Exclusivité: entretien avec Jean Galli Douani (Clearstream-EADS: le syndrome du sarkozysme)

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À l’occasion de la sortie de l’ouvrage de Jean-Galli-Douani, Clearstream-EADS: le syndrome du sarkozysme, aux éditions Bénevent, je vous offre la primeur d’un entretien avec l’auteur de ce nouveau pavé qui décrit les relations ambigües du sarkozysme avec la haute finance.

C’est l’histoire du pot de terre contre le pot de fer…

Depuis plusieurs années, l’Union des Groupements d’achats publics (UGAP) fait l’objet d’une vaste instruction menée par la juge du pôle-financier, Evelyne Picard.

Au centre de cette tornade judiciaire: un homme, Jean Galli-Douani, entrepreneur niçois, qui affirme avoir été victime de marchés truqués, mais aussi le témoin de la mise en place d’un système de financement opaque, au milieu des années quatre-vingt-dix, impliquant plusieurs dirigeants de l’époque…

 

Sa société, Sud Accueil, a mis sur pied un système de centrale de réservation hôtelière pour les déplacements professionnels des fonctionnaires. Le principe est simple : Sud Accueil achète en gros des nuits d’hôtel à de grandes chaines et les revend aux administrateurs en prélevant au passage un bénéfice.
Pour Jean Galli-Douani, ce marché représente une véritable manne. Pour l’État, il permet de faire des économies substantielles, surtout que Sud Accueil applique les tarifs du décret de 1990, qui fixe strictement le montant des indemnités de déplacement des fonctionnaires.

Mais voilà, en avril 1993, la gauche perd les élections législatives. Édouard Balladur devient Premier Ministre, Charles Pasqua investit le ministère de l’Intérieur et Nicolas Sarkozy celui du Budget. La donne change…

Désormais Jean Galli-Douani doit traiter avec l’UGAP pour seul intermédiaire. Je vous fais grâce de ce chapitre : au final Galli-Douani refuse le deal. Sud Accueil ne peut que constater que le marché profite à Carlson Wagonlit (filiale américaine du groupe Accord, qui pourtant pratique des tarifs environ 30 % supérieurs à ceux de son entreprise…).

Fin 1997, Galli-Douani saisit la justice pour corruption passive et se porte partie civile….

En 2001, une ordonnance de non-lieu sera rendue sur ce chef d’accusation. Les faits, datés de plus de trois ans, sont prescrits !

Jean Galli-Douani refuse de baisser les bras. Il accède à son dossier d’instruction… Il découvre, noir sur blanc, le contenu de la convention passée entre l’UGAP et le ministère de l’Intérieur de l’époque. Mais aussi les conditions dans lesquelles Carlson Wagonlit a remporté le marché, surtout cette étrange rémunération du ministère qui s’octroie, de fait, 50 % du bénéfice d’exploitation. Le Code des marchés publics n’a jamais prévu qu’une société verse une part de ses bénéfices, « c’est totalement illégal, » surenchérit Galli-Douani !

Où sont passés les fonds collectés illégalement par l’UGAP ?

Pour Jean-Galli-Douani, il ne fait aucun doute que les ministères exerçant une autorité de tutelle sur l’UGAP (Budget, Intérieur et  Éducation Nationale) étaient non seulement au courant du système, mais en étaient les organisateurs…

Place à l’entretien.

Bonjour, qui êtes-vous Jean Galli-Douani ?

J. G-D – En ma qualité de prestataire de l’État, pour l’hébergement et le transport des fonctionnaires en mission, j’ai dirigé la société Sud Accueil au début des années 1990, j’ai institué une central de réservation destinée principalement aux ministères.

Que pensez-vous de la politique sarkozienne ?

J. G-D – En règle générale, la politique de Sarkozy s’appuie sur un système de réseaux qui symbolise la dérive des institutions républicaines :

• absence de gouvernance au gouvernement ;

• parlement clientéliste ;

• centralisation des pouvoirs par l’Élysée ;

• népotisme et relations douteuses avec la haute-finance ;

• absence totale de contrôle institutionnel indépendant.

Sarkozy… le financement de campagne… En 1995, dans le cadre de la campagne Balladur, Sarkozy avait organisé un système de rétro-commissions via les marchés du ministère de l’Intérieur. Des commissions versées par un groupe américain qui gérait les déplacements de toutes les directions du MIAT – le ministère de l’Intérieur et de l’aménagement du Territoire – ainsi que d’autres ministères et des groupes français à la pointe de la technologie. La présidente de ce groupe se voyait attribuer la Légion d’honneur par David Levitte, conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy. De plus cette société américaine détenait des comptes dans la société luxembourgeoise Clearstream [Ndlr. Clearstream Banking, société de clearing, de compensation financière]. Des documents détenus par un ancien prestataire du MIAT, judicieusement occultés par la justice, confirment ce système de corruption, et un magistrat au fait de ces réseaux révèle leurs existences (la vidéo se trouve à la fin de l’article : « Caisse noire au ministère de l’Intérieur »).

Nicolas Sarkozy pourrait-il se voir inculper ?

