai eu un sentiment très positif quand j’ai découvert ce sujet il y a 1 an et demi…

    Car depuis une décennie, j’entend dire que nous vivons une période difficile, qu’on ne peut lutter contre le chômage, contre la pauvreté, contre les inégalités…
    Le pessimisme colporté par les politiciens est de rigueur et on fini tous par croire que nous vivons dans une mauvaise époque et qu’on ne peut rien faire…

    Or c’est faux !
    Cet article démontre que si l’époque est si critique depuis quelques décennies c’est parce-qu’en 1973 une terrible erreur législative a été commise dans notre pays (et les autres pays sont dans le même cas) !
    Une véritable trahison du peuple français au bénéfice du secteur bancaire qui conduit à détourner le travail des uns pour rembourser les intérêts à une petite minorité de personnes…

    L’article démontre que la dette publique et les déficits publics ne sont pas une fatalité !
    Que des impôts élevés et la suppression des services publics ne sont pas une fatalité non plus !

    Le problème est que cette loi a été renforcé par l’article 104 du Traité de Maastricht, rendant impossible son retrait sans unanimité de tous les pays membres…

    Alors le motif d’espoir existe ! Nous savons ce qu’il faut supprimer pour retrouver une certaine liberté et une douceur de vivre oubliée…
    Encore une fois les problèmes que nous connaissons ne sont dus qu’à des mauvaises décision prise en aval…
    C’est un peu comme le malade qui a fumé 30 ans dans sa jeunesse… Son état à une cause. Sauf qu’elle n’est plus modifiable… Les lois, elles, sont modifiables !

    A nous de propager ces infos au maximum… Elles sont entièrement vérifiées.

  21. en fait les états ont remis leurs sorts dans les mains des banquiers :
    « L’article 25 de la loi du 3 janvier 1973 de Pompidou et Giscard d’Estaing « interdit au Trésor public d’être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France ». « 

  22. Je dirais même plus :

    Le sort de tout le monde est entre les mains des banquiers : citoyens, entreprises, Etats !

    Si elles décident de ne plus accorder de crédits TOUT leur revient, puisque le fonctionnement du système monétaire fait que seul des crédits supplémentaires permettent de subvenir au remboursement des dettes…

    Si on respecte les règles du système elles peuvent s’approprier le Monde en un claquement de doigts… Bien sûr il y aurait des émeutes et donc elles ne le peuvent pas en pratique mais un système tel ne doit pas persister…

  23. Bravo Buzz pour cette excellente synthèse. Bravo aussi pour ta ténacité face au mur d’incompréhension de Pourquoi. S’il prend la peine de lire quelques uns des ouvrages que tu cites, il comprendra que la culture du JT de 20h ne permet pas de raisonner autrement qu’un tambour. Son manque d’égard envers toi me fait douter qu’il aille plus loin. Rendons-lui le mérite de t’avoir poussé dans ton argumentaire également intéressant. Comme toi, je suis médecin et comme toi je fais mon possible pour contrer l’abrutissement médiatique. Je sens les consciences s’éveiller peu à peu. Continue à contribuer à l’éveil des autres car ta conscience est lumineuse. Tu as les qualités d’un futur bon médecin et l’éveil des consciences fait partie de ton oeuvre future. Il te reste bien des choses à découvrir mais tu as déjà beaucoup d’avance sur la moyenne des formatés de la faculté. Continue car ce que tu fais tend vers le parfait.

  24. Liz…nous parle de son programme de relance économique…
    – ET SI ON SE LANCAIT DES FLEURS –
    Que mon message inspire le monde entier…
    dans la Joie, la Santé et le Bonheur…
    Bisous et câlins à tous et chacun…
    Elizabeth II d’Angleterre…votre Liz…

    JE LEVE MON VERRE A LA REINE D’ANGLETERRE…
    http://www.youtube.com/watch?v=23iU7kJnpRg

    JOIGNEZ-VOUS A CETTE DANSE EN LIGNE…
    A PARTAGER…

  25. Vers un système d’autosuffisance…

    FAIRE TOURNER LA ROUE DE FORTUNE
    A PLEIN RENDEMENT A L’ECHELLE MONDIALE…

    Pour qu’une économie soit prospère, nous avons besoin de plus
    d’argent dans nos poches pour lui redonner de la vigueur…
    Car l’argent n’est pas un luxe, mais un moyen utilitaire mis au
    service de la société dans son ensemble…
    Qui va le dépenser au service du marché commercial, dont les
    taxes perçues sont à l’avantage du gouvernement, qui lui retient
    des impôts sur ce que l’on gagne à la sueur de notre front…
    Tout cet argent est placé à notre insu, dans le rouage complexe
    de la bourse avec la complicité des banques, pour en retirer des
    profits faramineux qui prennent en partie la route des paradis
    fiscaux très prisés par les célébrités et le jet-set international…

    http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2011/11/16/evasion-6-000-
    milliards-de-dollars-dans-les-paradis-fiscaux/

    Tout cela se passe à huis clos, dans des clubs mondains à l’abri
    des regards indiscrets et sans avoir le moindre scrupule pour les
    pauvres citoyens que nous sommes, à l’état financier précaire!
    Une misère galopante causée par une augmentation du coût de
    la vie, due à une inflation galopante bien gérée par un patronat
    qui exige son maintient, dans le but de donner plus de force à
    l’économie des mieux nantis, sans tenir compte des problèmes
    de la masse qui s’appauvrit de jour en jour…

    Alors qu’une partie de la société tend à évoluer vers un système
    d’autosuffisance, il serait bon d’envisager une participation plus
    globale et active de la population sur un marché boursier encore
    trop exclusif…Cela donnerait la chance aux citoyens de recourir
    à un revenu supplémentaire pour contrer l’endettement…

    A vrai dire, c’est un remaniement de société auquel nous devons
    penser, en trouvant le meilleur moyen de gérer un système mieux
    adapté aux besoins essentiels de l’humain qui se sent délaissé et
    mal-aimé…alors qu’un peu de compassion et d’aide financière le
    revaloriserait et lui redonnerait le goût de vivre..

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