Jean-Louis Fournier : « Mes Fils , Ma Souffrance, Mes Amours » !!

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Le Prix Femina 2008, vient d’être attribué à Jean-Louis Fournier, pour « Ou, on va Papa » !

 Vous avez peut-être déjà lu ce livre, puisqu’il était édité, avant que ne soit attribué ce prix, par un jury exclusivement féminin, et vous allez comprendre pourquoi !

 

C’est l’Histoire VRAIE, d’un père extraordinaire, qui a OSE parler du Handicap de ses deux garçons, avec  sensibilité, sans jamais tomber dans le misérabilisme ! 

 

Jean-Louis Fournier, le père, en écrivant ces 155 pages, fait un clin d’œil, et rend hommage à ses deux fils qui lui ont apporté bien des souffrances, mais  aussi de nombreuses joies !

Et il en fallait du courage pour oser comparer Mathieu et Thomas,  à deux petits moineaux, et s’amuser de leurs innombrables bêtises !

 

C’est dans une interview parue dans le « Elle » de cette semaine qu’il ouvre son cœur :

 

« Un premier enfant est toujours un évènement !

Mon ex-femme et moi étions jeunes mariés et la venue de Mathieu nous a procuré une joie immense.

Nous nous sommes vite aperçus, qu’il n’allait pas bien, qu’il mangeait peu, mais ce n’est que deux ans plus tard que le médecin nous a confirmé qu’il avait du retard.

A l’époque, on prescrivait moins d’examens qu’aujourd’hui.

On n’a jamais su ce qu’il avait.

Cet enfant a toujours été en caoutchouc, il ne pouvait, ni se tenir assis, ni manger seul.

Mais le plus terrible, c’est qu’il n’avait aucun goût de vivre, et semblait très malheureux.

 

Pour Thomas, le deuxième, là non plus nous ne nous en sommes pas aperçus tout de suite.

On avait fait un « brouillon », avec Mathieu, cette fois nous étions persuadés d’avoir réussi notre copie.

Quand Thomas est né il ressemblait à un ange.

Puis très vite il a eu des ennuis de santé.

Un médecin nous a annoncé que lui non plus, n’était pas tout à fait normal.

Qui aime bien châtie bien, mais là, j’ai pensé que Dieu, m’aimait un peu trop !

Les enfants normaux, c’est compliqué, mais les enfants handicapés, le sont cent fois plus…

Tous les ennuis sont démultipliés.

Vous trouvez une baby-sitter, mais elle ne revient pas !

Vous ne pouvez pas les inscrire à la maternelle…

Plus tard nous ne pouvions plus nous en occuper et nous avons du placer Mathieu, et Thomas en institution.

Bien sûr j’avais rêvé d’avoir des enfants avec qui aller au Musée.

Ou me promener dans la forêt et leur montrer la beauté du feuillage en automne.

J’aurai aimé avoir des gosses avec qui discuter, à qui je pouvais apprendre des choses…

C’était Impossible.

Cependant j’ai éprouvé d’autres émotions avec eux :

Thomas était sensible à la musique.

Le plus terrible c’est que l’ainé, Mathieu, était tellement triste que j’avais l’impression qu’il avait envie de me parler, et qu’il ne le pouvait pas…..

Et puis, Mathieu es mort : il avait treize ans : des complications après une opération de la scoliose.

Et cela ne représenta pas du tout un soulagement.

Ce fut au contraire épouvantable.

Car tant qu’un enfant est vivant, on caresse toujours le rêve imbecile qu’un jour peut-être il se passera quelque chose…

Mais Mathieu a vécu malheureux, il est mort malheureux, et on ne peux rien y changer !

Puis ma femme est tombée à nouveau enceinte !

Nous avons hésité à garder le bébé.

Mais un médecin, dont je me souviendrai toujours, nous a dit :

si vous avez un troisième enfant handicapé, cela ne changea pas grand-chose.

