Che Guevara : Ange ou démon ?

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Alors que l’on vient de commémorer les 42 ans de la disparition du guérillero argentin, la polémique concernant la face cachée du Che reprend de plus belle. C’est pourquoi je n’entends pas dans cet article encenser Ernesto Che Guevara – d’autres s’en sont déjà chargés – mais je désire mettre en exergue les critiques émanant d’historiens, d’exilés cubains et, plus grave, d’anciens compagnons d’armes du médecin révolutionnaire.

Enfin, je dis médecin, mais nombreux sont ceux qui affirment que le Che n’a jamais terminé ses études de médecine, et relèvent qu’il avouait lui-même qu’il lisait beaucoup de livres mais n’ouvrait jamais un ouvrage de médecine. Les barbus de la révolution cubaine, plaisantant de ses piètres qualités de médecin, l’avaient même surnommé sacamuelas, l’arracheur de dents (Che Guevara, A Revolutionary Life).

Concernant sa vie de révolutionnaire à Cuba, même si son courage n’a jamais été remis en question, l’histoire fera de lui le pantin des frères Castro qui le manipuleront jusqu’à son voyage final en Bolivie où il périra, trahi par ces mêmes paysans qu’il prétendait venir libérer.

De cette vie révolutionnaire que beaucoup imaginent glorieuse, ses anciens compagnons d’armes nous rapportent aujourd’hui des faits beaucoup plus déshonorants. Ainsi, Luciano Medina, estafette personnelle de Fidel Castro à l’époque de la lutte pour la prise du pouvoir, nous raconte que lors des combats dans la Sierra Maestra le comandante Guevara tuait comme on avale un verre d’eau. « Avec lui, c’était vite vu, vite réglé. Un matin, vers 9 heures, nous déboulons au Rancho Claro, une petite exploitation de café appartenant à un certain Juan Perez. Aussitôt, le Che accuse le fermier d’être un mouchard à la solde de la dictature de Batista. En réalité, le seul tort de ce pauvre homme était de dire haut et fort qu’il n’adhérait pas à la révolution. Une heure plus tard, le malheureux cultivateur est passé par les armes devant sa femme et ses trois enfants de 1, 3 et 4 ans. Les voisins étaient traumatisés, indignés. Et nous, la troupe, nous étions écœurés. »

Mais le côté le plus sombre de la vie du Che concerne la période où il fut responsable de la prison de la Cabaña, période durant laquelle il va superviser et ordonner l’exécution de près de deux cents prisonniers. C’est là qu’Ernesto Che Guevara acquerra le titre peu envié de carnicerito de la Cabaña (le petit boucher de la Cabaña) pour les nombreuses exécutions qu’il ordonnera dont les registres ont scrupuleusement enregistré les noms des victimes ainsi que les dates et heure de mise à mort.

Selon les anciens compagnons d’armes du Che, ce dernier ne se contentait pas d’appliquer les directives de l’état-major, mais il s’empressait d’ordonner immédiatement les exécutions après ce qu’il faut bien appeler des simulacres de procès. De plus, Ernesto Che Guevara utilisait également la torture et les sévices moraux envers tous ceux qui tombaient entre ses mains, qu’il s’agisse de membres de l’ancien régime, mais également de simples fonctionnaires, ou même de guérilleros qui après avoir lutté contre la dictature refusaient de la suivre dans cette dérive sanglante.

Voici le témoignage de Fausto Menocal qui avait été accusé à tort d’être un mouchard à la solde de Batista : « J’ai dû rester debout quarante heures, jour et nuit, sans manger, sans boire, devant le Che, dans son bureau. C’était un long couloir où des hommes en armes allaient et venaient, pour lui faire signer des ordres et recueillir ses instructions. Ils se moquaient de moi lorsqu’ils me voyaient. C’était Guevara lui-même qui m’interrogeait. Un soir, après avoir été enfermé dans une cellule, il est venu me voir pour me dire : "Écoutez, Menocal, nous allons vous fusiller cette nuit." J’ai été amené devant le peloton d’exécution. On m’a attaché à un poteau, on m’a bandé les yeux, puis il y a eu une décharge de fusils. Alors, on est venu tirer le coup de grâce. J’ai senti sur ma tempe un grand coup. C’était en fait un coup porté à la crosse du fusil, à la suite de quoi je me suis évanoui. » Finalement, Fausto Menocal sera gracié parce qu’il était membre de la famille d’un ancien président de la République de Cuba et, comme beaucoup d’autres, il prendra le chemin de l’exil.

