J’aime pas le foot…

Le foot, on l’aime ou on le subit!

 

Les premiers matches ont eu lieu, la coupe de monde de football de 2010 est lancée.

Les esprits sont prêts. Prêts à supporter.

Supporter un pays, une équipe, des joueurs.

Mais supporter également une hystérie générale (klaxons, cris, violences) qui n’épargnera personne.

Les sociétés occidentales, France y compris, en sont imprégnées.

Cela vaut-il encore la peine d’y résister?

Le 21ème siècle a donné naissance à une nouvelle culture , celle du ballon. Pas n’importe quel ballon.

Le stade de foot s’est transformé en véritable arène contemporaine.

On frappe  le ballon avec le pied (parfois la main), on doit traverser un terrain hostile, semé d’obstacles mouvants, pour enfin, tirer vers le but. Pas seulement tirer. Viser. Viser le centre, le coeur de l’ennemi.

Une véritable odyssée.

Comment expliquer une telle fascination pour ce qui semble un sport des plus banals?

Mais surtout,  comment expliquer les vagues successives de passions et de violences qu’il engendre? 

On peut mépriser le foot, le renier, mais on ne peut l’ignorer. Car le football est omniprésent. Il monopolise les chaînes de télévision, les journaux, les conversations…

Peu importe ce que l’on en pense, il semble que nous allons devoir, et ce pour longtemps, composer avec cette donnée désormais incontournable.

Le football divise, engendre des violences, autant verbales que physiques, mais paradoxalement rarement dans l’histoire de la France du 21ème siècle on a vu une nation autant unie derrière un but commun, certes douteux (une coupe dorée…) mais malgré tout mobilisateur!

De quoi rire au nez de l’abstention électorale! 

Le Football est plus qu’un sport.

Il est devenu d’intérêt national, et devient progressivement un enjeu politique indéniable, car contrairement aux autres formes de culture (si on peut appeler le football une culture), le football rassemble.

De l’agriculteur vendéen au bobo parisien, en passant par l’étudiant lambda…Supporter une équipe de football ne demande ni un niveau d’études, ni un âge, ni une classe sociale particuliers.

Même pas besoin de télé, il suffit d’aller frapper chez le voisin ou de descendre au bistro du coin… 

Les bleus sont considérés comme de véritables représentants de la France.

          Bientôt, en plus des représentants (des vrais!) parlementaires de la nation, ce seront les joueurs de l’équipe de France que l’on élira au suffrage universel …