Du « RIFIFI » au Parti Socialiste !!

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Monsieur le Président de la République, vous pouvez dormir sur vos deux oreilles, le raz de marée  socialiste  du 6 Novembre, n’a pas eu lieu !!

Et vu la « guéguerre » qui s’installe déjà, ce matin,  entre les différents protagonistes, vous avez le champ libre pour un bon moment encore !!

 

C’est « Sainte » Ségolène qui est arrivée en tête du vote des militants, certes, mais avec un « petit » 29%, ce qui lui a fait dire ce matin sur France Inter :

« Ce résultat me donne une légitimité à diriger le Parti, mais je n’en ai jamais fait un préalable à une candidature ! »

« Je me refuse  de me présenter comme candidate au poste de Secrétaire Général (e), avant d’appeler les autres responsables »

« Mais les militants, en répondant positivement à mon appel, ont bien montré que c’était MOI, qu’ils voyaient à la tête du Parti ! » (à méditer…) 

 

Ce matin son premier coup de fil sera donc pour Aubry, Hamon, et Delanoë, et d’ajouter : « sans eux je ne suis rien, et sans moi les « autres », ne sont rien non plus »

Traduction : aidez MOI, les uns les autres, ou encore : laissez venir à moi les …Petits..Perdants ! 

« JE désire former la meilleure équipe possible, en rassemblant tous les talents du Parti Socialiste », en citant Pierre Moscovici, et François Vallini, (et les autres.. ?)

« Il faut que chaque ministre du Gouvernement Sarkozy, trouve en face de lui, un dirigeant du PS, qui connaisse les dossiers » 

Mais ma pauvre Ségolène, depuis la crise financière, Nicolas Sarkozy se la joue « A Gauche Toutes !!,

Etes vous sûre de pouvoir vraiment créer une Opposition crédible ?,

Vous ne pourrez qu’approuver toutes les mesures qu’il prend pour rassurer la population : 

Sur le pouvoir d’achat, en remettant au goût du jour les emplois aidés, que votre parti a lui-même crée en son temps, sur la nationalisation de certains organisme financiers…,

Même François Chérèque reconnaît la « socialisation » de la politique économique de la France !! 

 

Un petit « coup de griffe », à celui qui « s’voyait déjà »….. comme le super gagnant de cette loterie :

Bertrand Delanoë : 25% des votes en sa faveur !!!

On est bien loin des 55%, que vous prédisait votre plus fidèle soutien François Hollande, que Valeurs Actuelles, dans un de ses précédents numéros, appelait : « le Boulet Hollande ! »

Comment pouviez-vous incarner le changement, réclamé par tous, en affichant comme premier soutien, l’homme qui dirige le PS depuis quinze ans !!, et avec les résultats que l’on sait !!!

Pas facile de prôner la rupture lorsqu’on a à ses côtés celui qui incarne la continuité, et même l’immobilisme !

La chute fut dure ce matin, car Vous revendiquiez le poste de premier secrétaire du PS, sans vous en cacher nullement, allant même jusqu' à négliger votre campagne, sûr d’obtenir le maximum de voix pour votre motion !! 

Vous avez immédiatement exclu «Toute perspective d’alliance avec un parti qui ne s’assumerait pas clairement de Gauche ».

Une « Pique », lancée en direction de la gagnante du jour : Ségolène, qui elle, est favorable à un élargissement au MoDem de François Bayrou !!

« Entre Nous », si cela se faisait, encore une belle guère des « égos » en perspective !

Quand je vous dis que le « Petit » Nicolas, n’a pas de « bile » à se faire…. 

 

Tiens le même score que Martine Aubry : 25%, ( à vous deux vous auriez eu la quasi majorité !!)

Juste après les résultats du vote, vos partisans Jean-Christophe Cambadélis, et François Lamy, n’ont eu que ces quelques mots :

« C’est un coup de tonnerre sur l’appareil du Parti, du jamais vu. ». et d’ajouter : « nous constatons un volonté d’émancipation des militants » (bien sûr si l’on oublie que ce sont Eux et eux seuls qui ont décidé du score !!) 

 

Benoît Hamon : 19% :Pas mal, pour un début…

Mais Oui, vous l’avez secoué le cocotier, mais …pas assez fort,…

Il faut dire que vous aviez, comme « adversaires »,  les ténors endurcis, entrainés à la Politique qui se démènent depuis si longtemps sur l’échiquier,  pour faire entendre leurs voix !

Rien n’est perdu pour autant, d’ailleurs c’est vous qui le dites, sur votre Blog d’abord, puis sur Europe1 ce matin :

« C’est pour moi une grande victoire politique, me donnant une grande crédibilité .Je confirme ma candidature au poste de Secrétaire Général du PS »

« C’est la fin d’un cycle, et j’aspire, avec d’autres à être acteur du nouveau cycle qui s’ouvre »

Vous complimentez au passage Ségolène assurant qu’elle a fait une bonne campagne, (sur la scène du Zénith, entre autre ! si, si souvenez vous, Roxane !) et vous la trouvez assez intelligente, pour prendre la mesure de la Crise financière. Néanmoins, vous l’invitez à clarifier sa position vis-à-vis du MoDem, refusant tout « contrat de gouvernement » avec  François Bayrou

( vous avez raison, ces deux là, ensemble vont s’entredéchirer !!) 

 

Pour la Fin, je vous offre les quelques mots prononcés par le candidat sortant, François Hollande, à l’issu du résultat :

« Ce n’est pas le scénario le plus simple pour le PS.Il faut chercher ensemble les voies d’un  rassemblement. La victoire de Ségolène Royal, ne lui permet pas d’être majoritaire dans le Parti Socialiste.

Le problème n’est pas l’ordre d’arrivée, c’est comment on donne au Parti, une majorité stable capable de le conduire.

« Si, une majorité ne se dégage pas, il y aura des jours difficiles pour le PS »

 

 Rendez-vous est pris « pour la lutte finale », à Reims,  le « sacrement », du Chef du PS !! y sera célébré….

 

D’ici là, bon amusement, « M’sieurs- Dames »

 

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132 réflexions sur « Du « RIFIFI » au Parti Socialiste !! »

  1. Salut Sophy! Pas facile d’allier automodération tout en évitant scrupuleusement toute autocensure 😀
    Pas facile non plus de se placer sur un échiquier ou il manque des cases!
    bon vert, oui!On va dire Eco-Anarco-Indépendantiste Modéré!(si si c’est possible)
    Hamon j’attends de voir, j’évite de courir les lapins blancs… Tout à l’heure sur BFMtv j’écoutais Razzy Hammadi qui est avec Hamon, je dois dire que je ne suis pas insensible a ces propos mais comment croire quelqu’un qui a retourné ouvertement sa veste pour ne pas faire de vague, au moment où justement il fallait l’ouvrir.
    c’est d’ailleurs pour ça que je ne suis pas besancenot, que je trouve trop souvent aussi incompréhensible et incohérent que ségolène.
    Le pire c’est que je viens d’une grande ligné de socialistes Tanguy Prigent était mon arrière oncle, ma mêre a travailler avec Marie Jacq…! Resortez vos dictionnaires^^ Tanguy Prigent qui doit fulminer dans sa tombe de st jean du doigt en ce moment!
    bon ca ira pour ce soir!
    kenavo!
    ps: 😉 Ar breizhoo, plutôt breizhoù d’ailleurs, ca veux juste dire le Breton « Original/Authentique », « dans toute sa splendeur » on va dire, en breton on utilise beaucoup de diminutif affectif comme pour exemple -ig a la fin des mots rajoute une notion affective signiant petit et/ou mignon!
    C’etait la minute linguistique!

  2. [b]Hollande et ses amis ne veulent pas prendre position
    N. B.[/b]
    [b][i]17/11/2008 | [u]Mise à jour[/u] : 23:02[/i][/b]

    [i][b[u]]La décision de Bertrand Delanoë ne fait pas l’unanimité parmi les membres de son courant[/u].[/b][/i]

    Ce n’est pas ce qui avait été décidé. En se séparant dimanche, les partisans de [b]Bertrand Delanoë[/b] s’étaient entendus sur un point : [b][i]«la liberté de vote»[/i][/b] lors de la désignation du premier secrétaire. Autant dire que [b]François Hollande[/b] n’était pas satisfait lorsqu’il a appris la prise de position du maire de Paris. Le premier secrétaire sortant, lui, compte s’en tenir à la ligne qu’il s’est fixée et ne donner aucune consigne.

    [b][i]«La position de Bertrand Delanoë est respectable mais personnelle»[/i][/b], assure le député de Seine-Saint-Denis, [b]Bruno Le Roux[/b], proche de [b]François Hollande[/b]. En prenant cette position, les [b]delanoïstes[/b] voulaient [b][i]«signifier (leur) disponibilité pour stabiliser le parti»[/i][/b] après l’élection du premier secrétaire, rapporte-t-il. Avec 25 % des voix lors du vote sur les motions, le courant est en capacité de peser fortement dans les instances du parti. Les [b]delanoïstes[/b] voulaient donc se mettre en position de conclure ensuite un accord avec [b]Ségolène Royal[/b] ou [b]Martine Aubry[/b] ([i]l'[b]hypothèse Benoît Hamon[/b] n’étant pas retenue[/i]). Or le choix du maire de Paris a tout l’air d’un [b][i]«tout sauf Royal»[/i][/b].

    [b][i]«Après un congrès de dépression, j’avais envie de renvoyer Royal et Aubry dos à dos»[/i][/b], explique avec beaucoup de pédagogie le maire du XVIIIe arrondissement de Paris, [b]Daniel Vaillant[/b]. [b][i]«Mais le fond doit l’emporter sur la rancœur. Puisque nous voulions un accord durant le congrès avec Martine Aubry, puisque le fait d’élire Ségolène Royal sans majorité est un risque majeur, il est logique de faire l’effort. Parce que c’est un effort.»[/i][/b] Donc il [b][i]«votera pour Aubry»[/i][/b].

    [u][i][b]L’unité du courant menacée[/b][/i][/u]
    [b][i]
    «Il y a des divergences de fond avec Ségolène Royal et Benoît Hamon»[/i][/b], explique une autre [b]jospiniste[/b], [b]Clotilde Valter[/b]. Avec la première, il s’agit de la conception du parti, avec le second, de la question européenne. Mais pour les [b]jospinistes[/b],[b] Aubry[/b] semble en position de battre Royal et c’est là l’essentiel.

    Pour les autres membres du[b] courant Delanoë[/b], qui devrait tenir mardi ou mercredi sa réunion hebdomadaire, le choix du maire de Paris représente une difficulté. [b][i]«Cela n’aide pas à garder l’unité du courant»[/i][/b], explique un proche de [b]Hollande[/b]. Entre le premier secrétaire sortant et [b]Martine Aubry[/b] et son allié [b]Laurent Fabius[/b], les relations sont plus que tendues. La maire de Lille est particulièrement dure envers le bilan de [b]François Hollande[/b]. Difficile pour lui, en conséquence, de la soutenir. Quant à [b]Pierre Moscovici[/b], c’est compliqué, pour lui aussi, de soutenir [b]Martine Aubry[/b] : dans le [b]feuilleton des «Reconstructeurs»[/b], elle a été son adversaire avant le congrès. Il avait alors refusé de la rejoindre.

    À l’inverse, même si le style déconcerte, la ligne politique de [b]Ségolène Royal[/b] est plus proche de celle qu’ils ont défendue pendant des années. Beaucoup de grands élus, qui pèsent dans les rangs de la motion, rejettent l’hypothèse d’un [i][b]«tout sauf Royal»[/b][/i].