Un autre témoin important de cette période, le père Javier Arzuaga, aumônier de la prison de la Cabaña, rompra finalement le silence après près de cinquante ans de mutisme. Dans Cuba 1959 : La Galera de la Muerte (Cuba 1959. Le couloir de la mort), publié en 2007, l’homme d’église qui a accompagné cinquante-cinq condamnés dans leurs derniers instants affirme que de nombreux exécutés étaient innocents. Il souligne également que : « Le Che n’a jamais cherché à dissimuler sa cruauté. Bien au contraire. Plus on sollicitait sa compassion, plus il se montrait cruel. Il était complètement dévoué à son utopie. La révolution exigeait qu’il tue, il tuait ; elle demandait qu’il mente, il mentait. À la Cabaña, lorsque les familles des condamnés rendaient visite à leurs proches, Guevara exigeait sadiquement qu’on les fasse passer devant le mur d’exécution encore couvert de sang. »

Le père Javier Arzuaga rapporte également qu’il demandait souvent au Che d’être indulgent, mais que celui-ci se moquait de lui et ne revenait jamais sur ses décisions. Il se rappelle plus particulièrement le cas d’un jeune garçon de tout juste 16 ans qu’il a tout fait pour sauver, mais que Guevara condamna à mort sans la moindre compassion. Javier Arzuaga révèle qu’il a tellement été traumatisé durant cette période qu’il a dû abandonner la Cabaña en mai 1959 pour aller suivre un traitement psychologique à Mexico.

Huber Matos, un commandant de la révolution, estime quant à lui que : « Je crois qu’en définitive cela lui plaisait de tuer des gens. Au début, dans la sierra Maestra, nous avons noué une amitié qui reposait sur des affinités intellectuelles. Comme lui, j’avais une formation universitaire. Mais, quand j’ai su ce qu’il faisait à la Cabaña, j’ai pris mes distances. Tout le monde savait ce qui se passait là-bas… » Huber Matos, malgré son grade sera condamné à vingt ans de cachot, à la fin de 1959, pour avoir dénoncé la dérive autoritaire du mouvement.

Ernesto Guevara fut aussi l’instigateur du système cubain de camps de travail forcé, ayant créé le premier de ceux-ci à Guanahacabibes afin de "rééduquer" les opposants à la révolution cubaine. Pour Régis Debray, fils d’un avocat parisien qui partira à Cuba pour participer à la révolution et qui suivra le Che jusqu’en Bolivie, « C’est lui, et non Fidel qui a inventé en 1960, dans la péninsule de Guanaha, le premier camp de travail correctif ».

Lorsque son compatriote Luis Paredez López s’inquiétera de la tournure sanglante que prend la révolution cubaine et des exécutions quotidiennes et massives que rapporte la presse internationale, le Che lui répondra dans une lettre datée du 5 février 1959 : « J’aimerais que vous vous informiez par une presse qui ne soit pas tendancieuse afin de pouvoir apprécier dans toute sa dimension le problème que cela suppose. Les exécutions sont non seulement une nécessité pour le peuple de Cuba, mais également un devoir imposé par ce peuple. »

Évidemment, pour Ernesto Che Guevara la presse non tendancieuse est celle dirigée par les organes de la révolution, cette même presse qui fait ses gros titres des nombreuses sentences de peine capitale prononcées après des simulacres de procès. C’est ainsi que les tribunaux révolutionnaires prononcent leur verdict pratiquement en public, faisant au Che une publicité peu élogieuse qu’il ne fuira jamais. D’ailleurs, à la Cabaña les procès ont lieu en présence des journalistes. Quelques instants suffisent souvent pour envoyer à une mort certaine des hommes ayant servi la dictature de Batista, mais aussi des gens qui n’y ont joué aucun rôle important. Il suffit parfois d’une dénonciation anonyme, de quelques cris de vengeance, pour que la sentence soit prononcée et presque immédiatement mise à exécution.

