Guerre en Irak, ne vous trompez pas de camp!

Avant de parler de terrorisme, de droits bafoués, de femmes opprimées, d’enfants guerriers, posez-vous seulement trois questions…

Quand est apparu Al Qaïda? Comment? Pourquoi?

(Vous trouverez une réponse dans l’article "copié collé" en fin de page).

 

Ne vous y trompez pas, ce qui se passe en Irak est très grave et ne nous laissons pas berner par ce qui dirige le monde, le pouvoir et l’argent, ce n’est pas nouveau. Ce qui est nouveau en revanche, c’est que les citoyens de France et d’Europe commencent à étouffer sous l’enclume médiatique qui se démène pour imposer sa vérité à coups de thèses alambiquées! Thèses et contre thèses, du Docteur au prix Nobel, on ne sait plus qui croire ni surtout quoi croire…

Mais bas les masques, la vérité est souvent murmurée par celui qui souffre, qui pleure parce qu’il est faible, noyé dans l’amas de science et d’honneur qui le submerge et le gangrène jusqu’au fond de ses eaux, pourtant il voit, il sent, il devine, c’est le peuple…

Alors plutôt que la télévision, les radios, les articles mensongers, le souffle des bombes, les mitraillettes américaines, les kalachnikov de l’ennemi déclaré, écoutez donc le peuple irakien qui souffre! Ce sont ses maux à lui qu’il faut croire car ils sont plus grands que les mots des autres…

Mettez-vous à sa place durant quelques minutes: Pour votre plus grand malheur, un dictateur belliqueux et criminel s’empare du pouvoir… Comme quelques voisins que vous devinerez, il crée une armée forte, capable de contrer et de déstabiliser l’envahisseur du XX ème siècle (vous devinerez toujours…). Alors tout l’occident capitaliste s’en mêle, cogite puis choisit le camp le plus sûr, joue le jeu de la propagande afin de préserver ses propres lobbies, qui eux-mêmes ont leurs clones sur place, dans des pays alentours (devinez encore…)

Et vlan! C’est comme ça qu’on reçoit des missiles et des colis piégés, les américains d’un côté, de l’autre des sunites venus de partout, ils sont à la fois complices et concurrents car c’est à qui sera le plus efficace pour éliminer le maximum de shiites irakiens, y compris les civils…

Les dés sont jetés, le peuple irakien agonise, l’armée shiite (qui a quand même supprimé Sadam Hussen, son propre chef, et avec joie) résiste, elle défend son peuple, ne croit pas à la démocratie soi-disant moderne qu’on veut lui imposer, et pour cause, on compte les morts de la dictature guerrière des Etats Unis au XX ème siècle, on voit toujours leurs gros yeux loucher sur la bourse et le pétrole.

Conclusion: Stop! Inutile de chercher des faux problèmes sous les tapis d’Orient, ni d’entretenir les discours indécents des médias, cessons d’accuser à tort et à travers les musulmans, les juifs, les iraniens, occupons nous plutôt de regarder dans nos chaussettes et de compter combien il nous reste de doigts pour montrer ce qui cloche, ce qui tue, pour marcher plus droit en contrant l’Amérique, pour défendre des causes justes plutôt que des causes fortes.

(sources: mes soeurs, mes frères, mes amis qui souffrent de l’envahisseur, de ses complices terroristes, d’un occident berné)

 

La naissance d’Al Quaïda

Pierre-Henri Bunel

25 juillet 2005

Pierre-Henri Bunel, officier retraité des services de renseignements de l’armée française.

Auteur d’une expertise essentielle publiée dans Le Pentagate de Thierry Meyssan à propos du missile qui a frappé le Pentagone le 11 septembre 2001.

Son site : http://desordresmondiaux.site.voila.fr

Ce texte est extrait du livre "Proche-Orient, une guerre mondiale ?" paru en octobre 2004,

que l’on peut commander à Pierre-Henri Bunel sur son site.

Toutes les sessions de la Conférence Islamique donnent lieu à des relevés de décisions comme toutes les réunions destinées à servir à quelque chose. Pour mettre sur pied les ordres du jour, il fallait au début de l’histoire de l’Organisation de la Conférence Islamique de longues tractations entre les représentants des pays membres. Ces débats avaient lieu à Djeddah, siège du secrétariat de l’OCI, ou dans d’autres villes de pays musulmans. Au prix de longs tâtonnements, les gouvernements échangeaient des informations et des données visant à déterminer l’urgence et l’importance des points à traiter.

Or, en même temps qu’ils ont créé l’organisation de la Conférence islamique, les pays fondateurs ont mis sur pied la Banque Islamique de Développement. On n’est pas encore à la grande heure de l’Internet, mais les banques ont déjà des moyens de communication performants en mesure de transmettre des fichiers informatiques et les ordinateurs capables de stocker des informations sous la forme de banques de données accessibles à distance. Il s’agit d’un intranet avec toutes ses fonctionnalités.

Pendant mon stage à l’école de guerre de Jordanie, en 1985-86, j’apprends un mot arabe que les officiers ne remplacent pas par son équivalent anglais de "data base". Il s’agit du mot Qâeida-t-ulmuetiyât, qui veut dire lui aussi "la base de données". Comme nous n’avons pas d’ordinateurs à notre disposition, je m’intéresse à cette fascination pour ce mot venant du vocabulaire de l’informatique. Et c’est Shakeel Tarmuzy, notre condisciple pakistanais, qui me "met au parfum".

L’Organisation de la Conférence Islamique a décidé d’utiliser les moyens modernes de la Banque Islamique de Développement pour préparer ses réunions et pour communiquer ses décisions. Si les comptes rendus des réunions sont toujours édités dans différentes langues, il faut de plus amples renseignements aux fonctionnaires des États membres pour "coller" aux lignes directrices de la politique islamique élaborée ensemble.

Pour cela, toute une partie des mémoires de la Banque Islamique de Développement a été annexée au profit de la Conférence. On peut y accéder si l’on y est abonné, et alors, sur l’écran de son ordinateur, on peut lire les informations dont on a besoin. Tout est acheminé par un simple réseau téléphonique et les ambassades et gouvernements des pays membres sont abonnés au système.

Ce réseau s’appelle Al Qâeida. La base. Et ce mot a de nombreux sens comme en Français. C’est la base militaire, mais c’est aussi la base en chimie, comme la soude, par exemple. Et bien sûr c’est la base de données, en informatique. D’après ce que j’apprends au stage de l’école de guerre, on peut, si l’on est abonné, consulter deux bases : Qâeida-t-ulmaeloumât, la base [de données] d’informations et Qâeida-t-uttaelimât, la base [de données] des instructions, des directives.

