Concert rock : l’Iran se lache ?

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(Source : AFP)… C'est une première historique en Iran depuis la révolution de 1979 : au début de l'été 2008, l'artiste irlandais Chris de Burgh sera, selon toute probabilité, le premier chanteur pop occidental à se produire en public sur le sol d'Iran. Il partagera néanmoins la scène avec le groupe iranien "Arian"…

 

Longtemp jugée "décadente" et interdite de séjour par la République islamique, la musique pop-rock commence à obtenir ponctuellement son droit d'entrée en Iran sous certaines conditions très strictes émises par le Ministère de la Culture et un encadrement policier draconien. De fait, les organisateurs de ce type de manifestations sont passibles de poursuites en justice à la moindre entorse au cadre fixé par les autorités.

Chris de Burgh est né en Argentine, à Venado Tuerto, le 15 octobre 1948.  Artiste phare des années 80, il est notamment l'auteur et interprète de titres comme "High on emotion" ou "Lady in red", une chanson au succès international qui figure aujourd'hui encore parmi les plus jouées au monde. Chris de Burgh a effectué à ce jour plus de 2500 concerts à travers le monde et vendu plus de 40 millions d'albums. Il a été nommé ambassadeur des Nations Unies en 2006, au sein de l'IINSAM.

Une réflexion sur « Concert rock : l’Iran se lache ? »

  1. En tout cas le haut religieux se lache lui
    Iran- Un haut religieux musulman déclare que les femmes non voilées doivent mourir

    jeudi 20 décembre 2007

    AKI, Téhéran, 19 décembre – Un haut religieux musulman iranien, l’hodjatoleslam Gholam Reza Hassani a dit mercredi que les femmes en Iran qui ne portent pas le foulard musulman doivent mourir.

    « Les femmes qui ne respectent pas le hijab méritent de mourir avec leurs maris, » a dit Hassani, qui dirige les prières du vendredi de la ville d’Oroumieh, dans la province d’Azerbaïdjan en Iran.

    « Je ne comprends pas comment ces femmes qui ne respectent pas le hijab, 28 ans après la naissance de la République islamique, sont toujours vivantes », a-t-il dit.

    « Ces femmes, leurs maris et leurs pères doivent mourir », a dit Hassani, qui est le représentant en Azerbaïdjan oriental du Guide suprême iranien l’ayatollah Seyed Ali Khamenei.

    Les déclarations d’Hassani interviennent après que deux féministes Kurdes en Iran aient été accusées d’appartenir à un groupe de rebelles armés et de mener des activités subversives menaçant la sécurité de l’Etat.

    Ces déclarations et les arrestations semblent présager de nouvelles mesures de répression contre les femmes qui ne respectent pas le code vestimentaire en Iran.

    Des milliers de femmes en Iran ont déjà reçu des avertissements cette année pour une « tenue non islamique » comme le port de manteaux courts et cintrés et de petits foulards étriqués.

    Lib

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