J. G-D – Malheureusement, une inculpation de Nicolas Sarkozy n’est envisageable qu’à la conclusion de son mandat présidentiel. Pour autant, il est certain qu’au-delà de sa présidence et compte tenu de sa grande implication dans des affaires de corruption et de détournements de fonds publics, on peut s’attendre à des poursuites judiciaires devant les juridictions compétentes. Pour ma part je remettrai, à la justice et aux médias, des documents et des informations impliquant directement Nicolas Sarkozy, Claude Guéant et Mr XXX(actuel… Michèle Alliot-Marie).

La corruption est-elle partie prenante dans le monde politique ?

J. G-D – Voir Sarkozy et la caisse noire du ministère de l’Intérieur.

Sarkozy, ministre du Budget, Mr XXX… du MIAT et Claude Guéant à la DGPN, la direction générale de la Police nationale, mettaient en place un système de rétrocommissions des marchés publics

Comment et à qui étaient-elles destinées ?

J. G-D – Le SCPC (Service central de prévention de la corruption) et la comptabilité publique concluaient à la création d’une caisse noire.

Aujourd’hui le président de la République, le secrétaire général de l’Élysée et le directeur-adjoint du cabinet de MAM semblent maitriser l’appareil judiciaire… à l’image d’autres affaires de financements politiques comme celles de Woerth, Bettancourt et du Karachigate…

Que pensez-vous en général de la classe politique française ?

J. G-D – La classe politique française est envahie par la corruption (voir le rapport du SCPC, le Service central de la Prévention de la corruption), dirigée par le pouvoir et l’argent, où le népotisme règne en maître, principalement au sein de l’UMP, basée sur ce système. Ce qui peut bien évidemment concerner certains partis de l’opposition. Les systèmes de réseaux ne peuvent qu’engendrer la corruption.

Les médias sont-ils corrompus, voire censurés par le gouvernement de Nicolas Sarkozy ?

J. G-D – La majeure partie des médias était soumise, il y a peu encore, au pouvoir de Nicolas Sarkozy, ce qui était le fondement de sa stratégie électorale. La communication réglée et maitrisée par ces réseaux a souvent mis en évidence cette stratégie. D’une part des médias – propriétés de l’industrie de l’armement et des BTP, dont les dirigeants trop proches du Président –, ont soutenu financièrement son élection et d’autre part, il y a une presse totalement soumise, voire écrasée par le pouvoir. Généralement les liens souvent amicaux et intéressés entre le président et la presse ont généré un système de communication propagandiste.

Que faites-vous actuellement ?

J. G-D – Devant ces constats alarmants et après avoir subi, ma famille et moi, de multiples menaces et pressions, j’ai décidé de quitter la France jusqu’en 2012, tout en continuant de dénoncer la perversité du sarkozysme, médiatiquement et judiciairement.

Le débat est ouvert.

Pour conclure la vidéo:

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153 réflexions sur « Exclusivité: entretien avec Jean Galli Douani (Clearstream-EADS: le syndrome du sarkozysme) »

  1. [url=http://www.imagehotel.net/?from=8p7ex3z9jd.jpg][img]http://images.imagehotel.net/8p7ex3z9jd.jpg[/img][/url]

  2. 1/ Un chef de service du MIAT met directement en cause N.SARKOZY et A.JEVAKHOFF dans l’élaboration des versements de commissions occultes des marchés publics. « cela était traité entre la DEPAFI et le BUDGET »…

    2/ La fondation J.Moulin, présente dans les commissions d’appel d’offre (?) oû C.GUEANT et A.JEVAKHOFF étaient membres. Une pompe à finances (voir art 17).

    Il fallait mettre en route le financement de campagne de BALLADUR.
    Le Budget et les services financiers de PASQUA allaient pallier à la main-mise de CHIRAC sur les fonds du RPR.
    la présence de la fondation J.Moulin dans ce système entretenait la suspicion d’autant quelle était étrangement dotée d’une gestion de patrimoine financiers, y compris vers les bourses étrangères, ce qui n’avait rien à voir avec sa vocation caritative.
    Ce système perdurera et évoluera jusqu’aujourd’hui. Les attributions douteuses de marchés publics aux amis, les comptes placés très discrètement dans les paradis fiscaux (via certaines chambres de compensation luxembourgeoises) les opérations scabreuses au RWANDA à qui la SOFREMI (dont le commissaire du gouvernement se nommait A.JEVAKHOFF) vendait des armes et les marchés d’armement de la DCN dont la SOFREMI, toujours elle, était en charge de la préparation des ventes de sous-marins au PAKISTAN…
    1993 marquait le début d’un système ultra-corrompu qui se développera, grâce aux avocats d’affaires et autres politiciens décomplexés.

