Election de Nicolas Sarkozy: Lettre ouverte à Jean-Louis Debré

 

Nommé Président de du Conseil Constitutionnel par le Président de la République le 23 février 2007.

Avant-propos. Nicolas Sarkozy est le dernier ami de George Bush… Les deux présidents ont au moins un point commun. En 2000 face à Al Gore et en 2004 face à John Kerry, George Bush a été élu (plus que d'extrême justesse) grâce à la triche. En 2000, Al Gore avait plus de voix que George Bush. Le re-comptage avait duré plusieurs semaines… En 2004, John Kerry a préféré "jeter l'éponge" pour ne pas offrir la même image désolante de l'Amérique lors du re-comptage des voix pour la Floride par la Haute Cour en 2000.
Le 2 novembre 2004, il restait encore des bulletins devant être contrôlés dans l'Ohio. Si Al Gore avait été logiquement et légalement élu en 2000, il n'y aurait pas eu le 11 septembre ni les guerres en Afghanistan et en Irak. George Bush n'aurait même pas été candidat en 2004. Al Gore aurait pu briguer un second mandat. Donc, George Bush ne devrait pas être le président des États-Unis. En France, avons-nous un président élu légalement ? Si on s'en tient aux lois -et au Code électoral-, non.

 

Monsieur le Président,
Le Conseil constitutionnel a été institué par la Constitution de la Ve République, en date du 4 octobre 1958. Institution récente, il ne peut se rattacher à aucun précédent institutionnel… Le Conseil constitutionnel statue sur la régularité de l'élection du Président de la République et des opérations de référendum dont il proclame les résultats. Il est également juge de la régularité de l'élection, des régimes de l'éligibilité et de l'incompatibilité des parlementaires.
Le Réveil des Marmottes se permet de vous signaler des violations de la Loi concernant l'élection de Nicolas Sarkozy le 6 mai 2007. Certes Monsieur le Président, le RdM ne vous apprendra rien sur ces violations très graves portant atteinte à la plus haute autorité de l'État. L'article 16 du préambule de la Constitution précise: «Toute société dans laquelle la garantie des droits n'est pas assurée ni la séparation des pouvoirs déterminée, n'a point de Constitution».
Première irrégularité: Monsieur Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa a commencé sa campagne bien avant la date légale avec la diffusion d'un clip diffusé sur les chaînes publiques, un clip de propagande réalisé de telle sorte qu'il touche le subconscient des électeurs. Le Réveil des Marmottes connaît très bien ce procédé.
http://michel.mahler.free.fr/Annexe-RdM/Archives_01/Image_subliminale.htm
Le clip et sa diffusion ont été financés par les contribuables. En effet, le nombre des adhérents de l'UMP à l'époque n'était pas suffisant. Les "caravanes de l'été" (2005 et 2006) étaient des outils de propagande, le ministre de l'Intérieur ayant usé de sa fonction pour financer ces "caravanes", leur infrastructure, et même la location d'avions pour afficher des banderoles. Or, nous ne sommes pas aux États-Unis où les campagnes sont financées par des fonds privés mais en France où le financement est public. En 2005 et en 2006, la campagne officielle n'avait pas encore commencé.
http://michel.mahler.free.fr/Annexe-RdM/Archives_01/UMP_C_spam.htm
Nicolas Sarkozy s'est fait élire sous un faux nom. Sur tous les documents officiels (état-civil, registre de la Légion d'Honneur ou Livre d'Or en Hongrie), il ne s'agit pas de Nicolas Sarkozy mais de Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa. Ceci est prévu par le Code pénal (articles 433-19 et 433-22) et également par le Code électoral (articles L. 11,L. 12 et L. 14). Ces articles précisent que seul le nom patronymique inscrit sur l’état civil doit être consigné.
Selon toute vraisemblance, Monsieur Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa se doutait qu'une procédure en annulation serait inévitablement entamée. Deux semaines et demi après son installation à l'Élysée, le couple Cécilia et Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa n'habitait toujours pas le palais l'Élysée. «Je n'y dors pas encore… Tout ça prend beaucoup de temps, nous sommes une famille nombreuse !» (Le Figaro, le 2 juin 2007).
Monsieur Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa s'étant fait élire sous le pseudonyme de Nicolas Sarkozy, vous devez, Monsieur le Président du Conseil Constitutionnel, déclarer l'élection de Nicolas Sarkozy nulle puisqu'il n'existe pas de Nicolas Sarkozy sur les registres officiels ni sur le registre d'état-civil.
Lettre envoyée au président du CC le vendredi 5 octobre 2007
Mike (Michel Mahler) – Le Reveil des Marmottes

2 réflexions sur « Election de Nicolas Sarkozy: Lettre ouverte à Jean-Louis Debré »

  1. Ne vous êtes-vous pas interrogé de savoir si le Chef de l’Etat (ou bien son père) n’a pas fait « francisé » son nom, CE QUI EST SON DROIT LE PLUS STRICT ????

    Il aurait été plus intéressant d’interpeler Monsieur Jean-Louis Debré, Président du Conseil Constitutionnel, et, ancien Président de l’Assemblée nationale, sur la très grande dangerosité du Quinquennat présidentiel, qui nous mène, petit à petit vers une présidentialisation du régime (avec toutes les conséquences que cela suppose)…
    Donc, dans la réforme de nos Institutions, il faut vraiment se préoccuper des pouvoirs du Président de la République, comme je l’ai demandé dans mon article :« Il est urgent de revenir, par voie référendaire, au septennat présidentiel »
    [ publié le 7 mai 2007 sur C4N. Cf. http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&task=view&id=3147 ], que je vous invite à lire !

  2. @MIKE: j’aime bien vos dessins humoristiques mais je préfère ,excusez-moi et je vais être franc, la musique de Gustav Mahler,
    qui avait comme vous une ironie débordante .

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