Mais si votre enfant est normal, alors çà bouleversera votre vie !

Et, Marie, est née, en parfaite santé,.

Le soleil de notre vie, qui a toujours été irréprochable avec ses frères, même si elle a du  souffrir de cette vie là !

Thomas, est en train de partir doucement dans les nuages.

Il ne s’intéresse plus à rien.

Non seulement les enfants souffrent mais comme si ce n’était pas suffisant ils vieillissent plus vite que les autres.

 

Mon plus grand regret : Que mes fils n’aient pas pu lire mes livres !! 

 

Croyez vous que perdre un enfant handicapé, n’est pas moins douloureux que de perdre un enfant normal ?

Dès qu’un médecin a un doute, il vous propose, ou plutôt il vous recommande d’avorter.

Peu importe que ce Bébé à naître soit le fruit de l’Amour !

Une Société qui fuit l’imperfection est une société qui fuit l’Humanité !

Ce livre bouleversant, met chacun devant la question fondamentale du sens de la vie :

Les faibles nous rappellent que nous sommes des arrogants !

Et que tout le monde à sa place sur cette terre !  

 

Ecrivain, Humoriste, Jean-Louis Fournier fut le complice de Pierre Desproges, en réalisant des épisodes de la « minute de Monsieur Cyclopède, et l’auteur de nombreux essais, récits et romans…. 

« Ou on va Papa », aux  Editions Stock,  à lire, mouchoir à la main : pour   le « Malheur »…. et pour le « Rire » …aussi….

 

{youtube}Wn5h9HSBxHs{/youtube}   

 

        

26 réflexions sur « Jean-Louis Fournier : « Mes Fils , Ma Souffrance, Mes Amours » !! »

  1. Un type réaliste et ouvert ,une leçon pour les parents d’enfants en difficultés…
    Bonjour Sophy.

    Je l’ai vu a la téloche,il y a peu de temps.Un type hors du commun,plus réaliste que jamais.Savoir a quoi l’on s’engage quand on assume le handicap de ses enfants.
    Je reviendrais plus tard sur votre article.

    Bonne journée chère Sophy.

    Amicalement.

    Humaniste.

  2. [img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img] Bonjour Humaniste, ce « Billet »,se trouve dans à « Brouillons », depuis quelques jours, je l’ai réactualisé, avec l’interview de Jena-Louis Fournier, dans Elle, mais j’aurai pu prendre n’importe quel témoignage!

    Les critiques sont Unanymes, ce livre très court, est exceptionnel!!

    Il mèle, les regrets, la souffrance, les envies, d’un père, qui a engendré deux enfants lourdements handicapés, sans jamais parler de la véritable maladie de ses ennfants!!

    La façon dont il a traité l’histoire de SA famille, est remarquable de pudeur, mais de franches « rigolades » parfois, dans les situations cocasses, où s’est retrouvé ce père, entouré de ces deux chers petits, qu’il emmenait partout avec lui, quand les conditions étaient recquises!!

    Vous qui vouliez changer de registre, et ne plus entendre parler de ces politiciens pourris, voilà, un « Billet », qui sort des « sentiers battus », où je m’égare souvent!!!

    Merci de votre passage, cher Humaniste!!

    Je vous embrasse : (pour maintenant, on n’est pas censuré, pour deux bisous qui claquent sur les joues, alors profitons-en!)

    SOPHY

  3. On ne le dit jamais assez : les parents d’enfants handicapés les aiment autant que leurs autres enfants.

    Même si les médecins veulent toujours les sacrifier sur l’autel de la médecine… avant leur naissance.