  3. Bonjour MICHEL !
    je te laisse ces liens qui n’ont pas de rapport direct avec l’article
    mais qui parlent d’une nouvelle menace Big-Brother :
    [url]http://www.usinenouvelle.com/article/un-laboratoire-virtuel-ibm-edf-pour-des-reseaux-energetiques-intelligents.152327[/url]
    [url]http://www.planete-plus-intelligente.lemonde.fr/paroles-d-ibmers/-demain-le-consommateur-pourra-mieux-maitriser-le-prix-de-son-energie-_a-18-256.html[/url]
    [url]http://www.greenit.fr/article/acteurs/ibm-et-edf-creent-un-laboratoire-virtuel[/url]
    [url]http://electra2zeiss.tonempire.net/puce-rfid-big-brother-biometrie-f6/l-energie-box-membre-discret-du-projet-haarp-echelon-arrive-en-france-t1876.htm[/url]

  4. Eric Biegala a enquêté sur la façon dont les autorités traitent les affaires dites « sensibles ». Illustration avec un exemple, qui concerne le fonctionnement du ministère de l’intérieur il y a quelques années.
    Il s’agit d’enquêter sur la police et c’est là que le bât risque de blesser. Au départ, il y a un contrat passé entre le ministère de l’Intérieur et la société de Jean Galli-Douani : Sud Accueil. Il visait à organiser les voyages et l’hébergement des fonctionnaires du ministère lorsqu’ils étaient en déplacement. Aujourd’hui ce contrat, cette « convention », est réputé n’avoir jamais existé. Les fonctionnaires de la place Beauvau produisent à sa place un autre contrat, pour les mêmes prestations, un contrat qui aurait été passé entre le ministère et l’UGAP, l’Union des Groupements d’Achat Publics, un faux affirme aujourd’hui Jean Galli-Douani :
    Extrait interview Jean Galli-Douani :
    « Le ministère de l’intérieur m’a remis, il y a un peu moins d’un an, un document qui s’est avéré être un faux document : il s’agissait d’une convention qui avait été signée en 1994 entre le ministère de l’Intérieur et l’Union des Groupements d’Achat Publics. Or, il y a une déclaration d’une personne du ministère de l’Intérieur qui confirme qu’il existait bien la convention entre le ministère de l’intérieur et ma société Sud Accueil. Alors là on attaque sur la base de Faux et usage de Faux commis par personne détentrice de l’autorité publique, ce qui qualifie la procédure en « criminel ». »
    Les peines encourues par les fonctionnaires qui se seraient rendus coupables de ce faux sont de l’ordre de 7 ans de détention et 100 000 euros d’amende. Reste que tout ça ne serait jamais qu’une sombre dispute entre une autorité publique et un prestataire privé autour d’un contrat, s’il n’y avait derrière un fort soupçon de trucage des marchés publics. Maître Gilbert Collard est l’avocat de Jean Galli-Douani.
    Extrait interview Gilbert Collard :
    « C’est le premier acte d’une plainte qui, on l’espère à travers l’instruction qui va être diligentée, permettra de comprendre le mécanisme de passation des marchés au sein du ministère de l’Intérieur. Le but de Monsieur Galli-Douani c’est de dénoncer les conditions dans lesquelles l’attribution de certains marchés sont passés. Le faux qui a été produit à la justice et à propos duquel on demande qu’une instruction soit conduite doit permettre de démontrer la réalité tout à fait discutable et critiquable de la passation de certains marchés. »

  5. Éric Biegala a un espace sur Facebook. Je viens de lui laisser un message.
    Il est redchef de France Bleu Touraine à présent.
    Tant qu’à faire, se reporter à la source :
    [url]http://sites.radiofrance.fr/franceinter/chro/reporter/index.php?id=42591[/url]

  6. « Ils étaient au courant, mieux, ils en étaient les organisateurs »
    Humanité Quotidien
    14 Février, 2005
    société
    Pour Jean Galli-Douani, les ministres de tutelle ne pouvaient ignorer ce système de commissions.
    Quelles preuves avez-vous pour étayer vos accusations ?
    Jean Galli-Douani. Je détiens actuellement des documents accablants provenant du ministère de l’Intérieur de l’époque. Ils sont difficilement attaquables, car signés de la main des personnes incriminées, comme Alexandre Jevakhoff, qui était le directeur de la programmation, des affaires financières et immobilières, ou Claude Guéant, qui était à l’époque directeur général de la police nationale et, à ce titre, membre de la commission d’appel d’offres du ministère de l’Intérieur. À l’automne dernier, j’ai d’ailleurs rencontré Charles Pasqua – à sa demande – sur ce sujet. Il a paru surpris de voir ce que je détenais. Il m’a soutenu qu’il n’était absolument pas au courant de tout cela. Mais comme il m’a – invité à venir le voir, c’est qu’il devait subodorer que les ennuis allaient commencer.
    Selon vous, quelle était la destination de ces fonds ?
    Jean Galli-Douani. Première certitude, confirmée par le service central de la prévention de la corruption (SCPC) : ces fonds ont été destinés à d’autres usages que ceux de la comptabilité publique. Ensuite, on vient d’apprendre de la bouche de l’ex-préfet Marchiani que les fonds dont il disposait en Suisse pour ses « missions » provenaient de société dans le cadre de marchés…
    Vous établissez un lien – direct ?
    Jean Galli-Douani. Pour le moins, puisque les personnes interrogées par le juge Courroye dans le cadre de son enquête sont les mêmes que celles qui, à mon sens, ont élaboré, à la même époque, le système de commissions dont j’ai été témoin au sein du ministère de l’Intérieur. Ces gens ont affirmé au juge ne pas être au courant de systèmes de ce genre. C’est un mensonge. Non seulement ils étaient au courant, mais ils en étaient les organisateurs.
    Entretien réalisé par L.M.
    ________________________________________
    URL source: http://www.humanite.fr/2005-02-14_Societe_-Ils-etaient-au-courant-mieux-ils-en-etaient-les-organisateurs

