JEAN BOROTRA, JACQUES BRUGNON, HENRI COCHET et RENE LACOSTE.
Le mythe perdure et les statues de nos anciens glorieux nous remémorent leurs exploits passés. Les Mousquetaires ont laissé leurs empreintes sur le saladier d'argent, la Coupe DAVIS. Six victoires consécutives de 1927 à 1932, une époque ou nos valeureux joueurs brillaient sur tous les continents.
Guy Forget doit être médusé en ayant attribué ce qualificatif si glorieux à notre équipe de France. Quelle fière allure ! Gilles Simon (8ème mondial), Gaël Monfils (10ème), Jo-Wilfried Tsonga (11ème). Le pronostic allait en notre faveur. Hélas, du papier au terrain, une autre histoire élaborait son scénario.
Gilles Simon traine son spleen, maudissant les jeux décisifs, décomposé d'avoir failli à sa tâche. Un premier rendez-vous où l'attendait de pied ferme, le fantasque Tomas Berdych, capable de tous les exploits.
Première désillusion. 7-6 (7-3) 4-6 7-6 (7-2) 6-3, deux jeux décisifs ou Gilles Simon s'est écroulé devant la fougue du cogneur tchèque. Bien des regrets après cette défaite, et une envie de montrer un tout autre visage, que celui de la défaite. De son coté, Tsonga surpuissant, ne laissait aucune chance à Radek Stepanek : 7-5 6-2 7-6 (7-1). Trois petits sets ou le joueur français étalait sa confiance, et démontrait qu'il s'approche du top niveau mondial. Le score de parité en cette première journée nous laissait confiant.
Gasquet-Llodra, une paire inédite, pour un samedi désolant.
6-3 1-6 6-4 6-2. Stepanek et Berdych redonnent l'avantage à leurs couleurs. La journée de dimanche s'annonce décisive.
Gilles Simon décomposé, le niçois a vécu un véritable cauchemar pour sa première sélection. Berdych et Stepanek hantent son âme blessée. Décidément les jeux décisifs (tie-break) ne sont pas la tasse de thé de Gilles. Deux perdus lors de sa première rencontre, la même punition aujourd'hui. Le score : 7-6 (7-2) 6-3 7-6 (7-0).
En quatre jeux décisifs disputés, Gilles Simon n'a remporté que sept malheureux points. Un gros problème, qu'il faudra corriger dans un avenir proche. Un petit extrait de Gilles Simon.
Un rude camouflet pour la sélection française et pour son sélectionneur, Guy Forget. Les critiques tombent, éreintant les favoris d'hier. La France se devra de tirer des leçons de cette défaite, et se rendre compte que la Coupe Davis est une épreuve bien particulière, donnant lieu chaque année à des matchs d'anthologie. Pete Sampras se souvient encore de cette finale perdue, Henri Leconte virevoltant et Guy Forget donnant la victoire à la France. Saga Africa …