Espionnage : l’histoire secrète du 6 septembre 2007

Chronologie de l'opération spectaculaire menée par les Israéliens le 6 septembre 2007, dans le secret le plus absolu.

 

"Je sais ce qui est arrivé ce jour-là, et quand le monde l'apprendra, il sera stupéfait". Ainsi s'exprime Uzi Arad, un ancien espion du Mossad, à propos de l'opération du 6 septembre 2007. Reprenons la chronologie et analysons ce coup de force.

Flash-back : automne 2002. Les services secrets israéliens soupçonnent la Syrie d'être le point de chute de l'armement du régime irakien. Bien avant la chute de Bagdad, des katsas (agents) du Mossad s'étaient infiltrés clandestinement en Syrie et dans la vallée de la Bekaa au Liban, là où de multiples sources concordantes indiquaient que les services de Saddam Hussein transféraient l'armement lourd du régime, auparavant revendu aux Syriens par l'entremise des Russes. Les Américains savaient que Saddam Hussein avait reçu l'aide des Français et des Russes avant la guerre, respectivement par la voie diplomatique et la voie militaire. D'un côté, les Français informaient Bagdad des discussions secrètes tenues entre George Bush et Jacques Chirac, ce qui permettait aux Irakiens d'anticiper toute nouvelle manoeuvre des Américains à l'ONU. De l'autre, les Russes avaient dépêché plusieurs agents de haut rang, dont  le général Yevgeny Primakov, directement sur le terrain. Ancien proche de Eltsine et ex-directeur du KGB, Primakov avait pour mission d'aider les Irakiens à "nettoyer leurs sites".

Il ne s'agissait pas d'une opération particulièrement originale. Durant la Guerre …

Froide, l'URSS avait fourni du matériel militaire à des pays alliés, et cette pratique s'était poursuivie après la chute du mur de Berlin et la dissolution de l'empire soviétique. Dans l'organigramme russe, le FSB devait s'acquitter d'une opération spéciale, baptisée "Sarindar" ("sortie de secours", en russe). Plusieurs pays de l'ancien bloc de l'Est connaissaient cette règle tacite selon laquelle aucune arme de fabrication russe ne devait tomber entre les mains de l'ennemi. Or l'Irak est un très bon client. Dont acte.

En novembre 2002, une armée d'espions russes entre en Irak depuis l'ouest et s'établit dans la province d'Anbar, la plus étendue du pays. Plus tard, pendant l'offensive alliée, les agents du FSB se battront contre les forces spéciales australiennes et les commandos de la CIA au cours d'affrontements qui ne figureront dans aucun livre d'histoire. Mais revenons à la veille de 2003. Primakov atterrit à Bagdad. L'opération nettoyage commence immédiatement.

Le commandant Ion Mihai Pacepa, ancien directeur des services secrets roumains, avait briefé les Occidentaux sur les intentions russes. Les Américains savaient. Le Mossad également, ce qui permet à Ariel Sharon de prédire, dès décembre 2002, que le vrai potentiel militaire du régime de Saddam Hussein se trouve déjà entre les mains de Damas. A la veille de la guerre en Irak, les analystes de la NGA, stupéfaits, observent des colonnes de camions passer la frontière. Une avalanche de renseignements atterrit sur le bureau du Mossad et de la CIA. On y parle de fosses de 6/8m de côté et de 25/35m de profondeur creusées par le génie syrien au Liban et en Syrie. Elles auraient reçu du matériel interdit irakien puis auraient été comblées et replantées, le tout sous supervision russe. La Syrie aurait été payée 35 millions de dollars pour ses prestations.

A l'aube de la guerre, un dissident syrien du nom de Nizar Najoef écrit une lettre au journal néerlandais Der Telegraaf, dans laquelle il affirme connaître la localisation de ces sites secrets. Atteint d'un cancer en phase terminale, Najoef avoue qu'il n'a rien à perdre à divulguer ces informations. Le journal publie ses dires. Personne ne dément. Le LAP israélien, le service de désinformation du Mossad, s'arrange pour que l'affaire retombe comme un mauvais soufflé. Du moins, dans la presse.

