Alors que les derniers mois ont vu une chute vertigineuse de la plupart des titres côtés en bourse et des plans sociaux à tours de bras, le secteur du luxe est une valeur sûre, et c'est Hermès qui tire son épingle du jeu !
La célèbre mais néanmoins discrète marque de luxe française vient de publier ses résultats pour le premier semestre 2009. Et à l’opposée des prévisions de début d’année, Ils montrent une constance des chiffres en comparaison de la même période sur 2008.
Il apparaît donc que malgré la crise, Hermès réalise une progression depuis Janvier 2009, le titre étant revenu au dessus de la barre des 100 euros, à 100.20 euros l’unité. La capitalisation boursière du groupe s’élève à plus de 10 milliards d’euros et les prévisions pour le deuxième semestre sont revues à la hausse.
Ce succès n’est pas dû à la vente au gros, mais aux magasins Hermès présents dans le monde entier. Ces enseignes qui font le prestige de la marque depuis plusieurs décennies sont la pierre angulaire de la société et c’est grâce à leur vente que le groupe reste compétitif en cette première moitié 2009.
Les activités les plus performantes sont les carrés de soies avec +8.0%, les accessoires de mode avec +6.9% et la fameuse division maroquinerie & sellerie avec +27.6% pour le premier semestre 2009. Les articles les plus vendus en magasin !
Mireille Maury qui est directrice financière confie que ‘la bonne activité au détail se poursuivra et la contraction des grossistes se poursuivra également’. Autant dire que les investissements dans de nouveaux magasins et la rénovation de certains seront sans doute appréciés de la clientèle Hermès.
Pour conclure il faut souligner le caractère très digne de cette marque et la considération de ses dirigeants envers ses cadres et ouvriers. C’est certainement l’une de leurs forces et le gage d’une réussite dont chacun peut apprécier l’ampleur !
Vous retirez le luxe et le tourisme en France et tout s’écroule! C’est notre force : notre géorgraphie ne se copie pas. Notre prestige ne se copie pas. Ce n’est pas le cas de l’industrie! Mais, paradoxalement comme on est nul en exportation (sur les biens de consommation courante), on n’est pas touché que les clients du monde boudent le marché.