De l’obscurité de l’Homme à celle de l’espace

Dans cette période de crise économique constante, la dernière chose à laquelle peuvent se raccrocher un grand nombre de personnes pour ne pas sombrer, ce sont leurs rêves. En particuliers les plus inaccessibles, qui offrent une formidable façon de s’évader d’un quotidien morne et bien peu enviable. 

Pour beaucoup, les rêves les fous se trouvent à l’autre bout du monde. Soit de magnifiques voyages, soit une nouvelle vie dorée dans une île paradisiaque achetée à prix d’or. Pour d’autres, ces rêves se limitent à quelque chose de plus classique. Vivre confortablement chez soi, éduquer convenablement ses enfants et exercer un travail intéressant et suffisamment rémunérateur pour faire perdurer cette existence.

En réalité, il y autant de rêve qu’il y a d’hommes et de femme sur Terre. Mais dans la très grande majorité des cas, la planète Terre offre de quoi combler ces rêves inatteignables. Il suffit juste d’une amélioration de sa situation personnelle pour que tout devienne possible. Les autres… on s’en moque. Ils n’ont qu’à attendre leur tour.

 

Pourquoi pas… Sauf que cela résulte d’une vision purement matérielle et individualiste. Cela revient à dire : "Moi je vais bien, c’est ce qui compte. Peu importe ce que vivent les autres". Dans un sens, ce n’est que le simple reflet de l’image de notre société contemporaine.

Soit. Supposons que chacun mène son existence comme bon lui semble, sans se préoccuper des autres. Dans ce cas, moi, mon rêve, serait totalement irréalisable sur Terre. Moi ce que je voudrais, ce serait tout simplement quitter la Terre. Quitter cette mentalité que développe l’être humain. La cupidité, la soif de pouvoir, le besoin de faire mieux que tout le monde… Si j’en avais l’occasion, je prendrais mes clics et mes clacs et je sauterais dans le premier vaisseau spatial à destination de l’inconnu. Mon rêve est simple. C’est de revenir aux fondement de l’Homme.

 

"Quitte a vivre dans l’obscurité, je préférerais celle de l’espace à celle de l’Homme."

 

Découvrez Out of Earth, la nouvelle de l’Homme qui rêve de quitter la Terre.

7 réflexions sur « De l’obscurité de l’Homme à celle de l’espace »

  1. Quitter notre planète suppose des moyens technologiques et plus encore intellectuels très puissants, sans compter énergétiques peut-être même nucléaires en particulier.
    Rêver, certainement, travailler sûrement pour assouvir ce fantasme créatif !
    Au passage « le besoin de faire mieux que tout le monde » est un moteur de l’humanité que je ne souhaiterais à quiconque le fait que cela disparaisse (à moins que vous ne préféreriez « le besoin de faire plus mal que personne »? 😀 )

  2. Bonjour Zelectron,

    Bien sur que quitter la Terre demande des moyens techniques et intellectuels très importants. Il n’est pas question, dans le proche immédiat, que des hommes puissent quitter durablement la Terre. Mais s’agissant là d’une nouvelle, il est tout à fait possible d’imaginer une telle histoire, tout en essayant, bien sur, de la rendre le plus crédible possible.

    Pour ce qui est du besoin de faire mieux que tout le monde, je parle là de choses telles que la jalousie, le matérialisme… et tout ce qui peut détourner l’Homme de sa véritable nature. Ce qui n’empêche pas que certains domaines nécessitent une certaine « compétition ». Mais une compétition saine.

    Cordialement,
    Clément Hourseau

  3. Quitter la terre et sa condition d’homme tout à fait utopique!
    Il y a en l’homme toutes de sortes de choses bonnes ou mauvaises,quitter ne changera rien!C’est nous d’abord que nous devons quitter!

  4. Bonsoir Mozarine,

    Bien sûr qu’il s’agit de quelque chose d’utopique, puisque c’est une histoire littéraire.
    Lorsque vous dites que l’Homme doit d’abord se quitter lui-même, c’est qu’il doit revenir à la base, et mettre de côté tout ce qui est vraiment superflu dans la société actuelle. Cela ne veut pas dire qu’il faut revenir à l’âge de pierre, mais tout simplement qu’il faut revenir à certains fondements logiques et universels.

    Cordialement,
    Clément Hourseau

  5. Un rève qui est une fuite, celle de soi-même.

    Pas besoin pour ce voyage de gros moyens néanmoins, nous avons déja tous notre ticket pour demain. C’est donc ce temps qui est à comprendre personnellement pour non pas seulement faire évoluer ce monde dans son ensemble, mais du moins à son niveau, ou si effectivement le désir plus grand existe en l’homme, peut-être que le message laissé se révélera ensuite avoir été la mission de l’auteur. Le verbe fut dit-on, il reste.

    PH

  6. Bonsoir Philippus,

    Il y a deux choses à noter dans ce texte. Comme vous l’avez indiqué, il s’agit en effet d’essayer de faire réagir un minimum sur la situation actuelle.
    Néanmoins, c’est aussi signe d’une vision de plus en plus négative de la société actuelle et de tout ce qui s’y passe. Petit à petit, l’Homme semble s’enfoncer toujours plus, sans jamais se rendre compte que tout (ou presque) part de travers.

    Quant on vit dans une société dans laquelle on dépense plus d’argent pour produire de petites « pilules bleues » que pour la recherche contre Alzheimer, c’est que quelque chose ne tourne vraiment plus rond.
    C’est peut-être un peu exagéré, mais de plus plus je sens l’Homme partir dans un scénario à la [i]Idiocracy[/i]. Et bien que ce ne soit pas un grand film, et qui plus est une comédie, j’y trouve quand même, toutes proportions gardées, certaines similarités.

    Cordialement,
    Clément Hourseau

  7. Bonjour jcd51

    Notre vision actuelle démontre bien un descente globale en ce monde, bien que pour certains pays ce serait une belle évolution que ce qui se passe au regard de ce qu’ils avaient il y a encore peu de temps. Chacun son prisme. Mais effectivement si l’on considére objectivement l’occident comme la locomotive en ce monde actuel nous serions bien dans une phase de ressenti négative pour les hommes. Ce fut jadis identique à certains moment de l’histoire des hommes et des civilisations. Ce qui fait dire que notre vision serait partielle sur la notion d’existence personnelle en la limitant à ce moment qu’est notre vie, simple instant de ce moment dans ce temps infini. C’est une question de vision intérieure plus spirituelle ensuite. Entre vie et mort ne restons-nous pas dans le vivant éventuellement…

    Bien à vous
    PH

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