Et si le pourboire devenait un salaire ?

Le pourboire se fait de plus en plus rare, nous le savons bien. Qui d’entre nous laisse quelques centimes ou plus sur la table près de sa tasse de café ou bien sur son addition au restaurant ?

Peu en vérité. 

Les allemands sont considérés comme très généreux, dès qu’ils sont en vacances à l’étranger ils laissent très facilement un pourboire conséquent.

Moi qui ai travaillé il y a quelques années dans la restauration, je peux vous dire que les allemands et les anglais sont très généreux, les allemands un peu plus mais les français rechignent à laisser un peu de monnaie ou mieux pour remercier simplement le ou la serveuse qui s’est occupé d’eux. 

 

L’Union des métiers de l’hôtellerie pourtant réfléchit à un système de rémunération variable avec les pourboires. Le service compris de 15% disparaitrait au profit des pourboires éventuellement reçus par le ou la serveuse. 

Cela diminuerait la charge de l’employeur, mais cela ferait-il réellement le bonheur de l’employé ? Certainement pas !

Le pourboire étant un "plus" de salaire, il deviendrait alors une part entière du salaire ; le manque à gagner semble évident. Déjà que ces métiers ne sont pas payés à leur juste valeur, les pourboires même s’ils ne sont qu’une toute petite part sont les bienvenus. 

 

J’ai le souvenir que nous mettions tous nos pourboires dans un pot et que nous partagions à la fin de la semaine. Il arrivait que les pourboires étaient très minces ou bien au contraire royaux. Cela dépendait bien entendu des clients, des étrangers en visite ou des personnes reçues. 

Ces pourboires étaient pour moi comme pour d’autres, un réel plus de salaire, étant payés aux SMIC hôtelier, les revenus n’étaient pas important. Alors lorsque 15 ou 20 euros arrivaient dans le porte monnaie, c’était vraiment super. 

 

Maintenant donc, il serait possible de supprimer cela pour l’intégrer au salaire. Celui-ci va donc diminuer, les cotisations pour la retraite aussi…. Je vous laisse deviner. Et puis, les serveurs ou serveuses risquent aussi de se piquer des clients entre eux, l’ambiance ne sera pas totalement zen !!

Et le sourire dans tout cela : il sera où ? déjà qu’il est souvent absent !! Mais pas de sourire, pas de pourboire !!

 

Un petit clin d’oeil pour faire rire ou sourire !!

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24 réflexions sur « Et si le pourboire devenait un salaire ? »

  1. Un système qui existe déjà au Québec si je je me trompe,pas.
    Là bas si vous ne donnez pas de pourboire c’est un gros manque à gagner pour les serveurs. Mais les québécois ont depuis longtemps intégré l’habitude de donner un petit quelque chose, c’est loin d’être le cas pour es français. Je plains les serveurs, c’est déjà un métier bien assez difficile comme ça…

  2. [b]Avec la Crise, le pourboire va se perdre, de plus en plus.

    Heureusement que les serveurs sont des salariés, même s’ils sont au smic.
    C’est la dure rançon des restrictions de toutes sortes, malheureusement ![/b]

  3. Détrompez-vous, en France un serveur dans un bon café en ville se fait souvent des beaux salaires. J’en ai connu qui vivaient aussi bien que des cadres d’entreprises, avec ou sans les pourboires. Sous réserve de ne pas confondre serveur digne de ce nom et petit boulot de serveur qui pullulent et qui certes se font exploiter souvent par les petits patrons. C’est un métier aussi…
    PH

  4. Il est justement d’autant plus injuste qu’une fois encore les moins payé soit ENCORE moins payer et que ça ne dérange pas les mieux lotis…

  5. Que l’on réglemente aussi les professions, le service sera ainsi mieux estimé en France et payés à sa juste valeur. Aujourd’hui dans divers métiers comme le bâtiment par exemple (qui à bien évoluer je précise) plus personne ne veut s’en approcher alors qu’il manque des gens et que les salaires sont corrects. Les petits boulots ont permis à chacun de s’improviser pros de ceci ou de cela, ce qui fait le jeu des petites entreprises et de l’état.
    PH