  7. bonjour,
    Quand Pasqua dénonçait Sarkozy, lors d’un entretien en octobre 2004.
    extrait:

    « Je suis la Directrice du Cabinet de Monsieur Charles PASQUA qui souhaiterait vous rencontrer en tête à tête… ».
    Rendez-vous est pris, le jour convenu, avenue de Neuilly dans un bar situé à environ 200 mètres des bureaux de Monsieur PASQUA , au siège du RPF. Je suis accompagné par un ami et Monsieur X de FR3 arrive lui aussi avec deux techniciens bien équipés. Après une courte discussion, je me dis que ces types sont dingues, je suis en plein roman , ça doit être leurs mœurs, où suis-je ?
    Les types m’imposent le port d’un micro installé discrètement dans mes vêtements et malgré mes protestations je finis par accepter. Alors là, je ne suis plus à l’aise du tout et intimement persuadé que les locaux du RPF sont truffés de détecteurs. J’arrive enfin au rendez-vous et en quelques minutes je me retrouve face à face avec Monsieur PASQUA, très accorte mais visiblement tendu.
    Il reste quelques instants dubitatif, j’en profite pour lui balancer un autre document dans lequel figuraient les traces de reversements de commissions dans les marchés du Ministère. J’avais par avance préparé cet effet de manche et le résultat fut presque hilarant, le président du RPF me gratifia d’une moue transformant son visage comme lui seul savait le faire, accompagnée d’un éloquent »HUM… !
    La réaction de mon interlocuteur était attendue :

    «  je ne comprends pas que de telles pratiques aient existé au sein de mon ministère, je vais demander à ma directrice de cabinet si elle est au courant ».

    Cette dernière, à la question de son patron, affirma être totalement ignorante de ces pratiques. A nouveau il fit la moue, mais à la lecture des documents nous lâcha :

    « ça c’est du Sarkozy et du Guéant, d’ailleurs c’est pas sa signature là ? 

  8. À chaque mise en cause de ministres, ceux-ci rétorquent ne pas être au courant. Là, mis le nez sur un document, Pasqua ne peut rétorquer que cela n’existe pas.
    Cela étant, cet entretien se situe en pleine affaire de la Fondation Hamon…
    [url]http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_de_la_Fondation_Hamon[/url]
    Pasqua et Santini viennent d’être mis en examen, en compagnie de hauts fonctionnaires, et Nicolas Sarkozy, président du CG du 92, continue de faire verser des fonds à cette fondation artistique.
    Actuellement, cette affaire prend un tour jurisprudentiel puisqu’un sénateur UMP tend à faire réviser le texte de la loi actuelle afin de faire en sorte que la définition de la prise d’intérêts soit atténuée.
    « [i]Nous proposons par conséquent de substituer aux mots[/i] « un intérêt quelconque » [i]l’expression[/i] « un intérêt personnel distinct de l’intérêt général ». [i]Ainsi, les honnêtes élus, qui sont légions, ne seront pas importunés, mais ceux qui voudront tricher seront embêtés[/i]. ».
    Jean-Marie Bockel a, dans un premier temps, tenté de contrer cette proposition en rappelant la suspicion qu’avait suscitée dans l’opinion la révision de la notion d’abus de biens sociaux (« [i]nous avons tous en mémoire le débat récent autour de la présomption en matière d’abus de biens sociaux : il arrive que nos discussions ne soient pas aussi bien comprises que nous l’aurions souhaité ![/i] »).
    Mais c’était pour finalement conclure :
    « [i]Au vu de tous ces éléments, et alors que s’engage le débat sur cette proposition de loi, je veux vous indiquer que le Gouvernement s’en remettra à la sagesse du Sénat[/i]. » (Applaudissements sur les travées de l’UMP, de l’Union centriste, du RDSE et du groupe socialiste.)
    La proposition a été votée à l’unanimité.

  9. VALÉRIE MAHAUT | le Parisien

    Après la mise en examen de leurs clients en 2003 pour détournements de fonds dans l’affaire de la fondation fantôme, les avocats d’André Santini et de Jean Hamon ont demandé hier l’annulation d’une partie de l’interminable instruction de cette affaire, menée par une juge de Versailles depuis sept ans.
    En 2000, le collectionneur Jean Hamon avait cédé près de 200 œuvres d’art contemporain au conseil général des Hauts-de-Seine et à la ville d’Issy en échange d’une fondation portant son nom sur l’île Saint-Germain, laquelle n’a jamais vu le jour. Bruits de couloirs
    Hier, devant la chambre d’instruction de la cour d’appel de Versailles, Philippe Gumery, conseil du mécène, et Grégoire Lafarge, défenseur du maire Nouveau Centre d’Issy-les-Moulineaux, ont plaidé l’annulation des interrogatoires menés depuis le 20 mars 2009.
    C’est la date à laquelle la chambre de l’instruction avait demandé à la juge de poursuivre ses investigations pour « déterminer l’élément intentionnel ». En clair, il s’agissait de savoir si André Santini et Charles Pasqua, alors président du conseil général, et les autres protagonistes du dossier avaient « l’intention » de détourner des fonds. Mais voilà, selon Grégoire Lafarge et Philippe Gumery, la juge se disperse jusqu’à dépasser les bornes. En exhumant un vieux dossier, jugé et lié à l’affaire Elf, elle tenterait de faire des rapprochements avec les détournements du dossier de la Fondation Hamon, mais « elle n’est pas saisie de ces faits », s’indignent les avocats. Par ailleurs, sur la base de « bruits de couloirs » rapportés par certains témoins, la juge s’intéresse à la vie sentimentale d’André Santini.
    Pointant « l’inélégance » de la démarche, l’avocat du maire d’Issy ne voit pas le rapport avec les éventuels détournements et, considérant les investigations de la juge « irrégulières », va jusqu’à suggérer en ironisant de convoquer « les bruits de couloirs » pour les interroger. Philippe Gumery dénonce les mêmes « irrégularités » pour le volet lié à Elf. « Des faits de plus de vingt ans ayant fait l’objet de décisions judiciaires définitives », plaidera-t-il ce matin.Mais l’avocat va plus loin. Pour lui, il convient d’annuler l’ensemble de l’instruction ouverte en 2003 pour « non-respect du délai raisonnable »