Car pour les renseignements occidentaux, la présence d'armes irakiennes dans le pays voisin reste un sujet de profondes inquiétudes. Interrogé par le Sunday Times en 2004, le chef du groupe de recherche américain sur les Armes de Destructions Massives irakiennes, David Kay souffle à demi-mot que "du matériel dangereux" du régime de Saddam Hussein a, en effet, passé la frontière. A l'été 2004, le chef de l'UNMOVIC, Demetrius Perricos, annonce au Conseil de Sécurité de l'ONU que des "éléments de missiles et de matériel dangereux ont été exportés de l'Irak vers l'étranger à une cadence de mille tonnes par mois". Pressé de questions par la presse, il botte en touche.  Le reste est classé top secret.  

Fraîchement élu au poste de directeur du Mossad, Meir Dagan réveille ses armées de sayanim (agents dormants) en Syrie. Ils ont tôt fait de déterminer la présence de sites noirs. En 2005 puis 2006, le programme ECHELON de la NSA commence à sillonner le nord de Damas, pendant que les Israéliens quadrillent la frontière avec l'Iran depuis leur satellite Ofek. A cette période, on craint que le matériel irakien finisse par enrichir le programme nucléaire iranien. Mais il n'en est rien, et les services de renseignement occidentaux le réalisent bientôt.

Début 2007, l'ONI, le renseignement de la marine américaine, annonce avoir repéré un navire suspect en route vers Lattaquié, le premier port de Syrie. Les Américains transmettent l'information au Mossad, lequel dispose d'une fourmilière d'informateurs dans le pays. Le chalutier suspect est très vite repéré. Naviguant sous pavillon sud-coréen, il a été déchargé de nuit dans le port de Lattaquié, et ne figure sur aucun registre. Intrigués, des katsas israéliens suivent les convois en partance de Lattaquié et annoncent l'existence d'un site de stockage secret dans la province de Dar el-Zour, au nord de Damas. Le Mossad suggère que des expérimentations avec du matériel radioactif y ont lieu, et que le navire au pavillon "sud-coréen" est en réalité venu de Corée du Nord. L'affaire est grave.

Mise au courant, l'administration Bush hésite. Les Israéliens, handicapés par un ministre de la Défense affable, Amir Peretz, refusent de se risquer dans un nouveau conflit régional. Tout l'été, le service de désinformation du Mossad, le LAP, laisse filtrer des rumeurs de guerre imminente avec la Syrie afin d'intimider l'adversaire. Damas répond en organisant des exercices de protection civile et en clamant être prêt à "couvrir  Tel-Aviv de roquettes". Finalement, la stratégie israélienne capote. Sur place, les informateurs du Mossad notent que le travail n'est pas perturbé à Dar el-Zour et observent un continuel va-et-vient de scientifiques nord-coréens. Il s'agit d'experts en missiles balistiques. Depuis la fabrication du No-Dong, les Nord-Coréens sont devenus des exportateurs de renom dans tout ce qui se rapporte aux missiles à longue portée. 