    C’est le massacre (silencieux et accepté, y compris par les parents eux-même, orientés par les médecins… ils le regretteront peut-être un jour) des innocents…

    Mais ajoutons que ce n’est pas facile non plus pour les parents et qu’il faut que tout soit prévu dans la société pour ces enfants…

  4. @ SOPHY
    SOPHY, je ne pourrai guère en dire plus… Cet article est bouleversant, sincère, plein de poésie, plein d’espoir [face à la maladie et à la mort]…

    [b][u]Perdre un enfant, pour un père, pour une mère, c’est une très dure épreuve, ce, même si ces parents ont d’autres enfants[/u] :[/b] [i]j’en sais quelque chose, puisque dans mon entourage proche, un homme a perdu sa fille morte, à 48 ans, d’un cancer de l’intestin… Pendant la fin de sa vie, il s’est culpabilisé, alors qu’il avait deux autres enfants, deux filles, en parfaite santé et heureuses, alors qu’il était un grand’père… Alors, il s’est laissé mourir…[/i]
    [b][u]Certes, des parents se relèvent de l’épreuve subie par la perte de leurs enfants[/u] :[/b] [i]mais, il faut qu’ils agissent comme [b]Jean-Louis Fournier[/b], à savoir, entreprendre tout ce qui les intéresse, puis, tout comme lui, écrire sur l’enfant, les enfants, disparu(s)…[/i]

    GBGB

    [b]Dominique[/b]

  5. [img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img][b]BLAISE, quel Amour il faut, pour engnedrer un enfant lorsque le premier, nait avec un Handicap, sans se soucier si ce deuxième enfant sera normal ou Handicapé!!

    La « Famille » Fournier, est en celà remarquable!!

    Jamais ils ne se sont posé la question de l’avortement!

    Et j’imagine le déchirement, quand ils ont dû se séparer de ces deux « petits anges », pour les confier à une Institution!!

    Les deux parents travaillaient, et tant qu’ils on pu élever ces deux garçons, ils l’ont fait….

    Quant à la petite Marie, ce troisième enfant, la réponse du médecin, vaut à elle seule un long commentaire :[/b]

    [i]Si vous avez un autre enfant Handicapé, celà ne changera pas grand-chose!
    Mais si votre enfant est normal, çà bouleversera votre vie!![/i]

    [b]Pas un instant, ni les parents, ni le médecin, n’ont envisagé l’avortement!!!

    C’est qu’il en faut de l’AMOUR, pour OSER, accepter la venue dans ce foyer, d’un éventuel enfant handicapé!! je n’ai dit « COURAGE, mais AMOUR »

    Merci, Blaise, de votre précieux passage

    Amicalement
    SOPHY[/b]

  6. [img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img]Dominique[b]Quel que soit l’âge de l’enfant que l’on perd, c’est toujours une immense souffrance pour les parents, qui
    sont persuadés que la nature des choses veut que les parents, plus âgés, meurent avant leurs enfants!!

    Et quand ces enfants, ont eux mêmes des enfants, là c’est atroce pour tous ceux qui restent et sont en bonne santé!

    Merci Dominique de votre témoignage, on est bien loin de la Politique, mais souffler un peu avant, Jeudi, ne fait pas de mal!!
    Jeudi, nous assisterons à un enterrement du PS… à moins que……

    GBGB AMI DOMINIQUE[/b]

  7. Mes fils, ma bataille…
    Quel bel hommage vous rendez là à ce père bouleversant d’amour et de sincérité !
    Juste une vidéo pour illustrer :
    {youtube}VHds-QbnrOs{/youtube}
    GBGB SOPHY
    😉

  8. Bonsoir Sophy
    Hier j’ai failli acheter ce livre et finalement j’ai pris « Soeur Emmanuel » que je suis en
    train de lire le soir avant de m’endormir. On verra plus tard.
    La bise.

  9. [img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img] [b]Eleina, quand vous aurez fini soeur Emmanuelle, surtout, n’hésitez pas, je crois qu’il est vendu 15 euros, pour 155 pages de pur bonheur, tant Jean-Louis Fournier, nous décrit sa vie avec ses deux enfants handicapés sous un jour, qui n’a rien de dramatique!