  10. Après un tel article et tant de commentaires, je suis très fière de faire partie de la famille C4N!!!
    MERCI
    Ange

  11. Le nouveau préfet de l’Isère promu par Sarkozy:
    CE QUE LES MEDIAS NE DISENT PAS!

    SARKOZY et le préfet d’Isère.

    Le nouveau préfet super-fic Le Douaron était haut fonctionnaire de la PP à une époque où le préfet de police Verbrugge distribuait des enveloppes à tous les chefs de service.
    Ces enveloppes alimentées par des détournements de fonds publics dont l’ex-ministre de l’intérieur aujourd’hui président n’était pas étranger.
    SARKOZY et la police, c’est d’abord du business!

    La caisse noire du ministère de l’intérieur:
    Sarkozy, ministre du budget, XXXX directeur financier du MIAT et C.Guéant à la DGPN mettaient en place un système de retro-commissions des marchés publics,
    Aujourd’hui le président de la république, le secrétaire général de l’Elysée et le dir-cab-adjoint de MAM semblent maitriser l’appareil judiciaire à l’image d’autres affaires de financements politiques comme celles de woerth-Bettencourt et Karachigate,,,

    UN JUGE PARLE!
    Voir vidéo-interview sur wat tv «caisse noire au ministère de l’intérieur»

  12. Bonjour Veritas.

    La Haute Cour de Justice !!
    Dans mon petit rôle de rédacteur participatif on peut à la limite se complaire à dénoncer les injustices, qui sous Sarkozy atteignent les sommets, mais pour cela il faut commencer à tirer les citoyens lambdas d’une certaine torpeur, qui en devient à la longue une forme de paresse intellectuelle, préférant se délester de nombre de problèmes…
    On ne peut accepter de telles dérives, la corruption, le blanchiment, les magouilles, on se croirait dans un remake du « Clan des Siciliens », il est vrai qu’avec des Pasqua et autres Sanguinetti cela donne un parfum maffieux à l’ensemble !
    Bye la bonne journée.

  13. à toi aussi !
    je te conseille d’aller faire un tour sous le dernier article de NIDOLGA !
    [url]http://www.come4news.com/grippe-ah1n1,-les-responsabilites-sont-accablantes,-7906#[/url]

  14. Bon, au point où nous en sommes, il conviendrait peut-être de refaire un papier distinct de celui-ci.
    Avec circonspection : perso, je ne reprendrais jamais tels les propos de Jean Galli-Douadi ci-dessus sur Le Douaron dans les mêmes termes. Je ne tombe pas dans l’angélisme et puisqu’il y a prescription je peux par exemple indiquer qu’un ancien commissaire de police, retrouvé abattu dans un parking, une affaire qui ne fut jamais élucidée, répartissait parfois hiérarchiquement de la fraîche issue des saisies de came et fonds de dealers, ce que ne me confirmerait peut-être pas noir sur blanc l’ancien policier pas ripoux du tout qui me l’avait glissé en confidence et dans lequel je ne suis pas le seul à avoir toute confiance.
    Le problème technique, ici, c’est qu’il serait très difficile d’établir la provenance exacte du contenu des enveloppes qu’évoque Jean Galli-Douadi. En commentaire, c’est limite. Repris à l’affirmatif par C4N, pour mon compte en tout cas, je ne m’y risquerai pas. En tout cas, il y a matière à plusieurs approches anglées différemment : je ne suis pas en mesure, actuellement, de « m’y coller », mais cela mérite réflexion.

