Français,Françaises…Travaillez plus, pensez moins ! Bienvenue en Sarkosie !

Le grand quotidien Herald Tribune, reprend et analyse les propos tenus par la nouvelle ministre des Finances, C. Lagarde, où celle-ci estimait devant l'Assemblée Nationale, la semaine dernière, que les Français pensaient un peu trop alors qu'il leur faudrait travailler plus. Voilà sans doute, un des aspects de ce qu'est et sera la "nouvelle politique" , à la sauce Sarkozy, s'abrutir de travail, et laisser son cerveau au vestiaire. L'UMP aurait-elle peur de perdre les prochaines élections, au point de vouloir que nos concitoyens cessent de penser ?

De plus, si effectivement la France est le pays des Lumières, en dépit de tous ces discours pseudo-économiques sur l'état de l'économie de la France, rappelons …

qu'effectivement même si les Français pensent beaucoup (reste à vérifier, au vu des dernières élections présidentielles), même si les 35 heures ne sont pas parfaites, il n'en demeure pas moins que les travailleurs français sont parmi les plus productifs, et les plus compétitifs tant sur le marché européen, que sur le marché mondial. Travailler n'a jamais empêché de penser, et penser n'a jamais empêcher de travailler, mais il semble que pour la nouvelle équipe dirigeante faire les deux soient un peu trop difficile…

“Don't think so much, French government says”, voilà le titre d’un long article du quotidien International Herald Tribune, qui revient sur les propos tenus la semaine dernière par la nouvelle ministre des Finances, Christine Lagarde.

Le candidat Sarkozy nous avait déjà asséné, tout le long de sa campagne son « travailler plus pour gagner plus », il semble que maintenant enfin apparaissent les grandes lignes du programme économique du président Sarkozy, qui peuvent se résumer ainsi « travailler plus et penser moins ».

Le grand quotidien anglophone est revenu sur les propos de la ministre des Finances, Christine Lagarde. En effet, la semaine dernière, celle-ci avait déclaré à l’Assemblée que la «France est un pays qui pense. J’aimerais vous dire: assez pensé maintenant, retroussons nos manches». Dans son article, l’auteur souligne qu’en effet, en France, «pays qui a produit les Lumières», la «pensée a perdu de son cachet dans le gouvernement du Président Sarkozy».