Les officiers jordaniens font parfois référence à ce système en plaisantant. Par exemple, lorsque quelqu’un arrive un peu en retard au bus, en fin de service, on lui dit : "Attention, tu vas te retrouver dans la base d ‘informations" sous-entendu, on va te signaler. Quand la plaisanterie se veut plus menaçante, on parle au "délinquant" de la base des instructions ou directives. Là, cela veut dire qu’une décision de sanction va être prise à son encontre. Et si la menace est au plus fort, on ne lui parle pas de Qâeida-t-ulmuetiyât, la base de données qui réunit les deux, mais simplement de Al Qâeida. C’est plus court.

Je dois dire qu’au début du stage, presque personne ne comprenait cette plaisanterie informatique. Les seuls qui en ont saisi dès le début les subtilités étaient les officiers de l’artillerie, de la défense aérienne, des transmissions et ceux de l’arme du renseignement.

Il est bien certain que l’accès à cette base demandait au début de sa mise en place des moyens qui n’étaient pas à la portée du tout venant, mais que divers groupes – ONG, particuliers, entreprises – ont maintenant les moyens d’acquérir. En 1986, l’Internet existe, mais reste essentiellement réservé aux universitaires, aux scientifiques et, bien sûr, aux militaires américains. Ce n’est pas que ce système de communication soit à l’accès filtré, mais c’est surtout que les systèmes d’accès destinés au grand public n’existent pas encore.

C’est pourtant en lisant un relevé de décision de l’OCI tiré d’un message électronique imprimé à l’ambassade du Pakistan à Amman que j’ai vu mon premier @ qui était encore noté <a>.

La conférence islamique, qui a pour but de préserver les valeurs traditionnelles de l’islam tout en rejoignant la modernité, s’est donné les moyens techniques les plus avancés pour atteindre ses buts.

Jugez de mon étonnement, quand après avoir passé plus de dix ans au contact d’une partie des différentes branches du terrorisme islamique, je découvre que les "cols blancs" de la CIA ou du FBI, ceux qu’on ne voit jamais sur le terrain, nous affirment doctement que le terrorisme islamiste est le fait d’une seule armée de l’ombre, dûment organisée et centralisée, sous le commandement d’un chef emblématique, barbu comme un imam de banlieue des années 80, Ussama bin Lâdin, et que cette armée s’appelle Al Qâeida.

Al Qâeida, quelle aubaine !

On a vu comment j’avais entendu parler d’Al Qâeida dans les années quatre-vingts. Plus tard, en traduisant des documents saisis par des services de police ou de contre-espionnage, je suis tombé sur des fax ou des notes de directives adressés à des exécutants chargés de rédiger les revendications des attentats commis par d’autres équipes. On y trouvait des passages entiers venant de textes assez feutrés de relevés de décisions ou de minutes de réunion de l’Organisation de la Conférence Islamique.

Il s’agissait pour les destinataires de ces directives de rédiger de façon relativement organisée des tracts énergiques de revendication d’actes terroristes localisés en s’appuyant sur des textes politiques généraux et somme toute assez modérés au départ.

Pour autant qu’on ait pu en juger, les expéditeurs de ces directives résidaient un peu partout dans le monde avec une nette prédominance d’adresses en Allemagne, en Belgique et surtout en Grande Bretagne. La source des textes de références à utiliser pour rédiger les tracts de revendication était indiquée de la manière suivante :

Min nasharat ilumâm ilmuttaHida : Issu des publications de l’ONU, ou Min AlQâeida : Issu de la base [de données]. Il y avait aussi des directives tirées des relevés de décisions de la Conférence des pays non-alignés. Pense-t-on pour autant que l’Assemblée Générale de l’ONU ou celle des Pays non-alignés sont des éléments terroristes ?

Plusieurs fois, j’ai dû expliquer ce qu’était cette fameuse "base" dite Qâeida. Et pendant des années, on a trouvé des directives d’Emirs locaux, en Algérie ou en Europe, qui faisaient référence à cette base de données. Personne parmi nous ne la prenait pour autant pour un réseau terroriste.

Comme toutes les entités multinationales musulmanes, le groupe financier Bin Lâdin a accès aux sites de la Conférence Islamique, dont la fameuse base de données. Alors, en accusant Ussama bin Lâdin de tous leurs malheurs, les dirigeants américains ont eu besoin de le doter de moyens diaboliques pour pouvoir expliquer les "défaillances" des services américains. Ceux-ci coûtent fort cher au contribuable et sont maintenant trop souvent détournés de leurs missions publiques au profit d’intérêts privés.

On a toujours avantage à présenter l’adversaire comme très dangereux. On a d’autant plus de mérite à le vaincre. C’est ainsi qu’on a prétendu que l’Irak alignait devant les forces de la coalition de 1990 "la quatrième armée du monde". Maintenant, l’administration américaine nous présente Bin Lâdin comme un général à la tête d’une armée secrète digne du KGB de la guerre froide !

Cela permet d’expliquer les échecs en cours partout dans la lutte de l’administration Bush-fils contre le terrorisme islamiste.

Tout le mal est dû à Bin Lâdin, selon la propagande de la Maison Blanche. Mais ce système a des limites. D’abord parce que Bin Lâdin n’a jamais revendiqué quelque attentat que ce soit malgré les commentaires de presse et de télévision. J’ai bien écouté ce qu’on nous a transmis des paroles de "l’ ennemi public numéro 1". Comme je comprends Al Jazeera dans le texte, je l’ai entendu se féliciter, se réjouir, remercier Dieu, féliciter des gens que les Américains avaient désignés comme responsables des coups, je l’ ai entendu exhorter les combattants à la bataille, mais jamais il n’a revendiqué le montage d’aucune opération.

J’irai même plus loin. Avant la polémique qui s’est développée sur l’Internet – et dans l’édition en France – autour de la frappe sur le Pentagone, Ussama bin Lâdin ne parle que des deux tours du World Trade Center, dans les cassettes qu’on lui attribue. Même dans une cassette qui semble complètement fabriquée par des propagandistes, il ne parle pas du ministère de la défense américain. C ‘est pour moi très significatif. Les autorités américaines ont porté toute leur communication sur New York, laissant largement le Pentagone dans l’ombre. Dans cette fameuse cassette assez longue où l’on voit Bin Lâdin "en famille" et qui me semble une manipulation, il n’évoque que le World Trade Center. Si cette cassette est une manipulation des services américains, c’est qu’eux-mêmes ne veulent pas attirer l’attention sur ce qu’il faut bien appeler maintenant un "Pentagate". Et si ce n’est pas une manipulation, alors, c’est que Bin Lâdin n’a rien à voir avec la frappe sur le Pentagone puisqu’il omet d’en parler. Pourtant, c’est un coup d’une autre portée que de faire tomber deux avions sur des immeubles civils !

Seulement, lorsqu’on examine tous les aspects de cette propagande américaine, on est taxé immédiatement de "révisionnisme" par les zélateurs serviles de la thèse officielle.

Et pourtant, la réalité est qu’il n’y a pas d’armée de l’ombre qui s’appellerait Al Qâeida. Il y a un peu partout dans le monde des groupes de patriotes – ou de terroristes, suivant de quel côté du malheur on est né – qui se battent contre des oppressions ou comme mercenaires par goût de la violence.