Si la majorité des mises à mort sont exécutées par des soldats, des "volontaires" seront également mis à contribution. Parfois, ce sont des membres de la famille des « martyrs de la Révolution » qui sont invités à faire partie du peloton d’exécution. Ce sera le cas d’Olga Guevara, la sœur d’un révolutionnaire tué sous la dictature de Batista, qui sera "invitée" à faire partie de ceux qui vont exécuter un des condamnés à mort. Mais cette dernière refusera publiquement : « Ce militaire-là a tué mon frère et trente habitants de Pilón, mais je ne pourrais pas tirer sur lui de sang-froid. » Elle sera une des rares à refuser cet "honneur" et à oser critiquer publiquement la dérive de la révolution cubaine.

La renommée du petit boucher dépassera rapidement les frontières de Cuba, et Ernesto Che Guevara sera même interrogé à ce propos par plusieurs délégués latino-américains et par celui des États-Unis après un discours devant l’assemblée générale des Nations unies le 11 décembre 1964. Le révolutionnaire répondra sans hésiter : « Nous avons fusillé, nous fusillons et nous continuerons à fusiller tant que cela sera nécessaire. Notre lutte est une lutte à mort. »

Il semblerait que les propos Guevara aux Nations unies et sa revendication publique des actes les plus les atroces de la révolution ne sont pas pour rien dans son départ forcé de Cuba.

À moins, comme l’ont relevé certains historiens, que ce ne soit ses propos contre Moscou qui auront finalement décidé les nouveaux dirigeants de Cuba à se séparer d’un de leurs héros. En effet, Ernesto Che Guevara ne pardonnera jamais à Khrouchtchev d’avoir reculé devant la détermination de Kennedy lors de la crise des missiles, le guérillero argentin ne comprenant pas pourquoi les Russes avaient eu peur de conclure SA révolution par un formidable feu d’artifice nucléaire. Le Che finira par insulter publiquement les délégués soviétiques s’en prenant publiquement à leur virilité en des termes orduriers.

Il est évident que le Che devenait encombrant pour le régime cubain et c’est pourquoi Fidel Castro préféra l’éloigner, l’envoyant peut-être même volontairement vers la mort. Car si Fidel a toujours su manipuler Ernesto Che Guevara de son vivant, il l’utilisera encore plus habilement une fois mort en le transformant en martyr de la révolution. Il semblerait en effet que c’est au moment où le nouveau pouvoir à Cuba dut affronter les premiers doutes d’une population fatiguée et exsangue, au moment où les premiers graffitis insultants Fidel faisaient leurs apparitions dans les rues de La Havane que le Líder Máximo eut l’idée de transformer son ancien compagnon d’armes en véritable culte.

En effet, alors qu’il était devenu évident que la guérilla du Che en Bolivie courait à sa perte, Castro ne tentera aucune opération de sauvetage pour récupérer les derniers guérilleros en déroute, songeant déjà à la puissance mythique que la mort de ce héros de la révolution éternelle pourrait apporter au pouvoir en place.

Mais le grand révolutionnaire surprendra tout le monde lors de son dernier combat. En effet, lui qui avait toujours clamé que la mort était préférable au fait de tomber vivant aux mains de ses ennemis, suppliera qu’on le gracie, préférant la prison à la mort au combat. Selon les témoignages des agents de la CIA et des soldats boliviens, après son arrestation, le Che tenta plusieurs fois de sauver sa peau en leur expliquant qu’il valait plus vivant que mort.