Israël commence à s'inquiéter sérieusement, d'autant que l'on sait que la Syrie a été le premier soutien du Hezbollah durant la guerre du Liban, l'été précédent. Les Américains le sont tout autant, eux qui soupçonnent que le gaz sarin utilisé contre leurs troupes par la guérilla irakienne au printemps 2007 a été livré par une Syrie puisant dans ces "sites noirs". De plus, les photos satellites laissent les analystes perplexes : le complexe secret de Dar el-Zour n'a aucune cheminée, ce qui l'empêche de rejeter des gaz radioactifs en cas d'expérimentation comme c'est le cas au centre de Yongbyon, en Corée du Nord. Or le Mossad a des preuves que le site syrien a été construit en 2003, soit à l'aube de la guerre en Irak. La logique devient effroyable : s'il n'y a pas de cheminée à Dar el-Zour, c'est qu'il n'y a pas d'expérimentation nucléaire. Et si le site noir accueille des scientifiques nord-coréens spécialisés dans les missiles balistiques, c'est que les Syriens comptent acquérir le savoir des No-Dong. Mais… mais si les katsas du Mossad ont vu juste en évoquant du matériel radioactif, cela signifie que Damas fait dans la fabrication de missiles à longue portée… avec des têtes nucléaires !


Amir Peretz est limogé en juin 2007. Son successeur se révèle être Ehud Barak. Le choix du premier ministre Olmert n’est pas anodin :  Barak a commandé l’unité la plus secrète de l’armée israélienne : les Sayeret Matkal. En 1973, c’est avec eux qu’il a lancé une action commando à Beyrouth durant laquelle plusieurs membres du groupe palestinien "Septembre Noir" ont été abattus. A peine Barak est-il nominé qu'il fait immédiatement appel à son ancienne unité, et lui confie une mission : déterminer la nature du site de Dar el-Zour.

 

A Washington, l'administration Bush demande confirmation : le matériel incriminé est-il réellement radioactif ? Le commando de Tsahal est parachuté de nuit aux abords du site. Les experts des Sayeret Matkal, en uniforme de l’armée syrienne, s’infiltrent à l’intérieur du complexe et relèvent des échantillons. De retour à Tel Aviv, ils les transmettent aux laboratoires de l’armée. La nouvelle stupéfie tout le monde : oui, l’usine de Dar el-Zour possède du matériel nucléaire. Oui, on y travaille sur des missiles balistiques à longue portée. Oui, le spectre d’une bombe atomique à quelques encablures de Jérusalem n’est plus un fantasme. 

 

Décision est prise d'éliminer le danger. Washington renseigne les Israéliens sur les défenses syriennes. Le 4 septembre, les Sayeret Matkal sont une nouvelle fois parachutés au-dessus de Dar el-Zour. Leur mission ? Marquer la future cible au laser. Le 6, l’unité de guerre électronique de Tsahal attaque le système de radar syrien, permettant à deux F-16 venus de la mer de survoler le territoire ennemi sans encombres. Utilisant leurs bombes bunker busters, les pilotes hébreux écrasent Dar el-Zour en quelques secondes, tuant plusieurs dizaines de Syriens.

 

Plus tard, les satellites espions américains intercepteront des communications de l’ambassade chinoise à Damas annonçant la découverte de cadavres de scientifiques nord-coréens dans les ruines du site. A Pyongyang, Damas, Washington et Jérusalem, on se tait. Devant son cabinet, un  Ehud Barak aux anges préfère rester énigmatique : « nos succès ne sont pas rendus publics, mais cela ne veut pas dire que nous n’accomplissons rien. »

 

En effet. Telle est l’histoire du 6 septembre. Personne ne sait encore que l’armée israélienne a réalisé, avec un succès insolent, l’opération du siècle.

31 réflexions sur « Espionnage : l’histoire secrète du 6 septembre 2007 »

  1. Les gentils Israëliens contre les méchants Syrien / Irakien / Iranien
    Ils sont cependant bien seul dans la région… Et si les pays du moyen orient décidaient de s’en prendre a Israël ? Comment réagirait Washington ?

    je pense que les forces Israëlienness devraient, comme les forces Américaines, apprendre ce que signifie le mot « sagesse ».

    De quoi ont ils peur en effet ? Que des enfants leurs jettent des cailloux dessus ? Mooort de rire quelle honte

  2. l’histoire secrète du 11septembre 2007
    Les armes de destruction massive ne trouvent plus en Irak mais en Syrie. Ben attaquons La Syrie. Les syriens vont sûrement transférer leurs ADM en Iran avec l’aide des chinois avec un tunnel passant sous la maison blanche. Bravo Monsieur, Vous devez écrire des livres de science fiction.