Et je suis sidéré de voir de prétendus spécialistes du terrorisme, qui n’ont même jamais vu une bombe de près et encore moins un terroriste, répéter doctement les élucubrations des "analystes" de la CIA, destinées au public, donc mensongères. Car jamais un service de renseignement ne rend public ce qu’il sait.

Pendant des années, jusqu’en 1998 en service actif, j’ai travaillé sur le terrorisme islamiste avec quelques succès reconnus, et jamais il n’a été question nulle part d’un "réseau AlQâeida" ! Nous connaissions bien le néfaste Bin Lâdin qui hébergeait en Afghanistan des moudjahidin venus de tout le monde musulman pour semer la pagaille en Europe ou en Algérie. Nous savions que des instructeurs vivant en Afghanistan, au Pakistan et en Libye formaient ces combattants aux actions terroristes, puis au combat encadré quand les Musulmans de Bosnie-Herzégovine ont eu besoin de soldats volontaires pour remplir les rangs de leurs milices criminelles. Mais Bin Lâdin était intouchable, il n’était pas question de le mettre en cause : c’était un homme de la CIA.

Il faut la préparation de la guerre d’Afghanistan, et surtout les premiers commentaires de spécialistes autoproclamés qui se sont mis à tout expliquer sur le 11 septembre, pour que sorte des tiroirs de bureaux ce fantasme d’Al Qâeida armée verte secrète de Bin Lâdin que tout le monde considère désormais comme une réalité établie.

Il existe quand même des journalistes qui font leur travail, eux, et qui n’ont pas peur de publier ce qu’ils ont appris, même quand cela ne sert pas la soupe aux fauteurs de guerre.

C’est ainsi que dans un article qui contient par ailleurs un certain nombre d’inexactitudes, Alain Lallemand écrit le 11 septembre 2002 dans le journal Le Temps les lignes suivantes :

« Etonnant encore, car Al-Qaïda n’était au départ qu’une cellule de comptabilité des combattants arabes entrant et sortant d’Afghanistan, ainsi qu’un point de contact permettant aux familles des combattants de retrouver la trace d’un de leurs proches. Un projet très éloigné de "l’internationale terroriste" décrite actuellement. Al-Qaida aujourd’hui ? C’est une mission : "Renverser les régimes sans Dieu et les remplacer par des régimes islamiques". Ce qui, en pratique, prendra la forme d’une opposition à toute présence américaine dans le golfe Persique (Arabie Saoudite et Yémen en particulier) et en Somalie, présence perçue comme une colonisation.»

Je rends hommage à ce journaliste qui "s’étonne" de ce qu’on lui a dit de cette prétendue armée secrète. Il a bien raison.

Il est évident que les moyens initiaux de Al Qâeida ont évolué et que la base de données est maintenant hébergée sur des sites complets utilisant l’Internet. Seuls les aspects logistiques de cette base de données sont arrivés aux oreilles de ce journaliste honnête, et non son aspect de coordination politique artificielle. Mais que les aspects actuels de la lutte islamiste impliquent en outre une coordination apparente d’actions locales ne signifie pas qu’il existe pour autant un commandant mondial du terrorisme islamiste qui serait M. Ussama Bin Lâdin.

Et c’est justement parce qu’on ne le cherche pas où il faudrait qu’on ne trouve pas l’ennemi public numéro 1 du moment. Le capturer serait d’ailleurs très encombrant pour les démiurges internationaux qui ont conduit le monde à la situation actuelle. Supposons qu’il parle devant un tribunal international que ne reconnaît pas Washington ! Ce serait aussi dangereux pour les exécuteurs des basses oeuvres de la politique de la Maison Blanche que si Raznatovic, plus connu sous le nom d’Arkan, avait témoigné devant la cour pénale de La Haye. Plus de risque en ce qui le concerne, il a été fortuitement assassiné par des inconnus…

Non, Al Qâeida n’est rien d’autre qu’une variante de la Sainte Vehme [Société secrète allemande qui a semé le trouble dans la République de Weimar mais qu’on n’a jamais pu démanteler, parce qu’elle n’avait jamais existé] ou de la Mamma Coca appliquée au terrorisme.

Elle n’est rien d’autre qu’un moyen de coordonner maintenant que cela peut être utile, et uniquement par un discours politique extrémiste, les revendications de groupuscules violents totalement indépendants les uns des autres. C’est ce qu’on appelle une "nébuleuses". Elle n’a de réalité, en tant qu’armée secrète, que pour ceux qui l’invoquent. Seulement, à force d’en avoir parlé et de lui avoir donné un chef, les démiurges de la Maison Blanche pourraient bien être en train de lui donner ses lettres de noblesse et une certaine réalité. Qui sait, d’ailleurs si ce n’est pas ce qu’ils cherchent ?

Il a toujours fallu aux militaires américains donner un nom à leurs ennemis. Pendant la guerre froide, nous appelions les avions de combat russes par leur appellation soviétique, celle sous laquelle ils se vendaient sur les marchés d’armement : Mig 19, Mig 21, Mi 24, Mi 22, Mi8, Antonov 124, Sukhoï, etc. Les Américains, eux, donnaient des surnoms. Hind, Flogger, Fulcrum etc.

Ne serait-ce pas une forme de tentative d’exorcisme ? Mais en tout cas, ce n’est pas en partant à la recherche de ce qui n’existe pas qu’on peut en venir à bout. La guerre contre la prétendue Al Qâeida n’est donc pas près de se finir.

Tout ceci pourrait bien avoir un but inavoué : et si on nous bâtissait une nouvelle menace stratégique bien confortable et pratique, une sorte de nouvelle Armée Rouge, mais Verte et de l’ombre, celle-là , pour justifier de nouvelles dépenses de guerre au lieu d’investir dans le bien de l’humanité ?

Pierre-Henri Bunel

Son site : http://desordresmondiaux.site.voila.fr

 

48 réflexions sur « Guerre en Irak, ne vous trompez pas de camp! »

  1. Bon, en effet, je suis aussi de votre avis Plumett; on ne peut juger l’Irak et ses politiques qu’en ne se basant que sur l’unanimisme médiatique occidental. Qui, bien entendu, n’admettra jamais que les politiques actuelles qui régissent le pays, sont le fruit des décisions de l’État major américain. Si la religion a une part de responsabilité, en favorisant le statu quo et l’idéologie conservatrice ou les querelles séculaires sunnites/chiites; il ne faut toutefois pas perdre de vue que le président Jalal Talabani est un allié et ami de Washington et Londres, allant jusqu’à qualifier Tony Blair de héros ou encore en étant favorable à la présence à long terme des GI sur son territoire. Comment peut-on faire abstraction du fait que les lois et décisions prises par les hautes instances iraquiennes ne le sont qu’avec la bénédiction des Etats-Unis ? Dont l’un des desseins est de tuer dans l’œuf les aspirations chiites de créer une république islamique basée sur un chiisme duodécimain. Un deuxième Iran quoi. Si cette crainte est légitime, les moyens pour l’éviter sont tout simplement barbares.