    C’est étonnant de lire une histoire qui se voudrait triste, en souriant à chaque page!!

    Il ne faut pas oublier, qu’il fut à l(origine des « monologues », de Pierre Desproges!

    Si vous avez aimé Desproges dans ses délires, vous aimerez J.L. Fournier, dans ses déboires, tournés toujours en dérision

    Quelle belle preuve d’Amour pour ses enfants!!

    Bonne soirée Eiléna,
    Bises, à vous aussi!!
    SOPHY[/b]

  10. @ SOPHY
    [b]SOPHY, perdre un être cher, c’est triste…

    Au risque de me retrouver hors sujet, je dois préciser que je crois en l’immortalité de l’âme, qui, se régénèrera dans un autre corps humain (ou enveloppe charnelle) à naître sous forme masculine ou sous forme féminine…

    Cependant, un enfant qui part, c’est excessivement douloureux… Je pense même que c’est plus douloureux que de perdre un être cher devenu adulte… L’expérience de ces parents, dont Jean-Louis Fournier fait partie, est atroce…
    Mais, il ne faut pas se désespérer… Dès que je le pourrai, j’achèterai ce livre merveilleux, que, grâce à votre sensibilité si poétique, vous nous faites découvrir…

    GBGB

    Dominique[/b]

  11. [img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img] [b]Dominique, vous n’êtes pas hors sujet, et votre sensibilité, en dehors des sujets « dits » sérieux, est très agréable à lire!!

    Décidément je vous découvre sous un autre jour, et c’est tant mieux!!

    Je ne crois pas en la réincarnation, mais je partage votre enthousiasme de penser qu’un jour vous retrouverez une enveloppe charnelle, et revivrez une autre vie…..

    Bonne soirée, Dominique, c’est l’heure de la déconnection

    Je vous embrasse, (beaucoup de bisous pour tout le monde ce soir, Eleina en a eu aussi, Humaniste, évidemment aussi)

    Deux bises qui claquent, n’a jamais été bien méchant, et puis le sujet sensible s’y prête un peu NON ?
    GBGB
    SOPHY[/b]

  12. Travaillant dans le domaine du Handicap…
    Bonsoir Sophy.

    Jamais Sophy,je n’aurai eu ce courage d’élever un enfant au handicap lourd.C’est mon quotidien du moins au boulot,je sais trop ce qu’endure certains parents.La culpabilité,la sur protection de ces enfants,l’organisation que cela demande.Des vies qui basculent malheureusement source permanente de conflits entre parents,de séparation et de divorce.Abandon même de certains parents de ces enfants et cela bien souvent dés là naissance.

    Avec le temps,le vieillissement des parents reste les institutions et là dessus je ne peux m’étendre a ce propos,vous savez pourquoi!

    J’en ai tellement vue de ces gamins lourdement handicapés qu’a l’heure ou je trace ces lignes,ils sont ailleurs,fini!!!

    Les aimer oui en tant que parents mais après,bien après.En tant que professionnel,au regard de certains de ces gamins aux pathologies lourdes et sévères de conséquences,je ne suis pas le seul dans mon domaine a me poser cette question,de quoi profitent ces enfants esquintés dés là naissance???

    Je pourrai m’étaler d’avantage sur ce sujet pour mieux m’expliquer et tout comme Jean-Louis Fournier,je pourrai en faire un livre.Il y a tellement a dire sur le handicap et peux d’individu ne savent pas ce que c’est!!!

    L’important est de se fixer des limites afin que l’affectif ne sois pas destructeur pour moi sur un point professionnel.

    J’espère que le livre de J-L Fournier apportera des solutions aux parents vivants ces difficultés.Que son livre face mieux connaitre le handicap.

    Je vous embrasse Sophy.

    Amitiés,Humaniste.