  15. [url=http://www.imagehotel.net/?from=eybm40ltnw.jpg][img]http://images.imagehotel.net/eybm40ltnw.jpg[/img][/url]

  16. Bon, j’ai le bouquin en mains. Avec la nouvelle une de couv…
    J’avais des tas de choses à faire, mais il faut parfois savoir dégager des priorités (sachant qu’à partir de demain je serai absent d’ici pour un moment).
    Répartissons-nous les tâches. Pour ma part, je commence à rédiger une chronique faisant l’impasse, pour le moment et ici, sur le fond et les péripéties des diverses affaires. J’angle sur le côté humain, uniquement ou presque.
    Mais qui aurait le bouquin peut parallèlement traiter du fond, des affaires, sans que cela fasse doublon…

  17. Bon, c’est fait en rubrique « Politique ». J’attends de pouvoir insérer la couverture numérisée (restricted access au répertoire pour le moment).
    Pour rappel :
    Paru aux éditions Bénévent, disponible en librairies ou via le site de l’éditeur…
    Galli-Douani, Jean, Clearstream-EADS, 120 pages, 13,50 euros, Nice, Bénévent, août 2010
    ISBN 978-2-7563-1739-7

  18. Un peu exaspéré de ne toujours pas pouvoir illustrer :
    [url]http://www.come4news.com/woerthgate-la-bombinette-de-la-rentree-395488[/url]
    Toujours un « restricted access », et là, je vais devoir abandonner (et demain, indisponible pour pas mal de temps).

  19. Bonjour tout le monde.

    Suite à une lettre recommandée, d’une longueur interminable, nous sommes dans l’OBLIGATION de modifier quelques passages de cet article. La liberté d’exprimer son opinion semble émouvoir certaines personnes qui pourtant ont la possibilité de venir s’exprimer LIBREMENT dans la rubrique commentaire.
    Pourquoi vouloir refuser le débat ?
    Je m’adresse à qui de droit et j’espère avoir une réaction digne !
    Se cacher derrière une action pénale est indigne d’une démocratie !
    Salutations.

  20. La chasse à l’homme est ouverte!
    La censure s’impose, elle n’est pas légale, devenous-nous nous taire?
    Non je ne me baillonnerai pas, les intimidations et les pressions, je n’en ai que faire, la vérité est dite , n’en déplaise à Mr XXX directeur de cabinet- adjoint de MAM.

  21. Veritas.

    Je suis en train de préparer un article sur ce chapitre, j’aurai terminé dans quelques minutes, à vous de le faire vivre.
    Bye à tout à l’heure.

  22. Il serait bon de publier un fac similé de cette lettre !

    comme cela tout serait sur la table !

  23. Veritas,
    relis mon article et tu constateras ce qui a changé, les XXXX ne sont pas innocents, et la tu comprendras d’où vient la menace.
    Je ne cite pas de nom sinon les recommandés seront de nouveau d’actualité !
    L’abjection que m’inspire ce gouvernement est à son summum…

  24. [url]http://www.dailymotion.com/video/x7ymur_la-caisse-noire-du-ministere-de-lin_news[/url]

  25. Pour Monsieur XXXX (mentionne ci-dessus) :
    les formulations des journalistes ou commentateurs peuvent varier, les fac-similes restent.

  26. c’est bizarre ce Monsieur XXX !
    TOUTES SES VIDEOS SONT INACCESSIBLES SUR LE NET !
    UNE CONSONNANCE RUSSE BIZARRE !

  27. COMMUNIQUE DE PRESSE: 14 aout 2010

    Suite à l’article paru sur C4N (come4news) évoquant la sortie du livre « clearstream-eads…le syndrome du sarkozysme », le dir-cab-adjoint de MAM a commandé le ministère de l’intérieur afin d’interdire la mention de son patronyme dans le dit article.
    Méthode d’intimidation inacceptable, d’autant que Mr A.Jevakhoff, puisqu’il faut le nommer, n’a pas eu l’honnêteté de formuler lui-même cette interdiction, préférant menacer le site de poursuite pénale par un courrier émanant du cabinet du ministre Hortefeux.
    Une nouvelle atteinte à la libre expression totalement justifiée par le statut du personnage et ses antécédents.
    Là encore la libre information, dès lors qu’elle est dérangeante, est immédiatement et arbitrairement censurée par le pouvoir. Toute vérité n’est pas bonne à dire dans une démocratie déjà mise à mal par Sarkozy.
    Tout journaliste libre et indépendant ne peut accepter de se soumettre devant la menace et l’intimidation de ceux qui gouvernent.
    De toute évidence il s’agit d’une première manœuvre visant à nuire à la promotion de l’ouvrage de l’auteur et, de fait, réduire l’impact populaire de celui-ci.
    Face à la censure du pouvoir, la seule réponse est de la dénoncer avec force et sans concession.

    Jean galli-douani

    Une des réponse à la censure imposée est de lire le livre « clearstream-eads, le syndrome du sarkozysme »
    Allez sur la rubrique politique l’article de jeff: woerthgate la bombinette de la rentrée

    ET UN GRAND MERCI A TOUS…
    ===========================================================================

  28. Bonjour tout le monde,

    Je viens d’apprendre par Jean Galli-Douani que le ministère de l’Intérieur a fait stopper la publication de son livre.
    Aux USA les évangélistes brulent le Coran…
    En France le gouvernement bafoue la liberté d’expression !
    Il va falloir s’agiter pour ne pas sombrer dans une dictature.
    Aux dernières nouvelles, Jean Galli-Douani rencontre son éditeur ainsi que son avocat lundi. Donc dans l’attente de ce rendez-vous.