«Le nouveau président lui-même a cultivé cette image de non-intellectuel», analyse le Herald Tribune. Le journal reprend, les propos, plutôt clairs du chef de l’Etat à la télévision le mois dernier: «Je ne suis pas un théoricien. Oh, je ne suis pas un intellectuel! Je suis quelqu’un de concret!»… Cependant, il semble que le message n’ait pas convaincu, ceux que l’on se plait à qualifier d’intellectuels. «Ce dédain pour la réflexion est peut-être allé trop loin», analyse Elaine Sciolino, auteur de l’article et pour illustrer son propos elle est allé interroger notre philosophe number-one, accroc aux chemises blanches et aux studios télé, j’ai nommé le lumineux BHL. «C’est le genre de chose que vous pouvez entendre dans des conversations de café, de la part d’abrutis qui boivent trop», déclare BHL dans le Herald, il est intéressant de noter qu’au contraire de ce qu’on pourrait penser notre penseur millionnaire a une longue expérience des bistrots de quartier ! «A ma connaissance, c’est la première fois dans l’histoire moderne de la France qu’un ministre ose débiter ce genre de phrases. Je suis pro-américain, pour le marché, j’aurais donc pu voter pour Nicolas Sarkozy mais cette tendance anti-intellectuelle est une des raisons pour laquelle je ne l’ai pas fait.», heureuse surprise de découvrir une des raisons pour laquelle BHL n’a pas voté Sarko, l’anti-intellectualisme, étrange aussi de se rappeler que voilà quelques mois, le même BHL livrait l’admiration et l’estime qu’il avait pour Nicolas Sarkozy…mais bon, cela relève-t-il sans doute des mystères de la Pensée, ou bien encore une forme philosophique du concept de la girouette, ou peut-être est-ce philosophiquement tendance d’enfin se rendre compte de ce qu’est la véritable « nouvelle politique » façon Sarkozy, où démagogie primaire et idéologie de comptoir trouvent enfin une reconnaissance politique ! BHL, qui a écrit un livre sur le voyage de Tocqueville aux Etats-Unis, et sans doute une part de lui se prend-elle pour Tocqueville, précise que la ministre, lorsqu’elle a invoqué Tocqueville dans son discours, a été «trop sélective» dans ces citations du philosophe du XIXe siècle. «Il lui a suggéré de relire les œuvres complètes. Sur son temps libre», s’amuse à commenter le Herald Tribune. Alain Finkielkraut, l’autre intellectuel convoqué, télé-philosophe et ex-chantre de l’autoritarisme façon Sarkozy, semble lui aussi découvrir l’aspect démagopopulopétainiste de la « nouvelle politique » initié par notre bien aimé Président : «Quelle absurdité de dire que l’on devrait penser moins, assène-t-il. Si vous avez la chance de consacrer votre vie à la pensée, vous travaillez en permanence, même dans votre sommeil.» Avec ironie, le quotidien souligne toutefois que «Sarkozy n’est pas un nain intellectuel. Ses discours de campagne étaient truffés de citations de grands penseurs français», et en effet, les discours du candidat Sarko étaient bel et bien fournis en matière de citations, sentences de philosophes, penseurs, etc.…Cependant, utiliser des citations, pompées un peu partout, ne relève pas d’un grand effort, de nombreux bacheliers s’y sont exercés voilà quelques semaines. Sans doute, les propos invoqués dans cet article n’étaient pas ceux du président Sarkozy, mais il n’empêche qu’ils émanent de celle qui est en charge des Finances françaises, et le contenu, quelque peu douteux de cette phrase, qui paraitra sans doute à certains, bien innocente, apporte un peu plus de détails quant à l’évolution voulue par Sarkozy. Si en effet, la plupart de nos intellectuels nationaux n’ont pas le talent, le charisme, la force de conviction de grands hommes du passé, il n’en demeure pas moins, que ce type de propos a des relents nauséabonds, relents de période de l’Histoire où il ne faisait pas bon de penser. Mais qui dit penser, dit aussi créer, dit aussi s’exprimer, faire usage de sa liberté,etc….La ministre veut-elle une nation de bœufs, qui s’échinent au travail, et s’abrutissent en regardant TF1, chaîne officielle de l’UMP ? Il est certain que si les Français suivent les propos de notre nouvelle ministre, notre très cher président a toutes les chances d’être réélu dans cinq ans….mais désolé, la France a été le pays des Lumières, et le reste, même si nos intellectuels ne semblent plus être à la hauteur, Voltaire, Diderot et les autres continuent de nourrir notre nation…

22 réflexions sur « Français,Françaises…Travaillez plus, pensez moins ! Bienvenue en Sarkosie ! »

  1. Données comparables
    « il n’en demeure pas moins que les travailleurs français sont parmi les plus productifs, et les plus compétitifs tant sur le marché européen, que sur le marché mondial »
    J’ai déjà entendu cet argument, if faut juste rappeler que la dite productivité mesurée ne porte que sur une tranche de la pouplation active travaillant et à plein temps de surcroît. Ramenée à la population active dans son ensemble, les résultats sont beaucoup moins flatteurs pour le pays qui cumule le plus de congés payés et de temps de loisirs.
    Quant aux créations d’emplois qu’auraient dû générer les 35 heures, on les attends encore.

  2. que les Français soient productifs, et que dans le même temps ils disposent de plus de temps libres que les autres ne me semblent pas être si terribles.
    Et si effectivement, cette productivité se rapporte à une catégorie précise de la population active,il n’en demeure pas moins que celà témoigne du fait, que le modèle français en dépit de tout ce qu’on peut en dire fonctionne.Certes il va falloir y apporter des modifications,mais nul besoin d’appliquer un modèle qui verrait nos concitoyens se tuer au travail,alors que d’autres options existent.
    La France n’a pas à s’aligner constamment sur les autres,alors qu’elle est à même de créer ou de faire évoluer son propore modèle de société,elle l’a déjà fait .

  3. D’accord avec aurélie
    Oui, le problème dans notre pays n’est pas la productivité des travailleurs, le problème c’est que depuis les trente-cinq heurs, on demande aux salariés de travailler toujours plus, mais l’économie est handicapée par les nombreuses personnes qu’il faut assumer au RMI par exemple. C’est un choix de société aussi, mais qui alourdit l’économie s’il devient trop présent, d’autant plus que dans notre société il y aura bientôt de plus en plus en d’inactifs. Les seul bon moyen d’en sortir est de faire travailler les RMIstes, pour alléger les cotisations sociales et surtout pour mieux les répartir.

