Etre indemnisé en cas de retard ou de grève dans les transports.

 

Des trains, des avions et même des bateaux qui partent et arrivent à l’heure, cela ne fait plus tellement parti de notre quotidien dans la société actuelle. Il est désormais essentiel d’intégrer ces contretemps lors de nos déplacements et dans certains cas de voir comment il est possible d’être indemnisé en compensation.

Quel que soit le motif invoqué par les intéressés, intempéries, grèves, problèmes techniques, vandalisme, agressions, les usagers se font malheureusement une raison et savent très bien qu’ils ne sont plus sûrs de partir n’y d’arriver à l’heure lorsqu’ils empruntent un moyen de transport.

Depuis quelques années les compagnies de transport doivent au regard de la législation européenne de 2007,  proposer aux usagers des compensations ou des remboursements de titre de transport en cas d’annulation ou de retard.

Ainsi dans le domaine ferroviaire depuis le 1er mars 2011, la SNCF, s’engage à garantir le respect des horaires et les compensations sont différentes selon qu’il s’agit d’une annulation ou d’un retard.

En cas d’annulation d’un voyage sur une grande ligne tout voyageur peut soit exiger d’être remboursé du prix du voyage, soit reporter son voyage dans un délai de quarante huit heures.

En cas de retard, il convient de faire un distinguo entre les retards prévisibles de plus de 60 minutes qui donnent droit aux usagers les mêmes avantages accordés en cas de suppression de train et les retards en cours de trajet.

Ces derniers donnent droit à un remboursement partiel  en euro ou en bon de voyages équivalent à 25 % du prix du trajet pour les retards compris entre 1 et 2 heures, à 50 %  pour tout retard entre 2 et 3 heures et enfin 75 % pour tout retard supérieur à 3 heures.

Faut-il encore en faire la demande auprès du service relations clients de la SNCF, ou directement sur le site Internet.

Au niveau de l’aérien, l’annulation d’un vol, donne droit au remboursement du billet ou au placement du voyageur sur un autre vol.

Dans certains cas bien précis une indemnisation est accordée à condition que cela ne résulte pas de circonstances exceptionnelles comme les conditions météorologiques, les grèves, ou une situation politique particulière.

En cas de retard avant le décollage, d’au moins deux heures, la compagnie aérienne concernée doit offris aux passagers un repas, des rafraîchissements et éventuellement un hébergement à l’hôtel.

Dans le domaine maritime, le remboursement des billets est prévu si un bateau est bloqué  à quai, en raison d’un cas de force majeure ou d’une météo difficile.

Quel que soit le mode de transport et la circonstance invoquée, vous avez donc la possibilité de faire valoir vos droits à titre individuel ou par l’intermédiaires d’associations de consommateurs