Mais Fidel Castro avait besoin d’un héros, et c’est pourquoi il réécrira les derniers instants de la vie de Che Guevara, transformant ses derniers instants en une mort héroïque sans se soucier des nombreux témoignages pourtant fiables. Ainsi, la version officielle écrite à Cuba ne parlera que du courage dont aurait fait preuve Che Guevara devant ses bourreaux en leur criant : « Tirez ! N’ayez pas peur ! » Et même si la différence entre la version réelle et l’officielle peut prêter à rire, c’est celle de Castro qui deviendra la plus célèbre.

On sait maintenant combien l’idée de Fidel Castro de transformer le combattant argentin en martyr de la révolution cubaine fut une idée géniale, car ce dernier est devenu le symbole mondial de toutes les révolutions et de toutes les luttes contre l’oppression.

Mais si le passé de bourreau de Che Guevara a été occulté au profit du mythe du révolutionnaire éternel, pour nombre de Cubains le guérillero restera le petit boucher de la Cabaña, et nombreux sont ceux qui affirment que sitôt bannie la dictature des Castro, ils iront débaptiser les places et les rues de La Havane qui portent le nom de l’Argentin honni !

Entendons-nous bien, comme je l’avais signalé au début de cet article, je ne ne prétends faire ici ni l’apologie du Che, ni son procès, je veux simplement révéler sa face cachée pour avoir une vision globale et réelle du personnage… Comme beaucoup, j’ai moi aussi possédé la célèbre affiche rouge et noir dans ma chambre d’adolescent, et si à l’époque j’ai admiré le révolutionnaire sans trop me poser de question, avec les années je me suis rendu compte que l’on ne peut prétendre aimer quelqu’un si l’on se contente de n’appréhender qu’une partie de sa personnalité en jetant un voile pudique sur ce qu’on désavoue.

Aussi, je pense que tous ceux qui arborent encore fièrement les couleurs d’Ernesto Che Guevara doivent le faire en toute conscience, pour pouvoir affirmer que selon eux les idéaux du guérilléro dépassent de loin la cruauté et les exactions commises par le tortionnaire qu’il était également.

Bibliographie :

http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2007-05-10/che-guevara-histoire-d-un-mensonge-d-etat/924/0/182522

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique/du-sang-sur-l-etoile_475196.html

Le Livre noir du communisme, Éditions Robert Laffont, 1997

Che Guevara: A Revolutionary Life, Grove Press, 1997

Che Guevara, l’envers du mythe ; Historia: Le "petit boucher" de la Cabaña

http://www.20minutes.fr/article/182411/Monde-Che-Guevara-un-bourreau-fanatique.php

http://www.histoire-en-questions.fr/personnages/che%20execution.html

http://www.historia.fr/content/recherche/article?id=18111

http://www.historia.fr/content/recherche/article?id=18107

81 réflexions sur « Che Guevara : Ange ou démon ? »

  1. Pour votre « pin up anticastriste » dont le blog n’aurait jamais été remarqué sans sa jolie frimousse!

    [url]http://socio13.wordpress.com/2009/05/11/yoani-sanchez-la-blogueuse-cubaine-patronnee-par-les-neonazis-europeens-par-bush-et-par-el-paisbref-le-monde-libre-dans-sa-totalite-decouverte-en-train-decrire-ses-articles-depuis-le-wi-fi-de/[/url]

  2. Siempre,

    Vos liens me donnent « erreur 404 » mais renvoient de toute manière vers des blogs ou articles personnels (ne présentant donc aucune garantie de professionnalisme et d’impartialité). Le site [b]fluctuat.net[/b] ne cache d’ailleurs pas qu’il appartient au [b]groupe Lagardère[/b], je m’étonne que vous fassiez référence à un site de ce [b]groupe d’industriels spécialisés dans l’armement et l’édition [/b](si toutes vos sources sont de cet acabit, jetez-les !).

    Concernant vos sources sur le Che, dans vos commentaires du 18 octobre vous faites appel à la « notoriété publique » qui est une manière d’éluder la question. Or, dans un article qui prétend remettre en cause justement l’image née de la notoriété publique, faire appel à ce genre de stratagème me semble déplacé.