    Au fond ce n’est pas le modèle qui n’est pas « bon », il n’est juste plus adapté!

  4. Tout est n’ importe quoi
    C’ est que l’ on entend quand on parle des 35 heures…je ne sais pas si nous sommes des faignants, mais ce que je sais, c’ est que toujours tout remettre sur le dos de ceux qui n’ ont rien et à qui l’ on donne presque rien ne me semble pas une bonne manière d’ aborder le problème, si problème il y a d’ ailleurs. Quelqu’ un a pondu un rapport pour le compte du Ministère du Travail disant que la solution au problème du chômage en France serait de réduire le temps à 32 heures !!
    On est comme tout le monde, on subi l’ arnaque de la mondialisation et du travail à moindre dans des pays ou cela est possible. Et l’ on oubli que le travail, c’ est avant tout quelque chose qui doit rapporter à tout le monde un minimum pour vivre. Et non pas à enrichir une poignée de gros porcs déjà tellement pleins !
    C’ est sûr qu’ un 2,5 millions de chômeurs et qu’ un million de rmistes, ça doit représenter une sacrée somme d’ argent.
    Mais tellement moins que ce qui fait et fera vivre vrais rois de ceux monde.
    On n’ a déjà pas grand chose par rapport à eux. Arrêtons de taper sur ceux qui sont en dessous.

  5. @Jiminix
    Cher Jiminix, il ne faut pas lire trop vite mon commentaire: lorsqu’un salarié reçoit 1000 €, c’est persque l’équivalent qui va alimenter les caisses de l’Etat, et donc le trou de la sécu, mais aussi les différents besoins sociaux. Quand je parle du RMI c’est qu’une personne qui reçoit de l’argent sans rien verser vit tout simplement sur une partie du salaire d’une personne. Il n’en est pas de même du chomeur, qui perçoit pour avoir cotisé. Il y a d’autres inactifs, les retraités, les personnes agés percevant le minimum vieillesse, les handicapés et d’autres surement que j’oublie.

    Je fais un simple constat: combien de temps pourrons nous assumer tout le monde? La sécurité sociale est en grande faillite, et l’Etat est endetté. Il n’est bien sûr pas question de mettre les personnes agées et les handicapés au travail, ne reste que les rmistes.

    Ensuite il est vrai que nous vivons à présent dans un contexte européiste, la mondialisation est autre chose, car dans le monde les pays possèdent des taxes douanières plus élevées que les nôtres, car l’UE est libre-échangiste. travailler 32 heures ne ferait qu’agraver les choses…

    Par contre il serait bien à mon avis, de pouvoir travailler dans de meilleures conditions, tous les travails ne sont pas vraiment plaisant, les formations rares, et nous passons quarante ans de nos vies à bosser!

    C’est mon opinion… Qu’on hésite pas à ma contredire…


  6. Et voila, j’ai pu trouver le temps de lire votre article tranquillement. Reste à savoir ce que voulait dire exactement le ministre.N’est-il pas vrai que nous passons notre temps à discuter du genre de société que nous voulons, plutôt que d’y travailler? Il me semble que c’est bien ce qu’attendent aujourd’hui les Français, que le chomage recule, que le coût de la vie se stabilise et qu’enfin la société devienne plus dynamique.

  7. Jsute un commentaire pour Blaise
    Tout d’abord, bravo pour cet excellent article, qui mériterait de paraître dans les plus grands quotidiens de langue française (débarrassés, bien sur, de la « bien pensance » ou de la « pensée unique » !

    Je voudrais revenir sur ce que disait Blaise.

    Il est vrai qu’un allocataire du RMI, qui, en outre bénéficie de la CMU, ne cotise pas, ni dans les charges sociales, ni pour les retraites !
    En revanche, tout allocataire des ASSEDIC, qui ne bénéficie pas de la CMU (il me semble que l’allocataire de l’ASS en bénéficie : je n’en suis pas sur), cotise aux caisses de retraites et dans les charges sociales.

    C’est la Gauche « bien pensante » qui a instauré le RMI, puis, sous Jospin, qui a instauré la CMU.

