Des projets pharaoniques aux portes de Paris.

 

Actuellement ce sont 22 projets de construction de tours qui sont en cours de discussion pour Paris et sa région, mais cela ne se fait pas sans mal et les associations de défense de l’environnement font entendre leurs voix pour freiner la mise en oeuvre de tels projets.

C’est vrai que l’immobilier grimpe mais pas seulement au niveau du prix mais aussi en hauteur de construction. Chaque pays rivalise pour avoir la tour la plus haute du monde. L’argument n’est pas toujours celui de la densification mais très souvent celui du prestige.

Pour certains architectes, construire à la verticale n’est pas toujours la meilleure solution, dans la mesure où les tours sont davantage consommatrices d’énergie que n’importe quel autre bâtiment.

Pour d’autres construire en hauteur c’est la solution la plus économique et la plus écologique et cela permet aussi de faire face à la pénurie de foncier.

D’une façon générale, dans de nombreux pays européens, les tours sont réservées aux quartiers d’affaires en périphérie des centres villes, comme cela existe en France au quartier de  la Défense.

Des exceptions existent cependant à Francfort, Londres et Barcelone où de nombreuses tours s’intègrent dans le paysage urbain sans que cela pose de problèmes majeurs aux habitants.

Mais les français n’ont pas toujours cette mentalité et sont parfois hostiles à voir pousser des tours gigantesques, car pour eux cela va à l’encontre de la préservation du patrimoine et enlaidit quelque peu le paysage urbain.

Ainsi  dans le quartier de la défense, des constructions de tours sont à l’étude avec la Tour Carpe Diem de 162 m, la Tour Majunga de 194 m et la Tour D2 de 180 m, toutes les trois pour abriter bureaux et commerces et livrables à l’horizon fin 2012 et 2014. Des tours jumelles Hermitage Plaza de 320 m pour des logements, des bureaux, des hôtels et des commerces verront aussi probablement le jour dans le même quartier à l’horizon 2016-2017.

Une Tour végétalisée de 50 m réservée au logement social sera habillée en façade végétale avec des plantes vertes prélevées en forêt et constituera une sorte d’arbre urbain dans le 13e arrondissement.

Cinq tours sur l’île Seguin d’environ 100 m seront édifiées pour des bureaux mais le projet est à l’heure actuelle toujours en discussion.

La course au gigantisme rattrape Paris et sa banlieue, le seul élément qui pourrait quelque peu freiner cette frénésie, c’est la persistance de la crise économique qui risquerait  de remettre en cause le financement de certains de ces projets.

 

11 réflexions sur « Des projets pharaoniques aux portes de Paris. »

  1. [b]Ceci va satisfaire l’orgueil de certains mais ces sommes pharaoniques feraient mieux d’être utilisées pour des PME/PMI dont on parle tant afin d’aider à la ré-industrialisation par la manufacture. Ces tours une fois construites ni ne s’exportent ni ne se mangent …[/b]

  2. [i] »Ça donnera momentanément du travail… »[/i]
    Il est vrai que CHARLOZY est dans le spectacle et la fugacité,
    n’est-ce pas Hallal !
    [b]Il aura bien abîmé la France… qu’il n’aime pas …
    avec ses 400 conseillers ![/b]

  3. 400…
    le nombre de conseillers travaillant dans les différents
    cabinets ministériels s’élèverait à 538 !!!!

  4. Il y a plus urgent que la balance des paiements…
    CHARLOZY veut régler le cas de cette «folle de DatY»

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