  29. [url=http://www.imagehotel.net/?from=ydd0zp08ws.jpg][img]http://images.imagehotel.net/ydd0zp08ws.jpg[/img][/url]

  30. « Ils étaient au courant, mieux, ils en étaient les organisateurs »
    Humanité Quotidien
    14 Février, 2005
    société
    Pour Jean Galli-Douani, les ministres de tutelle ne pouvaient ignorer ce système de commissions.
    Quelles preuves avez-vous pour étayer vos accusations ?
    Jean Galli-Douani. Je détiens actuellement des documents accablants provenant du ministère de l’Intérieur de l’époque. Ils sont difficilement attaquables, car signés de la main des personnes incriminées, comme Alexandre Jevakhoff, qui était le directeur de la programmation, des affaires financières et immobilières, ou Claude Guéant, qui était à l’époque directeur général de la police nationale et, à ce titre, membre de la commission d’appel d’offres du ministère de l’Intérieur. À l’automne dernier, j’ai d’ailleurs rencontré Charles Pasqua – à sa demande – sur ce sujet. Il a paru surpris de voir ce que je détenais. Il m’a soutenu qu’il n’était absolument pas au courant de tout cela. Mais comme il m’a – invité à venir le voir, c’est qu’il devait subodorer que les ennuis allaient commencer.
    Selon vous, quelle était la destination de ces fonds ?
    Jean Galli-Douani. Première certitude, confirmée par le service central de la prévention de la corruption (SCPC) : ces fonds ont été destinés à d’autres usages que ceux de la comptabilité publique. Ensuite, on vient d’apprendre de la bouche de l’ex-préfet Marchiani que les fonds dont il disposait en Suisse pour ses « missions » provenaient de société dans le cadre de marchés…
    Vous établissez un lien – direct ?
    Jean Galli-Douani. Pour le moins, puisque les personnes interrogées par le juge Courroye dans le cadre de son enquête sont les mêmes que celles qui, à mon sens, ont élaboré, à la même époque, le système de commissions dont j’ai été témoin au sein du ministère de l’Intérieur. Ces gens ont affirmé au juge ne pas être au courant de systèmes de ce genre. C’est un mensonge. Non seulement ils étaient au courant, mais ils en étaient les organisateurs.
    Entretien réalisé par L.M.
    ________________________________________
    URL source: http://www.humanite.fr/2005-02-14_Societe_-Ils-etaient-au-courant-mieux-ils-en-etaient-les-organisateurs

  31. Au fait, je viens de créer deux liens vers cet entretien sur Wikipedia (EADS et Affaire Clearstream). On verra bien s’ils subsisteront (pour mémoire : Wikipedia ou plutôt quelques rédacteurs, éliminent toute fiche relative à Come4News, on ne sait trop pourquoi).

  32. M. de Maistre s’était fait remettre la Légion d’honneur en janvier 2008 par Eric Woerth, à l’époque ministre du Budget, alors que l’épouse de ce dernier, Florence Woerth, travaillait depuis trois mois dans la société du gestionnaire. La décoration lui avait été attribuée dans le cadre de la promotion du 14 juillet 2007 sur le contingent du ministère de l’Economie.
    Le lien éventuel entre l’embauche de Mme Woerth par M. de Maistre et cette décoration est un des éléments sur lesquels se penchent depuis cet été les enquêteurs chargés de l’affaire Bettencourt, sous l’autorité du parquet de Nanterre.
    Fin juillet, le parquet s’était vu remettre par la Grande Chancellerie de la Légion d’honneur le dossier de proposition de M. de Maistre au grade de chevalier de la Légion d’honneur.
    Le Canard enchaîné affirme que le contenu de ce dossier « montre que la demande de décoration a été traitée à l’origine – soit en mars 2007 – par le cabinet de (Nicolas) Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur de (Jacques) Chirac ».
    Un circuit « incongru », juge l’hebdomadaire satirique, car l’octroi d’une telle décoration à « un homme d’affaires dépourvu de tout mandat électoral » aurait dû relever plutôt du ministère de l’Economie et des Finances. C’est peu après la présidentielle (mai 2007) que le dossier avait été expédié à Bercy, selon le journal.
    Interrogé par Le Canard enchaîné, Laurent Solly, présenté comme le collaborateur de M. Sarkozy qui avait alors suivi la procédure, s’est refusé à tout commentaire.
    Proche du chef de l’Etat, Laurent Solly a été son chef de cabinet alors qu’il était ministre, à Bercy et à l’Intérieur, ainsi… lire la suite de l’article sur Lepoint.fr.