  6. « Qui d’entre nous laisse quelques centimes ou plus » ?
    Moi.
    Généralement plus que quelques centimes.
    Environ cinquante centimes pour un thé, deux euros pour un snack, cinq euros pour un repas.
    Si je suis content du service.
    Ce qui est souvent le cas.
    Parce que je ne vais pas manger là où je me rends compte que les gens tirent la gueule.
    Ça se remarque au premier coup d’œil, ou à la première parole : si, quand on entre dans l’établissement, personne ne répond à mon « bonjour », ledit « bonjour » sera illico suivi d’un « au revoir » !

    Après quelques années dans le métier, j’exige être servi comme je servais les autres.
    Entendons-nous bien…
    Je ne demande pas qu’on soit à ma disposition pour satisfaire mes caprices (et pourtant, des caprices, j’en ai exécutés, quand j’étais traiteur-restaurateur, mais, bon, justement, j’essaie de ne pas me comporter comme ces clients « capricieux »).
    Mais « bonjour », « au-revoir », « merci », « s’il vous plaît » et, sinon le sourire, au moins le fait qu’on ne me tire pas la gueule, font partie de la panoplie de base du parfait travailleur-en-restauration.
    Avec un minimum de considération et pas de condescendance mal placée.
    Le « et le p’tit monsieur, qu’est-ce qu’il prendra » va avoir comme réponse « la porte »…
    Personnellement, j’attends avec impatience qu’on passe à un système « salaire-pourboire », ce qui me permettra de rémunérer, à sa juste valeur, aussi bien le vrai commerçant qui sait accueillir ses clients que l’opéré du sourire qui n’est même pas fichu de dire bonjour.
    J’espère juste que les tarifs de la carte vont diminuer d’autant, parce que je veux bien mettre quinze pourcents de « service » en plus du prix … mais du prix « service non compris » !

    Chiant, moi ?
    Certainement pas.
    Si j’en crois certains restaurateurs, je suis le client le plus « facile-à-vivre » qui soit !
    Mais peut-être ces restaurateurs-là sont-ils eux-même des restaurateurs « faciles-à-vivre », et pas des « tire-la-gueule » !

    Quant à la crainte de ne plus donner de pourboire because la crise, bah, en ce qui me concerne, si je n’ai pas d’argent, je ne vais pas au resto, donc, c’est une mauvaise excuse…
    J’aurais plus peur du fait que les gens ne prennent l’habitude de refiler un pourboire selon les réelles qualités du serveur… Parce que, si le client français n’a pas l’habitude du pourboire, le serveur français, lui, n’a pas trop non plus l’habitude … de le gagner !

    Belle nuit !

  7. j’ai travaillé comme je l’ai dit dans deux restaurants, une brasserie crêperie bar et une brasserie pure. Je peux dire que étant souriante naturellement je ne me faisais pas plus de pourboire que ma collègue qui souriait peu. elle était loin de faire la gueule mais n’avait pas le sourire facile simplement.
    déjà à l’époque les pourboires étaient un vrai luxe surtout hors saison (je travaillais sur la côte) et c’était bien les étrangers qui donnaient le plus.
    La seule fois où j’ai eu un gros pourboire c’est après avoir reçu une proposition par un client éméché. Le lendemain il est venu s’excuser avec un billet que j’ai refusé pour bien lui montrer que l’on ne m’achetait pas. Finalement j’ai accepté devant sa mine contrite.

    et Philippus, les serveuses ou serveurs même de métier comme moi ou ma fille plus tard ne gagnent pas tant que cela, le smic hôtelier est moins élevé que le smic dit normal…. et il y a bien peu de serveurs qui sont payés au delà sauf peut être dans les grandes maisons et les grandes villes et encore…. ce sont justement les pourboires qui augmentent le montant mensuel.