    Qui plus est, la guerre en Irak demeure à ce jour injustifiée, puisque aucune arme de destruction massive n’a encore été trouvée. Il faut donc convenir qu’il ne s’agit que d’une opération purement colonialiste, et comme dans nombre de colonisations, l’histoire nous a appris que la victoire passait hélas souvent par l’extermination des récalcitrants…

    Cordialement

  2. Les illuminatis sont obssédés par la pyramide qui a un sommet et une base,
    cette base signifie en arabe AL QAEDA donc d’après eux (illuminatis) toute la population de la base est térroriste.

  3. Quand on évoque cette organisation il s’agit de parler d’Abdullah Azzam un sheikh palestinien a été l’un des maîtres à penser d’Oussama Ben Laden.Il a fondé à l’origine du Maktab al-Khadamāt, en 1984 à Peshawar pour accueillir et orienter les volontaires arabes venus prendre part au Djihâd afghan.En 87 il fonde Al Qaida ………

    Il est assassiné en 89.

    [u]Ne pas évoqué ce personnage lorsqu’on évoque l’émergence de ce mouvement me parait extrêmement suspect[/u], n’est ce pas Plumet

    ;D

  4. On constatera que le « noyau » de cette organisation existait bien avant les attentats du 11 septembre 2001

  5. Rappelons que l’Egyptien Zawahri le numero 2 de l’organisation a plusieurs fois revendiqué la paternité des attentats du 11 septembre …..

  6. Northlandnews. Les armes de destruction massives n’ont pas été retrouvées soit..[b].mais elles ont pourtant été utilisées contre les Kurdes[/b] à Halabja, en 88 [u]il y eu plus de cinq mille morts et environ sept mille blessés …!!!!!!![/u]

  7. Libertinus, vous marquez un point là! Car le noyau d’al-Qaida existait effectivement bien avant 2001. Mais la question est plutôt à savoir dans quel intérêt ce noyau a été créé à l’origine.

    Loin de moi l’idée de faire l’apologie d’al-Qaida, mais remontons au-delà de Abdullah Yussuf Azzam ; aux racines mêmes d’al-Qaida. Ce groupe terroristes ne trouve-il pas ses sources idéologiques dans le Maktab al-Khadamāt, aussi appelé le Bureau Afghan, fondé par ce même Abdullah Azzam . Or durant les années 80, le Maktab al-Khadamāt travaillait en étroite collaboration avec les USA afin d’acheminer des armes et du financement au Jihad contre les soviétiques.

    On constate donc que ce Azzam n’était qu’un simple intermédiaire, un pantin utilisé par l’Amérique, pour lutter contre la progression territoriale du communisme. Sa présence dans l’histoire n’a donc que peu d’intérêt et un autre aurait aussi bien pu servir les tristes desseins de la CIA contre l’URSS en Afghanistan.

    Cordialement

  8. Vous écrivez, à juste titre, Libertinus :
    «Les armes de destruction massives n’ont pas été retrouvées soit…mais elles ont pourtant été utilisées contre les Kurdes à Halabja, en 88»

    Eh bien, au sujet des armes de destructions massives et des laboratoires mobiles, voici les aveux fait de la bouche de Colin Powell lui-même, le 2 avril 2003 : « Il s’est avéré que les sources étaient imprécises, voire, dans certains cas, délibérément trompeuses. Je suis déçu et je le regrette.» Pour ma part ces déclarations veulent tout dire.

    En outre, des kurdes ont été tués en 1988 certes, mais avec du gaz moutarde; soit une arme que bien d’autres pays dans le monde possèdent aussi, mais on ne les envahit pas pour autant. Pourquoi ? Parce que ces pays ne possèdent pas de pétrole…

    Cordialement

  9. Les forces irakiennes utilisent du gaz moutarde, [b]un gaz toxique mortel[/b], [u]ce qui viole directement le Protocole de Genève de 1925 régissant l’utilisation des armes chimiques et biologiques.[/u]

    Après cette attaque, l’Iran presse l’Organisation des Nations unies (ONU) d’envoyer une mission à Halabja pour confirmer que 5000 civils ont été tués par[u] du cyanure [/u]et du gaz moutarde.

    Certes ont peu imaginer que d’autres pays disposent d’armes chimiques, mais Saddam Hussein lui les a utilisées……on est dans un tout autre registre..

    A propos de pétrole, remarquez que l’Afghanistan n’a pas spécialement de pétrole, peut-être que la cia essaye de mettre là la main sur l’héroïne( il parait que c’est rentable )Au vietnam non plus il n’y avait pas vraiment de pétrole…..aujourd’hui il y en a surtout off-shore mais malheureusement pour eux les Americains sont partis!C’est très con

    L’objectif principal des Américains au Moyen-orient, c’est d’endiguer l’Iran.
    car une révolution cela vocation à s’exporter !

    L’objectif de l’Iran est très clair c’est de contrôler l’Irak

    Quant aux connivences entre cia et Al qaida, c’était une alliance objective, une association momentanée dans le contexte très particulier de la guerre froide….un joint venture destiné à lutter contre les Soviétiques….(A cette époque on n’entendait pas parler des talibans )

    Faute d’adversaires, les al qaidistes ont imaginé un plus large dessein , ils se sont retournés vers les Américains……Ben Laden qui s’occupait des ressources humaines disposait des listing des jihadistes qui étaient rentré dans leurs pays….

    Azzam une marionnette?Il ne faut jamais sous-estimer ce genre de personnage.

  10. Bonsoir Libertinus,

    En ce qui à trait aux armes chimiques, vous écrivez : « Certes ont peu imaginer que d’autres pays disposent d’armes chimiques, mais Saddam Hussein lui les a utilisées……on est dans un tout autre registre..»

    Petit rappel historique, sur les exactions impunies d’autres pays en la matière :

    -Voici une image d’une bombe thermobarique, contenant des substances chimique destinées à une destruction massive, utilisée par l’armée israélienne lors du conflit contre le Liban, en 2006:
    [img]http://www.legrandsoir.info/local/cache-vignettes/L308xH278/Armes_chimiques_-28e4c.jpg[/img]

    -Image d’une jeune fille brûlée vive lors d’une attaque au phosphore blanc, toujours lors du conflit israélo-libanais:
    [img]http://www.legrandsoir.info/local/cache-vignettes/L239xH350/LIBAN_armes_chimiques_1-f945f.jpg[/img]

    Israël est d’ailleurs l’un des seuls pays qui refuse, sans avoir à se justifier, de signer la convention sur l’interdiction des armes chimiques.