  13. @ SOPHY
    [b]SOPHY,

    ma sensibilité, justement, me permet d’aborder les sujets sérieux ([i]qui, comme la politique[/i]), me plaisent énormément…
    Je crois en la réincarnation, [u][i]et vous n’êtes pas obligée de penser comme moi[/i][/u], tout simplement parce que les êtres humains, tout comme les animaux, ont un esprit, une âme, qui, lorsque leur enveloppe charnelle meurt, s’en va tout simplement en dehors du corps…
    Ce qui me fait croire en la réincarnation, c’est que chaque être humain, qui peut être gentil, méchant…, a une conscience, qui lui permet d’agir en fonction de ce qu’il pense… [u]Une machine, qui meurt après usure, ne pense pas et n’a pas de conscience[/u] : [i]on la met tout simplement à la poubelle…[/i]

    Aussi, en ce qui concerne Jean-Louis Fournier, je pense que ses enfants sont là haut, qui le surveillent et l’aident à surmonter son immense peine.

    GBGB

    Dominique[/b]

  14. Les enfants
    Bonjour a tous et a vous Sophy,j’ai hésité avant de répondre a l’article parce-que
    nous avons malheureusement aussi une fille d’un de mes cousins qui est identique
    cette famille qui a trois enfants et ou ce fut la première qui a une grande imperfection!!elle a aujourd’hui 19 ans et tout ses problèmes
    Elle a la chance d’avoir deux frères qui l’aime comme leurs grande sœur malgré sont lourd handicape!!!!!
    Amicalement laury :'(

  15. [img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img]HUMANISTE, je crois que lorsque l’on accepte l’arrivée d’un enfant handicapé dans son foyer, nous pouvons dire que cet enfant a été conçu avec Amour, que le couple est soudé, et l’on peut penser que cette complicité pour élever un enfant handicapé, durera toute la vie!

    Malheureusement, comme vous le dites, combien de couples, après avoir passé des années a essayer de sortir l’enfant de son enfermement, se séparent, abandonnant, (oserai-je dire au plus aimant ?), cet innocent, à son « destin » (guillemets!!!)

    Quand on place son enfant handicapé en Institution Spécialisée, ce n’est pas toujours parce que l’on en a assez d’essayer de le sortir de sa « misère » intérieure, mais aussi, parce que ces mêmes parents, qui travaillent, et ne gagnent pas assez pour payer une garde ( quand on en trouve une siffisammment patiente, les Fournier, en ont essayer plusieurs sans jamais en garder une!)

    Les echographies pratiquées régulièrement, permettent légalement de choisir l’avortement quand le foetus, présente un malformation importante!!

    Mais là encore, est-ce bien la solution : l’Avortement ???

    Je reste en admiration devant ces couples qui refusent, et qui accèptent de sacrifier leurs vies pour cet enfant qui deviendra un adulte dépendant!!

    Jean-Louis Fournier, homme public, n’a jamais parlé de ses deux garçons handicapés, avant ce livre!!

    Cet homme remarquable a réussi à émouvoir, les jurés du prix Fémina, à juste titre!!

    Le livre est traité avec « drolerie », même si le « mouchoir », est indispensable quand on lit ce livre!!
    Je voudrai terminer mon commentaire en pensant à Vous, qui êtes journellement au contact de ces handicapés, enfants devenus adultes, et je sais qu’il vous faut une force psychique extraordinaire, pour ne pas sombrer dans la « mélancolie », vous réservant des « plages » de bonheur, et de bien-être en dehors de votre métier!

    Une pensée particulière pour VOUS, qui au quotidien, savez leurs donner de l’affection, du bien-être…etc…

    Merci, Humaniste, d’être venu témoigner, en tant qu’AMP
    Je vous embrasse
    SOPHY

  16. @ Sophy.

    Bel article Sophy.Je vous remercie d’autant plus que dans mon métier,il faut savoir se ressourcer,psychologiquement et physiquement.Malgré les apparences,il faut passer outre tous ces aspects,aller de l’avant.