  8. Vu que je suis moi-même étranger, c’est peut-être pour ça que je donne plus de pourboire(s) que les Français, finalement…
    😉

  9. Que l’on réglemente aussi les professions ? Mais [b]Phillippus[/b], c’est du n’importe quoi une fois de plus ! C’est une constante, que dis-je, un marqueur de l’extrême gauche (voire trotskyste) que de vouloir toujours contraindre le peuple dans ses faits et gestes ! Ce en quoi ils se rapprochent des religieux obscurantistes qui veulent nous convertir à tout bout de champs et nous faire prier du matin au soir ! Non, pas de réglementation, de la LIBERTÉ ! de la FRATERNITÉ, de l’ÉGALITÉ ! Tiens, ça me dit quelque chose….

  10. Je pense, [u][i]et ce n’est pas à l’auteur de cet article que je m’adresse[/i][/u], qu’il conviendrait de remettre les pendules à l’heure… En effet, beaucoup confondent [i][b] »Service »[/b][/i] et [i][b] »Pourboire »[/b][/i].

    [u]Lorsque j’étais chef de rang en restaurant ou garçon de café-limonadier-brasseur dans un café ou dans une brasserie, nous étions rémunérés à hauteur 15 % de la recette, ou, dans certains établissements à hauteur de 12 % de la recette[/u] : [i]c’était le Service dû obligaoirement par le client qui était calculé sur un montant TTC d’une addition. [/i]
    Mais, dans certains grands établissements, les serveurs étaient payés au salaire mensuel net, les extras étant payés à la journée !
    [u]Bien sur, il y avait, [i]et il y a toujours[/i], le pourboire[/u] : [i]cependant,[/i] et c’est vrai actuellement comme cela était dans le passé[i], le pourboire n’est pas obligatoire, puisque le service est compris dans l’addition fournie au client.[/i]

    [u]Je ne sais pas si beaucoup de lectrices et de lecteurs âgés s’en souviendront[/u] : [i]il fut un temps ou, dans beaucoup d’établissements, que ce soit en salle, que ce soit au comptoir (bar), le service obligatoire était [b] »laissé à l’appréciation de la clientèle »,[/b] ce qui pouvait provoquer des tensions certaines entre les clients et les personnels. Cependant, ce concept n’existait pas dans de très grands établissements. [/i]

    [u]Quoiqu’il en soit, j’ai toujours été favorable à ce que les serveuses et serveurs soient payés au 15 %[/u] : [i]en effet, pourquoi se défoncer pour un salaire mensuel amputé d’intérêts perçus sur la vente ?[/i]

  11. Quidam nous dit :
    Que l’on réglemente aussi les professions ? Mais Phillippus, c’est du n’importe quoi une fois de plus ! C’est une constante, que dis-je, un marqueur de l’extrême gauche (voire trotskyste) que de vouloir toujours contraindre le peuple dans ses faits et gestes ! Ce en quoi ils se rapprochent des religieux obscurantistes qui veulent nous convertir à tout bout de champs et nous faire prier du matin au soir ! Non, pas de réglementation, de la LIBERTÉ ! de la FRATERNITÉ, de l’ÉGALITÉ ! Tiens, ça me dit quelque chose….

    Mais la liberté la fraternité et l’égalité ne sont pas « applicables » dans une société présente comme par l’histoire passée d’ailleurs, qui fait que justement les gens se sont balancés d’une idéologie soit collective (communisme) ou alors plus libérales (capitaliste). Comme déja dit analysez ces deux orientations sociologiquement elles ont fauté par les hommes qui n’avaient pas en eux ces principes humanistes par manque d’esprit ou d’éducation en ce sens, ou alors limités uniquement dans les pensées et parfois le verbe, mais plus rarement en étant en accord jusqu’aux actes quotidiens.