    Pour ce qui est du pétrole, vous écrivez : «remarquez que l’Afghanistan n’a pas spécialement de pétrole»

    Ne faisons pas d’amalgames entre les conjonctures de la guerre en Afghanistan et celles en Irak, qui je le rappelle, n’a jamais obtenu l’accord des nations unies. D’autre part, puisqu’il convient de rester dans le sujet de cet article qui s’intéresse spécifiquement à la guerre en Irak (comme en témoigne le titre), je n’entrerai pas dans une longue argumentation au sujet du conflit afghan. Il faudrait, pour ce faire, que Plumett nous rédige un autre bon article, mais sur ce conflit spécifiquement.

    Un petit mot, tout de même sur le VietNam. Si on y trouve réellement d’importantes sources de pétrole, ne vous en faites pas, la Chine aura tôt fait de tout pomper en une seule gorgée.

  11. Pour les objectifs américains, vous écrivez : « L’objectif principal des Américains au Moyen-orient, c’est d’endiguer l’Iran.»
    Vous rejoignez l’essentiel de mon premier commentaire, posté plus haut, lorsque j’affirme que l’un des desseins visés par les USA, est de tuer dans l’œuf les aspirations chiites de créer une république islamique basée sur un chiisme duodécimain. En d’autres termes, une deuxième république d’Iran, juste à côté de celle d’Ahmadinejad. Si la crainte est justifiée, c’est tout le processus pour l’éviter qui est condamnable.

    Par ailleurs, vous semblez minimiser les liens CIA et Al qaida : « A cette époque on n’entendait pas parler des talibans»
    Au contraire, mon cher Libertinus, les talibans existaient bel et bien depuis l’invasion soviétique. Mais bien entendu, comme les médias occidentaux s’en foutaient ; de ce côté du globe, on ne connaissait les talibans qu’au travers des films de Rambo et autres nanars à saveur militaire de l’époque. Pourtant durant la période soviétique, les écoles religieuses, dites madrasas, ont accueillie des millions de jeunes afghans, pour en faire des talibans. D’ailleurs le mot taliban en langue pachtoune signifie « étudiant » ou « Celui qui cherche ».

    Et enfin si selon vous Azzam n’était pas une marionnette, j’attends que vous m’apportiez les preuves et arguments étayés sur les réels pouvoirs qu’il avait, en dehors de ceux que lui octroyaient tacitement les USA. Entre temps, je persiste et signe que cet homme n’était rien sans les américains, avec qui il entretenait une profonde amitié, au point d’aller donner des conférences aux Etats-Unis, d’après ce que rapporte, du moins, Abdallah Anas, un ancien allié mujahideen, dans une entrevue.

    Cordialement

  12. BEN LADEN ET SES COMPLICES COURRENT TOUJOURS :
    ILS SONT BIEN UTILES A L’EMPIRE AMERICAIN !!!!!

  13. Veritas a dit: « BEN LADEN ET SES COMPLICES COURRENT TOUJOURS :
    ILS SONT BIEN UTILES A L’EMPIRE AMERICAIN !!!!! »

    NON, Ben Laden ne courre pas, il est caché sur une île et vit tranquillement au soleil!

  14. Northlandnews

    1° Une révolution on essaye de l’exporter par définition(cf la Révolution française)c’est le cas de la révolution iranienne.Elle se serait d’ailleurs exportée sans les Americains….

    2 ° je n’ai jamais dit que les talibans (étudiants en théologie)n’existaient pas pendant la guerre contre les Sovietiques, ils étaient dans les madrassas du [u]Pakistan[/u] ([u]sous l’influence de l’Isi l’agence de renseignement pakistanais).[/u]L’Isi bien plus présente que la cia dans cette région !

    Ceci dit le mollah Omar ne dirige le mouvement taliban que depuis 94.Les talibans rentre dans Kaboul fin 96. Rappelons que la guerre suite à l’invasion soviétique qui s’est déroulée de 79 à 89

    Et je doute qu’on parle beaucoup des talibans dans Rambo 3 qui est sorti fin 88!!!

    [b]Gilles Kepel (une vraie référence en la matière celle -là )parle d’Azzam et de la genèse d’Al-Qaida dans son livre « Fitna » livre que je recommande…[/b]

  15. Bonjour Libertinus,

    En effet, une révolution trouve son succès à grande échelle, dans l’exportation de l’idéologie qui la sous-tend. Je suis 100% d’accord avec vous là-dessus. Et c’est ce qui explique les craintes des USA face aux idées provenant d’Iran et qui se sont répandues profondément en Irak.

    Maintenant pour ce qui est de l’ISI, sa collaboration avec la CIA est bien documentée et ne peut être contestée, même par les États-unis eux-mêmes. D’autre part, son influence s’étendait bien au-delà des frontières du Pakistan, ce depuis les années 80, soit bien avant l’ère du mollah Omar. Un groupe d’étude sur la situation en Asie du sud, formé par l’Institute for Topical Studies, révèle qu’entre 1982 et 1997, l’Isi a jouer un rôle clef dans la lutte voilée des USA pour évincer les soviétiques d’ Afghanistan. La CIA s’est afférée à transférer des armes et des fonds dans toute la région, tout en encourageant un sentiment d’unité chez les combattants, afin de protéger le monde musulman contre l’envahisseur soviétique en Afghanistan. L’Isi aurait entraîné, sous l’égide de la CIA, près de 83 000 combattants dès 1983 et ce jusque dans les années 90, avant de les envoyer en Afghanistan. Certaines sources vont même jusqu’à prétendre que c’est par l’entremise de l’ISI que la CIA aurait encouragé et intensifié la culture du pavot, afin d’en faire de l’héroïne, dans le but de rendre les soldats soviétiques dépendants à cette drogue. Cela aurait ainsi contribué à réduire leur efficacité de combat et précipiter leur défaite en 1989.

    Enfin, si Gilles Kepel parle d’Azzam dans son ouvrage, afin de mieux cerner la personnalité de son élève Oussama Ben Laden, je demeure tout de même dubitatif quant à son réel pouvoir. On ne peut faire abstraction du rôle de l’État-major américain dans l’histoire des principaux personnages qui ont jalonné celle d’Al-Qaida.

    PS : vous avez oublié de noter cet article n’est-ce pas ? (Bof ou Super, l’important c’est de voter ; comme dans votre pays la Belgique, sur C4N le vote est une obligation ! ;))

    Cordialement

  16. L empire us que vous vantait a longueur de journée est un empire en declin trés important que seuls les tarés sionistes et imperialistes us croient.A long terme ,cette empire disparaitra .La Maison Blanche devrait annoncer un déficit budgétaire de 1.580 milliards de dollars soit 1.111,7 milliards d’euros, ce qui ferait tout de même trois fois le déficit de l’an dernier, d’après un haut responsable.

  17. « aucune arme de destruction massive n’a encore été trouvée »

    De nombreuses armes chimiques et bactériologiques ainsi que les dechets atomiques radio actifs étaient stockées dans l’organisme atomique irakien. L’armée américaine les a trouvés puis répandus sur le sol irakien faisant des dégats inestimables!