  3. « Les experts des Sayeret Matkal, en uniforme de l’armée syrienne, s’infiltrent à l’intérieur du complexe et relèvent des échantillons »: comment croire que les syriens n’aient rien fait pour protéger l’acces de ces batiments ! Comment crire que ce site aît été un moulin ? !!!!!!!!!!!!!!!!!!

  4. Les Experts
    Je suis comme Vautier j’ai du mal a croire que les Syriens laisse une telle base sans
    aucune sérieuse surveillance s’est ne pas les connaitre se ne sont pas des enfants de cœur
    si les Sioniste et les Ricains se méfie d’eux se n’ai pas parce que s’est le club Med .

  5. Détails supplémentaires
    L’opération israélo-américaine qui a conduit aux frappes avait été baptisée Orchard (« le verger »).

    En outre, le 26 juillet 2007, des saboteurs du Mossad ont fait exploser une usine près de la base syrienne d’Aleppo. Ils visaient des Scuds C avec des ogives contenant du gaz moutarde. Preuve que les Syriens voulaient créer son propre programme d’armement chimique.

    Vous pouvez sans autres contrôler ces informations, notamment en mettant les noms des différents protagonistes sur Google. Vous verrez très vite que tout ce qui y est écrit est véridique.

  6. Vous etes sûr que la moutarde ne leur est pas montée au nez : Cl-CH2CH2-S-CH2CH2-Cl dont le précurseur est HO-CH2CH2-S-CH2CH2-OH thiodiglycol fabriqué par la BASF !!!! et soumis à l’inspection de l’ONU . ils avaient pris au moins la direction du vent , j’espère !!!

  7. drzz et les sources surs
    drzz…
    ah oui les sources surs sur le net, il suffit de taper les mots clefs et hop la vérité est trouvé sur le moteur de recherche, ah pour etre sur le net c’est du sur.
    il suffit de te lire pour comprendre que n’importe qui peut mettre n’importe quoi sur le net…
    je te signale ( et tu peux le vérifier sur le site du journal israelien yediot aharonot ) qu’un journaliste israelien est partie voir la cible et les pretendus dégats des frappes des F16 israelo-us et devine quoi? il n’y avait aucune trace des fameuses frappes et encore moins de site nucléaire mais un batiment agricole sans aucun dommage.
    tu devrais aussi prendre en compte les temoignages des gens qui ont entendu les avions voler à basse altitude mais pas d’explosion sur le sol syrien…
    une fois de plus tu veux nous prouver que Israel est le gentil et que ses voisins sont les mechants…mais c’est bien le contraire qui est vrai
    regarde en arriere et les guerres dans la région : les plus récentes ont été déclencher par Israel et sur la population civils (Liban par deux fois)
    les pays arabes ont par deux fois proposés la paix totale à Israel (en 2000 et 2002) mais Israel a refusé l’offre vue que ce qu’elle veut c’est dominé les autres et étendre son territoire…

  8. benyamin nethanya : oui, oui…

    Les Israéliens ont détruit le site de Dar el-Zour, et on a même les photos satellites.

    De plus, tu as dû manquer le fait que la Syrie a annoncé que les Israéliens avaient lâché des missiles sur son sol, sans spécifier.

  9. Faible la défense, TRES FAIBLE!!!!Allez, montrez nous donc votre morale de croisés capitalistes !

  10. Vos sources ne vous ont-elles pas dit qu’il y avait des preuves en faveur de l’hypothèse d’une attaque destinée à tester les défenses aériennes syriennes dans la mesure ou elles sont similaires à celles de l’Iran ?