    Les principes sont des moteurs pour demain quand l’homme face au mur devient forcé à réféchir un plus en profondeur.

    Alors sorti de l’application impossible de l’idéal bonheur pour tous, reste l’approche spirituelle globale (et non religieuse qui est elle aussi politique et idéologique).

    Si vous lébérez vous avez des profiteurs qui exploitent les autres, si vous réglémentez trop vous avez des dictatures, par des gens qui au dessus des autres deviennent des chefs et non plus des représentants du collectif.

    Si vous avez une autre vision de sortie, présentez la.

    PH

  12. LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ ! Quelle belle devise, mais quoi de plus difficile à accéder ! Voilà une bonne raison de se retrousser les manches et de libérer nos neurones pour essayer d’atteindre cet objectif. C’est terrible, car le chemin est parsemé d’embûche, et rien n’est jamais acquit ! Alors exit les discours, à l’action !

  13. Et si on supprimait les pourboires et autres 15%?
    C’est de la discrimination.
    Par principe je ne donne jamais de pourboire car ce n’est pas normal.
    Il faudrait en donner à tout le monde ou à personne si on veut être juste.

  14. C’est de la discrimination ?
    Bin … oui !
    Mais justement, Enguy, je trouve que c’est très bien de discriminer !
    [i]Positivement[/i] : ça montre au serveur qu’on est content de ce qu’il fait et ça l’encourage à faire encore mieux.
    [i]Négativement[/i] : ça montre au serveur qu’il ferait bien de changer de métier ou alors qu’il devrait être plus aimable.
    Vous, en ne donnant jamais de pourboire, vous ne connaissez que la discrimination négative puisque vous ne récompensez personne…
    Pourquoi toujours vouloir tout niveler (surtout par le bas) ?
    Il y a des gens qui sont plus méritants que d’autres, ne pensez-vous pas ? Non ? Bah, moi, je le pense…

  15. Eric > Dans votre logique, alors vous donnez de l’argent à votre facteur chaque fois que vous êtes content de lui, à votre garagiste, à tous les employés que vous croisez. Si on vous suit, un salaire n’y suffit plus.
    Après, cette logique de pourboire dénature le travail.
    Le serveur n’a plus qu’une idée en tête : obtenir un gros pourboire. Devenir un lèche-botte pour ça. C’est dégradant. En plus, qui êtes-vous pour juger les autres de cette façon ? Car le pourboire, c’est bien un jugement. Par l’argent. C’est un système assez écoeurant qq part car ne me faîtes pas croire que le physique n’est pas ce que les clients regardent en premier avant de laisser un pourboire. Ce système de pourboire n’est fondé que sur des apparences et ne récompense aucunement le mérite. Libre à vous d’encourager cela, moi pas !

  16. Comme vous dites, libre à moi..
    Je continuerai donc à « juger » les serveurs.

    Qui suis-je pour me permettre de les juger ?
    Bonne question…

    Je pourrais vous répondre que c’est en tant qu’ancien traiteur-restaurateur (ayant été cité dans le Gault Millau en 2007, juste avant que je n’abandonne ce métier ingrat), en me disant que ça pourrait faire de moi quelqu’un d’assez objectif, et en me disant que, sachant ce qu’on gagne dans ce métier, et sachant que ça fait plaisir de recevoir un pourboire, je devrais être à même de juger si le serveur qui m’a servi mon assiette n’importe comment, ou qui a particulièrement bien fait son boulot, a droit, ou pas, à une gratification supplémentaire…

    Mais je me contenterai de vous répondre que c’est en tant qu’être humain, tout simplement.
    Et comme être humain, oui, je m’octroie le droit de juger les autres êtres humains que je rencontre.
    Pas vous ?
    Jamais ?
    Vous ne jugez jamais personne ?
    Vous jugez bien mon attitude « écœurante » !
    De quel droit ?
    Et quand un chauffard vous fait une queue de poisson sur la route, vous ne marmonnez/hurlez jamais le traditionnel terme utilisé dans (presque) toutes les voitures françaises, à savoir « connard ! » ?
    Non ?
    Bravo…
    ;D

