Des méduses au menu ! Cela vous tente ?

Après les grillons caramélisés, les sauterelles façon vapeur, les vers sautés et autres insectes en tout genre, et si on mettait des méduses dans notre assiette ! Cette idée a germé dans l’esprit inventif d’une femme chef en restauration espagnole, Carme Ruscalleda. Selon cette professionnelle aux idées larges, les méduses seraient un produit gastronomique exceptionnel, un met appétissant, « une merveille » dit-on !

 

Les méduses, appelés plus scientifiquement les cnidaires, ne sont pas aimées, surtout dans la mer, car elles piquent ! Certaines méduses, rares heureusement, seraient même mortelles pour l’homme. En tout cas, elles rappellent sûrement de mauvais souvenirs à certains car elles ont des cellules urticantes qui irritent la peau. Ces animaux du milieu marin sont caractérisés par la présence de cellules capables d’injecter du venin plus au moins puissant selon la catégorie. On n’aime pas les retrouver sous nos pieds, mais elles sont très appréciées dans les assiettes depuis longtemps en Asie, surtout en Corée, Chine et Japon. Ils ont su les préparer à divers sauces et sous différentes formes.

 

Pourquoi pas en Europe, et dans nos menus français ? 

 

Leur consommation massive pourrait être une solution à leur forte invasion dans nos eaux salées. L’Organisation des Nations Unis pour l’alimentation et l’agriculture approuve d’ailleurs cette idée qui pourrait apporter une solution à la prolifération dévastatrice des méduses en mer Noire et en Méditerranée. 

Mais pour l’instant les méduses restent encore un plat d’exception. En effet, la préparation en cuisine pour les rendre consommables est long et minutieuse. De plus, la faible quantité de matière organique qu’elles contiennent, soit 1 % de matière organique contre 99 % d’eau, en font un aliment encore trop onéreux : trop de quantité à préparer pour faire une assiette de qualité et appétissante. 

 

10 réflexions sur « Des méduses au menu ! Cela vous tente ? »

  1. [b]Bien sûr, la gastronomie réclame aussi de la patience! Cela dit rien n’empêche de pré-déshydrater artisanalement ou industriellement, à par exemple 90%, les méduses pêchées pour en faire des plats plus que savoureux savoureux[/b]
    [img]http://2.bp.blogspot.com/-wjkGzoJWg5Q/UPGEW8Mr-2I/AAAAAAAAB60/o_kpfk84e1g/s320/meduse10.jpg[/img]
    [b]zut ! je me suis trompé d’image, voir ci-dessus [/b] 😀

  2. [b]salade de méduse[/b]
    [img]http://img1.aujourdhui.com/users/66750/salade-de-meduse.JPG[/img]
    [b]autre salade de méduse[/b]
    [img]http://www.tao-yin.com/cuisine/img/meduse.jpg[/img]
    [b]on peut aussi faire des nems ou des rouleaux de printemps [/b] 🙂

  3. Merci pour ces photos alléchantes ! Autant je suis prête à tester les méduses mais les grillons ou autres insectes, jamais !

    Même si je sais qu’on ne dit « jamais »

  4. Pourquoi pas de la méduse ! Du criquet, du grillon… Est-ce plus rebutant que d’avaler des escargots, poulpes, ou encore cuisses de grenouilles ?
    Question d’appréhension je pense…

    Article intéressant… Merci [b]Patricia[/b].

    Amitiés.

  5. [url]http://www.courrierinternational.com/article/2013/07/03/des-meduses-au-menu-en-espagne[/url] [b]en complément et aussi sous forme de chips ![/b]

  6. Merci Dyonisos pour votre commentaire. En fait je ne mange pas d’escargot, ni cuisse de grenouille, ni poulpe 🙂 Ceci explique cela !
    Merci et bonne journée….

  7. Merci Zelectron pour ce complément, j’adore ce mag « Courrier International », je ne sais pas vous ?
    Apparemment vous avez déjà déguster des méduses ou je me trompe ?

  8. [b]Oui, ça a le même goût que les chips de crevettes.
    « Courrier International » difficile de filtrer/rectifier des textes et reportages un peu trop orientés mais globalement intéressant. A tout prendre il vaut mieux lire (pour ceux qui le peuvent) les journaux de part le vaste monde en langue anglaise (pour ce qui est de la française, retour à ma remarque ci-dessus. Rien n’empêche de se faire une idée sur d’autres langues avec les traducteurs automatiques et si on veut quelque chose de parfait plusieurs sont nécessaires y compris le passage par des langues intermédiaires, à ce propos, ne dit-on pas « raduttore, traditore («qui traduit, trahit», ou mot à mot: « traducteur, traître » ») … [/b]

  9. Pourquoi pas des méduses, en effet? Mais nul doute que comme tout aliment « nouveau », « tendance », il va être, pour un temps hors de prix…
    Hum, de la méduse, sauce piquante….

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