Comment développer la confiance en soi de ses enfants ?

L’estime de soi, c’est la certitude intérieure de sa propre valeur. C’est la conscience d’être un individu unique, d’être quelqu’un qui a non seulement des forces mais aussi des limites.  Pour un enfant, il est important d’avoir confiance en lui. Pour se sentir bien dans son corps de petit garçon ou de petite fille, avoir le courage nécessaire pour s’instruire, apprécier la compagnie des autres, croire en son avenir et imaginer des projets.  Dans l’enfance, ce sont les parents qui nourrissent au quotidien les bases de sa confiance personnelle par tous les feed- back plus ou moins inconscients à l’égard de leur petit enfant : un regard admiratif, une parole, un soutien, une conversation sont autant de marques d’attention qui permettent à l’enfant de se sentir aimable et donc capable d’être aimé, comme un être unique en son genre.  Avoir confiance en soi, c’est aussi se sentir capable de réaliser des choses. L’enfant a besoin de faire seul certaines expériences pour explorer ses talents et surmonter des difficultés.  L’estime que les parents ont d’eux-mêmes et aussi primordiale. Ceci inscrit l’enfant dans un univers sécurisant, une étape importante dans son apprentissage social.  

 


Les parents ne doivent pas hésiter à partager leurs expériences professionnelles : satisfactions, difficultés, défis, objectifs,… Mais aussi et surtout, les parents doivent faire preuve de persévérance dans les règles éducatives enseignées. C’est ainsi que l’enfant se sent en sécurité, aimé et confiant.  L’image parentale positive est à manier avec habileté, si un père met constamment en avant sa réussite, son talent, il risque de bloquer toute progression de l’enfant, le père incarnant l’idéal de la perfection impossible à atteindre.  Pour aider l’enfant à être confiant en lui, c’est valoriser ce qu’il entreprend, le féliciter à chaque progrès parce qu’il a besoin d’encouragement surtout de la part d’êtres chers.  

Il ne faut surtout pas le comparer aux autres ou le critiquer en public, il vaut mieux l’inciter à reconnaître lui-même ses erreurs afin de ne pas le détruire. Eviter de le juger, dans certains cas, juger l’acte qu’il a commis et non la personne, c’est beaucoup moins angoissant et dévalorisant. 

 Si, petit, on prend conscience de sa valeur, on saura surmonter les difficultés et on peut se relever. C’est un passeport pour le bonheur.