    Quant à l’article sur les indiens, je suis en train d’en préparer un depuis un mois concernant une tribu indigène en voie d’extinction (hélas, les informations sont difficiles à collecter et les régions où vivent les Indiens sont hélas infestées par les différents groupes terroristes).

    Concernant ma fonction, après avoir enseigné à l’université, je collabore maintenant avec des enseignants et je participe au travail d’une radio, [u]comme bénévole[/u] !

    C’est ma manière à moi d’aider ces gens, je pense que l’on peut difficilement m’accuser de faire partie de la France-caviar alors que tous les jours je paie de ma personne et que mon séjour en Colombie a réduit mes finances à peau de chagrin [b](j’espère que votre propre combat ne se résume pas à vos commentaires agressifs sur internet)[/b].

    Alors, me faire traiter de capitaliste dans ces conditions !

    Concernant l’article sur Rio, je ne me lamente pas sur les malheurs de l’armée brésilienne, que du contraire puisque je stigmatise leur intervention musclée en vue probablement des deux événements mondiaux qui vont se tenir à Rio, et votre attitude laisserait penser que vous êtes du côté des narcotrafiquants qui ensanglantent les favelas ! Votre analyse de révolutionnaire moderne — comme vous vous plaisez à vous qualifier — est inquiétante !

    Vos commentaires, jamais argumentés (sauf si pour vous accuser gratuitement s’apparente à de l’argumentation), tendraient à me confirmer que vous faites plutôt partie des révolutionnaires en robe de chambre.

    Bon, je vous laisse à votre passé révolutionnaire, j’ai du travail.

  3. Concernant ma « pin up anticastriste  » (sic), je vous rappelle que c’est un lecteur qui en a parlé et que je vous ai demandé de me laisser le temps d’effectuer des recherches… recherches qui, de prime abord, semblent plutôt positives concernant cette personne.

    Mais je dois vous avouer que je trouve risible le fait que, vous qui me plaisantiez à propos d’une référence à Wikimedia, présentiez comme source fiable des blogs et articles personnels d’inconnus.

    Voilà un lien vers un article de l’agence de presse Reuters (qui pour mémoire emploie plus de 2000 journalistes professionnels) :
    [url]http://www.reuters.com/article/mediaNews/idUSN0150460320090401[/url]

    Concernant mon « idole », je ne vois pas de qui vous voulez parler, puisque la seule idole que j’ai jamais mentionnée était le Che quand j’avais 13 ou 14 ans.

    Bon, j’arrête là, la rédaction de ces commentaires vole trop de temps à ceux qui ont fait appel à mes services.

  4. voici mon commentaire du 18 : » …
    Par conséquent, au vu de ce que je juge de votre honnêteté, je ne viendrai plus polémiquer avec vous…Je mettrai mes sources avec plaisir si un des lecteurs de ces commentaires le souhaite, c’est tout  »

    « Concernant ma fonction, après avoir enseigné à l’université, je collabore maintenant avec des enseignants et je participe au travail d’une radio, comme bénévole ! »
    La collaboration, un métier ?

    « mon séjour en Colombie a réduit mes finances à peau de chagrin  » Ce pays n’est pourtant pas l’Allemagne ou la Suède au niveau du pouvoir d »achat, pour un enseignant européen: que deviendriez-vous ici !Je ne vous ai jamais traité de capitaliste, mais de « coopérant », comme on disait avant; ces français expatriés qui aiment à se regrouper pour parler de l’autochtone en termes plus ou moins paternalistes.
    En 1985, j’avais fait la demande pour le Mexique et j’ai renoncé au dernier moment à cause de cette mentalité que je trouve haissable…

    « Bon, j’arrête là, la rédaction de ces commentaires vole trop de temps à ceux qui ont fait appel à mes services.  »
    Alors, là, je partage votre avis et ma militance me semble ,à moi aussi, beaucoup moins vaines que nos « échanges »
    Amusez-vous bien…

