Chère, très chère politique.

 C’est le moment de se serrer la ceinture, on nous le dit tous les jours : la France vit au-dessus de ses moyens. La potion amère qu’on nous propose est inéluctable mais nos dirigeants semblent ne connaitre qu’un seul moyen d’économiser : les pauvres paieront car ils sont les plus nombreux.

Il est temps de faire travailler ses méninges pour faire des propositions efficaces pour faire des économies. Ma première cible sera la politique. Elle nous coûte cher, notre démocratie et on peut se demander si on ne pourrait pas rogner un peu sans que nos institutions en souffrent trop. Si l’on compare avec les Etats-Unis, on se demande comment ils arrivent à s’en sortir avec seulement 100 sénateurs et 435 représentants pour 300 millions d’habitants alors qu’on affiche sans vergogne 348 sénateurs et 577 députés pour 60 millions d’habitants. Cinq fois moins d’habitants mais presque le double de représentants. Si la réforme territoriale prévue en 2014 (donc qui ne verra peut-être jamais le jour) veut diminuer le nombre de conseils généraux et de conseillers régionaux, il n’est absolument pas question du Parlement ni du Sénat. Pourtant vu le salaire de nos parlementaires (pas loin de 20 000 euros par mois), réduire leur nombre nous ferait faire de substantielles économies. Un de mes amis a calculé que si on diminuait de 1000 euros par mois le salaire des ministres, des secrétaires d’état, des députés et des sénateurs, on épargnerait 950 000 euros mensuellement soit 11 millions 400 000 euros bon an mal an. Et vu que beaucoup d’entre eux n’ont pas beaucoup de frais, ils n’en souffriraient pas trop. Le président de la République n’est pas obligé de se déplacer en province plusieurs fois par semaine : ça coûte un fric monstre et pendant qu’il se promène, il n’est pas en train de travailler à son bureau. Les prétendants à l’élection présidentielle ont-ils besoin d’autant d’argent pour faire campagne ? Quelques débats télévisés peuvent suffire aux Français pour se faire une idée. Ces propositions sont évidement farfelues mais j’avais envie de démontrer qu’on ne vit pas la crise de la même façon selon le côté de la lorgnette par lequel on regarde.


3 réflexions sur « Chère, très chère politique. »

  1. [b]Un article avec les points sur les « i », merci pour ces précisions et avec leurs retraites c’est encore et toujours plus ![/b]

  2. [b] »Il y en a même « des qui » … qu’on pourrait virer, là il n’y aurait pas besoin de se creuser la tête [/b] 😀

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