Économies ? Pensez carte de débit

Avec toutes les nouvelles taxes, le relèvement de la TVA, &c., 2012 s’annonce mal pour votre porte-monnaie. Il va falloir se serrer la ceinture. Les Irlandais ont anticipé… en renonçant aux cartes de crédit pour utiliser de simples cartes de débit.

Le crédit a toujours un coût. C’est aussi, le plus souvent, le cas de celui consenti par vos banquiers via des cartes de crédit, dont la cotisation annuelle est parfois plus élevée qu’une simple carte de débit.

The Independent Ireland rapporte que près d’un dixième des détenteurs irlandais de cartes de crédit ont renoncé l’an dernier aux facilités qu’elles leur apportent.

En 2011, près de 118 000 détentrices ou détenteurs de cartes de crédit (principalement des cartes bancaires) ont renoncé. Soit les personnes détenaient plusieurs de ces cartes, et désormais, une seule leur suffit, soit elles ont renoncé au crédit pour opter pour le débit immédiat.

Il y avait 2,2 millions de cartes de crédit en circulation en Irlande en décembre 2008, il n’y en avait plus qu’environ 1,9 million fin 2011 et la tendance devrait s’accentuer en 2012. Voilà 19 mois qu’elle est observée par la banque centrale irlandaise.

 

En Irlande, les intérêts sur les dépenses effectuées via des cartes de crédit peuvent être de l’ordre de 21 % (retrait d’argent à un distributeur) ou de 23 % (achats de produits ou services, en magasins, agences ou en ligne).

Pour les cartes privatives, émises pour des enseignes, ont peut payer immédiatement ou opter pour le paiement différé, dont le coût est parfois, insensiblement croit-on, important.

En France, vous ne payez pas généralement d’intérêt si vos achats sont réglés dans les 21 jours. Mais la plupart des détenteurs ne comprennent pas trop bien quels taux leurs seront appliqués, les banques se contentant de mentions telles que « les intérêts sont calculés au taux en vigueur durant la période de report » (cas de par ex., la carte Izicarte des Caisses d’Épargne). En fait, les taux tournent aux alentours de 11 % actuellement. Seul point essentiel à retenir : rien n’est gratuit.

 

 

Auteur/autrice : Jef Tombeur

Longtemps "jack of all trades", toujours grand voyageur. Réside principalement à Paris (Xe), fréquemment ailleurs (à présent, en Europe seulement). A pratiqué le journalisme plus de sept lustres (toutes périodicités, tous postes en presse écrite), la traduction (ang.>fr. ; presse, littérature, docs techs), le transport routier (intl. et France), l'enseignement (typo, PAO, journalisme)... Congru en typo, féru d'orthotypographie. Blague favorite : – et on t'a dit que c'était drôle ? Eh bien, on t'aura menti !

4 réflexions sur « Économies ? Pensez carte de débit »

  1. [b]Le consommateur Jef en fait paye 2 fois: ce qui lui est facturé par sa banque (très bien expliqué dans l’article) et surtout ce qui est facturé aux commerçants 5% cash pour les petits, et puis les gros (Gdes surfaces) moins de 1%, alors qui croyez vous qui soit pénalisé par répercussion ?[/b]

  2. En Allemagne du moins du coté Sarrebruck ou Saarlouis je voit payer la majorité des gens en liquide,surtout les gens d’un certain ages et ce n’est pas plus mal je pense.

  3. Effectivement, on paye deux fois, Zelectron. Et à l’étranger, il est même parfois possible, pour un achat un peu important, d’obtenir une petite ristourne si l’on paye cash.
    Pour Charly12 : la contrepartie, c’est que certains fournisseurs pouvant dissimuler peuvent se soustraire à partie de l’impôt. Comme les parlements déterminent souvent un budget (et ne pourront plus trop emprunter pour le combler), certains payent des impôts pour les autres. Mais bon…

  4. Jef,
    Je te souhaite une très bonne année, pleine de liquide, de fafes, de pognon. Pour ma part, j’ai une « campagne » discrète où on pourrait aller en fabriquer comme une vulgaire banque centrale. Je suis sûre que cela peut se défendre en justice : ce n’est qu’une récupération de ce que l’État et les banques nous pompent. La B.C.E., gouvernée maintenant par un Goldman’s boy, a emboîté le pas à la FED, en fabricant du bifton et en inondant les banques qui veulent emprunter avec un taux d’intérêt de… 1%. Vas demander, ne serait-ce que du 2% à ta banque… le « Conseiller », si tu insistes, le DDDirecteur, te feront vite comprendre qu’il faut prendre du Lexomyl et du Prozac, tant qu’on peut toujours s’en procurer… Et tu repartiras sous les quolibets, enduit du mépris de ces gagne – petit qui pourraient faire la même chose à ta place mais qui n’oseraient jamais. Moi, n’en ayant plus rien à… disons faire, j’ai poussé des gueulantes, je leur ai asséné des raisonnements financiers et, vas-y, comptables assaisonnés d’un minimum de bon sens et, depuis un peu plus d’un an, ils me recréditent tous les « frais de compte ». Mais je suis garce et les connaissances accumulées (au départ, ils m’ont prise pour une brêle, ce qui m’a arrangée)les ont bluffés. Allez, ouste, ‘tit doigt sur la couture du falzard. Ceci étant, je bouge très peu de mon bureau-chez moi, par obligation. Je n’ai pas trouvé à contourner cette foutue carte de crédit pour les achats sur internet : ma dernière « liberté de mouvement »… Si tu as une solution, je prends.

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