    Soucieux de maintenir l’unité du courant qui vient de naître, les partisans de [b]Hollande[/b] évitent pour l’instant une critique trop forte de Delanoë. [b][i]«Il n’y a pas de condamnation de ses propos»[/i][/b], modère-t-on. Mais l’équilibre fragile de ce rassemblement est d’ores et déjà menacé. Ce qui pourrait profiter à [b]Ségolène Royal[/b].
    [b]
    http://www.lefigaro.fr/politique/2008/11/18/01002-20081118ARTFIG00010-hollande-et-ses-amis-ne-veulent-pas-prendre-position-.php%5B/b%5D

  3. [b]«Martine Aubry favorite sur le papier»
    [u]Propos recueillis par[/u] Samuel Potier ([u]lefigaro.fr[/u])
    [i]17/11/2008 | [u]Mise à jour[/u] : 19:04[/i][/b]
    .
    [u][b]ANALYSE VIDÉO ([i]à visionner sur le lien ci-dessous[/i])[/u][/b] – [b]Philippe Goulliaud[/b], rédacteur en chef du service Politique du [b]Figaro[/b], revient sur le fiasco du [b]congrès du PS à Reims[/b], et évalue le rapport de force entre les trois candidats au poste de premier secrétaire.

    [b]http://www.lefigaro.fr/politique/2008/11/17/01002-20081117ARTWWW00547-martine-aubry-favorite-sur-le-papier-.php[/b]

  4. Ségolène Royal : «le PS a perdu le sens du code de l’honneur» – «Si le PS ne change pas, il peut disparaître.»
    [b]Royal : «effectivement ça se complique»
    Samuel Potier (lefigaro.fr), [u]avec[/u] agences
    [i]18/11/2008 | [u]Mise à jour[/u] : 10:02[/i][/b]

    [b][u]MINUTE PAR MINUTE[/u] – [i]La présidente de la région Poitou-Charentes dénonce le front qui s’est constitué contre elle et s’interroge sur les manoeuvres d’appareil derrière la ralliement de Bertrand Delanoë à Martine Aubry.[/i][/b]

    [i][b][u]9h15[/u] [u]:[/u][/b][/i] [u][i]les sympathisants socialistes pas convaincus par[/i][/u] [b[u][i]]Royal[/i][/u][/b][i].[/i] A en croire un sondage [b]BVA- «Les Echos»-France-Inter[/b], 48 % des sympathisants socialistes préféreraient «une autre personnalité» que [b]Ségolène Royal[/b] au poste de premier secrétaire. L’ensemble des Français, selon cette enquête, préfèrent [b][i]«une autre personnalité»[/i][/b] à 59%, contre 29% pour [b]Ségolène Royal[/b] et privilégient toujours [b]Bertrand Delanoë[/b] qui recueille 60% des suffrages des sondés.

    [b[i]][u]9h00[/u][u] :[/u][/i][/b] [b][i][u]Jack Lang[/u][/i][/b] [u][i]appelle à faire front contre [/i][/u][b][u][i]Royal[/i][/u][/b]. L’ex ministre de la culture exhorte les militants à [b][i]«faire bloc»[/i][/b] autour de la maire de Lille dès le premier tour du scrutin, pour empêcher [b][i]«les dérives à l’américaine»[/i][/b] du parti qu’entraînerait, selon lui, une victoire de [b]Ségolène Royal[/b]. Le député du Pas-de-Calais a salué sur [b]RTL[/b] [b][i]«le geste de Bertrand Delanoë»[/i][/b] qui a apporté son soutien à la maire de Lille faisant preuve d’ [b][i]«un esprit de sacrifice au service du parti»[/i][/b]. [b][i]«Chacun doit balayer devant sa porte»[/i][/b], a répliqué [b]Jack Lang [/b]à [b]Ségolène Royal[/b] qui a dénoncé les [b][i]«changements de pied»[/i][/b] de certains au [b]PS[/b]. L’ancienne candidate à l’Elysée avait annoncé [b][i]«il y a quelques semaines qu’elle mettait sa candidature au Frigidaire»[/i][/b] pour la ressortir ensuite, a-t-il redit.

    [i][b][u]8h40[/u][u][i] :[/i][/u][/b][/i] [b][u][i]Ségolène Royal[/b] dénonce le[/i][/u] [b][i][u][i]«Tout-sauf-Royal»[/i][/u][/i][/b]. [b][i]«Ce front existe. On le voit bien»[/i][/b], a regretté la présidente de la [b]Région Poitou-Charentes[/b] sur [b]France-Inter[/b]. [b][i]«Je ne sais pas quelles sont les manœuvres d’appareil qui sont derrière cette évolution. Ce n’est pas la première fois que le vote des militants n’est pas respecté. Or les militants m’ont placée devant»[/i][/b], a-t-elle rappelé avant d’admettre que le ralliement du maire de Paris à celle de Lille pour le poste de premier secrétaire, «[i][b]compliquait arithmétiquement»[/b][/i] la donne.

    [i][b]«Ma conviction profonde c’est que les militants sont en avance sur bien des responsables au PS. Si je suis désignée, c’est pour pousser en avant une nouvelle génération. Je retendrai à nouveau la main à mes concurrents»[/b][/i], a-t-elle assuré.

    [i][b][u]20h30[/u] :[/b][/i] [b]Elisabeth Guigou[/b], proche de [b]Bertrand Delanoë[/b], appelle à voter massivement pour [b]Martine Aubry [/b]lors du vote interne jeudi pour la désignation du Premier secrétaire du [b]PS[/b]. [b][i]«Des trois candidats, elle est pour moi la seule capable de diriger le Parti socialiste sur une ligne réformiste, sociale, de gauche, et européenne»[/i][/b], affirme l’ancienne ministre qui souhaite [b][i]«qu’une majorité cohérente puisse se réaliser lors du vote jeudi»[/i][/b].

    [i][b][u]19h40[/u] :[/b][/i] [b]Ségolène Royal[/b] contre [b][i]«l’éternel retour»[/i][/b]. Invitée de [b]France 3[/b], l’ex-candidate à la présidentielle s’est dite [b][i]«toujours aussi déterminée»[/i][/b] pour le poste de premier secrétaire. Au lendemain du[b] congrès de Reims[/b] qu’elle a qualifiée de [b][i]«spectacle assez désolant»[/i][/b], [b]Ségolène Royal[/b] a estimé [b][i]«le PS a perdu le sens du code de l’honneur»[/i][/b].

    Interrogée sur les candidatures de[b] Martine Aubry[/b] et de [b]Benoît Hamon[/b], la présidente de [b]Poitou-Charentes[/b] a affirmé que sa candidature constituait [b][i]«la dernière chance pour le PS de se rénover»[/i][/b], contre [b][i]«le retour de ceux qui ne veulent pas passer la main à une nouvelle génération»[/i][/b]. Et de conclure: [b][i]«Si le PS ne change pas, il peut disparaître.»[/i][/b]

    [i][b][u]19h32 : Aubry «heureuse» du soutien de Delanoë[/u].[/b][/i] La maire de Lille s’est dite sur [b]RTL[/b][b][i] «heureuse»[/i][/b] du soutien que lui a apporté [b]Bertrand Delanoë[/b]. Ce soutien du maire de Paris, [b][i]«ça veut d’abord dire que ceux qui pensent la même chose, ceux qui pensent d’abord aux Français, se sont retrouvés»[/i][/b]. [b][i]«Je suis heureuse de ça, non seulement perce que Bertrand est un ami et une personnalité remarquable du Parti socialiste (…) mais aussi parce que nous avons travaillé depuis longtemps et pendant ces trois jours à ce que notre ligne politique soit la même. Et si nous n’avons pas pu nous mettre d’accord avec Benoît Hamon sur un nom, nous savions que nous étions d’accord sur l’essentiel»[/i][/b]. A la question de savoir si ce soutien faisait d’elle la favorite pour le poste, également convoité par [b]Ségolène Royal[/b], [b]Aubry[/b] a répondu : [b][i]«Je ne parle pas comme ça, je sais que c’est aux militants de choisir»[/i][/b].

    [i][b][u]19h24 : «Deux énarques» face à «un Breton»[/u].[/b][/i] Invité ce soir du [b]Grand journal[/b] sur [b]Canal +[/b], [b]Benoît Hamon[/b] s’est dit à nouveau [b][i]«déçu»[/i][/b] par l’attitude de [b]Bertrand Delanoë[/b]. Interrogé sur une éventuelle intervention de [b]Lionel Jospin[/b], qui aurait pu faire changer d’avis le maire de Paris, il a sourri, laissant entendre que la réponse pouvait être positive. Mais [b]Benoît Hamon[/b] croit toujours en ses chances et résume avec un trait d’humour cette bataille pour le poste de [b]François Hollande[/b] : [b][i]«Il y a deux énarques et un Breton !»[/i][/b]

    [i][b][u]19h02 : Michel Sapin garde sa liberté de conscience[/u].[/b][/i] [b][i]«Mon choix sera fait en conscience et ma conscience n’appartient qu’à moi»[/i][/b], lance l’ancien ministre [b]Michel Sapin[/b]. Cet ex-lieutenant de [b]Ségolène Royal[/b] souligne que le vote de jeudi laissera de toute façon [b][i]«en suspens des questions intactes et brûlantes : quel parti? Avec quelle majorité? Avec quelles orientations ?»[/i][/b] Le secrétaire national du [b]PS [/b]a par ailleurs demandé à ses camarades du courant A de ne pas [b][i]«tomber dans le piège de l’ultra-personnalisation»[/i][/b].

    [i][b][u]17h19 : Le Roux et le «geste personnel» de Delanoë[/u].[/b][/i] Le secrétaire national [b]Bruno Le Roux[/b], proche de [b]François Hollande[/b], a qualifié lundi de [b][i]«position personnelle»[/i][/b] l’appel de [b]Bertrand Delanoë[/b] à voter [b]Aubry[/b], tout en disant son [i]«respect» [/i]pour le choix du maire de Paris. [b][i]«C’est une position qui ne peut pas engager tous ceux qui doivent se sentir libres de pouvoir travailler avec le prochain premier secrétaire, quel que soit celui que les militants choisiront»[/i][/b], estime le député de Seine-Saint-Denis. Il a enfin souhaité que le choix du maire de Paris [b][i]«n’amoindrisse pas notre capacité[/i][/b] ([u]celle du [b]courant Delanoë[/b], ndlr[/u]) [b][i]à peser collectivement demain»[/i][/b].

    [i][b][u]16h35 : Hamon fustige les «règlements de comptes»[/u].[/b][/i] [b]Benoît Hamon [/b]juge [b][i]«décevant»[/i][/b] l’appel de Bertrand [b]Delanoë[/b] à voter pour [b]Martine Aubry[/b]. Selon lui, [b][i]«le vieux parti va continuer à régler ses comptes, avec d’un côté la bande qui a peur de se faire prendre le parti, et de l’autre, Ségolène Royal, soutenue par les fédérations des Bouches-du-Rhône et de l’Hérault où Georges Frêche a annoncé sa prochaine réintégration au PS»[/i][/b] en cas de victoire de la présidente du [b]Poitou-Charentes[/b]. Le candidat a dénoncé [b][i]«un esprit de revanche»[/i][/b] qui prévaut tant chez [b]Aubry[/b] et[b] Delanoë[/b] que chez [b]Royal[/b]. [b]Hamon[/b] a précisé qu’en cas de 2e tour – [i]la seule hypothèse crédible, selon lui[/i] – et s’il n’était pas l’un des deux finalistes, il [b][i]«donnerai(t) une consigne de vote»[/i][/b].