    Au début, ce plan a été étudié. Disant cela je veux dire qu’il a été étudié par l’Etat Major des Armées US, il a été étudié par des gens travaillant pour le Vice Président.

    Les éléments dont j’ai connaissance à ce sujet, c’est que durant l’été, des mois avant la mission, il y a eu de nombreuses discussions sur l’exécution de cette mission, et il y eu un rapport en provenance du renseignement, de la Defence Intelligence Agency, indiquant que la Syrie avait considérablement amélioré les performances de son système de défense radar.

    Et ce radar anti-aérien était semblable, proche,, à celui que nous savons maintenant avoir été installé en Iran. Donc c’était une manière de tester le radar Syrien.

    On peu se déplacer à travers la Syrie sans que personne ne s’en préoccupe. C’est un petit pays de 17 millions d’habitants. Mais pénétrer en Iran et tester les radars en survolant un site, cela provoquerait une contre-attaque.

    Les israéliens ont survolé la Syrie en toute impunité, il n’y a pas grand-chose qu’elle puisse faire et ils savent qu’elle ne fera rien.

    Donc, initialement, cela a été vu par mes amis comme une « opération radar. » Ce n’est qu’après les évènements qu’ils ont appris quelque chose.

    Il était très difficile d’obtenir des informations [en Israël], car ils ont une règle interdisant de communiquer des informations et la censure militaire a été imposée sur ce sujet.

    Mais quelques personnes m’ont dit « ce truc du radar, c’était [n’importe quoi] – il n’allait rien se passer, c’était un moyen, un opportunité pour nous pour entrer [en Syrie] »

    Il semble clair, d’après ce que j’ai appris de mes amis américains et des syriens, que les israéliens ont pénétré carrément et que la seule cible qu’ils avaient était celle qu’ils ont bombardée.

    Ils ne cherchaient pas un site radar. Ils sont simplement entrés et ont écrasé leur cible.

    Ensuite, vous avez la question suivante, que je n’ai pas vraiment traitée dans l’article car ce sont des suppositions, et qui est : qui a autorisé le raid ?

    A qui en ont-ils parlé ? Israël ne mène pas un raid comme celui là sans en référer à la Maison Blanche, et je n’ai pu trouver personne ayant su par avance que cette installation allait être frappée.

    Il est possible que cela soit parce que je n’ai pas su trouver cette personne. Mais si ce n’est pas le cas, cela ne signifie pas non plus qu’il n’y avait personne. Il pourrait aussi s’agir de quelqu’un comme Dick Cheney qui en d’autres occasions a déjà outrepassé la chaîne de commandement.

    Pour le dire différemment, en temps normal cette information au sujet d’une attaque israélienne devrait remonter jusqu’à l’Etat Major, mais il a peut-être interrompu le processus quelque part. Il l’avait déjà fait en d’autres circonstances. Mais je ne peux vous dire avec certitude ce qui s’est vraiment passé.

    Ce raid avait-il pour objet de dissuader Téhéran ?

    Bien sûr, pour les Etats-Unis c’était l’idée. Faire savoir aux iraniens que malgré le rapport du NIE, « nous sommes prêts… nous avons un bras armé et les israéliens irons vous taper pour nous si nous avons besoin. »

    Mais pour Israël la mission dans son entier relevait d’une autre conception.

    Je pense que les israéliens étaient troublés par la présence de nord-coréens [sur ce site]. Ils étaient troublés par cette construction et ont pensé : « Sapristi, quoique ce soit, nous n’allons pas laisser faire. Nous allons frapper cette installation avant qu’elle soit achevée, quoi qu’elle devienne. »

    S’ils ont pensé que c’était une installation nucléaire, j’espère qu’ils vont nous le dire. Sinon, ils ont simplement frappé une construction qui n’était pas terminée.

    Et le résultat a été formidable pour eux, car cela a donné à Olmert un élan certain, une poussée dans sa popularité.

    Comme celle suivant la guerre du Liban ?