    Avant, sous la Présidence de Valéry Giscard d’Estaing, puis, un petit peu après sous la Présidence de François Mitterrand, tout chômeur bénéficiait, ce, jusqu’à ce qu’il ait retrouvé du travail, des allocations versées par les ASSEDIC. Ce que nos bo bos oublient trop souvent, c’est que l’allocataire des ASSEDIC, qui était contrôlé par l’ANPE lors des pointages qui se faisait directement en agence, cotisait, non seulement pour la Sécurité sociale, mais aussi pour le chômage (eh oui !) et pour les caisses de retraites : donc, de l’argent rentrait dans les caisses des organismes sociaux !

    Avoir inventé le RMI, c’est avoir creusé un trou dans les caisses de sécurité sociale, qui s’est de plus en plus aggravé avec la création de la CMU.
    Aussi, je pense qu’il faudrait -mais hélas, je ne suis pas un parlementaire- remplacer le RMI par une allocation, pour tout chômeur, d’un montant net de 1000 € (ce montant serait le résultat d’une somme brute sur laquelle auraient été prélevé les cotisations sociales, les charges dues aux caisses de retraite et de l’UNEDIC)… Bien entendu, ces allocataires pourraient continuer à bénéficier de la CMU : ce serait comme si ils payaient une mutuelle qui leur assure la gratuité de tous les soins et de tous les médicaments…

    Bien entendu, il faudrait, en même temps, un contrôle de l’ANPE (qui aurait une obligation de résultat en aidant véritablement le chômeur à retrouver un emploi) et un contrôle du chômeur (qui pourrait se plaindre à son maire ou à son député si il n’est pas en accord avec le fonctionnement de l’ANPE dont il dépend)…

    Enfin, pour remettre tout le monde au travail, il faut interdire les licenciements boursiers, les restructurations d’entreprises (qui débouchent sur les licenciements), les plans sociaux (qui débouchent sur les licenciements) ou les délocalisations (qui débouchent sur les licenciements), dès lors qu’une entreprise est bénéficiaire -après impôts- !

  8. j’ai aussi pris le temps lire les commentaires de chacun, et j’apprécie le fait, que nous citoyens réagissons aux paroles de la ministre, quand bien même elles n’ont pas été vraiment relayés sur les médias français, de même qu’elles n’ont provoqués de réactions chez nos politiques.
    Quant à ce que la ministre a voulu dire, je crois que ses mots sont assez clairs, Mme Lagarde est un pur produit U.S., son cursus professionnel s’est principalement fait aux Etats-Unis, où effectivement la pensée ne semble plus être à la mode sous l’administration Bush.
    Effectivement, cher Blaise,la France est un pays ,où l’on discute, mais je vous répondrai que ceux qui dsicutent la plupart du temps sans agir sont nos hommes politiques,une grande partie des Français s’échinent à construire leur vie, et à préserver leur qualité de vie, qualité et niveau de vie de plus en plus, mis à mal par l’importation du modèle libéral dans notre pays.
    Quant aux RMIstes, je rappellerai que nombre d’entre eux sont passés d’abord par la case chômage, et qu’ensuite ils ont fini au RMI, car notre pays n’est pas à même de fournir assez d’emplois.
    Ensuite quant au poids économique du RMI sur l’économie française,en faire une des raisons qui freinent notre économie me semble exagéré, si effectivement les RMIstes ne travaillent pas,l’argent qui leur est versé,est de fait instantannément réintroduit dans l’économie,tant le montant de ces allocations est faible,et ne permet en fait que de survivre, argent qui fait bien souvent la joie des propriétaires de logements minables,et qui sans oute remplit les caisses des supermarchés discount…
    Si effectivement, de nombreuses modifications sont à apporter à notre modèle,il n’en demeure pas moins que faire travailler plus ceux qui travaillent déjà soit l’option la plus pertinente.
    Toute cette campagne autour des heures supplémentaires me parait démontrer à elle seule,l’absence de véritable programme économique de Mr Sarkozy,en effet depuis toujours,faire des heures supplémentaires a été possible,apporter quelques aménagements fiscaux va surtout servir les entreprises, et mettre plus de pression sur les salariés.
    Et je crois sincèrement, que c’est en pensant plus,que les Français arriveront à améliorer leur modèle,et même à en faire un modèle pour les autres…ce ne serait pas la première fois…espèrons le,le libéralisme acharné me semble loin d’être la solution…

  9. oops..correction…
    « Si effectivement, de nombreuses modifications sont à apporter à notre modèle,il ne me semble pas que faire travailler plus ceux qui travaillent déjà soit l’option la plus pertinente. »