    [i][b][u]15h42 : Aubry veut un PS «ancré à gauche»[/u].[/b][/i] La maire de Lille, candidate à la direction du [b]PS[/b], affirme vouloir un [b][i]«parti de militants»[/i][/b], [b][i]«ancré a gauche»[/i][/b], et s’engage à garantir [b][i]«l’unité» du PS»[/i][/b], dans sa profession de foi en vue du vote des militants socialistes jeudi. [b][i]«Je veux, avec vous, écrire la page d’un socialisme renouvelé, crédible. La gauche qui assume la réforme et reste fidèle au mouvement ouvrier et aux idéaux des Lumières» en retrouvant «les missions des socialistes: émanciper chaque homme et chaque femme (…), faire une vraie civilisation porteuse de fraternité entre les hommes et les femmes quel que soit leur territoire ou leur culture»[/i][/b].

    [b][i][u]15h18 : Benoît Hamon dévoile sa profession de foi[/u].[/i][/b] Le plus jeune des candidats au poste de premier secrétaire du [b]PS[/b] se prononce pour «[i][b]le renouvellement»[/b][/i] et [b][i]«l’ancrage a gauche»[/i][/b], dans sa profession de foi diffusée lundi en vue du vote des militants socialistes jeudi. Sous le titre [b][i]«le monde change, le PS doit changer»[/i][/b], l’eurodéputé souligne qu’il ne fera jamais [b][i]«d’alliance avec le MoDem, non par sectarisme mais parce que son projet économique libéral est incompatible avec le nôtre»[/i][/b]. [b][i]«Nos défaites successives et notre incapacité à nous remettre sereinement en cause, l’insuffisance du travail collectif pour élaborer des idées nouvelles, les rivalités de personnes qui nous minent, la coupure avec le mouvement social… tout plaide pour que le PS change profondément»[/i][/b], selon lui. [b][i]«Mais encore faut-il que ce soit dans la bonne direction: celle qui rassemble les socialistes et la gauche»[/i][/b].

    [i][b][u]14h58 : Le patron des sénateurs PS se veut neutre[/u][/b][/i]. [b]Jean-Pierre Bel[/b], soutien de [b]Bertrand Delanoë[/b], [b][i]«ne donnera pas de consigne de vote»[/i][/b], contrairement au maire de Paris. [b][i]«Je travaillerai demain avec le premier ou la première secrétaire quel qu’il ou quelle qu’elle soit et je suis fidèle à l’engagement pris devant les militants de ne pas donner de consigne de vote. De plus, ma position de responsable de groupe m’impose des devoirs et le respect de tous ceux qui vont faire des choix différents»[/i][/b].
    [i][b]
    [u]13h57 : Cambadélis se réjouit de l’appel de Delanoë[/u].[/b][/i] Le député de Paris [b]Jean-Christophe Cambadélis[/b], soutien de la maire de Lille, a salué l’appel de [b]Bertrand Delanoë[/b] à voter [b]Martine Aubry[/b] à la direction du [b]PS[/b], qui est, selon lui, [b][i]«déterminant pour l’unité du Parti socialiste»[/i][/b]. De son côté, [b]François Lamy[/b], bras droit de [b]Martine Aubry[/b], a [b][i]«remercié»[/i][/b] le maire de Paris pour ce [b][i]«geste politique fort»[/i][/b]. [b][i]«Le fait que le premier signataire de la motion A lance cet appel»[/i][/b] à voter pour la maire de Lille, [i][b]«cela renforce la crédibilité de la candidature et de l’élection de Martine Aubry»[/b][/i], ajoute-t-il. [i][b]«Cela crédibilise aussi le fait que nous allons travailler ensemble»[/b][/i].

    [i][b][u]13h41 : Un député pro-Delanoë votera Royal[/u].[/b][/i] Le député PS du Bas-Rhin, [b]Armand Jung[/b], qui soutenait la motion de [b]Bertrand Delanoë[/b], a annoncé qu’il voterait pour [b]Ségolène Royal[/b]. [b][i]«L’alternative est la suivante : d’un côté le mouvement et la rénovation du PS et de l’autre l’immobilisme et le maintien de pratiques dépassées qui ont mené la gauche à l’échec»[/i][/b], ajoute celui qui avait soutenu [b]Royal[/b] pendant les primaires socialistes pour la [b]présidentielle de 2007[/b].

    [i][b][u]13h24 : Rebsamen dénonce «une stratégie d’empêchement»[/u]. [/b][/i]Le sénateur-maire de Dijon, partisan de l’ex-candidate à la présidentielle, a estimé sur [b]BFM[/b] [b]radio[/b] que cet appel est [b][i]«une surprise puisque Bertrand Delanoë n’avait pas donné de consigne de vote»[/i][/b]. [b][i]«Je vois bien qu’il y a là une stratégie d’empêchement pour empêcher les socialistes de donner une majorité à celle qui est avec son équipe en capacité de porter un rassemblement dans le Parti socialiste»[/i][/b]. Selon [b]Rebsamen,[/b] face à cette stratégie d’obstruction, [b]Royal[/b] [b][i]«ne doit pas dévier de sa route»[/i][/b]. [b]Martine Aubry[/b] avec [b]Laurent Fabius[/b] [i][b]«c’est presque le vieux parti»[/b][/i], a-t-il jugé, notant que ceux qui sont [b][i]«rassemblés autour» de la maire de Lille «sont ceux déjà qui étaient les acteurs du congrès de Rennes»[/i][/b].

    [i][b][u]12h40 : Delanoë appelle à voter pour Martine Aubry[/u].[/b][/i] C’est un coup de tonnerre : dans une lettre aux militants rendue publique lundi, le maire de Paris annonce qu’il se range derrière son homologue de Lille dans la course au poste de premier secrétaire du [b]PS[/b]. [b][i]«Notre responsabilité est immense»[/i][/b], souligne-t-il dans cette lettre ouverte. [b][i]«Jeudi soir, chaque militant est en effet appelé à s’exprimer, par son vote, sur ce qui est l’enjeu décisif de ce scrutin, comme l’ont démontré les principaux discours prononcés à Reims : l’identité même du Parti socialiste. Au nom de mes convictions politiques, j’ai donc décidé de soutenir la candidature de Martine Aubry et j’appelle à voter massivement en sa faveur»[/i][/b], ajoute-t-il. Ce choix constitue une surprise car [b]Bertrand Delanoë[/b] avait indiqué au [b]congrès de Reims[/b] qu’il ne donnerait pas de consigne de vote. A eux deux,[b] Aubry[/b] et [b]Delanoë[/b] pèsent un peu plus de 49% du parti, contre 29% pour l’ex-candidate à l’Elysée. Un [b]front anti-Royal[/b] explicite commence à se constituer.

    [i][b][u]11h44 : Hamon rêve d’un duel face à Royal[/u].[/b][/i] Le candidat à la direction du [b]PS[/b] représentant la [b]gauche du parti[/b] a affirmé lundi sur [b]France Inter[/b] qu’il pensait [b][i]«être au 2e tour»[/i][/b] de l’élection du nouveau premier secrétaire du parti, vendredi, et a appelé à sortir le parti du [b][i]«poison présidentiel».[/i][/b] Interrogé sur le meilleur cas de figure pour lui, il a dit sa préférence pour un duel avec [b]Ségolène Royal[/b] plutôt qu’avec [b]Martine Aubry[/b], pour proposer [b][i]«un vrai choix»[/i][/b] aux militants. [b]Hamon[/b] avoue certes avoir «[b][i]des proximités évidentes»[/i][/b] avec la maire de Lille, [b][i]«mais ça ne suffit plus, je pense que celles et ceux qui ont été acteurs des querelles depuis 20 ans ne sont plus les mieux placés pour permettre au PS de se reconstruire»[/i][/b].

    [i][b][u]10h52 : Valls fustige un congrès «fait écarter» Royal.[/u][/b][/i] Le député de l’Essonne a souligné lundi sur[b] RTL[/b] [b][i]«la grande surprise»[/i][/b] qu’a constitué l’arrivée de [b]Ségolène Royal[/b] en tête du vote des militants[b] socialistes[/b] alors que [b][i][b][i]«ce congrès était fait pour écarter Ségolène Royal»[/i][/b][/i][/b]. Et [i][b]«patatras, personne ne l’avait prévu, les militants la placent en tête»[/b][/i]. [b][i]«Et bien, il faut jeudi prochain que les militants, les adhérents du parti socialiste viennent voter massivement pour (l)’élire dès le premier tour, pour mettre fin à cette crise de leadership et pour accomplir cette transformation du PS dont nous avons besoin»[/i][/b] ([i][u]lire sa profession de foi[/u][/i]), a ajouté celui qui pense que [b]Reims[/b] était [b][i]«sans doute un congrès de la dernière chance, il faut un sursaut»[/i][/b]. Questionné sur le style de l’ex-candidate à la présidentielle et sa rhétorique avec le recours à des termes comme [b][i]«amour»[/i][/b] [i][b]«pardon»[/b][/i], [i][b]«guérison»[/b][/i], il a reconnu qu’elle [i][b]«change les codes»[/b][/i] et qu’à ce titre [b][i]«elle dérange, elle nous dérange»[/i][/b] et même [b][i]«quelquefois elle a pu me déranger»[/i][/b].

    [i][b][u]10h28 : Peillon pour une élection de Royal dès le 1er tour[/u].[/b][/i] L’eurodéputé a appelé lundi les militants du[b] PS [/b]à élire la présidente de [b]Poitou-Charentes[/b] à la tête du parti [b][i]«dès le premier tour»[/i][/b], prenant [i][b]«l’engagement du rassemblement et du changement»[/b][/i] si tel était le cas. [b][i]«Il faut absolument donner au parti la possibilité de cesser de faire ricaner la droite»[/i][/b], a-t-il encore déclaré sur [b]France 2[/b]. Il a estimé que le c[b]ongrès de Reims[/b] avait été [b][i]«un échec»[/i][/b] et dénoncé ceux qui [b][i]«depuis des années»[/i][/b] se livrent au [b][i]«jeu obsessionnel des personnes»[/i][/b]. Il a cité [b]Laurent Fabius[/b], qui s’est [b][i]«glissé derrière Martine Aubry» [/i][/b]ou [b]Henri Emmanuelli[/b], derrière [b]Benoît Hamon[/b]. Ce sont des gens qui [b][i]«ont comme principale obsession de se contredire, de s’empêcher, prenant en otage d’ailleurs pas seulement le PS qui collectivement n’a pas été à la hauteur ce week-end, mais toute la gauche française»[/i][/b].

    [i][b][u]9h35 : Moscovici ne donne pas de consigne de vote[/u].[/b][/i] Le partisan de la [b]motion de Bertrand Delanoë[/b], qui s’est retiré de la course à la direction du [b]PS[/b], refuse à choisir entre [b]Ségolène Royal[/b] et [b]Martine Aubry[/b] pour l’élection au poste de premier secrétaire. [b][i]«Je ne prends pas position, je ne donne pas de consigne de vote, chacun fera un peu ce qu’il veut»[/i][/b], a déclaré le député du Doubs sur [b]LCI[/b].
    [b]
    http://www.lefigaro.fr/politique/2008/11/17/01002-20081117ARTFIG00438-ps-bertrand-delanoe-appelle-a-voter-pour-martine-aubry-.php%5B/b%5D

  5. [b]Quel avenir pour le Parti socialiste ?[/b]

    Un [b]Congrès de Reims[/b] catastrophique, où les égos des uns et des autres ont dominé sur le débat idée, un parti sans chef, sans stratégie… Après ce week-end terrible, que reste-t-il du [b]Parti socialiste[/b] ? Quelques jours avant le vote des militants, jeudi soir, chargés de décider qui de [b]Ségolène Royal[/b], [b]Martine Aubry[/b] ou [b]Benoît Hamon[/b] va diriger le[b] PS[/b] pour les années à venir, [b]20minutes.fr[/b] fait le point sur l’avenir d’un parti à la dérive.