  5. Siempre,

    C’est bien ce que je disais, vous n’avez fourni aucun argument à propos du Che.
    Et vous prouvez encore une fois que vous lisez mal : [b]je n’ai jamais dit que j’étais coopérant, j’étais sous contrat colombien, maintenant si vous prétendez que les Colombiens (ou les personnes sous contrat colombien) ont un niveau de vie équivalent à celui de l’Allemagne, vous avez vraiment un sérieux problème avec l’Amérique latine.[/b]
    C’est évident que le bénévolat n’est pas un métier puisqu’il n’y a pas de salaire. Mais vous m’aviez demandé ma fonction en Colombie, pas mon métier.
    Et votre agressivité vous permet encore d’éviter de répondre aux questions… vous même que faites-vous pour votre révolution.
    Quand vous me dites « votre capitalisme sauvage », n’est-ce pas me traiter de capitaliste ?

    Soyez honnête pour un instant et arrêtez de déduire des choses sans information.

  6. Siempre,

    Dans tous vos commentaires, je n’ai lu que des accusations, jamais un seul argumentaire s’appuyant sur des sources sérieuses et fiables. Alors, vous avez raison, vous perdez votre temps et vous faites perdre celui de ceux qui essayent de vous répondre… mais comme vous n’écoutez pas…

    Restez cloîtré dans vos idées et vos rêves, vous avez raison, c’est la meilleure manière de ne pas affronter la réalité, mais sûrement pas la meilleure pour aider les autres.

    C’est incroyable, si je vous laisse, vous allez finir pas critiquer les bénévoles, et tous ceux qui consacrent leur temps et leurs forces à venir en aide aux personnes dans le besoin. Si c’est cela que vous avez retenu de toutes les révolutions, je comprends que vous aimiez les exécutions.

  7. Merci pour votre commentaire Veritas, vous avez raison : inutile de répondre à la haine par de l’agressivité.

  8. Ah la la, pour quelqu’un qui se ruine à aider le peuple colombien, je vous trouve bien Haineux!

  9. Moi, ça va très bien , ne vous inquiétez pas pour mes activités; il y a beaucoup de boulot en France, vous devriez revenir nous donner un coup de main! Non, surtout pas, je rigolais!

  10. Siempre, comme vous m’avez suggéré d’écrire des articles sur les Indiens, et comme apparemment vous les avez manqués, voici lesdits anciens articles :

    [url]http://www.come4news.com/les-indiens-repondent-aux-farc-600245[/url]

    [url]http://www.come4news.com/colombie-les-indiens-aux-abois-985621[/url]

    [url]http://www.come4news.com/affrontements-sur-la-panamericaine-470589[/url]

    [url]http://www.come4news.com/le-frere-dun-chef-indien-tue-par-les-aigles-noirs-365925[/url]

  11. Le Candide,face à l’agressivité et à la mauvaise fois de Siempre, il me semble que vous êtes trop patient! Il est évident que cette personne considère que tout « non révolutionnaire » déclaré ne peut être situé politiquement que dans le clan des ultras capitalistes, agents de la CIA et autres « laquais des faucons de Bush ». Pour cette internaute, il n’y a pas de dialogue possible. Quant à Guevara, que je connais assez bien pour travailler depuis un certain temps en profondeur sur le personnage et le mythe, je coincide à cent pour cent avec vous.

  12. LM qui n’avez même pas le courage de vous inscrire, libre à vous de croire tout ce que vous voulez, cela m’est bien égal.
    Simplement vous auriez pu avoir la politesse de vous adresser directement à moi pour vous permettre des : »Pour cette internaute, il n’y a pas de dialogue possible. »
    Puis- je savoir au moins qui se cache bien lâchement sous ce pseudo ?
    @Candide; je constate avec demi-surprise que vous avez viré mon dernier commentaire dans lequel j’expliquais les raisons pour lesquelles je me refusais à tout dialogue avec vous.
    Vous jouez les imbéciles et vous êtes lâche, en plus !

