« Notre petite sœur » : le dernier film que j’ai vu !

Un petit bijou du cinéma japonais.

A voir en version originale sous-titrée ou non, selon l’humeur.

 

Date de sortie 28 octobre 2015
« Notre petite sœur » De Hirokazu Koreeda
titre original « Umimachi Diary »
 c’est un long métrage de 2 heures 08

On y découvre 4 soeurs attachantes, une fratrie comme on en rêve,  un Japon dont on adorerait s’imprégner, aux antipodes « des lieux communs » de nos  parcours touristiques de gayjin.(d’ étrangers):
  • Un port amical, des restaurants aussi minuscules que chaleureux, une réelle joie dans le partage. Un amour de la nourriture variée, abondante et préparée avec soin. Les paysages  nous apaisent  instantanément. On passe du vert, au rose tendre des sakuras( les cerisiers en fleurs), au gris de la mer.Même la ville semble amicale.
  • On découvre la vraie nature des japonais qui  sont passés maitres dans l’art de combiner, la modernité et les traditions  ancestrales. La spiritualité et les rites sont présents et parfaitement intégrés dans la vie quotidienne, les sœurs jonglent en permanence avec la vie trépidante et moderne des adultes, tout en s’émerveillant encore comme des enfants des découvertes de leur petite sœur. la poésie est encore là.
  • La caméra de Koreeda se fait discrète , on se sent comme chez soi dans cette minka japonaise: une maison traditionnelle ou résonne les rires, la brutalité des disputes et le tintement du bol chantant. Au fil des jours les liens se tissent, la communication passe et la famille s’élargit. Nous suivons, l’héroïne la petite Suzu qui grandira désormais auprès de ses sœurs, entourée de ses nouveaux amis. Si Koreeda a voulu  parler des liens qui relie les êtres les uns aux autres, il parle aussi de l’amour que les japonais  entretiennent avec leur île : le profond respect , qui unit les êtres aux choses crée  l’ harmonie.  l’harmonie  favorise le passage des saisons avec sagesse et sérénité. On passe de l’enfance à l’adolescence et on aborde la vieillesse et la mort  au fil des saisons, avec cette même sérénité, grâce à l’amour des choses et des êtres.
  •   Même si je suis assez maladroite pour en parler, vous pouvez  facilement comprendre pourquoi  je considère ce film comme un bijou du cinéma japonais :  » notre petite sœur » est pour moi une petite merveille!

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