    En ce qui concerne le fait que ça me coûterait un second salaire, je ne vois pas trop pourquoi.
    Aujourd’hui, le pourboire n’est réservé, que je sache, qu’aux commerçants ou aux employés qui proposent un réel service « plus ».
    Le concierge, par exemple. Ou le facteur qui aurait été particulièrement aimable pour m’éviter d’aller faire la file au bureau de poste (ce qui est d’ailleurs loin d’être le cas aujourd’hui). Ou un mécanicien qui m’aurait particulièrement bien soigné chez mon garagiste. Ça n’existe pas, en France, les « étrennes » ? Aux facteurs, aux éboueurs, aux concierges, … ? Il n’y a qu’en Belgique que ça existe ?
    Bref, tout cumulé, mes pourboires me coûtent au grand maximum une vingtaine d’euros par mois. On est loin du « second salaire »… Mais, bon, je ne vais pas chaque semaine au resto non plus… Si j’y allais chaque semaine, ça voudrait dire que mon salaire me le permettrait, et ça voudrait dire aussi que je pourrais me permettre de verser plus de pourboires chaque mois…

    Et maintenant, je vous laisse, j’ai trois cents bons kilomètres à faire en voiture d’ici une heure et demi. Je m’arrêterai probablement sur une aire de service pour prendre une tasse de thé. Mais, promis, je ne laisserai pas de pourboire à la machine qui me servira, de crainte qu’elle ne se sente discriminée ou qu’elle ne soit écœurée…
    À dans quelques jours !

  17. [quote][i][b]Et si on supprimait les pourboires et autres 15%?[/b][/i][/quote]
    [b]Engy[/b], comme je l’ai écrit en commentaire, il ne faut pas confondre le [b]15 % de service[/b], qui est obligatoire, et le [b]pourboire[/b], qui, lui, n’est pas obligatoire !
    [u]Il est tout à fait normal qu’un serveur soit intéressé aux bénéfices qu’il génère en vendant des boissons ou des repas[/u] : [i]donc, je trouverais logique que, dans tout autre commerce, les vendeurs soient intéressés aux bénéfices aussi.[/i]
    [quote][b][i]Après, cette logique de pourboire dénature le travail. Le serveur n’a plus qu’une idée en tête : obtenir un gros pourboire. Devenir un lèche-botte pour ça. C’est dégradant. En plus, qui êtes-vous pour juger les autres de cette façon ? Car le pourboire, c’est bien un jugement. Par l’argent. C’est un système assez écoeurant qq part car ne me faîtes pas croire que le physique n’est pas ce que les clients regardent en premier avant de laisser un pourboire. Ce système de pourboire n’est fondé que sur des apparences et ne récompense aucunement le mérite. Libre à vous d’encourager cela, moi pas ![/i][/b][/quote]
    [u][b]Enguy[/b], chacun est libre de ne pas donner de pourboire[/u] : [i]là, c’est laissé à l’appréciation de la clientèle ![/i]
    Lorsque je travaillais dans la restauration et dans la brasserie, je n’ai pas constaté que le pourboire dénaturait le travail ! Par contre, j’ai constaté que beaucoup de clients s’attachaient à leurs serveurs ! Il faut une émulation, il faut valoriser le travail et ne pas l’uniformiser !

  18. D’ou vient cette notion de service à 15% dans la restauration ?
    Pourquoi ce principe en ce métier et non pas dans d’autres ?