    « Ne pas évoqué ce personnage lorsqu’on évoque l’émergence de ce mouvement me parait extrêmement suspect, n’est ce pas Plumet »

    J’ai bien précisé que je donnais UNE réponse et non LA réponse. L’histoire d’Alquaïda est complexe, cette organisation a été crée petit à petit, la CIA et ses complices arabes ont recruté des délinquants et malades mentaux de toute sorte pour tuer « au non de Dieu » telle était la devise qui n’a rien à voir avec les principes de l’Islam qui interdit de tuer sinon par légitime défense.
    Peu à peu cette organisation criminelle a dépassé les espérances de la CIA en prenant de l’ampleur et elle est devenue incontrôlable.
    Je vous donne le lien d’un site canadien qui regroupe les nombreuses enquêtes prouvant la complicité de la cia et d’Alquaida.

    http://globalresearch.ca

  18. . »mais elles ont pourtant été utilisées contre les Kurdes à Halabja, en 88 il y eu plus de cinq mille morts et environ sept mille blessés …!!!!!!!  »

    En effet, Sadam Hussein était un dictateur criminel; lorsque les kurdes ont revendiqué leur indépendance et ont fait entrer l’armée iranienne en Irak, le dictateur les a supprimé tout un village de kurdes.
    De nombreux fonctionnaires, ingénieurs, militaires travaillaient pour leur pays lorsque Sadam Hussein s’est emparé du pouvoir, et ils n’ont eu d’autre choix que de continuer à travailler pour lui sinon ils étaient supprimés. Lorsqu’ils se sont retournés contre leur chef et l’ont tué, beaucoup de ces irakiens (hauts fonctionnaires, ingénieurs, militaires etc) ont été recherchés puis assassinés car ils ont refusé de travailler pour les américains; un certain nombre ont pu heureusement s’échapper du pays et ils témoigneront un jour….

  19. Je remets ici votre lien Plumet, de sorte qu’il soit directement accessible aux lecteurs en cliquant dessus :
    [url]http://globalresearch.ca[/url]

  20. « De nombreuses armes chimiques et bactériologiques ainsi que les dechets atomiques radio actifs étaient stockées dans l’organisme atomique irakien. »

    Comme je l’ai mentionné à Libertinus, l’une des seules choses s’apparentant à une ADM qui ait été trouvée en janvier 2003 sur le territoire irakien étaient des restes de projectiles au gaz moutarde, de même que du gaz VX (Miniter, op.cit., p. 99). Ce qui, vous en conviendrai Plumett, ne pouvait justifier l’invasion de l’Irak. Par l’armée américaine.

    Par ailleurs, remarquez que les rapports faisant étant de ces découvertes, dont s’est inspiré l’État-major américain, ont été produits par des agents de l’ONU qui, paradoxalement, ne donnera jamais son aval à l’Operation Iraqi Freedom. Ce qui démontre le caractère hautement fantaisiste des allégations tenues à l’époque par Colin Powell, au sujet de l’armement irakien. Il admis lui-même plus tard avoir été induit en erreur.

  21. L’armée irakienne et iranienne réunies étaient capables de contrer l’invasion américaine au Moyen Orient, c’est pourquoi les Etats Unis se sont lancés dans une guerre sans merci contre l’Islam, appuyés par Israêl et l’Arabie Saoudite, faisant passer tous les musulmans pour dangeureux et criminels. Pour ce faire, ils ont crée Al Quaida et se sont servi de cette organisation criminelle pour faire peur aux occidentaux et justifier leurs attaques au Moyen Orient. Ils ont commencé par déclancher la guerre Irak Iran, puis ont épuisé l’Irak en instaurant un embargo de 12 ans, pour finalement attaquer l’Irak. Mais le bâton se retourne contre eux car pour créer Al Quaïda, ils se sont inspirés du modèle des talibans, organisation antérieure à Al Quaîda mais fondée sur les mêmes principes et qui n’a rien à voir avec le djiad, « la guerre sainte » qui à l’origine était destinée à répandre l’Islam mais de manière pacifique. Ne voyez vous pas la contradicton? Comment une guerre dite « sainte » peut-elle tuer? Seule la légitime défense est autorisée dans les fondements de cette religion.

  22. Bien que ce que vous affirmez soit intéressant, vous ne répondez pas vraiment à mon commentaire…

  23. Je reprends mon commentaire plus haut qui a été quelque peu écorché, faute d’attention de ma part :

    Donc, vous dites Plumett :
     » De nombreuses armes chimiques et bactériologiques ainsi que les déchets atomiques radio actifs étaient stockées dans l’organisme atomique irakien. »

    Comme je l’ai mentionné à Libertinus, l’une des seules choses s’apparentant à une ADM qui ait été trouvée en janvier 2003 sur le territoire irakien étaient des restes de projectiles au gaz moutarde, de même que du gaz VX (Miniter, op.cit., p. 99). Ce qui, vous en conviendrez Plumett, ne pouvait justifier l’invasion de l’Irak par l’armée américaine.

    Par ailleurs, remarquez que les rapports faisant état de ces découvertes, et dont s’est inspiré l’État-major américain, ont été produits par des agents de l’ONU qui, paradoxalement, ne donnera jamais son aval à l’Operation Iraqi Freedom. Ce qui démontre le caractère hautement fantaisiste des allégations tenues à l’époque par Colin Powell, au sujet de l’armement irakien. Il admit lui-même plus tard avoir été induit en erreur.

    Par conséquent, en prétendant qu’il y avait de « nombreuses armes chimiques et bactériologiques ainsi que les déchets atomiques radio actifs (…) stockées dans l’organisme atomique irakien » n’êtes-vous pas en train de cautionner l’intervention militaire des USA sur le sol Irakien ? Puisque, rappelons que c’est bien sur la base de ces soupçons d’une présence d’ADM en sol irakien, que les Etats-Unis ont envahi l’Irak le 19 mars 2003, par l’Operation Iraqi Freedom.

    Cordialement

  24. Merci pour le lien Northlandsnews… Eh bien j’ai répondu en partie, notamment sur ce que je sais et non ce que j’affirme. Mes informations viennent directement de personnes qui ont travaillé dans l’organisme du centre atomique irakien, qui ont vu ce qu’il s’est passé et qui ne peuvent encore témoigner pour des raisons de sécurité, mais un jour ils le feront et justice sera faite… enfin je l’espère…

  25. Je crois avoir été claire, l’Irak avait une armée forte (et elle résiste encore!) et les moyens de contrer les plans économiques de l’envahisseur US (idem pour l’Iran) dont la seule intention n’est pas de libérer le peuple ni d’instaurer la démocratie mais bien de s’implanter au Moyen Orient et de le contrôler.