  10. Mr Dutilloy, je suis plutôt en accord avec votre analyse.
    Je crois qu’en effet, l’ANPE devrait avoir à réellement aider les chômeurs,en tant qu’institution publique,en ne répondant à sa mission de réinsertion,il s’avère nécessaire de revoir son système de fonctionnement,et l’astreindre à un devoir de résultats.Je rappellerai que le droit est un droit selon la Constitution de notre République.Quant aux RMIstes,je rappelleari que notre devise nationale contient aussi le terme « FRATERNITE »..et si en effet,il est vrai qu’ils ne cotisent pas aux caisses de retraite, je m’interroge sur la situation des actuels RMIstes quand ils auront atteint l’âge de la retraite.Quant à la CMU,si effectivement la Sécurité Sociale est presque en faillite,je crois que demander aux entreprises de verser les nombreux arriérs dus,de même que stopper les cadeaux aux entreprises en matière de charges sociales apporterait un bol d’air faris à notre système de protection sociale.
    Quant aux délocalisations,licenciements et autres douceurs produites par le système libéral,il me semble que les grandes entreprises nationales qui ne cessent de s’imposer sur de nouveaux marchés,nombre d’entre elles étant publiques, devraient soumises elles aussi à une forme de code éthique,les astreignant à ne pas délocaliser,licencier dés lors qu’elles sont plus que bénéficiaires,et investir en France,créer de l’emploi en France,car c’est par le travail des Français qu’elles ont pu atteindre leur niveau actuel..

  11. RICHESSES
    quand on contemple la courbe des revenus en fonction
    du nombre d’individu concerné, on est saisi de vertige !!!
    c’est une belle hyperbole avec asymptote des revenus pour 0 individu et un tres tres grand revenu pour une personne puis moins pour deux et ainsi de suite. IL FAUT UN MICROSCOPE ELECTRONIQUE POUR SITUER LE REVENU D’UN RMI’STE.
    on est dans le nanométrique !!!!!!!!!!!!!
    Plus d’impôts pour certains ….c’est certain !
    voila la vérité.
    « Malheur à vous riches, car dans LES DERNIERS TEMPS, vous avez accumulé de grandes fortunes. Pleurez à cause des douleurs qui surviendront sur vous… » Chap 5 Epitre de Jacques(le frère du Seigneur, pour en revenir toujours à la PAROLE- ELLE englobe TOUT , Dominique… Dutilloy !!!!

  12. ???
    Mais Vautier, les rmistes ne seraient-ils pas plus à l’aise avec un travail? Plutôt qu’avec la charité de l’Etat?

    Shamael, vous développez la théorie de Keneth, qui est très largement remise en cause, à savoir une somme d’argent donné est remise en circulation et donc participe à l’économie, certes, mais lorsque les bénéficiaires deviennent trop nombreux, cette théorie s’effondre.

    Je ne suis pas tout à fait libéral, mais je ne vois pas pourquoi nous subventionnerions des associations qui ne servent à rien, des entreprises incapable d’évoluer ou qui font déjà des bénéfices. Tout cela est néfaste à l’économie et pèse dessus.

    L’économie française se porte mal, seules celles ayant une portée internationnale vont de l’avant…

  13. Culpabilité judéo-chrétienne
    « Malheur à vous riches, car dans LES DERNIERS TEMPS, vous avez accumulé de grandes fortunes. Pleurez à cause des douleurs qui surviendront sur vous… »
    Il faudra qu’on m’explique en quoi c’est mal, moralement répréhensible et tout à fait criticable d’avoir de l’argent, à quelque niveau que ce soit.

  14. @ Aurélie
    « On ne peut servir Dieu et Mammon »

    Il me semble en fait que ce qui est critiqué c’est l’accumulation de richesse pour l’accumulation de richesse, le manque de vie spirituelle. Je me suis toujours posé certaines questions sur un passage de la Bible, dans lequel Jésus dit que les blasphèmes contre le père et le fils seront pardonnés mais pas ceux contre le Saint-Esprit. S’agit-il de l’Amour envers son prochain?

    Ce n’est pas l’argent en tant que tel. Jésus dit au jeune homme riche de se déposséder de tout et de le suivre s’il veut vraiment aller au Royaume des Cieux, s’il veut être parfait, mais seulement après que le riche le lui ait demandé, il n’a rien imposé. Et dans les béatitudes, la traduction exact est « Heureux les pauvres en l’esprit », c’est à dire pauvre dans leur façon de voir la vie, pas forcément dans leur porte-monnaie.

