Évaluation des acquis des élèves en CE1 et CM2 …

 

Au CM2

les évaluations ont eu lieu du 17 au 21 janvier 2011, et se déroulent du 1er au 7 février à la Réunion.

Au CE1

les évaluations auront lieu du 16 au 20 mai 2011.

Pour le Ministère de l’Education Nationale, ces évaluations ont plusieurs objectifs :

  • – mesurer les acquis des élèves à deux moments clefs de leur scolarité élémentaire
  • – renforcer les compétences des élèves là où elles sont insuffisantes en mobilisant les dispositifs d’aide personnalisée
  • – informer les parents et leur permettre de suivre les progrès de leur enfant
  • – disposer d’indicateurs fiables des acquis des élèves pour mieux piloter le système éducatif et favoriser l’égalité des chances.

 

 

 



 

 

5 réflexions sur « Évaluation des acquis des élèves en CE1 et CM2 … »

  1. [b]Excellent Christian,

    La bêtise des évaluations en cours d’année.

    Pas le temps de développer mais c’est absurde.

    on évalue l’ensemble d’une classe dans le premier trimestre de l’année scolaire, pas après….
    Du n’importe quoi !!!

    Pour l’orthographe, je crois que le « p’tit père » qui vend ses livres a fait fort.
    Je suis battue pour les fautes.. (tant mieux)[/b]

  2. J’ai déjà eu un élève de CM2 qui a eu une note moyenne aux évaluations simplement parce qu’il n’avait pas encore vu la moitié des notions demandées, d’où la note en apparence médiocre. ALors qu’il a eu tout bon aux notions déjà travaillées.
    Ces évaluations sont toujours aussi stupides et mal interprétées.
    Quant à l’aide personnalisée, arrêtez le massacre et acceptez d’envoyer les élèves en centre de soutien scolaire!

  3. Ma grand-mère, sortie de l’école primaire pour se rendre à l’usine, sans bagages, écrivait sans fautes et savait compter sans problème.
    Son fils (mon père) avait le Certificat d’étude seulement, écriture parfaite, calcul idem.

    c’est ensuite que les choses se compliquèrent (ma génération mais surtout ensuite…)

    Vous n’allez quand même pas me dire que nous devrions faire passer des évaluations aux enfants au sein même du temps de leurs apprentissages codifiés, pour se rendre compte que le malaise ne vient pas d’eux, mais bien de tout l’appareil Education Nationale et des programmes ?

    A quand l’évaluation des enseignants et un audit extérieur du système pédagogique ?

    Philippus

  4. Le problème est que ces évaluations n’évaluent rien du tout!
    Par exemple en mathématiques on peut leur demander de représenter un segment qui représente les 4/5 d’un autre segment déjà tracé. S’ils n’ont pas encore fait les fractions ils ne sauront pas quoi faire (et même s’ils ont fait les fractions ce n’est pas obligatoire de faire ce genre de choses). En revanche on ne va pas vérifier si les bases de calcul sont acquises.

  5. Bonjour

    Au CM1 CM2, je parle des années 1968/69/70, nous avions comme matière le Calcul.

    Nous savions tous nos tables de multiplications, nous connaissions les quatres opérations, nous connaissions les pourcentages et bien d’autres choses.

    Nous avions le calcul mental, c’était même un jeu dans les dernières minutes avant que la sonnerie du soir nous fasse rejoindre la maison.

    Et surtout nous mettions en application tout cela par des exercices logiques, comme les fameux problèmes de trains qui partent à l’heure et qui arrivés à Marseille nous demandait la taille du cheminot… 😉 ou le nombre de piquets et de mètres de fils de fer que devait utiliser le brave paysan pour cloture son champ, jamais carré, sans oublier la porte… 😉

    La complication arriva avec l’approche des Mathématiques « dits » modernes…

    Plus tard années 90, moi même enseignant formateur, j’ai eu des gens entre 18 et 55 ans dans mes cours (sur le plan technique industriel CAP BEP à bac pro) les anciens comprenaient rapidement, et les jeunes étaient incapables souvent de résoudre une simple situation réelle dans l’application. J’ai même connu des proches, trés compétents en mathématiques, qui devaient vous remplir trois tableaux de formules avec des x et des y pour se rendre incapable de vous répondre en deux ou trois simples opérations à une réponse basique attendue.

    Je souris souvent quand un proche me réclame combien de farine il faut mettre pour faire le gateau devant un verre doseur pourtant gradué ou combien de mètres de ficelle il faut acheter pour accrocher le linge, alors que ce sont des gens qui sortent de l’université et qui parfois sont à des postes plutôt à responsabilité…

    Des questions à se poser, non ?

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