  33. Je t’envoi cet article du Canard Enchainé à paraitre demain
    Mai 2006, en pleine affaire CLEARSTREAM, SARKOZY s’est installé à Beauvau, cela s’expliquait et pour le citer:  » Je veux me protéger de tous les mauvais coups…».Du ministère de l’économie et des finances ses tuyaux de Beauvau fonctionnaient toujours, il avait eu le temps auparavant d’installer des fidèles aux directions stratégiques.
    Bref, son Chef de Cabinet (Laurent Solly) me contacte souhaitant me rencontrer ; serait-ce l’effet PASQUA ?
    Je réponds positivement à sa demande pensant enfin parvenir à un compromis honorable mettant un terme à cette confrontation.
    Deux semaines plu tard, ce n’est pas sans une certaine appréhension que je me rends place Beauvau. Bien décidé à ne rien céder j’attends de cette entrevue une mise à plat de ce dossier que je traine depuis trop longtemps. C’était malheureusement surestimer mon interlocuteur. Il me fit tout d’abord poiroter une demi-heure à l’entrée de son cabinet, puis un huissier me conduit à lui.
    Une poignée de main peu chaleureuse entama nos présentations et nous installâmes autour d’un bureau.
    Nous discutons devant son écran de télévision, ou Monsieur de VILLEPIN vocifère à l’Assemblée Nationale répondant aux rumeurs déjà insistantes sur son implication dans l’affaire des faux listings. Notre discussion se fixe sur mes contentieux avec la DEPAFI et d’autres directions de l’Intérieur. Il s’engage à régler cette affaire, mais je devine facilement qu’il souhaite avant tout obtenir des documents que je détiens pour les remettre à son «patron».
    Ce personnage relativement jeune, d’allure insipide genre grand benêt, ne m’inspire pas confiance, ce qui me dissuade de trop en dire. L’aparté s’achève par un cordial « salutations» sec comme un coup de trique.
    Toutefois il était troublant de constater, à posteriori, qu’aucune question ne se posait alors sur la destination des commissions versées. Tout le monde savait sans oser réellement s’intéresser à ces dérives. Pourtant des journalistes d’investigations commençaient à s’interroger et n’hésitaient pas à interpeller certains protagonistes du dossier ce qu’il ne pouvait ignorer. Trois articles successifs étaient parus dans la presse nationale mettant en exergue l’illégalité de ces pratiques et l’utilisation des commissions.
    Après avoir fait connaissance avec ce charmant garçon est une perte de temps inutile, il n’y eut plus aucun contact avec le ministère.

  34. Bonjour tout le monde,

    je viens de recevoir les dernières nouvelles de Jean.
    Benevent abandonne définitivement la publication du livre, craignant trop le rapport de force avec le pouvoir.
    Jean Galli-Douani est dans l’attente d’un éditeur prêt à relever le combat.
    Je vais écrire un article prochainement dans ce sens, on ne peut laisser s’installer cette censure !

  35. Il n’a qu’à trouver un editeur en belgique comme pour
    « SARKOZY, ISRAEL ET LES JUIFS ».
    (qui est interdit en France)

  36. [img]http://www.amazon.fr/gp/product/images/2753804915/ref=dp_image_0?ie=UTF8&n=301061&s=books[/img]
    Freddy Eytan (Auteur)
    [img]http://ecx.images-amazon.com/images/I/41vcpNEmU1L._SL500_AA300_.jpg[/img]

  37. [b]On voit, par ce geste de lâcheté, de peur et d’autoritarisme, [i]la censure en fait[/i], que la Sarkozie en est à sa fin et que le Régime présidentiel est excessivement dangereux

    La presse est muselée, mais elle est capable de se révolter.[/b]

  38. COMMUNIQUE DE PRESSE.

    SORTIE DU LIVRE «CLEARSTREAM-EADS , LE SYNDROME DU SARKOZYSME». Entre intimidation et menaces.

    Les réactions ne se sont pas faites attendre à l’occasion de la sortie du livre écrit par Jean Galli-Douani aux éditions Benevent.
    Tout d’abord c’est le site d’information C4N qui à été la cible de la censure du pouvoir. Le ministère de l’Intérieur ayant adressé aux responsables un courrier lourd de menace et d’intimidation afin d’interdire toute mention et commentaire concernant le directeur-adjoint de cabinet de MAM.
    L’intervention des services de Mr Hortefeux, Ministre de l’intérieur, laisse clairement penser aux effets voulus par cette démarche pour la moins curieuse et inacceptable.
    En quoi est-il diffamatoire de mentionner le nom et la fonction d’un personnage public, fusse dans le cadre d’un article relatant le parcours professionnel de celui-ci ?
    C’est au tour des éditions Benevent de recevoir une missive de Maitre Stasi, en date du 11Aout 2010, agissant au nom de son client Alexandre Jevakhoff, menaçant l’éditeur de poursuites si le nom de ce dernier apparaissait dans l’ouvrage diffusé.
    L’auteur précise, très clairement, que ces manœuvres n’ont pour seul but que de retarder la diffusion du livre en librairie et se dit prêt à affronter sereinement toutes poursuites judiciaires, ayant en sa possession les documents nécessaires et utiles.

  39. Eric Woerth devant la cour de justice de la République?
    Si le Ministre du Travail risque d’être renvoyé devant la CJR, il est d’autres personnalités au fait de l’état qui pourraient subir le même sort.
    Aussi il n’y a pas deux poids deux mesures, à l’instar d’Eric Woerth, un courrier de Mr jean Galli-Douani adressé au Procureur Général de la République de Paris met en cause directement un membre du cabinet de MAM ainsi qu’un proche du Président de la République.
    Ce courrier est accompagné d’une plainte pour faux et usage de faux en écriture publique , détournements de fonds publics et trafic d’influence.
    Il s’agit d’actes commis au Ministère de l’Intérieur dans le cadre des marchés de déplacement des fonctionnaires et des expulsions des étrangers en situation irrégulière.
    Il est aussi question de la remise de la légion d’honneur à une personnalité étrangère par Mr David Levitte, conseiller du Président, en 2007.

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