Côte d’Ivoire : le BURIDA lance la chasse à l’homme contre les pirates de CD audio et vidéo.

Le BURIDA (Bureau Ivoirien des Droits d’Auteurs), a décidé de prendre son destin en main et de permettre aux artistes ivoiriens de mieux vivre à la sueur de leur front. Depuis l’avènement du numérique en Côte d’Ivoire, les artistes sont confrontés à d’énormes difficultés qui sont devenues aujourd’hui un véritable casse tête chinois. L’impunité sur la contrefaçon est le quotidien des pays africains. Le problème que vivent les artistes ivoiriens et du reste de l’Afrique est très déplorable et même alarmant. Des campagnes de sensibilisation ont été faites afin de mettre fin à cette pratique. En effet les artistes sont victimes de piraterie de leurs œuvres musicales et vidéos. Une industrie d’une grande envergure qui a plongé ces hommes et femmes du showbiz dans la galère. Malheureusement le secteur responsable de cette  grande piraterie est bien connu par le BURIDA. Il s’agit de l’Université d’Abidjan qui abritent les cités universitaires et dont les étudiants sont les responsables. L’Université d’Abidjan contrôlée par cette puissante machine qui est la FESCI (Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire),  le plus violent syndicat aujourd’hui qui malheureusement est le chou chou des pouvoirs politiques et qui se croit au dessus de la loi. Un syndicat qui défie même la police. En Côte d’Ivoire nul n’est censé ignoré la barbarie de ce syndicat. Le BURIDA a tenté de négocier avec ces étudiants. elle a réussi à diminuer la piraterie. Le secrétaire général de la FESCI a donné son accord pour aider le BURIDA à bannir la piraterie. Une lutte qui n’a véritablement rien donné. Puisque ces personnes ont changé de stratégie et de lieux de contrefaçons.  Aujourd’hui le BURIDA crie son ras le bol. Une chasse à l’homme a été lancée contre toutes les PME qui utilisent l’outil informatique. Les cybercafés sont devenus malheureusement la cible des forces de l’ordre. Cela paraît un peu lâche car les vrais coupables sont connus. En espérant que la population décide de ne plus acheter ces CD piratés, il faut trouver une solution pour protéger les disques compacts.