    Si 15% revenait aux enployés effectivement dans diverses entreprises, je pense que les employés de nombreux secteurs seraient heureux, un peu moins les actionnaires…

    PH

  19. [u][b]Phillipus[/b], j’essaie de répondre à vore question ! En attendant, vous pourriez consulter ceci[/u] : [url]http://www.restocours.net/Legislation/commerce.htm[/url]

    [u]Mais, je pense que ceci pourra répondre à votre question[/u] :
    [img]http://www.ouest-france.fr/design/images/logo_ouestfrancefr.png[/img] [b]- mercredi 21 novembre 2012
    Repères. Qu’est-ce que le service compris dans la restauration ?
    [url]http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Reperes.-Qu-est-ce-que-le-service-compris-dans-la-restauration-_6346-2135539-fils-tous_filDMA.Htm[/url]
    [/b]

  20. philippus, je vous recommande également de lire cet article :
    [img]http://mobile.agoravox.fr/local/cache-vignettes/L198xH56/siteon0-d883a.png[/img] [b][i]- jeudi 22 novembre 2012[/i]
    « Service compris » : la duplicité des restaurateurs
    Par Fergus
    [url]http://mobile.agoravox.fr/tribune-libre/article/service-compris-la-duplicite-des-126295[/url] [/b]

  21. Merci Dominique j’ai lu.
    Petite précision, ce service de 15%, c’est la seule rémunération des serveurs sur le CA ou ils ont à la base une garantie minimale de salaire assuré ?
    Certes que selon le type et l’endroit ou le serveur exerce la situation est alors trés différente.

    PH

  22. [quote][b][i]… Petite précision, ce service de 15%, c’est la seule rémunération des serveurs sur le CA ou ils ont à la base une garantie minimale de salaire assuré ?
    Certes que selon le type et l’endroit ou le serveur exerce la situation est alors trés différente…[/i][/b][/quote]
    [b]philippus[/b], le service de 15 % est la seule rémunération, avec, cependant, la garantie du versement d’un SMIG hôtelier au cas où il serait constaté que le serveur n’a pas perçu assez de salaire.
    [b]1.[/b] [u]Ces 15 % ne proviennent pas du chiffre d’affaire d’un établissement[/u] : [i]en effet, chaque serveur, qui est responsable de son rang, perçoit 15 % sur chaque consommation, [u]boissons ou repas[/u], qu’il vend à un client.[/i]
    [b]2.[/b] [u]Dans certains établissements, tous les serveurs se partagent les 15 % de la recette[/u] : [i]pour cela, il suffit d’additionner ce que chacun aura perçu et de diviser le total par le nombre de serveurs.[/i]
    [b]3.[/b] [u]Dans d’autres établissements, tous les serveurs se partagent, outre les 15 %, les pourboires acquis[/u] : [i]il suffit, pour cela, d’additionner ce que chacun aura perçu en 15 % et en pourboire, et, de diviser le total par le nombre de serveurs. Mais, là, tout est question de confiance.[/i]
    [u]Dans les trois cas, cela s’effectue à chaque fin de service sous la responsabilité de la Direction[/u] : [i]pour cela, il est bien évident que chaque serveur possède sa clef personnelle qui lui permet de taper ses consommations sur la caisse enregistreuse.[/i]

    Maintenant, puisque vous parlez de chiffre d’affaire, certains grands établissements, [i]et je pense aux grandes chaînes hôtelières, aux grandes chaînes de brasseries et de restauration[/i], proposent, à leurs collaborateurs, un intéressement sur leurs chiffres d’affaire annuels. Cependant, j’ignore le pourcentage de ce C.A.

    Cordialement,

    [b]Dominique DUTILLOY[/b]

  23. [u]Un peu de lecture[/u] :
    [img]http://profile.ak.fbcdn.net/hprofile-ak-ash4/c9.0.163.163/s160x160/4932_97889926972_2752388_a.jpg[/img] [b][i]- jeudi 22 novembre 2012 (16h18) [/i]
    [u]HUMEUR[/u] : [i]Les serveurs ne veulent pas être payés au pourboire[/i]
    [u]Par[/u] LG
    [url]http://www.quotidiendutourisme.com/site/les-serveurs-ne-veulent-pas-etre-payes-au-pourboire-69663.html[/url] [/b]

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