FESTIVAL MONDIAL DES MARIONNETTES.

 

Le 50ème festival mondial des marionnettes ouvre ses portes ce vendredi 16 septembre.

Evènement unique dans le monde, il aura lieu dans la capitale mondiale de la marionnette, à Charleville-Mézières (Ardennes).

Qui n’a pas été touché, ému, par les malheurs des petits personnages en chiffons dans son castelet ?

 

Qui n’a jamais éclaté de rire en suivant les déboires  de Polichinelle, de Guignol ?

Dans toutes les civilisations, l’art de la marionnette revêt différentes formes  

Il y a multiples raisons pour participer au festival :

– Pour retrouver ses rêves d’enfants,

– Pour l’ambiance festive Dans les rues de la ville,

– Pour rencontrer des compagnies venant de différents pays…

 

 Pour moi, c’est essentiellement pour le plaisir de me laisser ensorceler par l’illusion de voir de nouveaux mondes sous mes yeux.

Très vite, on oublie les fils, les tringles ou les mains qui manipulent les marionnettes.

Les personnages prennent vie ! De nouveaux repères s’installent sous nos yeux, dans notre esprit.

Au sortir de la pièce, il faut souvent plusieurs minutes pour revenir dans le monde réel.

A ceux qui pensent que les marionnettes, ne sont que des spectacles pour les enfants, je leur dis « venez voir les représentations de Philippe Genty, de Jordi Bertran, des Turak, Green Ginger… ».

Le dernier festival a eu lieu en 2009, il a accueilli 250 compagnies venues des quatre continents et plus de 150 000 spectateurs.

Cette année le festival aura pour thème «Marionnette : mémoire et réalités nouvelles » 

Certaines marionnettes sont plus médiatiques que d’autres, les Guignols de l’info, le Muppets show,  donnant aux marionnettes une dimension plus satirique.

Aucun autre art vivant, n’a fait preuve autant d’innovation et de renouvellement dans sa forme et son contenu. 

L’art de la marionnette existe, en Chine et en Inde, depuis plus de 4000 ans. Grâce à l’institut international de la marionnette, qui fête ses 30 ans, au dynamisme des petits comédiens de chiffons et aux centaines de bénévoles, il faut parier qu’il a encore de beaux jours devant lui !