Encore un enfant victime d’un rottweiler

Un petit garçon de deux ans et demi a été agressé par un rottweiler et a succombé à ses blessures. N'en déplaise aux défenseurs de ces chiens, ils font de plus en plus de victimes…

Mercredi soir dans le Rhône, un bambin a encore été la victime d'un rottweiler. A deux ans et demi, il n'aura pas eu la chance de découvrir la vie. Mordu à plusieurs reprises, il a fait un arrêt cardiaque et est mort des suites de ses blessures. (suite)

 

 

La petite ville de Charnay est en deuil. Le chien responsable de l'attaque appartenait à la famille et était en situation régulière d'après les premières constatations. Rien ne laissait présager un tel drame et pourtant…

A 19h30 le petit garçon sort de sa voiture et le molosse se jette sur lui. A peine le temps de réagir, il est déjà trop tard. Pourquoi le chien a t-il réagi de cette manière ? Impossible de le dire.

Cette année débute mal, alors que l'année passée avait vu un record du nombre de faits divers impliquant des rottweilers ou autres chiens dits "dangereux".

Malgré cela, les propriétaires et passionnés affirment que ces chiens ne sont pas plus dangereux que les autres, puisque les statistiques montrent que les chiens les plus mordeurs seraient les labradors et autres bergers allemands. Certes, tous les chiens sont de potentiels mordeurs, mais tous n'ont pas la même puissance. Peut-on blanchir ces chiens sous prétexte que même s'ils sont peu impliqués, leurs dégâts sont plus importants lorsqu'ils mordent, ce qui donnerait l'illusion d'une épidémie mordeuse chez certaines races ? La question est posée.

Cela relancera très certainement le projet de loi sur les chiens dangereux et débouchera sur un permis de détention voire d'autres conséquences plus graves pour certaines races canines…

4 réflexions sur « Encore un enfant victime d’un rottweiler »

  1. interdire telle ou telle race ne servirait strictement à rien
    Le problème se situe presque toujours l’autre côté de la laisse, peu de chance que le chien soit taré, au sens médical du terme.
    Une bonne éducation, sans coup ni cri, un respect de la nature du chien (ce n’est ni un pseudo-enfant, ni un souffre-douleur) et une communication claire sur sa place dans la hierarchie familiale (il fait partie de la famille, mais en est le dernier élément) suffisent à obtenir un chien équilibré. Mais aucun chien n’est sans danger, il faut rester extrèmement prudent, et personnellement je recommande de ne jamais laisser chien & enfants (fussent-il de la famille) sans surveillance. La quasi-totalité des accidents survenu en 2007 aurait dû être évité par cette simple règle de bon sens. Lorsque les enfants jouent (surtout avec des amis), les chiens doivent être ailleurs ! combien d’enfants se sont fait mordre parce que le chien de la famille croyait que les enfants de la famille étaient en danger, alors qu’ils ne faisaient que jouer? Le permis pour chien est une bonne idée, mais je reste dubitatif quant à son application.

  2. Question de désinformation
    Savez vous combien il y a d’attques de chiens en france ds l année ???
    Et quel est le pourcentage d’attque de Rottweiller????

    Comparez , c est effarant, statistiquement le chien le plus dangereux en france est :
    1 – le labrador
    2 – le berger allemand
    3 – le Boxer

    Viennent tres loin apres les molosses, mais c est plus vendeur de parler d eux aux info, ca aide le sentiment d insécurité…..

    Dc avant de donner un avis, renseignez vous et ne suivez pas cette propagande anti gros chien !!! Nous on les adore ces rottweiler, c est un des chien les plus sur et des plus obéïssant 😀

    Merci

  3. réflexion sur les chiens que l’on dit dangereux
    Réflexion de début d’année
    BATTAGE MEDIATIQUE ET NOUVELLES LOIS
    par Pierre Boegli, président du G.S.A.M. (Suisse)

    J’aurais eu du mal à comprendre tout ce battage médiatique et ces nouvelles lois si je n’étais pas au courant de l’argent potentiel pour certains médias et le nombre de voix pour certains politiques qu’apporte la psychose canine chez les gens.
    Depuis 2003, il faut que je m’informe régulièrement de l’évolution de mes obligations concernant mon chien et les chiens en général. Et cela à partir des 26 législations suisses différentes. D’après les responsables politiques cantonaux, elles sont faites pour deux raisons :

    1. Plusieurs morsures mortelles médiatiques.
    2. Lutte contre la délinquance.

    Je suis très surpris que quelques articles conduisent à promulguer des lois concernant la lutte contre la délinquance, alors qu’auparavant les forces de l’ordre n’osaient déjà pas contrôler les propriétaires de chiens réputés dangereux ! Je ne vois pas ce qui va changer. Les gens malintentionnés choisiront -par exemple- des malinois (chiens d’attaque utilisés par l’armée, la police, la douane et les maîtres chiens) plutôt que des pitbulls ou autres rottweilers.

    Qu’est ce qui va changer pour eux :
    Un délinquant aura-t-il plus à craindre, s’il est attrapé par la police, de l’objet de sa délinquance ou d’une déclaration à la mairie ?
    L’amende qu’il ne paiera pas conduira évidement à l’euthanasie de son chien. Mais 10 n’attendent-ils pas à dans une cave ?

    Alors que les personnes respectueuses de la loi paieront les émoluments administratifs et les amendes pour ne pas avoir mis la muselière sur le pitbull ou le rottweiler de la famille lors d’une promenade en forêt, en laisse et sous 40°C.

    Je lis avec attention que, dans bien des cantons suisses, toute morsure devra être déclarée avec un signalement du chien, qu’une enquête pénale suivra et qu’une possibilité d’euthanasier le chien sera octroyée aux maires des communes concernées. En ressortent plusieurs choses :

    Les petits chiens de nos grandes mères n’auront qu’à bien se tenir !
    Qui aura la capacité de reconnaître la race du chien (75 % de bâtards en Suisse) ?
    Sachant qu’aucun test n’existe pour déterminer l’appartenance raciale d’un chien, aurons-nous une population de « chiens croisés » et plus aucun élevage reconnu dans les 20 ans à venir ?
    Combien de chance pour que chacune des morsures soit attribuée aux « pit-rott-chiens dangereux » après tout ce qu’on nous a dit ?

    Tout cela n’est qu’une opération politique répondant à un besoin de protection des Suisses effrayés par les médias.

    Conclusion, c’est tout un système qu’il faut remettre en cause :
    Je n’entends pas la SPA.
    Je n’entends pas les associations canines.
    Je n’entends pas les éleveurs.
    Je n’entends pas les centres d’éducation canine.
    Il y a 4 écoles vétérinaires qui forment les vétérinaires comportementalistes et aucune interview de ces derniers dans les grands journaux !

    Il y a certainement une raison à cette orientation de l’information pour faire taire les spécialistes de la question. La raison en est simple : tant que la peur et le sujet « chiens de combats » rapportent des voix aux politiques qui deviennent législateurs et aux médias qui s’engraissent avec cette mâne qu’est la psychose canine, rien ne changera et certains chiens finiront, innocents, sur le bûcher de l’indignation et de la méconnaissance populiste et populaire.

  4. je pense personnelement que ceraines personnes devraient s’abstenir de posséder de telles chiens;commençons par éduquer le « maitre » ce n’est probablement le chien qui est résponsable mais plutot lincapacité du « maitre » a éduquer son chien…

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