    [b]Quel avenir pour le Parti socialiste ?[/b]

    A ceux qui pronostiquent un éclatement du [b]PS[/b], avec la naissance d’un [b]parti de centre-gauche[/b] d’un côté et d’un[b] parti plus à gauche[/b] de l’autre, [b]Rémy Lefebvre[/b], spécialiste du [b]PS[/b], répond qu’il ne faut pas dramatiser. [b][i]«Le PS est un parti d’élus et ils ne vont pas casser le jouet qui les fait vivre»[/i][/b]. Et le politologue de citer l’exemple de [b]Jean-Luc Mélenchon[/b], dont le départ a été faiblement suivi par les cadres du parti qui lui sont proches. [b][i]«Dans l’histoire du PS, il n’y a jamais eu une scission qui a marché»[/i][/b], confirme [b]Denis Lefebvre[/b], historien du [b]PS[/b]*. [b]Gérard Grunberg[/b], directeur de recherches à [b]Sciences-Po[/b] et au[b] CNRS[/b], est également formel : [b][i]«Rationnellement, un candidat de gauche a besoin d’un grand parti pour être élu.»
    [/i][/b]
    Les trois spécialistes prédisent toutefois de sombres lendemains pour le [b]PS[/b]. [i][b]«Quelle que soit celle qui l’emporte, le parti sera très gravement et longuement divisé»[/b][/i], affirme [b]Gérard Grunberg[/b]. D’une part parce qu’aucune des candidates, Royal ou Aubry, ne laissera son ambition présidentielle au placard. D’autre part, parce qu’il faut s’attendre [b][i]«à un conflit très dur sur la rénovation du parti, son organisation et son fonctionnement internes»[/i][/b], estime [b]Rémy Lefebvre[/b].

    [b]Ségolène Royal[/b] et [b]Martine Aubry[/b] auront à cœur de transformer en profondeur l’appareil. Mais selon des modèles très différents. [b][i]«Ségolène Royal défend un modèle à l’américaine, avec un parti impliqué dans un régime présidentialiste»[/i][/b], analyse D[b]enis Lefebvre[/b]. [b][i]«Tandis que Martine Aubry prône un allégement de la démocratie interne, certes, mais en conservant un modèle plus traditionnel»[/i][/b], ajoute-t-il. Modèle plus proche de celui défendu par [b]Delanoë[/b] et [b]Hamon[/b]. Et qui a donc rassemblé 70% du vote des militants le 6 novembre.

    [u][i][b]Quelle stratégie pour le gagnant ?[/b][/i][/u]
    Sur cette question, les avis sont unanimes: quel que soit le vainqueur, la partie sera dure. [b][i]«Il n’aura pas la majorité au Conseil national et se retrouvera donc avec un faible leadership»[/i][/b], pronostique [b]Rémy Lefebvre[/b]. Du coup, ajoute-t-il, [b][i]«le candidat qui sortira vainqueur devra jouer l’apaisement»[/i][/b]. Comprendre: intégrer ses rivaux malheureux dans l’équipe dirigeante.

    Mais selon le spécialiste, il devra surtout reconquérir une base militante, [b][i]«écœurée»[/i][/b] ou [b][i]«décontenancée»[/i][/b] par les guerres d’ego au sommet. [b][i]«Si Ségolène Royal gagne, elle aura intérêt à multiplier les référendums militants pour ouvrir le parti à de nouveaux adhérents et diluer les anciens. Le renouvellement du PS passe notamment par celui sa base»[/i][/b], ajoute [b]Rémy Lefebvre[/b].

    [i][b]* Denis Lefèvre est également co-auteur du «Socialisme pour les nuls» ([u]First[/u])[/b][/i]

    [b]Catherine Fournier

    20Minutes.fr
    [i]- [u]Editions du[/u] 17/11/2008 – 21h06
    – [u]Dernière mise à jour[/u] : 18/11/2008 – 09h28[/i]

    http://www.20minutes.fr/article/273314/Politique-Quel-avenir-pour-le-Parti-socialiste.php%5B/b%5D

  6. [b]PS: la tension monte encore[/b]
    [b]Thierry MASURE [i]([u]pour[/u] AFP[/i])[/b]

    [u][i][b]
    Le climat s’est encore durci mardi au PS, à deux jours de l’élection du nouveau premier secrétaire, Ségolène Royal ayant accusé indirectement Bertrand Delanoë d’avoir « perdu le sens de l’honneur » puis dénoncé un « front » anti-Royal après le soutien du maire de Paris à Martine Aubry. Evénément[/b][/i][/u]

    Jeudi, le vote des adhérents ([i]233.000, en tenant compte de ceux qui ne sont pas à jour de cotisation[/i]) mettra aux prises deux femmes d’expérience, [b]Ségolène Royal[/b], [i]55 ans[/i], et [b]Martine Aubry[/b], [i]58 ans[/i], et une figure de la [b]nouvelle génération socialiste[/b], [b]Benoît Hamon[/b], [i]41 ans[/i].

    Leurs motions du [b]Congrès de Reims[/b] ont recueilli respectivement 29%, 24,3%, et 18,5% des suffrages le 6 novembre.

    L’appel à voter [b]Aubry[/b] du maire de Paris a accru l’incertitude du scrutin. Un second tour, vendredi, est très probable, pour départager les deux candidat(e)s arrivés en tête.

    La présidente du [b]Poitou-Charentes[/b] a admis mardi que [b][i] »ça se complique arithmétiquement »[/i][/b] pour elle, puisqu’un quart des votants ([i]25,24%[/i]) avait fait confiance, le 6 novembre, à [b]M. Delanoë[/b].

    Une large majorité de Français ([i]59%[/i]) souhaitent une autre personnalité que [b]Ségolène Royal[/b] à la tête du [b]PS[/b], selon un [b]sondage BVA[/b] publié mardi. Ce pourcentage tombe à 48% chez les sympathisants [b]PS[/b] ([i]46% la choisissent[/i]).

    Le maire de la capitale a répliqué mardi à [b]Ségolène Royal[/b] qui, le visant, avait critiqué la veille au soir les dirigeants du [b]PS [/b]qui [b][i] »disent quelque chose et font le contraire »[/i][/b], estimant que le parti avait ainsi [b][i] »perdu le sens du code de l’honneur »[/i][/b]. Dimanche, le [b]courant Delanoë[/b] avait donné liberté de vote à ses militants.

    [b][i] »Avoir le sens de l’honneur, en démocratie, c’est défendre avec constance des convictions sincères, quel qu’en soit le coût pour soi-même »[/i][/b], a asséné [b]M. Delanoë[/b]. Retour à l’envoyeur, donc.

    [b]Benoît Hamon[/b] a eu beau jeu de se poser en pacificateur. [b][i] »J’ai l’impression qu’on a désormais plus de colère entre socialistes que contre la droite. Ca m’inquiète, je trouve que ça dégénère »[/i][/b], a-t-il déclaré.

    Et de renouveler ses offres de service aux militants. [b][i] »Ces querelles durent depuis trop longtemps, moi je veux jeter des ponts »[/i][/b] à la fois entre les socialistes et avec le reste de la gauche, a-t-il affirmé.

    [b]Ségolène Royal[/b] a d’autre part critiqué le [b][i] »Tout sauf Royal »[/i][/b] selon elle à l’origine de l’appel de [b]M. Delanoë[/b], derrière lequel certains au [b]PS[/b] voient l’influence de [b]Lionel Jospin[/b], très critique de l’ex-candidate à la présidentielle. [b][i] »Ce front il existe, bien sûr. On le voit bien »[/i][/b]. A ses yeux, la coalition en formation autour de [b]Martine Aubry[/b] montre que le vote des militants le 6 novembre [b][i] »n’est pas respecté »[/i][/b].

    La maire de Lille et son équipe réunie mardi ont décidé [b][i] »de ne pas répondre aux attaques de Ségolène »[/i][/b]. [b][i] »Nous entendons faire la démonstration que c’est Martine Aubry qui rassemble le mieux les socialistes »[/i][/b], a déclaré son lieutenant, le député [b]François Lamy[/b].

    La veille, avant que cette consigne ne fût donnée, [b]Laurence Rossignol[/b], porte-parole de [b]Mme Aubry[/b], avait rappelé que [b]Mme Royal[/b] n’était plus candidate à la direction du parti lorsque les adhérents ont voté le 6 novembre. [b][i] »Ceux qui ont cru au frigo ont vu le frigo se rouvrir et que ça passait au micro-ondes! »[/i][/b], a-t-elle lancé.

    Et [b]Jack Lang[/b], député du Pas-de-Calais, a appelé les militants à [b][i] »faire bloc »[/i][/b] autour de la maire de Lille dès le premier tour pour empêcher [b][i] »les dérives à l’américaine »[/i][/b] du parti qu’entraînerait, selon lui, une victoire de [b]Ségolène Royal[/b].

    [b]http://fr.news.yahoo.com/2/20081118/tfr-ps-la-tension-monte-encore-4019c1e_1.html[/b]

  7. [b]Le camp Sarkozy se réjouit des divisions du PS mais ne crie pas victoire[/b]
    [b]Philippe ALFROY[/b] ([i][u][b]Pour[/b][/u] AFP[/i])

    [b][u]Hier[/u], [i]18h18[/i][/b]

    [i][b][u]Au lendemain du calamiteux Congrès du Parti socialiste, ministres, ténors de l’UMP et proches de Nicolas Sarkozy ne se sont pas privés lundi de railler le fiasco de Reims, mais se refusaient toutefois à considérer comme acquise la victoire de leur champion en 2012[/u].[/b][/i]

    [b][u]Difficile de résister à un bon mot assassin ou de masquer sa joie[/u] :[/b] le spectacle offert ce week-end par des dirigeants [b]socialistes[/b] incapables de se rassembler réjouit sans retenue le [b]gouvernement[/b], sa [b]majorité[/b] et l'[b]Elysée[/b], qui font tous leur miel des divisions de leur adversaire.

    Dimanche, la ministre de l’Intérieur [b]Michèle Alliot-Marie[/b] avait moqué le [b][i] »Congrès de la soustraction, de la division »[/i][/b] voire [b][i] »de la disparition »[/i][/b], et le secrétaire d’Etat aux Relations avec le Parlement [b]Roger Karoutchi[/b] comparé les [b]joutes rémoises du PS[/b] à un [b][i] »piètre remake »[/i][/b] de [b][i] »Règlement de comptes à OK Corral »[/i][/b] et des [b][i] »Tontons flingueurs »[/i][/b].

    Lundi, leur collègue du Travail [b]Xavier Bertrand[/b] a à son tour insisté sur la [b][i] »crise de confiance terrible entre socialistes »[/i][/b]. [b][i] »Je dois dire que le spectacle du Parti socialiste était assez affligeant! »[/i][/b], a renchéri la ministre de l’Economie [b]Christine Lagarde[/b], de retour du [b]G20 de Washington[/b].

    La garde rapprochée du [b]chef de l’Etat[/b] n’a d’ailleurs pas manqué de relever le contraste entre la réponse à la crise financière des [b]chefs d’Etat et de gouvernement des 20 « poids lourds » de la planète[/b] et les déchirements [i]socialistes[/i].

    [i][b] »Le week-end a été l’ombre et la lumière: autant la lumière était sur Washington à l’initiative de la France, autant l’ombre était à Reims »[/b][/i], s’est enflammé le porte-parole de l'[b]UMP[/b], [b]Frédéric Lefebvre[/b].

    [b][i] »L’image parle d’elle-même, et on ne va pas se priver de l’utiliser »[/i][/b], abonde un conseiller de l’Elysée. [b][i] »Quand on voit ce qui est sorti de la réunion de Washington et que le PS n’a pas été capable de produire une seule idée de fond, tout est dit »[/i][/b].

    Mais si le [b]Parti socialiste[/b] est de l’avis-même du maire de Paris [b]Bertrand Delanoë[/b] [b][i] »sérieusement malade »[/i][/b], les proches de [b]Nicolas Sarkozy[/b] se refusent pour l’instant à publier son avis de décès.