    Mais on peut considèrer aussi que l’argent peut corrompre celui qui en a beaucoup…

    « « Il ne faut pas accumuler de trésors sur la terre, où la rouille et les mites rongent, où les voleurs percent et dérobent. 20 Accumulez des trésors dans le ciel, où ne rongent ni les mites ni la rouille, où les voleurs ne percent ni ne dérobent. 21 Car, où est ton trésor, là sera ton coeur. »

    C’est une thématique qui peut mener loin, Vautier nous en dira sûrement un peu plus…

  15. Cher Blaise,en effet cette théorie économique peut être remise en cause,mais ce que je voulais exprimer, étéit le fait que l’impact économique du RMI sur l’ensemble de l’économie française était infime,et il me semble que les politiques,quant avec cynisme,usent de cet argument,font un peu ce qui a déjà été fait il y a 20 ans quand on expliquait que les immigrés volaient le travail des Français.
    Les chômeurs,les RMIstes ne sont pas des fainéants,des parasites sociaux,nombre d’entre eux tentent réellement de se réinsérer mais les possibilités se réduisent de plus en plus avec le temps,de même les mesures politiques mises en place au cours des ans,n’ont fait que faire progresser la précarité.Je rappelle à titre indicatif,que le montant du RMI pour une personne seule est de 387€ par mois,je suis certain que nul n’a pour projet de vie de se satisafire d’une somme aussi insignifiante face au niveau de vie en France.
    Quant aux financements des associations,il est évident que ses modalités d’attribution devraient être revues,et assujetties à l’obligation d’utilité publique…Cependant l’actuelle majorité a largement contribué à supprimer les subventions à des associations qui avaient une réelle utilité,et continuer de financer des associations du type « amicale bouliste …etc… »
    Quant aux subventions aux entreprises,elles devraient être supprimés dans la majeure partie des cas,car force est de constater qu’à chaque fois,la même chose se produit,on prend l’argent et on investit ailleurs…

  16. Ou est le mal ?
    « Malheur à vous riches, car dans LES DERNIERS TEMPS, vous avez accumulé de grandes fortunes. Pleurez à cause des douleurs qui surviendront sur vous… »
    Ou est le mal ? Il y a des gens sur la planète qui ont plus de fric que certains des pays africains. La mal ? Construire des îles artificielles avec des villas immenses, pour en plus les vendre à des riches célibataires…Ruiner un pays comme l’ Argentine en lui volant tout ce qui l’ a comme ressources histoire de grossir des comptes en banque à l’ étranger.
    La vérité ? Le Capitalisme est une maladie qui s’ apprend à l’ école.
    Alors les Rmistes, les chômeurs, les associations, les rien du tout…
    On se trompe peut-être de combat. C’ est un peu les raisons qui m’ ont détourné de la politique depuis quelques années:
    Faire semblant de régler des problèmes chez soi alors que tout est à repenser. A tort, Les fourmis cherchent les coupables au plus profond de la fourmilière.
    BLaise: [l’impact économique du RMI sur l’ensemble de l’économie française était infime,et il me semble que les politiques,quant avec cynisme,usent de cet argument…];
    Ensuite, [ Il faudra qu’on m’explique en quoi c’est mal, moralement répréhensible et tout à fait criticable d’avoir de l’argent, à quelque niveau que ce soit. ]
    Ce n’ est pas criticable d’ avoir de l’ argent. C’ est criticable de voir ce qu’ ils en font, en dépit du reste de tout ce qui nous entoures: la planète et ceux qui essaient de vivre décemment dessus.
    [ Quant aux subventions aux entreprises,elles devraient être supprimés dans la majeure partie des cas,car force est de constater qu’à chaque fois,la même chose se produit,on prend l’argent et on investit ailleurs… ]
    Chez moi dans les Ardennes, une entreprise vient d’ être rachetée les américains. Les employés ont tout fait pour que cela n’ arrive pas…et pour cause: quand l’ entreprise fera faillite dans 2,3 ou 5 ans, personne ne pourra compter sur ses années de travail et les primes qui vont avec. L’ entreprise Ardennaise Thomé-Génot, vient d’ en faire les frais…
    De l’ argent y en a toujours plus…par contre le nombre de ceux qui en profite lui…
    Le Rmi ou le chômage servent sûrement plus à se cacher les yeux qu’ à résoudre le problème du travail. Par contre, ça « aide » des gens à vivre, même avec quelques miettes. Ca calme le petit peuple qui n’ interrompt pas les dirigeants dans leur foutus desseins.
    C’ est un peu comme les banlieues. Le jour ils crameront les bagnoles à Neuilly plutôt que celle de ceux qui vive la même misère qu’ eux, là l’ état fera peut-être quelque chose. D’ autre qu’ envoyer les Crs, je veux dire…
    Article très intéressant SHAMAEL, n’ est-ce pas…