  26. Il est un peu fâcheux que vos sources, qui semblent posséder tant d’informations aussi primordiales, ne puissent témoigner ou s’exprimer, même sous couvert de l’anonymat. Cela aurait pu éclairer davantage sur bien des points encore nébuleux.

    Par ailleurs, pour ce qui est des motivations de l’invasion américaine; nul besoin que je me répète, puisque je vous rejoins sur ce point. Il ne s’agit que d’une opération purement colonialiste, et comme dans nombre de colonisations, l’histoire nous a appris que la victoire passait hélas souvent par l’extermination des récalcitrants… Sauf que cette fois-ci à l’instar du Vietnam, la résistance tiendra tête aux USA jusqu’au bout. Washington doit s’y résoudre et tirer les conséquences de ce fiasco militaire perdu d’avance…

  27. autorités américaines ont fermé cinq autres banques régionales, qui porte le nombre total de faillites de banques américaines à 77 cette année, le gouvernement américain a annoncé.
    The Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC) said Colonial Bank of Montgomery became the largest US bank to fail this year after it was declared bankrupt and had the bulk of its assets taken over by rival BB&T. La Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC) a dit Colonial Bank de Montgomery est devenu la plus grande banque américaine à l’échec de cette année après avoir été déclarée en faillite et a eu l’essentiel de ses actifs repris par le rival de BB & T. All of Alabama-based Colonial’s 346 branches will reopen Saturday « and operate as branches of BB&T, » the FDIC said. Tous Alabama-coloniale basée’s 346 succursales rouvriront samedi « et fonctionnent comme des branches de BB & T », a dit la FDIC.
    The list of closed banks also included the Community Bank of Nevada in Las Vegas that was closed by order of the Nevada Financial Institutions Division, which appointed the FDIC as receiver. La liste des banques fermées également inclus de la Community Bank of Nevada à Las Vegas qui a été fermé sur ordre de la Division des institutions financières du Nevada, qui a nommé en qualité de séquestre de la FDIC. As of the end of June, the bank had total assets of 1.52 billion dollars and total deposits of about 1.38 billion. À la fin de Juin, la banque avait un actif total de 1,52 milliards de dollars et le total des dépôts d’environ 1,38 milliards d’euros.
    Also shut down was the Community Bank of Arizona in Phoenix, which will be taken over by MidFirst Bank from Oklahoma City. A été également fermé la Banque communautaire de l’Arizona à Phoenix, qui sera repris par MidFirst Banque de Oklahoma City. The bank had total assets of 158.5 million dollars, most of which will be purchased by MidFirst Bank, the FDIC said. La banque avait un actif total de 158,5 millions de dollars, dont la plupart seront achetés par MidFirst Bank, la FDIC a dit.
    The Oklahoman bank will also assume all of the deposits of Union Bank of Gilbert, another Arizona institution shut down by regulators. La banque Oklahoman prendra également en charge la totalité des dépôts de la Union Bank de Gilbert, une autre institution Arizona arrêté par les régulateurs.

  28. Trois milliards de dollars. Imaginez un peu la pressurisation du contribuable américain pour financer les guerres du criminel Bush et de ses suivants. Imaginez le nombre d’Américains vivant dans la misère que l’on pourrait nourrir avec cette somme astronomique. Imaginez comme cet argent pourrait être mieux employé alors qu’il n’a servi qu’à détruire un pays, tuer plus d’un million d’Irakiens et envoyer les fils de l’Amérique à l’abattoir. Honte aux gens comme Bush. Ils n’ont pas leur place sur cette terre. Le coût des opérations a déjà dépassé celui des douze ans de la guerre de Vietnam, et représente le double du coût de la guerre de Corée. Les Etats-Unis dépensent pour la guerre seize milliards de dollars par mois, soit l’équivalent du budget annuel de l’ONU. Joseph Stiglitz et Linda Bilmes indiquent que les 3000 milliards de dollars auraient pu financer la construction de 8 millions de logements, 15 millions de professeurs, les soins de 530 millions d’enfants, des bourses d’études pour 43 millions d’étudiants.Le déficit de l’Amérique est tel qu’elle ne peut sauver ses propres banques. » Des établissements comme Citigroup ou Merrill Lynch, qui étaient l’orgueil de Wall Street, ont été contraints d’aller quémander des fonds auprès de fonds asiatiques ou moyen-orientaux pour ne pas sombrer. Au risque de perdre leur indépendance et de passer sous pavillon koweïtien ou singapourien.

    .

  29. 3 milliards de dollars ou 3000 milliards ? Vous vous mêlez les pinceaux …Les chiffres n’ont aucun sens ……

  30. Ou peut etre que ses tarés us enverront les latinos,noirs et tout se qui font partie de l immigration au front pour pouvoir payer leur deficits abbbbbyyyyyssssssssssaaaauuuuuuxxxxxxx.C est le moins que l on puisse dire .C est un moyen efficace de lutter contre la pauvreté.

  31. Merci vérité pour ces infos concernant les finances de la guerre…
    Voici deux vidéos, la seconde montre des soldats irakiens en train d’arrêter un kamikase.
    youtube/youtubehttp://www.youtube.com/watch?v=ihdGQpWcxL4youtube/youtube

  32. Eh bien je vous salue tous et vous souhaite bonne contunuation; je me retire du site, ça fera plaisir à certains et tant mieux pour eux; je suis déçue de constater que c4N suit finalement la voie des médias en favorisant la pensée unique et en cautionnant la propagande, il n’y a qu’à regarder la première page, et qui figurent dans les articles préférés et les plus commentés: toujours les mêmes; dans les commentaires également, ce sont toujours les mêmes qui viennent s’applaudir et se congratuler ou polluer le site avec des inepties. Et je ne vois pas beaucoup de lecteurs nouveaux qui commentent! Pas étonnant si on leur barre la route aussitôt qi’ils ont quelque chose de nouveau à dire…C’est bien dommage car l’idée du site est vraiment intéressante seulement pour aller au bout de cette ambition il faut savoir rester neutre et juste.
    Pour ma part je préfère poster mes articles ailleurs, d’autant que les deux que j’ai écrit dimanche ne sont pas sortis et que le responsable technique ne se donne pas la peine de me répondre….


  33. Bonjour merci pour vos réponses…. Oui je me suis fâchée mais vous me manquez déjà!… J’étais en colère à cause de Dominique qui censure les commentaires dès qu’on critique les paroles ou les actes d’un juif alors qu’on sait bien qu’ils contrôlent les affaires en France et ailleurs en Europe; à côté de ça il laisse passer les commentaires de veritas qui fait l’apologie du christianisme, et toutes les critiques diffamantes sur l’Islam ou les musulmans, ceux de libertinus qui ne fait que se contredire, il a de l’humour mais le problème est qu’on ne sait pas qd il plaisante et qd il est sérieux..