    Les [b]socialistes[/b] [b][i] »sont dans un processus de décomposition »[/i][/b], a constaté le secrétaire général de l'[b]UMP[/b] [b]Patrick Devedjian[/b], mais [b][i] »je suis convaincu que le PS va continuer à exister parce qu’il y a un électorat »[/i][/b]. [i][b] »Le PS ne va pas disparaître »[/b][/i].

    [b][i] »Ce n’est pas dans notre intérêt de nous gausser de la situation du PS »[/i][/b], avertit-on également à l'[b]Elysée[/b]. [b][i] »Quand Lionel Jospin a gagné les législatives en 1997, le Congrès de Rennes n’était pas si loin. Il ne faut surtout pas considérer que la voie vers 2012 est libre »[/i][/b].

    [b][i] »On ne doit pas se satisfaire de l’état actuel des socialistes dans un pays qui a toujours oscillé entre la droite et la gauche »[/i][/b], rappelle ce conseiller. [b][i] »Avec la crise économique qui se précise, on attaque une période sociale difficile que nous devons surveiller de très près »[/i][/b].

    Prudence, donc. Même si, lorsqu’il s’agit du [b]PS[/b], la [b]droite[/b] a décidément bien du mal à résister au plaisir d’une petite moquerie. [b][i] »Quand on a un coup de +blues+, on se commande un sondage »[/i][/b], confiait il y a quelques jours un proche du [b]président[/b]. [b][i] »Tous montrent que le président ferait aujourd’hui un meilleur score qu’au premier tour de 2007. C’est bon pour le moral… »[/i][/b]

    [b]Nicolas Sarkozy[/b] ne boude pas non plus son plaisir. Dans l’avion entre Moscou et Tbilissi le 8 septembre, il avait ainsi confié à quelques journalistes qu’il ne voulait pas [b][i] »profiter »[/i][/b] des difficultés du [b]PS [/b]mais qu’il préférait travailler à les [b][i] »organiser »[/i][/b]. Allusion à sa [b]politique [i] »d’ouverture »[/i][/b] et au trouble qu’elle continue à susciter à [b]gauche[/b].

    [b]http://fr.news.yahoo.com/2/20081117/tpl-le-camp-sarkozy-se-rejouit-des-divis-ee974b3_1.html[/b]

  8. Cet article est accompagnée de la vidéo-interview de Jean-Luc Mélanchon (10 mn41s) réalisée par lefigaro.fr
    [b]Mélenchon : Royal est «remarquable de pugnacité»
    Samuel Laurent (lefigaro.fr)
    [i]18/11/2008 |[u] Mise à jour[/u] : 19:48[/i][/b]

    [b][u]Première question à Jean-Luc Mélenchon, sénateur «de gauche» de l’Essonne[/u] :[/b] [b][u]démissionnera-t-il du Sénat après son départ du PS[/u] ?[/b]
    [b][i]«J’étais à la tête d’une liste de gauche, sur laquelle il y avait deux socialistes, deux communistes… J’ai été élu à gauche, je reste de gauche, je siège à gauche, je vote à gauche. En France, le mandat impératif, ça n’existe pas»[/i][/b].

    [b][u]Quel regard porte Jean-Luc Mélenchon sur le congrès de Reimset sur Ségolène Royal[/u] ? [/b][b][i]«C’est un personnage remarquable de pugnacité, de combativité, et elle annonce clairement ce qu’elle veut faire, contrairement à tous les autres»[/i][/b], estime [b]Jean-Luc Mélenchon[/b], dont le départ est [b][i]«un long chemin»[/i][/b], commencé dès 2002. Lors du congrès, [b][i]«la gauche du parti a perdu la moitié de ses voix et l’ancienne majorité du parti a 80% des suffrages»[/i][/b]. Dès lors, rappelle le sénateur de l’Essonne, il faut regarder ce qu’il se passe en Europe où [b][i]«le parti socialiste allemand gouverne avec la droite, en Italie aussi, c’est bon, ça suffit, je m’en vais»[/i][/b].

    [b][u]Ce nouveau parti, le «PG», pour «parti de gauche», est-il un groupuscule[/u] ?[/b] [b][i]«Non, nous sommes des milliers»[/i][/b], explique [b]Jean-Luc Mélenchon[/b], plutôt optimiste avec son compagnon [b]Marc Dolez[/b]. [b][i]«Le congrès fondateur a lieu en février prochain, on fait un meeting de lancement le 29 novembre avec le fondateur de Die Linke»[/i][/b], le [b]parti socialo-communiste allemand[/b]. Et le sénateur de l’Essonne de rappeler que [b][i]«dans le monde entier le même phénomène se produit»[/i][/b].

    [i][b]«Dans la vie, on fait souvent du neuf avec du vieux»[/b][/i], estime [b]Jean-Luc Mélenchon[/b], qui assume de chercher une alliance avec le [b]PC[/b]. [b][i]«Nous créons un parti de gauche et nous entrons dans la bataille politique pour créer un front de gauche aux européennes»[/i][/b], de manière à [b][i]«renverser le paysage politique français et celui de la gauche qui en a terriblement besoin»[/i][/b]. Et de rappeler que [b][i]«quand on a commencé la campagne du non en 2005, on me regardait encore pire qu’aujourd’hui»[/i][/b]. [b]Jean-Luc Mélenchon[/b] l’assume, d’ailleurs, il veut [b][i]«recommencer à créer un front»[/i][/b] comme celui du [b][i]«non»[/i][/b] au [b]référendum en 2005[/b]. [b][i]«Pour les gens de gauche c’est la première bonne nouvelle depuis un moment»[/i][/b], estime-t-il.

    [b][u]Nicolas Sarkozy qui veut réformer le capitalisme[/u] ?[/b] [b][i]«Ca a été un moment très cocasse»[/i][/b], estime J[b]ean-Luc Mélenchon[/b], pour qui le [b]chef de l’Etat[/b] est [b][i]«suprêmement habile»[/i][/b]. D’ailleurs, note-t-il, ironisant sur le gauchissement du[b] PS[/b], au [b]congrès de Reims[/b], [b][i]«on avait l’impression que certains reprenaient mes anciens discours»[/i][/b]. Pour [b]Jean-Luc Mélenchon[/b], [b][i]«la république et la laïcité sont en danger»[/i][/b] du fait de [b]Nicolas Sarkozy[/b], mais aussi [b][i]«du choc des civilisations, du communautarisme»[/i][/b] qui avancent dans la société.

    [b]Quel pronostic fait Jean-Luc Mélenchon sur le prochain secrétaire du PS ?[/b] [b][i]«C’est drôle, l’effet que ça fait une fois qu’on est à l’extérieur : je suis comme le commun des mortels : je n’y comprends rien et je ne suis pas sûr que ça m’intéresse»[/i][/b].

    [b]http://www.lefigaro.fr/le-talk/2008/11/18/01021-20081118ARTFIG00529-melenchon-royal-est-remarquable-de-pugnacite-.php[/b]

  9. [img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img] Dominique, quand je lis Mélanchon, je me dit, que c’est bien le seul a avoir le courage de ses opinions !!!

    Il a souvent eu des mots « Forts », mais on ne peut pas lui reprocher, son honnéteté!!
    GBGB
    SOPHY

  10. [b]Bien qu’exclu, Georges Frêche fait toujours débat au PS… Christophe Barbier sait pourquoi le front anti-Royal s’est créé…[/b]

    [i][b][u]Le Congrès de Reims est passé, mais la course à la tête du PS se poursuit jusqu’à jeudi, date du vote des militants. Trois candidats restent en lice: Ségolène Royal, Martine Aubry et Benoît Hamon. Retrouvez toutes les dernières infos, insolites ou essentielles, de ce combat de chefs[/u]…[/b][/i]

    [u][i][b]Le bon, la brute et Lebranchu[/b][/i][/u]
    Invitée du [b]Nouvelobs.com[/b], la députée du Finistère et ancienne garde des Sceaux, qui soutient [b]Aubry[/b], a estimé que tous les [b]socialistes[/b] étaient [i][b]«responsables»[/b][/i] de l’échec du [b]congrès de Reims[/b], et qu’il n´y avait [b][i]«pas de victimes et de méchants»[/i][/b]. Plutôt qu’un échec, elle préfère voir des lignes politiques qui se sont affrontées [b][i]«démocratiquement»[/i][/b]. Et tant mieux si cela brise une trop longue [b][i]«unité de façade»[/i][/b] qui a plongé le[b] PS[/b] dans la [b][i]«maladie»[/i][/b], selon elle.

    [u][i][b]C’est Christophe Barbier qui le dit[/b][/i][/u]
    Sur le site de [b]«L’Express»[/b] : [b][i]«Ségolène Royal a décidé, si elle est élue Premier secrétaire du PS en fin de semaine, de vendre les locaux du parti, rue de Solférino. Seules conditions à remplir pour le futur siège socialiste: être dans un quartier plus populaire et relié à l’Assemblée par une ligne de métro directe.»[/i][/b] Et voilà. Si vous vouliez savoir pourquoi [b]Ségolène[/b] a tant d’ennemis au parti en ce moment, vous êtes fixés.

    [i][b][u]L’homme du jour au PS? Georges Frêche pardi[/u] ![/b][/i]
    Même quand il ne dit rien, [b]Georges Frêche[/b] fait parler. [b]Ségolène Royal[/b] a estimé ce mardi matin qu’il y avait eu [b][i]«beaucoup d’injustice»[/i][/b] contre celui qui a été exclu du [b]PS[/b] en février 2007 après avoir traité deux harkis de [b][i]«sous-hommes»[/i][/b] et s’être étonné que l’équipe de France de football compte [b][i]«neuf blacks sur onze»[/i][/b]. Une gentille pensée alors que la [b]fédération de l’Hérault[/b], où [b]Frêche[/b] est encore très influent, a voté majoritairement (53,6% des voix) pour la motion de l’ex-candidate à la présidentielle au [b]congrès de Reims[/b]. [b]Harlem Désir[/b], proche de [b]Bertrand Delanoë[/b] a fustigé cette [i][b]«obstination de Ségolène Royal à défendre»[/b][/i] le président du [b]conseil régional du Languedoc-Roussillon[/b].

    [u][i][b]Martine Aubry ne se fait pas de bile[/b][/i][/u]
    La maire de Lille a déclaré ce mardi qu’elle n’avait [i][b]«pas d’inquiétude»[/b][/i] sur l’issue du scrutin de jeudi. Interrogée sur [b]Europe 1[/b], [b]Martine Aubry[/b] ([i]dont la motion a recueilli 24,32% des suffrages pour le [b]congrès de Reims[/b][/i]) a déclaré: [b][i]«Je n’ai pas d’inquiétude parce que ce sont les militants qui vont choisir, eux ils n’ont jamais oublié la gauche, ils n’ont jamais changé d’avis.»[/i][/b] [b]Royal[/b] appréciera.

    [u][i][b]Henri Emmanuelli veut «une nouvelle tête» (celle de Hamon)[/b][/i][/u]
    Le député des Landes, qui soutient [b]Benoît Hamon[/b], a milité ce mardi pour [b][i]«une nouvelle tête au Parti socialiste»[/i][/b], alors que les militants doivent voter jeudi pour désigner le nouveau premier secrétaire du PS. [b][i]«Je conjure les militantes et les militants socialistes de mettre un terme à toutes ces affaires de personnes, et que l’on fasse émerger une nouvelle tête au Parti socialiste»[/i][/b], a-t-il déclaré.