    Absolument. Cela a également été vu comme un message adressé à Bachar el Assad, le président syrien, dont les israéliens pensaient qu’il était devenu trop confiant, après la guerre du Hezbollah. C’est un grand soutien de Hassan Nasrallah, qui est son « grand pote. »

    Les Israéliens ont pensé qu’ils pouvaient lui en faire rabattre. Le message à Assad, c’est : « Alors, qu’est-ce que l’Iran fait pour toi maintenant, mon pote ? Nous sommes venus te taper dessus. Est-ce que l’Iran fait quoique ce soit ? »

  11. Ca roule pour la Turquie !
    Le problème se complique chaque jour un peu plus pour D Cheney !!!ANKARA, 17 avril :Un protocole d’accord sur le développement à venir de la coopération sur les questions de sécurité a été signé entre des officiels de Turquie et d’Iran, a informé jeudi le ministère turc de l’Intérieur par voie de communiqué.
    Ce document intervient après une série de rencontres en début de semaine entre officiels de haut niveau des deux pays pour dynamiser la coopération dans la lutte contre le terrorisme et dans le partage d’informations, explique le communiqué.

  12. Coopération ?
    Vautier je ne suis pas sur que s’est de la coopération où de l’espionnage? la Turquie a
    encore trop de lien avec les US .

  13. Laury, la Turquie est un pays PLUS qu’incertain, dans les années qui viennent ! Pour l’instant ils font amis ami-ami avec les israeliens et les US, mais la girouette est excessivement instable…et la Turquie, CE N’EST PAS RIEN !!!!!!!!!!
    A MON HUMBLE AVIS, LA TURQUIE VA JOUER UN ROLE MAJEUR DANS LES TEMPS DE LA FIN .
    (c’est pourquoi je suis particulièrement son actualité)

  14. VAUTIER : nous avons les photos radar du site de Dar el-Zour détruit (lien ci-dessus)

    Maintenant, si vous préférez vous boucher les yeux…

  15. A qui en ont-ils parlé ? Israël ne mène pas un raid comme celui là sans en référer à la Maison Blanche, et je n’ai pu trouver personne ayant su par avance que cette installation allait être frappée. [i][/i]

    C’est écrit le contraire dans tous les journaux. ;D VAUTIER : seriez-vous en train de fantasmer tout seul ? ;D

  16. Sur google earth , c’est toujours la 1ere photo, au jour d’aujourd’hui !!! Alors n’essayez pas de me faire prendre des vessies pour des lenternes ! Comment google pourrait-il maintenir des anciennes vues du Site ! Donnez-nous des vues plus précises
    et citez vos sources journalistique. en tout cas on ne voit pas la moindre défense anti-aerienne autour du site, si la base de données de google n’a pas été actualisée.
    De plus vous dites tout et son contraire :

    « s’il n’y a pas de cheminée à Dar el-Zour (pour evacuer les gaz radioactifs (radon, Iode 135)), c’est qu’il n’y a pas d’expérimentation nucléaire. Et si le site noir accueille des scientifiques nord-coréens spécialisés dans les missiles balistiques, c’est que les Syriens comptent acquérir le savoir des No-Dong.

    le matériel incriminé est-il réellement radioactif ? Le commando de Tsahal est parachuté de nuit aux abords du site. Les experts des Sayeret Matkal, en uniforme de l’armée syrienne, s’infiltrent à l’intérieur du complexe et relèvent des échantillons. De retour à Tel Aviv, ils les transmettent aux laboratoires de l’armée. La nouvelle stupéfie tout le monde : oui, l’usine de Dar el-Zour possède du matériel nucléaire.

  17. Je confirme les déclarations de Nizar Nayouf concernant le transfert des armes irakiennes vers la Syrie. Ou du moins, je confirme l’existence de ses déclarations.

