Just married… Ou pas

Fillette, ma mère avait du mal à s’imaginer conditionnée en tant qu’adulte. Sa seule certitude était qu’un jour, elle serait mariée. Ce fut chose faite (et même avec une autre une femme, ça compte). Schéma identique pour la plupart des adultes de mon entourage, qui sont ou ont été mariés. Partant de là je ne suis déjà plus objectif, et de vous à moi, j’avoue m’imaginer assez facilement avec une alliance Salerno diamant 0.08ct en or gris autour de l’annulaire. Ce que je comprend pas, c’est pourquoi tant de gens aujourd’hui vomissent sur le mariage.

 

« Pourquoi investir là dedans, ça sert à rien ». Mesdames et messieurs, je vous présente la réplique que j’entends le plus souvent et qui me flingue la journée à tous les coups. C’est si condescendant, de ne pas vouloir investir dans cet héritage séculaire pour finalement foutre son fric dans un téléphone qui va servir à visiter des sites si répugnants que si je les mentionne, cet article ne sera jamais accepté.

D’avis général, le mariage est une perte de temps et d’argent (alors que les assurances vie pour animaux existent. Passons), une institution archaïque et ringarde remise quelquefois à l’ordre du jour uniquement pour cause de mode. Que l’on soit pour, indifférent ou totalement contre ne me gêne pas. Ce qui me dérange par contre est le mépris possible, le ridicule que l’idée du mariage peut provoquer. « Se marier ? Haha la bonne blague, t’es con ».

 

« Ho moi tu sais, avec le taux de divorce qu’il y a aujourd’hui… ». Réplique numéro deux, et dans la même journée en plus, à la troisième je t’étrangle avec ton nœud pap’. Prévoir la fin avant le début, quelle idiotie c’est pas possible. Il y a 60 ans, les gens mariés étaient préserver d’un éventuel divorce (affaire de mœurs). Mais désormais, le concept même du mariage a changé, également pour ceux qui y croient toujours.

Il ne s’agit plus d’un contrat qui emprisonne à vie, mais d’une promesse de liberté. Ainsi, le fait que divorce rime avec mariage n’est nullement péjoratif, au contraire c’est la preuve que même marié, l’autonomie reste intacte. Et puis de toute façon, qu’on l’appelle rupture ou divorce, une séparation reste triste et coûteuse (surtout si c’est fini et que le prêt pour les seins refaits de ta femme est à ton nom).

 

Ce que je me demande également, c’est pourquoi se marier (je parle pas d’une union mademoiselle Lacroix avec monsieur Abdelbari, hein… Bon ça va, c’était juste pour me faire sourire).

À mon avis une affaire d’éducation, comme le choix de sa religion, si religion il y a. De là en découle peut-être la sensation d’avoir accrédité sa relation, mais là ça dépend des gens, je le conçois bien. À l’encontre de ceux qui sont pro-mariage, je vomis à mon tour sur la phrase : « pour être plausible, ou heureux, ou fidèle, ou accompli, ou inséparable, soyons mariés ». NON !

Mais une croyance est une croyance, et quel que soit son camp, interdiction d’aller faire caca dans la pelouse de l’autre.

 

Auteur/autrice : Gabriel Ramirez Flores

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Une réflexion sur « Just married… Ou pas »

  1. Sans vouloir fâcher l’auteur de cet article, il y a aussi et bien plus simplement la peur. La peur de quoi ? me direz vous… La peur de ne plus avoir à surprendre l’autre car le mariage est acquis et qu’un divorce émane forcément d’une décision réfléchie. C’est ce que j’entends régulièrement lors de mes séances de voyance par téléphone que je pratique via le site Internet voyance-privee.eu
    De tout cela, je ne peux qu’en conclure que le mariage est un événement d’une vie qui ne doit pas se prendre à la légère et qu’au final je comprend mieux les couples qui décident de se marier alors même qu’ils ont passé une grande partie de leur vie ensemble.
    Au final et en faisant abstraction du côté juridique du mariage (succession, etc), le mariage devrait être une finalité et non un commencement, la preuve d’un amour entre deux êtres qui a assurément duré !

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