    [u][i][b]Aurélie Filippetti calme le jeu[/b][/i][/u]
    La députée [b]PS[/b], proche de [b]Ségolène Royal[/b], a estimé ce mardi qu’il n’y avait [b][i]«pas de risque d’implosion»[/i][/b] du [b]Parti socialiste[/b]. [b][i]«Ce n’est pas le problème. La question, c’est comment on choisit un leader»[/i][/b], a-t-elle déclaré. [b][i]«On est confiant parce qu’on fait confiance aux militants du Parti socialiste et nous, on a toujours dit qu’on voulait travailler à l’unité du PS. Donc, ce n’est sûrement pas un risque d’implosion de notre part», a ajouté la porte-parole du groupe PS, en affirmant qu’elle «ne redoutait pas un départ des militants»[/i][/b].

    [i][u][b]Benoît Hamon est inquiet[/b][/u][/i]
    Le troisième candidat en lice pour la tête du [b]PS[/b] est [b][i]«inquiet (…) J’ai l’impression qu’on a désormais plus de colère entre socialistes que contre la droite. Ça m’inquiète, je trouve que ça dégénère»[/i][/b], a-t-il déclaré sur [b]France 2[/b]. [b][i]«Je ne suis pas très confiant dans ce que sera l’avenir du parti si cet esprit de revanche (…) continue à irriguer ce congrès»[/i][/b], a poursuivi l’eurodéputé évoquant l’affrontement entre [b]Ségolène Royal[/b] et [b][i]«les éléphants»[/i][/b] du [b]PS[/b]. [b][i]«On n’en peut plus»[/i][/b],[b][i] «ces querelles durent depuis trop longtemps maintenant, moi je veux jeter des ponts entre les socialistes et le reste de la gauche»[/i][/b], a-t-il affirmé.

    [u][i][b]Le groupe PS à l’Assemblée est open[/b][/i][/u]
    Comme [b]François Hollande[/b], [b]Jean-Marc Ayrault[/b], président du [b]groupe PS[/b] à l'[b]Assemblée nationale[/b], a déclaré ce mardi que le [b]groupe PS[/b] [b][i]«travaillerait avec le premier secrétaire»[/i][/b] qui sera élu jeudi ou vendredi par les militants, [i][b]«quel que soit son nom»[/b][/i].
    [u][i][b]
    Le Conseil national du PS reporté[/b][/i][/u]
    Alors qu’il devait avoir lieu samedi 22 novembre, après le vote des militants pour la désignation du premier secrétaire, le [b]Conseil national du PS[/b] est repoussé d’une semaine au samedi 29 novembre, a annoncé ce mardi le [b]PS[/b]. Les équipes des trois candidats –[i][b]Ségolène Royal[/b], [b]Benoît Hamon[/b] et [b]Martine Aubry[/b][/i]– ont convenu d’un commun accord qu’il était difficile de convoquer dans un délai aussi court le [b]Conseil national[/b] au lendemain d’un probable deuxième tour, selon le service de presse.

    [u][i][b]Jean-Marie Le Guen se range derrière Martine Aubry[/b][/i][/u]
    Le député de Paris, qui n’avait pris position pour personne dans les débats du [b]Congrès de Reims[/b], a appelé ce mardi [b][i]«à voter pour Martine Aubry»[/i][/b] car il serait [b][i]«dangereux de précipiter le PS sur la voie de la présidentialisation»[/i][/b]. Selon le député [b]strauss-kahnien[/b], la maire de Lille est [b][i]«la plus à même de remettre collectivement le PS au travail, d’élaborer un projet de gouvernement alternatif à Nicolas Sarkozy et de permettre au Parti socialiste d’incarner l’espoir que les Français mettent en lui»[/i][/b].

    [i][u][b]Pour Bayrou, le PS «n’arrive pas à sortir une idée»[/b][/u][/i]
    [b]François Bayrou[/b], président du [b]Mouvement Démocrate (MoDem)[/b], a affirmé ce mardi que le [b]Parti socialiste[/b] [b][i]«n’arrivait pas à sortir une idée»[/i][/b] nouvelle et souffrait d’une [b][i]«incohérence de ligne»[/i][/b]. L’ex-candidat à la présidentielle a réitéré son appel au rassemblement. [b][i]«Si le PS s’obstine à dire “nous ne parlons qu’avec des gens qui pensent comme nous (…), si par exemple lors d’un deuxième tour qui opposerait Nicolas Sarkozy à moi, le PS disait “on ne participe pas”, ça voudrait dire qu’ils choisissent de maintenir au pouvoir Nicolas Sarkozy»[/i][/b], a-t-il dit.
    [b]
    [u][i]Delanoë réplique à Royal[/i][/u][/b]
    Le maire de Paris, rallié lundi à [b]Martine Aubry[/b], a répliqué mardi à [b]Ségolène Royal[/b] qu'[b][i]«avoir le sens de l’honneur, en démocratie, c’est défendre avec constance des convictions sincères, quel qu’en soit le coût pour soi-même»[/i][/b]. La candidate avait critiqué la consigne de vote de [b]Bertrand Delanoë[/b] et les dirigeants du [b]PS[/b] qui [b][i]«disent quelque chose et font le contraire»[/i][/b]. Le maire de Paris avait en effet indiqué à Reims qu’il ne donnerait pas de consigne. [b][i]«Bien loin de toute rancoeur ou de tout règlement de comptes, c’est mon devoir de m’engager pour celle que je crois juste et que porte Martine Aubry»[/i][/b], conclut-il.
    [u][i][b]
    Jack Lang soutient Aubry lui aussi[/b][/i][/u]
    Le député du Pas-de-Calais a appelé ce mardi les militants à [b][i]«faire bloc»[/i][/b] autour de la maire de Lille dès le premier tour de l’élection du premier secrétaire du [b]PS[/b], pour empêcher [b][i]«les dérives à l’américaine»[/i][/b] du parti qu’entraînerait, selon lui, une victoire de [b]Ségolène Royal[/b].
    [u][i][b]
    Ségolène Royal dénonce le «front» contre elle[/b][/i][/u]
    L’ex-candidate à la présidentelle a dénoncé ce mardi la constitution d’un [b][i]«front»[/i][/b] pour l’empêcher d’accéder à la direction du [b]Parti socialiste[/b] reconnaissant qu'[b][i]«effectivement ça se complique arithmétiquement»[/i][/b] pour qu’elle puisse l’emporter lors du vote des militants jeudi et vendredi.

    [b]20minutes.fr[/b] ([u][i]avec agence[/i][/u])

    [b]20Minutes.fr
    [i]- [u]Editions du[/u] 18/11/2008 – 12h39
    – [u]Dernière mise à jour[/u] : 18/11/2008 – 21h28[/i][/b]

    [b]http://www.20minutes.fr/article/273394/Politique-Bien-qu-exclu-Georges-Freche-fait-toujours-debat-au-PS-Christophe-Barbier-sait-pourquoi-le-front-anti-Royal-s-est-cree.php[/b]

  11. @ SOPHY
    [b]SOPHY[/b],

    je ne pense pas que [b]Jean-Luc Mélanchon[/b] soit le seul à avoir le courage de ses opinions et à être honnête avec lui même et les autres…
    Il doit exister bien des gens, au [b]PS[/b], qui se comportent comme lui (?)… Seulement, il faut les chercher…
    Puis, à [i]maints égards[/i], [b]Ségolène Royal[/b], n’a-t-elle pas, elle aussi, le courage de ses opinion ?

    GBGB

    [b]Dominique[/b]

  12. [b]Martine Aubry tendra la main à Ségolène Royal si elle est élue[/b]

    [b]REUTERS[/b]
    [i][b]Mercredi 19 novembre 2008 à 10h27[/b][/i]

    [i][b][u]Martine Aubry, candidate au poste de premier secrétaire du Parti socialiste, s’est déclarée confiante, mercredi, sur l’issue du vote et a confirmé qu’elle tendrait la main à Ségolène Royal si elle est élue[/u]. [/b][/i]

    [b][i] »Je ferai le rassemblement le plus large possible des générations et des sensibilités. Si je suis premier secrétaire, je demanderai immédiatement à Ségolène Royal ‘comment peut-on travailler ensemble ?' »[/i][/b], a déclaré la candidate à la direction du[b] PS[/b] sur France inter.

    [b][i] »On a besoin de toutes ces sensibilités pour les Français, c’est donc tous pour les Français, voilà ce que je souhaite que l’on voit lundi »[/i][/b], a-t-elle ajouté.

    La maire de Lille s’est dit [b][i] »confiante »[/i][/b] dans ses chances de l’emporter face à [b]Ségolène Royal[/b] et [b]Benoît Hamon[/b].

    Priée d’expliquer sa différence avec la présidente de la [b]région Poitou-Charentes[/b], [b]Martine Aubry[/b] a évoqué de nouveau [b][i] »une autre conception de parti »[/i][/b] et son refus d’une alliance nationale avec le [b]MoDem[/b] de [b]François Bayrou[/b].

    La veille, la maire de Lille avait promis des nouveaux visages si elle l’emportait.

    [b][i] »Bien sûr, il va falloir renouveler, on est tous d’accord là-dessus, il y aura des nouveaux visages et je m’y engage »[/i][/b], a-t-elle dit sur [b]France 2[/b].

    [b][i] »Mais l’important je crois, c’est que le Parti socialiste montre d’abord un autre visage, qu’on arrête de dire ‘je’ et qu’on dise ‘nous’, qu’on parle d’une même voix »[/i][/b], a-t-elle ajouté.

    Soutenue par le maire de Paris [b]Bertrand Delanoë[/b], elle fera face jeudi soir à [b]Benoît Hamon[/b], [i]41 ans[/i], chef de file de l'[b]aile gauche[/b] du parti, et à [b]Ségolène Royal[/b], qui se présente comme la candidate du renouvellement et du changement de génération.

    [b]Gérard Bon
    [i]- [u]Edité par[/u] Jean-Stéphane Brosse[/i][/b]

    [b]http://fr.news.yahoo.com/4/20081119/tts-france-ps-aubry-ca02f96.html[/b]

  13. [b]Bayrou (MoDem) refuse tout « programme commun » avec le PS

    Agence France Presse (AFP)
    [i]- Mercredi 19 novembre, 11h25[/i][/b]

    [i][b][u]Le président du Mouvement Démocrate (MoDem) François Bayrou a écarté mercredi toute alliance avec le PS, refusant que son parti entre dans « des pratiques du type programme commun dans lequel on passe son temps à des négociations d’appareil »[/u]. [/b][/i]

    [b][i] »Loin de moi, très loin de moi l’idée de vouloir revenir ou aller à des pratiques du type programme commun dans lequel on passe son temps à des négociations d’appareil »[/i][/b], a déclaré sur [b]LCI[/b] [b]M. Bayrou[/b], interrogé sur la volonté de [b]Ségolène Royal[/b] d’ouvrir le [b]PS[/b] au[b] centre[/b].

    [b][i] »Je veux me tenir éloigné de toutes ces manoeuvres, je ne veux pas y participer, je ne veux pas y donner crédit »[/i][/b], a-t-il ajouté.

    [b][i] »C’est exactement le contraire de ce que je pense. Je ne suis pas au PS, je n’ai pas l’intention d’y être »[/i][/b], a poursuivi le leader[b] centriste[/b], d’autant, a-t-il jugé, que le [b]Parti socialiste[/b] est [b][i] »pour l’instant totalement épuisé dans sa vision de la France et dans son projet »[/i][/b].