  17. Merci Jiminix…j’espèrais en effet que mon article soit intéressant et qu’il interpelle les citoyens que nous sommes,de même qu’il amène la discussion,le débat citoyen,débat dont nous sommes le plus souvent privé,vu la nature même de nos institutions

  18. @Jiminix
    Mais nous sommes d’accord, je dis simplement qu’il faudrait pouvoir donner un travail aux rmistes et que l’économie s’en porterait mieux, je n’ai rien dit de méchant contre ces allocataires…

    Pour l’argent j’en suis d’accord, c’est ce qu’on en fait qui compte le plus… Guitry disait une chose amusante, comme quoi ce sont ceux qui dépensent leur argent qui sont réellement riches, par rapport à ceux qui le gardent. Mais c’est un sujet vaste…

  19. Clarté
    @Blaise—-> réponse:
    le blasphème contre le Saint-Esprit, l’Esprit de la Grâce,
    c’est de dire: c’est Satan qui a fait un miracle alors que le miracle vient du St Esprit. C’est de mettre Satan la place du St-Esprit. Par exemple, j’ai reçu du St Esprit par l’imposition des mains (Actes des Apôtres 19 v 6)la possibilité de louer le Seigneur en Hébreux (que je n’ai jamais appris et que je ne comprends pas !)-Le parler en langue de la Pentecôte-
    Eh bien je commettrais un blasphème contre le St-Esprit , si je disais que c’est par la puissance de Satan que j’ai reçu ce don. Jésus a dit que ce pêché ne serait pas pardonné – et c’est le seul/heureusement !!!
    Vous êtes proche du royaume de Dieu -Il faut maintenant que vous naissiez de nouveau. Abandonnez-vous à l’Amour de Dieu
    manifesté en Jésus-Christ, par LA FOI DANS LES SAINTES ECRITURES, la lettre d’Amour du Père, avec l’assistance du St-ESPRIT. visitez le site http;//www.add.org

  20. effectivement,il faudrait donner du travail aux chômeurs, aux RMIstes,d’autant plus que le travail est un droit garanti par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.
    Cependant,imposer aux chômeurs des emplois sous-payés,complètement « bidons » ou sans rapport avec leur cursus professionnel me parait peu pertinent d’un point de vue économique autant que social,de même imposer des contrats d’insertion,impliquant des emplois ,parfois n’atteignant même pas 75% du SMIC aux RMIstes sous la menace de suspension de leurs allocations me parait encore moins pertinent…En effet,quel est l’intérêt économique lorsque dans une commune de 2000 habitants,20 personnes sont préposées au ramassage des feuilles mortes,sous prétexte de les réinsérer?
    Je crois que vu l’évolution libérale de notre système économique,il serait judicieux de redéfinir la notion m^me de travail,puisqu’il apparait évident que le sens traditionnel de cette notion ne répond plus à la réalité de nos sociétés.Le libéralisme ne se fonde pas sur le travail,n’offre aucune prespective ou projet de société,car par définition le libéralisme n’a aucune finalité autre que de se perpétuer.C’est là,un réel bouleversement dans l’histoire de l’Humanité,puisque jusqu’à présent,la plupart des sytèmes humains étaient fondés sur des idéologies religieuses,politiques,philosophiques ayant une finalité,un projet,etc…Le libéralisme quant à lui,d’un point de vue politique ou philosophique est synonyme de vacuité,n’a aucune dimension culturelle,et n’a pour seul credo que « toujours plus ».
    Est-ce cela qui réellement améliorera la condition humaine?
    Les philosophes autant que les prophètes (clin d’oeil à VAUTIER,et à ses sentences bibliques) nous ont toujours conseillés de tenir les « marcahnds » à l’écart,que ce soit du Temple,comme de la Cité…

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