    Le temps file et je reprends ce soir mon job.

    Avec toute mon amitié,a plus tard.

    Ben,il me reste a vous embrassez et a voter.

    Humaniste.

  17. [img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img] LAURY, votre témoignage, nous montre bien que dans des familles unies, ou des enfants « dits normaux », entourent un enfant handicapé, de tout leur amour, la vie vaut la peine d’être vécue, pour cette jeune fille de 19 ans!!
    Si elle ne peut montrer ses sentiments, je suis sûre qu’il y a quelques signes, qui peuvent être interprétés par ses frères et soeurs, comme des moments de bonheur!!

    Un sourire ?
    Un regard ?
    Un serrement de la main qui a touche ?

    Un coup de chapeau aux parents de cette enfant, qui ont sû faire règner l’harmonie dans un contexte parois difficile, j’en suis sure!

    Merci, Laury, de votre témoignage

    TRES AMICALEMENT
    GBGB
    SOPHY

  18. quand l’humour combat nos peines!!!!
    un grand bravo et toutes mon affection pour ce père qui a enfin mit des mots sur des maux tabous!!!! lu trois fois le livre pour bien m’en imprégné, pour rire encore et tjs de cette saloperie de fatalité!! un espoir pour tout les parents d’enfants handicapé a mettre entres toutes les mains!!!!

  19. [img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img][b]blubel, ce petit livre, se lit sans ennui, le sourire, et la façon dont Jean-Louis Fournier aborde ce problème du Handicap, est d’une extrordinaire lucidité!!
    Merci, de votre passage!
    SOPHY[/b]

  20. Je n’ai pas lu son livre et je pense que je ne le lirai pas mais j’ai vu une interview de l’auteur à la télévision.
    Il racontait la vie des ses enfants sa vie de façon étonnante.
    Extrêment réaliste c’est vrai.

    Un regard complètement différent de ce que l’on peut constater habituellement avec le handicap.

    Mes amitiés Sophy

  21. Réponse à Humaniste
    J’ai lu le livre de jean-Louis Fournier, j’ai deux garçons autistes et j’y ai lu l’histoire de ma vie. Je n’ai rien à rajouter….

    Simplement lorsque vous dites que vous n’auriez pas le courage d’élever un enfant handicapé, vous oubliez que les parents ne le font pas parce qu’ils sont courageux mais parce qu’ils n’ont pas le choix. Souvent, les gens me disent « tu as du courage », mais c’est juste que nous n’avons pas eu de chance.

    Bonne journée

    Marie

  22. Bonjour Sophy
    J’interviendrais sur le livre de Mr. fournier que je ne pense lire.J’ai vécu et vis encore
    l’évolution de l’enfant trisomique de ma nièce. Nous avons fêté en famille ses 40 ans tout récemment. Dommage que je ne sache pas m’être une photo sur la toile……Mais c’est surtout le courage de ma nièce d’avoir pris, à bras le corps, l’éducation de cet enfant qu’elle aime énormément. Il n’a peut-être le gros handicap de certains mais à l’adolescence elle l’a placé
    un peu partout pour qu’il travaille et ait des contacts avec des « handicapés ». Il travaille encore dans une blanchisserie et il a toutes sortes d’ennuis de santé. Avec le Directeur
    elle demande qu’on le change mais surtout qu’il continue à travailler et être en contact avec
    d’autres. De son côté, à la retraite de l’enseignement elle s’est engagée dans l’association
    des « Papillons Blancs » où elle y apporte sa contribution et je l’entends même dire qu’elle
    va à des Ouvertures de Centre Autistes. Bref je peux guère la voir tellement est engagée et
    le fait avec beaucoup de dévouement.
    Voous allez vous poser des questions. Après mon cousin aveugle et sans avant bras et maintenant les handicapés, il me reste à parler des alcooliques qui sont présents aussi
    dans la famille. Elle est nombreuse et lorsque l’on est nombreux il y a de tout.
    Je vous embrasse bien affectueusement.