    [b]http://fr.news.yahoo.com/2/20081119/tpl-bayrou-modem-refuse-tout-programme-c-ee974b3.html[/b]

  14. [b]Face à un PS en crise, François Bayrou réaffirme l’offre d’alternance du MoDem[/b]

    [b]Associated Press
    [i]- Mercredi 19 novembre, 11h19[/i][/b]

    [i][b][u]A la veille du vote pour la désignation d’un Premier secrétaire au Parti socialiste, le président du Modem François Bayrou a assuré mercredi vouloir se tenir « éloigné » de toutes les « manoeuvres » de celui-ci, et a réaffirmé son indépendance politique face à un PS à la vision « épuisée »[/u]. [/b][/i]

    Interrogé sur [b]LCI[/b] s’il souhaitait la victoire de la candidate[b] Ségolène Roya[/b]l en vue d’éventuelles alliances avec le[b] MoDem[/b], il a répondu: [b][i] »Je ne suis pas membre du PS, et je n’ai pas l’intention de me mêler de la campagne interne (…) Je veux me tenir éloigné de toutes ces manoeuvres »[/i][/b]. Il a toutefois noté un [b][i] »processus de choc frontal »[/i][/b] entre deux courants, [b][i] »un qui voudrait l’ouverture du PS, un qui chercherait la fermeture du PS »[/i][/b], ou du moins qui le prétendrait.

    Si les Français se demandent si [b][i] »une autre offre politique en France, d’alternance sérieuse »[/i][/b], existe en dehors des deux grands partis, [b][i] »la réponse est oui »[/i][/b], celle des [b][i] »démocrates »[/i][/b], a souligné le président du [b]MoDem[/b].

    Refusant toujours l’idée d’une [b][i] »bipolarisation »[/i][/b] de la vie politique française, qui ferait [b][i] »qu’il faudrait toujours être en situation de négociation avec l’un des deux »[/i][/b], [b]PS[/b] ou [b]UMP[/b], [b]François Bayrou[/b] a refusé tout accord avec les [b]socialistes[/b] pour les prochaines présidentielle.

    [b][i] »Je ne suis pas au PS, je n’ai pas l’intention d’y être. (…) Très loin de moi l’idée de vouloir revenir ou aller à des pratiques du type ‘programme commun’, où on passe son temps à des négociations d’appareils »[/i][/b], a-t-il refusé.

    Selon lui, le [b]Parti socialiste[/b] [b][i] »est complètement épuisé dans sa vision de la France et dans son projet »[/i][/b], et son [b]congrès de Reims[/b] le week-end dernier l’a montré.

    [b]AP[/b]

    [b]http://fr.news.yahoo.com/3/20081119/tpl-ps-modem-bayrou-cfb2994.html[/b]

  15. Avec ces deux articles, que j’ai rajoutés ce matin, je pense que [b]François Bayrou[/b] devra continuer sur sa lancée, se gardant, cependant, de faire preuve d’un orgueil démesuré… Il devra saisir l’occasion qui lui est lancée : celle de se retrouver principal [b] »Arbitre »[/b] de la vie politique française.

    Si le Président du [b]MoDem[/b] réussit cette fois-ci, [i]puisqu’il refuse, à juste titre, une [b]bipolarisation « PS/UMP »[/b][/i], il pourra, dès lors, faire en sorte que le [b]MoDem[/b] soit le véritable [b]parti centriste[/b] dont la [b]France[/b] a besoin !

    Maintenant, en ce qui concerne le [b]camp Sarkozy[/b], qui se réjouit des divisions du [b]PS[/b], il est indéniable qu’il ne doit pas crier victoire…

    En effet, la crise est là, qui continue, sans qu’aucune réforme sérieuse ne soit entreprise par le [b]Gouvernement Fillon[/b]…

    Aussi, le [b]camp Sarkozy[/b] devra se méfier d’Olivier [b]Besancenot[/b], qui rigole sous cape, [i]tout en se gardant bien de faire la moindre déclaration[/i], car il sera le premier bénéficiaire de cette guerre du trône qui a lieu au [b]Parti Socialiste[/b]…
    Le [b]camp Sarkozy[/b] devra se méfier également de ce [b]peuple français[/b] qui est toujours en pleine procédure de [b] »divorce sans consentement mutuel »[/b], et, qui pourrait bien se lever en masse pour se porter vers le [b]vote « NPA/exLCR »[/b], comme il s’est levé en masse pour se porter vers le [b]vote « Front National »[/b], le du 21 avril 2002 !

  16. [img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img] Deuxiéme tour, ce soir, entre les Deux femmes du PS!!
    AVANTAGE : Ségolène : près de 47% des voix!!

    Martine, a bien joué, en « éliminant » avec beaucoup d’adresse, Bertrand Delanoë!!!

    M’est avis que le triomphalisme de Sainte Ségolène, à l’issue du scrutin de ce soir, sera a suivre de près!!!

    Un espoir pour Gauche « recentrée » ???

  17. [img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img][b]Dernière Minute :
    Ségolène : 43%
    Martine : 34%
    Benoît : 19%

    Match, très serré , Mais à QUI donc, profitera le report des voix de Benoit Hamon ???[/b]

  18. 21h03: Hollande ferme la boutique, et pronostique la victoire d’Aubry
    «Le plus probable, arithmétiquement, c’est Martine», a jugé le premier secrétaire du PS dans un entretien avec la Télé Libre, qui a filmé ses derniers jours à Solférino. Dans un bureau presque vide, il revient également, sur les raisons de l’échec de la nuit des résolutions – «des questions de personnes».
    [b]Volà les dernières paroles de la soirée, du « futur, ancien » Secrétaire Général du PS [/b]

    {dailymotion}x7goo9{/dailymotion}

  19. [b]SOPHY[/b],

    [b][u]Cette vidéo est très [i] »parlante »[/i][/u] :[/b] [i]elle prévoit,[/i] sans le dire ouvertement[i], la scission du [b]Parti Socialiste[/b], sachant que cette scission pourrait s’accentuer dans le cas où [b]Martine Aubry[/b] devait l’emporter…[/i]

    Mais, il est bien évident que si [b]Ségolène Royal[/b] devait l’emporter, scission il y aurait, puisque des ténors de l'[b]aile gauche du PS[/b] pourraient être tentés de rejoindre [b]Jean-Luc Mélanchon[/b] et[b] Marc Dolez[/b] !

    GBGB

    [b]Dominique[/b]

  20. [b]Duel serré entre Aubry et Royal pour la direction du PS[/b]
    [b]Samuel Potier[/b] [i][b](lefigaro.fr), avec agences[/b][/i]
    [b][i]21/11/2008 | [u]Mise à jour[/u] : 12:30[/i][/b]

    [i][b][u]L’ex-candidate à l’Elysée a obtenu 42,51% des voix au 1er tour, devançant nettement la maire de Lille, qui récolte 34,7% des suffrages. Mais le suspense reste entier : Hamon appelle à voter massivement pour Aubry au 2e tour[/u].[/b][/i]

    Le [b]Parti socialiste[/b] est au moins sûr d’une chose : il sera dirigé pour la première fois par une femme. [b]Ségolène Royal[/b] et [b]Martine Aubry[/b] s’affronteront en effet ce vendredi au second tour du vote des militants [b]PS[/b], entre 17h et 22h, pour désigner le Premier secrétaire qui succédera à [b]François Hollande[/b], en poste depuis onze ans. Selon des résultats définitifs en métropole communiqués dans la nuit, [b]Ségolène Royal[/b] a recueilli 42,51% des voix, devant [b]Martine Aubry[/b] qui n’en récolte que 34,70%, tandis que l’euro-député, [b]Benoît Hamon[/b], 41 ans, a obtenu 22,79% des suffrages. Des chiffres contestés par le camp de la maire de Lille. Mais le second tour s’annonce très serré, car tant [b]Hamon[/b] que le maire de Paris [b]Bertrand Delanoë[/b] ont aussitôt appelé à voter [b][i]«massivement»[/i][/b] pour [b]Martine Aubry[/b].

    Moins de 60% des quelque 230.000 adhérents [b]socialistes[/b] appelés aux urnes ont finalement voté, à l’issue de plusieurs mois de lutte d’influence et d’un [b]congrès fratricide à Reims[/b]. Bras droit de [b]Ségolène Royal[/b] qui veut en faire son premier secrétaire délégué en cas de victoire, [b]Vincent Peillon[/b] a interprété ces résultats comme le signe que [b][i]«les militants ont choisi le changement. Nous avons une chance inespérée d’opérer la transformation du PS»[/i][/b]. Pour une porte-parole de la maire de Lille, la députée de Paris [b]Sandrine Mazetier[/b], [b][i]«Ségolène Royal est en ballottage, il y aura un deuxième tour ouvert»[/i][/b]. Autre proche d'[b]Aubry[/b], [b]Marylise Lebranchu[/b] s’est dite [b][i]«optimiste»[/i][/b].

    [u][i][b]«Une dynamique en faveur de Ségolène Royal»[/b][/i][/u]

    Spécialiste du [b]PS[/b], le politologue [b]Gérard Grunberg[/b] a estimé qu’au vu de ces chiffres, [b][i]«on peut penser que Martine Aubry va gagner, que la très grande majorité des voix de Benoît Hamon iront sur elle. Cependant pour la maire de Lille les résultats sont un peu décevants»[/i][/b], même si [b][i]«l’ordre d’arrivée n’est pas une surprise»[/i][/b].

    De son côté, le politologue [b]Dominique Reynié[/b] analysait ce premier tour comme [b][i]«un échec important pour Aubry»[/i][/b], qui en raison du ralliement du maire de Paris ([i]sa motion avait pesé 25% le 6 novembre[/i]) [b][i]«devait prouver qu’elle était capable de rassembler»[/i][/b]. En revanche, [b][i]«Royal progresse nettement. Ces premiers chiffres montrent une dynamique en sa faveur. Si elle échoue au second tour, cet échec résoudra moins de problèmes au PS qu’il n’en créera de nouveaux»[/i][/b], selon ce professeur à [b]Sciences Po[/b].

    Les militants [b]socialistes[/b] devaient, après l’échec du[b] congrès de Reims[/b] qui n’a pu dégager une ligne politique et un leadership, départager [b]Martine Aubry[/b], [b]Benoît Hamon[/b] et [b]Ségolène Royal[/b] dans ce scrutin. 233.000 militants étaient appelés à voter dans 3.200 sections. La tâche de la prochaine patronne du[b] PS[/b] sera donc ardue pour panser les plaies de Reims, refaire du [b]PS [/b]un parti audible, avec en ligne de mire l'[b]élection présidentielle de 2012[/b].

    [b]http://www.lefigaro.fr/politique/2008/11/21/01002-20081121ARTFIG00155-duel-serre-entre-aubry-et-royal-pour-la-direction-du-ps-.php[/b]

  21. elle prévoit, sans le dire ouvertement, la scission du Parti Socialiste, sachant que cette scission pourrait s’accentuer dans le cas où Martine Aubry devait l’emporter…

    je crois que de toute façon cela laissera des traces, il y a trop de haine entre les différents groupes.

    Ce qui est amusant, c’est de voir certains dirigeants du PS prendre comme référence des candidats américains pour dire qu’ensuite ils vont tous s’embrasser.

  22. [img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img]Dominique, New-Reporter, : Pas facile de diagnostiquer un résultat fiable, à cette heure de la journée!!

    Quelle que soit l’issue du scrutin, ce sera une femme à la tête du Parti!

    Mais les divergences entre les deux candidates, sont suffisamment importantes, pour qu’en effet, il y ait scission du Parti!!

    Le PS, retrouvera ses accents Mittérandiens, en faisant alliance, avec les verts et le parti communiste, si Benoît Hamon se joint à M. Aubry, et Ségolène recentrera les militants, autour, ou plutôt avec le MODEM de François Bayrou

    Et si le gagnant de ce lamentable spectacle était François Bayrou ???
    Mais en 2012, la « Guerre des chefs » reprendra de plus belle ebtre Ségolène et François!!

    Merci de votre passage!

    La « messe », n’est pas encore dite, mais, le dénouement approche……
    Je ne sais pas si le maître ce cérémonie, pourra prononcer ces mots qui terminent l’office religieux : « Allez en Paix », j’en doute fort….