    Si vous avez des références précises, ce serait pas mal ;D

  18. moi je crois que c’était un réacteur nucléaire en construction . .barre
    Si les photos sont exactes.

  19. thoroop : vous trouverez l’article initial de Der Telegraaf sur un forum de marocains néerlandais.

    Si vous lisez le hollandais : http://www.maroc.nl/forums/archive/index.php/t-82642.html

    Sinon, mettez « nizar nayouf » sur google. Tout le monde connaît cet épisode.

    Si vous tenez à confirmer ce qui est écrit dans cet article, utilisez les noms et les détails et faites quelques recherches sur le web. Succès garanti.

  20. Guillaume Dasquié y est déjà passé !!!
    La DST ne fait pas dans le détail !!!Dans son petit appartement de Malakoff (Hauts-de-Seine), Nizar Nayouf, journaliste et opposant syrien, est partagé entre inquiétude et colère. Une question le taraude : qui a bien pu pénétrer chez lui vendredi dernier pour lui voler des documents de services secrets internationaux mettant en lumière les relations très troubles entretenues avec l’Irak par plusieurs pays moyen-orientaux et occidentaux ?, rapporte Julien Dumond dans Le Parisien.

     » Possédant en France le statut de réfugié politique après dix années passées dans les geôles de Damas, c’est sans réelle surprise que Nizar Nayouf avait reçu, jeudi 29 janvier en fin d’après-midi, un appel d’un officier de la Direction de la surveillance du territoire (DST) voulant prendre rendez-vous dès le lendemain. Il a accepté après avoir rapidement consulté son avocat et a rencontré le policier le 30 janvier à midi dans les locaux du ministère de l’Intérieur, rue Nélaton. « Il voulait que je fournisse au gouvernement français des documents en ma possession sur les relations entre l’Irak, la France et certains pays du Moyen-Orient dont la Syrie, explique-t-il. J’ai refusé. » En rentrant chez lui vers 17 heures, l’opposant découvre son appartement sens dessus dessous. Le contenu des armoires a été vidé par terre, les livres sont en pagaille, le matelas a été retourné. « J’ai tout de suite pensé qu’il ne s’agissait pas de voleurs classiques, confie Nizar Nayouf. Les objets de valeur étaient toujours là mais il manquait trois CD-ROM et des disquettes et on avait effacé certains fichiers de mon ordinateur. Il s’agissait plus ou moins des documents que m’avait demandés l’officier de la DST quelques heures plus tôt. (…) »

  21. drzz, tu nous raconte des salades; c’est bien ce que je disais:
    « La présence d’uranium, nécessaire pour alimenter le réacteur, n’a cependant pas pu être prouvée sur le site, dans l’est de la Syrie, le long de l’Euphrate. Selon le haut responsable américain, le réacteur était semblable dans sa conception au réacteur nord-coréen de Yongbyon, qui, par le passé, a produit de petites quantités de plutonium, matériau nécessaire à la fabrication de puissantes armes nucléaires. » yahoo news 25/04/08

  22. La CIA a diffusé cette vidéo sur le site de Dar el-Zour, au nom de code « Al Kibar ». On y parle d’un réacteur nucléaire, une assomption que ne partageait pas Uzi Even, l’un des créateurs de la centrale nucléaire israélienne de Dimona – qui pensait qu’il s’agissait d’une usine de fabrication de missiles nucléaires et non d’un réacteur. Je laisse au lecteur du blog drzz le soin de démêler le vrai du faux.

  23. un taxi pour Qom ?
    AH CES HISTOIRES DE BOMBARDEMENTS …
    C’EST TOUJOURS LA MEME CHOSE !!!!!!!

  24. MAIS POURQUOI ?! :Israël sape la confiance nécessaire à la paix, redit Joe Biden
    [b]MAIS POURQUOI ?!!!!![/b]
    le hasard ,le hasard ,le hasard ,le hasard ,le hasard ,le hasard ,le hasard ,le hasard !

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