  23. [img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img] [b]CHERE Eleina, dans toutes les familles, se posent des problèmes : soit l’enfant est handicapé mental, comme votre nièce, soit l’enfant devenu adolescent, devient un « petit » voyou, soit l’on perd un enfant en bas âge…(ou plus âgé)

    Mais il faut reconnaitre que VOUS n’avez pas été épargnée, par le sort…

    Je sais qu’il faut beaucoup d’Amour (je n’ai pas dit courage), pour élever, un enfant handicapé.

    Beaucoup de sacrifices, ou plutôt d’abnégation, pour l’aider a être heureux..;

    L’Association des Papillons Blancs, que je connais sur Denain, (près de Valenciennes, donc d’Aremberg) est très active!!

    De nombreuses activités, rémunérées, sont mises à la disposition de ces enfants trisomiques

    Nous avons nous-même parmi nos amis des parents d’une jeune trisomique, pris en charge, par Les Papillons Blancs…
    Et çà marche bien, le contact avec d’autres enfants, ou adultes est indipensable!!

    Là, où celà commence a poser de vrais problèmes c’est quand la sexualité de ces jeunes commence à s’épanouir….
    il faut être très vigilant…

    Pas facile d’expliquer, a une jeune fille trisomique, que « l’Amour » comporte des risques, (bien plus importants, qu’avec des adolescents avec qui l’on peut raisonner, dialoguer…

    Chère Eleina, je comprend que parfois vous ayez besoin d’un peu de réconfort…

    Je vous embrasse, et vous remercie de votre fidèlité, et de vos témoignages!!

    Soyez assurée que vos passages sur cette page, sont toujours appréciés

    Je ne me sert pas souvent d’émoticones pour exprimer mes émotions, mais comme que je n’ai que celà à ma disposition, je vous envoie[/b] :-* :-* :-* :-* :-* :-*

    SOPHY

  24. Merci Sophy
    d’avoir répondu longuement à mon commentaire. D’après le Dr. Rufo de Marseille spécialiste
    des enfants Parait-il quand les handicapés parlent d’amour il n’y aurait pas pénétration.
    Je l’ai entendu lors d’une émission à la télé. Faut-il le croire ???????.
    Bien amicalement. Je passerais vraisemblablement la fin de l’année à Marseille.

  25. question
    Bonjour,
    Connaissez-vous le nom exact de la maladie des enfants de Jean-Louis FOUNIER ?
    Si vous connaissez aussi quelques noms d’associations pour lutter contre cet handicap, cela m’interresserait.

    Merci d’avance,

    Marie 🙂

  26. [img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img]

    Je viens de trouver dans ma boite mail, un commentaire, venant de « Marie », que je ne retrouve pas sous l’article : je me propose donc de le « recopier », et de répondre par la même occasion :

    « Bonjour,
    Connaissez-vous le nom exact de la maladie des enfants de Jean-Louis FOUNIER ?
    Si vous connaissez aussi quelques noms d’associations pour lutter contre cet handicap, cela m’interresserait.

    Merci d’avance, »

    Marie 🙂
    MARIE, je ne sais si c’est par pudeur, où par ignorance (ce qui m’étonnerait fort), mais Jean-Louis Fournier ne nomme jamais le nom de la maladie de ses deux garçons!

    Celà ressemble à une forme d’autisme…

    Mais ce qui me semble « bizarre », c’est que les deux garçons, en ont été atteints…

    La fille née bien après, n’est pas atteinte par cette maladie…

    Avec un bon moteur de recherche (Google fera l’affaire), vous pourriez essayer de trouver le nom exact de cette pathologie…, en entrant quelques mots clés, où en vous rendant sur un site médical!

    Cordialement
    SOPHY

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