    Très Amicalement

    SOPHY, (un Merci particulier à Dominique, qui m’a signalé la denière vidéo, que j’ai déposé sous l’article
    GBGB Dominique
    SOPHY

  23. [img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img][b]6H30, VICTOIRE DE MARTINE AUBRY, avec 42 voix d’avance!!!

    J’imagine la tête de Ségolène!!!!

    Mais, si Ségolène avait été Première secrétaire du PS, N. Sarkozy, était tranquille pour un bon moment!!

    Tandis qu’avec Martine…..NON, quand je pense que c’est elle qui a institué les 35 heures!!

    Je reviendrai bien sûr Martine !!!, la Maire de Lille qui ne veut pas d’alliance avec Bayrou, mais qui au conseil Municipal de LILLE, a fait appel aux centristes….

    Je ne développe pas maintenant, mais je reviendrai plus tard dans la journée!!!!!
    SOPHY[/b]

  24. @ SOPHY
    [b]SOPHY[/b],

    [b][u]Il y a très peu d’écart entre Martine Aubry et Ségolène Royal[/u] :[/b] [i]en effet, selon la Direction du Parti, qui a publié les chiffres, la Maire de Lille a obtenu 42 voix de plus ([u]50,02 % des voix[/u]) que la Présidente du Poitou Charentes ([u]49,98 % des voix[/u]). [/i]

    Mercredi prochain, le [b]Conseil National[/b] du [b]Parti Socialiste[/b], qui est convoqué par [b]François Hollande[/b], va statuer sur cet écart… Il se pourrait qu’il y ait un troisième tour, d’autant que le [b]camp Royal[/b] a déposé des réclamations !

    Si jamais [b]Martine Aubry[/b] est confirmée à son poste, je crains fort pour la politique française… Parmi les Socialistes, il y aura un [b][i]divorce sans consentement mutuel[/i][/b]… Et la scission de ce vieux parti va se poursuivre !

    En tous les cas, la [b]Sarkozie[/b] se retrouvera, [i]si [b]Martine Aubry[/b] est confirmée à son poste de Secrétaire Général du [b]PS[/b][/i], face à une [b]Socialie[/b] ouverte vers le vieillot, le traditionnel, prête aux pires alliances avec, qui sait (?), le [b]NPA/exLCR[/b]…

    GBGB

    [b]Dominique[/b]

  25. Martine (que les masses populaires n’aiment guère) future première secrétaire avec l’aile gauche mais perd sa droite. Son électorat est composé d’enseignants, de cadres mais elle est coupée du monde ouvrier qui lui préfère Ségolène.

    Sorkozy a bénéficié d’un report de voix de Bayrou pour être élu.

    Prochaine présidentielles: (Si rien ne change)

    Au premier tour :

    On prend les même et on recommence. (ça aussi les français commence à en avoir raz la casquette)

    Au deuxième tour :

    Match Sarko / Bayrou

    Gagnant François le Béarnais!

    Bénéficiant de ses électeurs, des électeurs de gauche anti sarko et des déçus du sarkozysme.

    Et là on est dans la panade car avec qui gouverner?

    Bien sur que nous les traitres d’hier reviennent!

  26. [img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img] New-Reporter, voici une vidéo de Jean-Pierre Mignard, de ce matin 22 Novembre, qui nous raconte à sa façon, le déroulement de ce scrutin de la nuit!
    Je ferai remarquer qu’il à l’air bien fatigué, et peu triomphant :

    {dailymotion}x7hd08{/dailymotion}

  27. [img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img] EXCELLENT, PRONOSTIC, New-Reporter dans la conjoncture que vous nous présentez pour les Présidentilles 2012, en cas de victoire confirmée de Martine Aubry!!

    C’est exactement ce qui se passera!

    Je suis même étonnée que Dominique ne soit pas encore venu confirmer votre LUCIDE, et SENSE raisonnement!!

    Moi, je pense exactement comme VOUS!!

    Merci, de nous avoir donné votre avis sur ce DEPLORABLE « cinema », que nous a donné le PS, depuis le 6 NOVEMBRE!!!
    Amicalement

    Sophy

  28. @ SOPHY
    [b]SOPHY[/b], avant de commenter le sensé raisonnement de [b]new reporter[/b], j’ai digéré un petit peu les tenants et les aboutissants de cette fin de guerre du Trône…

    [b][u]Mon pronostic, de ce fait, sera, pour les Présidentielles « 2012 »[/u] :[/b]
    [b]1°) -[/b] [i]dès le Premier Tour, il se pourrait que [b]Nicolas Sarkozy[/b] soit évincé au profit de deux personnes ;[/i]
    [b]2°) -[/b] [i]dès le Premier Tour, si c’est [b]Martine Aubry[/b] qui est en lice face à [b]Nicolas Sarkozy[/b], il se pourrait qu’elle soit évincée, tout comme lui ; [/i]
    [b]3°) -[/b] [i]donc, pour le Deuxième Tour, je ne vois qu’un affrontement possible entre [b]François Bayrou[/b] et [b]Olivier Besancenot[/b] ![/i]
    [u]Les Français trancheront[/u],
    [i]- sachant que [b]Ségolène Royal[/b] appellera très certainement à voter en faveur de [b]François Bayrou[/b], les [b]Ségolénistes[/b], les électeurs du [b]Parti Radical de Gauche[/b], du [b]Nouveau Centre[/b], et ceux de la [b]Droite[/b], obéissant à ses consignes
    – sachant que [b]Martine Aubry[/b], [b]Jean-Luc Mélanchon[/b], [b]Benoît Hamon[/b],ainsi que les dirigeants du [b]PCF[/b] et ceux de la [b]Gauche de la Gauche[/b] appelleront à voter en faveur d'[b]Olivier Besancenot[/b]…[/i]

    GBGB

    [b]Dominique[/b]

  29. Dominique vous voyez donc Olivier Besancenot comme un potentiel futur Le Pen?

    C’est vrai qu’il est bien plus sympathique mais peut être tout aussi dangereux au regard de ses idées et de ses fréquentations.

    Qu’elle aurait la réaction des bien pensant ou de la presse si Le pen avait eu la réaction de Besancenot à l’égard de Rouillan? ( Je sais que cela n’est pas possible mais imaginons un Rouillan terroriste d’extrême droite)

    Je crois pour ma part assez peu plausible cette hypothèse.

    Mais en trois ans tout peu changer?

    Les ouvriers pourraient se mettre à aimer Martine Aubry.
    Ségolène pourrait apporter son soutien à Martine.
    Bayrou pourrait abandonner la politique.

    Franchement vous y croyez?

    Moi je crois surtout que ce n’est pas encore demain que les dirigeants socialistes vont cesser de se battre et s’occuper de ce qui importe que français.

    La crise actuelle.

    Unilever ferme son usine de Dijon on ne les entend pas!
    Renault Michelin Peugeot on ne les entend pas!

    Ils ne se divisent pas…….. ils se suicident et dégoutent une partie de leurs militants.

    Heureusement que la haine qu’ils ont construit autour de Sorko les soude encore un peu.

    Je n’ai qu’un mot LAMENTABLES.

    Je parle bien entendu de la plupart des dirigeants actuels et non pas du monde ou du peuple socialiste.

  30. [b]new reporter[/b], si vous relisez tous les commentaires, vous verrez cette réponse, que j’ai faite à [b]SOPHY[/b] : [b][i]« il est temps, pour le Parti Socialiste, d’adopter une ligne claire, un programme politique constructif, ce, bien avant les échéances de 2012… Sinon, il se pourrait fort bien qu’Olivier Besancenot rafle la mise en étant présent au Second Tour des Présidentielles « 2012 », réussissant le même coup que Jean-Marie Le Pen fit au soir du 21 avril 2002 ! »[/i][/b].

    D’une part, je crois de plus en plus fermement à la scission du [b]Parti Socialiste[/b]…
    D’autre part, je suis intimement persuadé que des Déçus de la Gauche rejoindront fatalement [b]Olivier Besancenot[/b], le [b]Parti Socialiste[/b] ([u][i]en pleine guerre du trône[/i][/u]), le [b]PCF[/b] ([u][i]moribond[/i][/u]), [b]Les Verts[/b] ([i][u]réduits à leur plus simple expression[/u][/i]), étant en pleine déconfiture !

    Donc, pour en revenir à [b]Olivier Besancenot[/b], que je considère comme le véritable [b]« Jean-Marie Le Pen de la Gauche »[/b], il ne faut pas oublier que, si le [b]NPA/exLCR[/b] a accepté des gens comme [b]Jean-Marc Rouillan[/b], le [b]Front National[/b] a accepté, en son sein, d’anciens traitres ([i]miliciens, sbires, responsables préfectoraux…[/i]) favorable à la politique prônée par l'[b]Etat français[/b] du [b]Maréchal Pétain[/b] ([i]certains d’entre eux étant conseillers généraux, conseillers régionaux…[/i]).

    Puis, il ne faut pas oublier que la question européenne ([i]l’appel à voter [b]« non »[/b] au [b]Référendum du 29 mai 2005[/b], le refus, par une partie de la [b]Gauche[/b], d’entériner le [b]Projet de Loi Constitutionnel autorisant la signature du Traité de Lisbonne[/b][/i]), divise le [b]Parti Socialiste [/b]!

    Donc, il y a bel et bien un [b][i]« Divorce sans Consentement Mutuel »[/i][/b], qui, s’accentuant très certainement aux [b]Présidentielles « 2012 »[/b], permettra à [b]Olivier Besancenot[/b] de rééditer le coup que fit Jean-Marie Le Pen au soir du 21 avril 2002 ! De ce fait, je prévois, pour le 2ème Tour de ces [b]Présidentielles « 2012 »[/b], une [b]confrontation « BAYROU/BESANCENOT »[/b] !

    Cordialement,

    [b]Dominique[/b]

  31. En fait Dominique, je vous taquinais.

    Concernant le Fn ou plutôt l’extrême droit, il est exact qu’elle a accueilli des individus peu intéressants. Mais l’époque que vous citez (Pétain) est révolue depuis un certain temps.

    Le général De gaule avait pour priorité après la guerre de faire repartir l’économie et de rétablir l’ordre dans le pays afin de se débarrasser de la tutelle des américains.

    Il a pour ce fait incorporé dans l’armée française les résistants qui n’étaient pas tous aussi reluisants qu’on voudrait nous le faire croire maintenant.

    Il a fait mine d’oublier le comportement de nombreux préfets et autres cadres administratifs car il ne pouvait se priver de leur compétence. Il ne pouvait les remplacer.

    Mais n’oublions pas que tous ces gens qui avaient « trahi » n’avaient pas reçu la même culture que la nôtre. Ils n’avaient pas les même références morales.

    N’oubliez pas qu’il y a encore quelques dizaines d’années dans les manuels de catéchisme, il était écrit que les juifs avaient donné, avaient dénoncé Jésus.

    Enfants, c’est d’ailleurs ce que j’avais appris.

  32. [b]new reporter, je sais tout ceci…

    La période de l’Etat Français, c’est révolu… Je suis d’accord avec vous…

    Cependant, ce que subit actuellement le peuple français ([i][u]chômage, précarité, mal et non logement, crise financière, coût de la vie de plus en plus cher, stagnation des salaires, des pensions de retraite, des allocations chômage et des minima sociaux[/u]…[/i]), est une période non révolue, qui me fait penser de plus en plus que je vous ai décrit dans mon précédent commentaire, est, de loin, le plus possible…[/b]

    [b]Donc, gare à la[/b] [b]confrontation [i]BAYROU/BESANCENOT[/i][/b] [b]lors du 2ème Tour de la[/b] [b]Présidentielles « 2012 »[/b] [b]![/b]

    Amicalement,
    [b]
    Dominique[/b]

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