Crise de l’euro : la rigueur allemande remise en cause



L’ austérité : un remède pire que le mal

Actuellement, malgré la récession encore timide, l’ensemble des richesses produites par le continent européen se situe à un niveau beaucoup plus élevé qu’il y a quelques années.

Abaisser le niveau de vie des habitants de notre beau continent est donc totalement absurde, car alors, ce sont les dettes privées qui s’effondreraient et les banques avec.

Un changement écologique, oui. 

Un appauvrissement, non !

 



L’impunité des coupables

Le seul vrai sujet "interdit" par le secteur économico-bancaire est la question de la régulation des marchés, de la finance folle et des écarts de niveau de vie sans cesse plus grands.

Une véritable guerre des gangs se déroule tous les jours ouvrés dans le casino financier, en tant que citoyens responsables, ce que nous espérons des pouvoirs publics, c’est qu’ils maintiennent les "règlements de comptes" entre truands boursiers sous contrôle et non pas qu’ils leurs laissent le pouvoir économique.

 

 

Ont-ils les reins solides ?

Nos politiciens feraient bien de s’inspirer de ce que nos ancêtres ont vécu pour prendre les mesure qui s’imposent. Il fût un temps où le courage, la hauteur de vue et la volonté politique étaient à la hauteur des enjeux (we shall fight on the beach, we shall fight in the hills, we shall never surender !). 

Sont-ils de cette trempe ? 

Ils ont rendez vous avec l’histoire. Ils peuvent être les penseurs et les bâtisseurs d’un système nouveau. 

Notre nouveau président osera-t-il simplement ce qu’il peut ou s’engagera-t-il courageusement dans ce qui est nécessaire. 

Est-il Daladier, ou est il De Gaulle ?

Si les élites qui nous gouvernent se montrent durablement incapables de remplir la mission qui leur est confiée, le peuple souverain (les électeurs) choisira d’autres dirigeants…



Les PIIGS de Merkel 

Le pourcentage des excédents allemands sur l’Italie, l’Espagne, la France et le Portugal est de plus de 40%. En cas de retour aux monnaies nationales pour cause de banqueroute de l’"Euro du sud", les excédents allemands envers ces quatre pays fondraient comme neige au soleil, probablement de 15% à 25% selon les pays. 

L’Allemagne y perdrait presque 4 points de PIB. Le bon élève de l’Europe, grâce à l’ Euro, détruit économiquement ses voisins, mais déclinerait sans eux. 

La Chancelière Merkel tente de préserver l’Euro mais sans en payer le prix. 

L’Allemagne doit choisir : soit elle paie pour sauver l’Euro et donc ses excédents ; soit elle ne paie pas et ses excédents disparaissent. Mais sauver l’Euro sur le dos des voisins, c’est terminé.



L’humain d’abord

L’économie n’est pas seulement scientifique, elle est humaine.

L’Allemagne, semble ne pas renoncer à l’hégémonie, c’est ce qu’à tenté de dénoncer Arnaud Montebourg en comparant la chancelière allemande à Bismarck. 

Elle croit avoir trouvé le moyen d’imposer sa volonté à des peuples rabaissés tout en s’appuyant sur de la main d’oeuvre à bon marché trouvé à l’Est. 

Ça fait froid dans le dos.

Forcer une intégration contre l’avis des peuples alors qu’une crise économique fait rage ne fera que renforcer la probabilité d’une forte radicalisation politique, surtout à droite.