  34. « Le Mossad a assassiné 530 scientifiques irakiens.
    Par Mahmoud Albaroudi
    samedi 17 juin 2006  »
    « Les assassinats des universitaires et scientifiques irakiens ont commencé en avril 2003, mais le dernier chapitre a été découvert le mardi 14 juin 2005 par le Centre d’information de la Palestine qui, citant un rapport compilé par le département d’Etat américain et destiné au président américain, a déclaré que les agents israéliens et étrangers envoyés par le Mossad, en coopération avec les Etats-Unis, en Irak, ont tué au moins 350 scientifiques irakiens et plus de 200 personnalités académiques et de professeurs d’université »
    « Cela s est passé après que les États-Unis aient échoué à persuader ces scientifiques de collaborer ou de travailler pour eux »
    « Les commandos israéliens ont opéré sur le territoire irakien durant plus d’une année, l essentiel de leurs activités étant la liquidation des scientifiques et des intellectuels irakiens »
    « Le service de sécurité américain a fourni à Israël des biographies complètes des scientifiques et des universitaires irakiens pour faciliter leur élimination. Le rapport indique que la campagne du Mossad, visant les scientifiques irakiens, est toujours en cours »

  35. Je me permets de remettre ici une vidéo que je viens de découvrir, (je l’ai déjà mise sous deux autres articles) car elle est vraiment dans le sujet, on y explique la startégie du gouvernement américain dans la guerre en Irak, notamment comment il a divisé l’irak en trois, shiites, sunites, kurdes (même si les revendications de chacun existaient avant) pour encourager la guerre civile afin de manipuler l’opinion et de détruire le pays.
    C’est tellement rare qu’on donne à la tv la parole à la neutralité
    qu’il ne faut pas la manquer quand elle passe si furtivement! Je précise que ce journaliste Michel Colon est suisse.

    {dailymotion}x7nolb{/dailymotion}

  36. http://irakiennes.blogspot.com

    Un site à ne pas manquer! il fait état de la situation en Irak, et un bilan des horreurs commises par l’occupant: assassinat de la communauté scientifique, sites archéologiques détruits , plus d’une centaines d’organisations d’ évangélistes américains en action sous couvers du secours humanitaire pour « changer l’histoire de l’Irak », prisonniers de guerres maltraités, conditions sanitaires déplorables…

  37. Irak: Une kamikaze a tué lundi 41 pèlerins chiites et blessé 106 autres, notamment des femmes et des enfants, sur une route…

  38. mercredi 14 juillet 2010
    « Irak : révolte par manque d’électricité »
    mardi 13 juillet 2010
    M. Giorgio – Il Manifesto
    « La démission du ministre de l’énergie Karim Waheed, n’a pas suffi à stopper à la protestation pour le manque d’électricité qui enflamme le sud de l’Irak.
    Pendant que les grandes compagnies pétrolières américano-européennes se sucrent sur le dos de l’Irak, les pénuries d’eau, d’électricité, de services de base comme les transports et l’éducation se multiplient. La guerre américaine et l’occupation qui s’en est suivie ont ramené l’Irak à un niveau de sous-développement et d’instabilité inconnu jusque-là. Cela contredit tous les discours propagandistes ressassés durant des années…
    Rien que hier [22 juin]des dizaines de milliers d’Irakiens sont descendus dans la rue. Au moins 10 000 personnes ont traversé en cortège la ville de Karbala, tandis que d’autres milliers se sont rassembles au centre de la ville de Ramadi.
    Ces derniers jours les manifestations, qui se sont transformées en heurts avec des dizaines de blessés, avaient incendié Bassora et Nassiriya, où la population a dû supporter des températures voisines de 50 degrés, et ceci sans le secours de ventilateurs ni installations d’air conditionné.
    Encore sans gouvernement trois mois après les élections, sous occupation militaire américaine depuis sept ans, au centre d’une nouvelle vague d’attentats, l’Irak vit une crise energétique paradoxale si on sait que le pays flotte littéralement sur le pétrole, lequel est cependant contrôlé par les grandes compagnies américaines et européennes… »

  39. « L’IRAK AN VII : Chronique d’un pays en miettes »
    L’Irak, héritier d’une grande civilisation qui remonte à l’ancienne Mésopotamie, deuxième producteur de pétrole après l’Arabie Saoudite, a constitué pour George W.Bush une sorte d’obsession et la personnalité de Saddam Hussein un objet de haine. Comme l’écrivait si bien en 1962 Pierre Rossi dans un magistral livre intitulé L’Irak des révoltés, L’Irak constituait un «pays où se mêlent trois mondes, asiatique, arabe et européen, une croisée de routes commerciales propices à l’établissement de grands empires, des richesses pétrolières moins miraculeuses qu’on en croit». « Vague après vague, le peuple irakien a essuyé toutes les guerres et tous les fléaux naturels possibles et imaginables, sans jamais plier le dos, comme si, ayant bu à la mort avant la mort, il détenait une puissance de résurrection inconnue en Occident. »
    [url]http://irakiennes.blogspot.com/[/url]

  40. [u]De la guerre du Vietnam à la guerre d’Irak, l’agent orange tue![/u]

    « Au cours des guerres au Viêt Nam et en Irak, les Etats-Unis ont privé les mouvements de résistance de cachettes naturelles en détruisant les jungles et les palmeraies. Ils ont également utilisé cette technique en Amérique latine pour détruire les cultures dans les zones où les habitants soutiennent des guérillas. Pour conduire cette guerre chimique et environnementale, ils ont utilisé des défoliants industriels, principalement l’Agent Orange, fabriqué par Monsanto.
    Ce produit toxique continue à tuer au Viêt Nam, où il était utilisé il y a plus de quarante ans, en Irak où il était pulvérisé il y a six ans, et en Colombie où un ses dérivés sont toujours utilisé. André Bouny a consacré sa vie à étudier cette forme de guerre au Viêt Nam et ses conséquences actuelles. Il vient d’y consacrer un ouvrage détaillé et répond aux questions de Silvia Cattori. »
    [url]http://www.voltairenet.org/article165995.html[/url]

  41. « Babylone : des dégâts considérables causés par les Américains »
    « L’UNESCO énumère les édifices endommagés par, appelons-le ainsi, ce vandalisme : le Mur intérieur, les temples de Ninmakh, d’Ishtar, Nabu-sha-Hare, les palais royaux et plusieurs maisons babyloniennes. Neuf des dragons sculptés dans la porte d’Ishtar, vieille de 2 600 ans ont été détruits, partiellement, par des pillards alors que le site était sous contrôle américain. Le pillage du Musée de Bagdad qui a suivi l’agression américaine n’a pas épargné les musées d’Hammourabi et de Nabuchodonosor qui ont été vidés de leur contenu, même si les objets exposés n’étaient que des répliques en plâtre… Tout a été détruit ou brûlé dans la Bibliothèque et les Archives de Babylone, y compris les documents, les rapports, les cartes et les études archéologiques »
    (…)[url]http://webrunner.kazeo.com/IRAK,r227432.html[/url]

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