  13. Siempre, arrêtez de m »insulter, je n’ai rien ôté du tout, je suis pour la liberté d’expression, quelque en soient les conséquences !
    J’avais même émis le souhait dans mon dernier commentaire que vos « écrits » restent comme un avertissement pour ceux qui seraient tentés de perdre leur temps à vous répondre.

    Tout ce que je constate c’est que, une fois encore, vous accusez sans preuve aucune !

  14. [url]http://www.come4news.com/le-frere-dun-chef-indien-tue-par-les-aigles-noirs-365925[/url]

    [b]Heureusement que le ridicule ne tue pas ![/b] ;D

  15. J’en profite pour insister auprès des modérateurs, [b]veuillez laisser l’ensemble des commentaires de Siempre[/b], c’est sa meilleure carte de visite, plus véridique que son profil, la preuve de sa mauvaise foi et de son arrogance déplacée !

  16. Merci.J’étais persuadée de l’avoir mis sous votre « article » sur le Che ! Tout le monde peut se tromper…

  17. Je retire l’adjectif « lâche » appliqué à Candide par la même occasion. Quant au reste, je n’ai pas changé d’opinion.

  18. Bonjour Siempre,

    Oui, tout le monde peut se tromper, mais avant d’insulter les autres, on vérifie !
    Remarquez, comme vous soutenez ceux qui fusillaient avant de juger, je comprends votre réaction !
    Somme toute, vous vous ressemblez.

    [b]D’ailleurs, vous retirez l’adjectif, j’en conviens. Mais pour les excuses, j’imagine qu’il est inutile d’espérer ![/b]

    Pour faire un lien avec l’article de Sophy (Souvenirs, Souvenirs : Nos années « Bonheur »…), je crois que ce qu’elle regrette aussi c’est cette éducation où on nous apprenait à être polis, à respecter les autres… toutes choses qui semblent avoir disparu aujourd’hui, surtout sur Internet où l’anonymat permet de traiter les autres de manière tellement irrévérencieuse qu’on se demande si les gens comme vous se rappellent que derrière ces pseudo et ces textes qui clignotent il y a des êtres humains qui méritent le respect… même et surtout s’ils ne pensent pas comme vous.

    Au début, quand je vous lisais, j’avais envie de vous convaincre, je souhaitais même pouvoir vous rencontrer un jour pour discuter et échanger nos points de vue devant un bon café… mais très vite je me suis rendu compte que vos paroles n’étaient que du vent, portées par un souffle de haine comme si vos cris vous permettaient de couvrir votre vacuité.

    Vous n’écrivez que pour accuser, pour clamer que vous n’êtes pas d’accord, que tous ceux qui ne pensent pas comme vous ont tord, et enfin vous écrivez pour insulter !

    Sachez madame, que si jamais on pouvait accorder une quelconque valeur à l’insulte, elle n’en aurait, d’une part, que si l’on connaît la personne à laquelle on l’adresse et, d’autre part, que si on ose lui servir les yeux dans les yeux.
    Hors ces deux conditions, vos offenses ne restent que ce qu’elles sont, des mots lancés à l’emporte-pièce qui telles des flatuosités lâchées contre le vent, ne peuvent souiller que ceux qui les émettent !

    Ainsi donc, en utilisant un vocabulaire que j’interdis à ma fille, vous étalez devant les centaines d’internautes qui visitent ce site le haut niveau intellectuel dans lequel vous vous complaisez..

  19. Je vous plains d’ailleurs, car votre manque de courage vous a poussé à lancer votre venin contre moi sous un autre article que je n’ai découvert que par hasard. Ainsi, même sous couvert de l’anonymat que vous procure Internet, vous n’osez plus attaquer de front.

    [b]Vous n’avez raison que pour une seule chose : nous n’avons plus rien à nous dire[/b], même si nous n’avons jamais réellement parlé. Il est peut-être dommage que vous vous taisiez avant de vous être réellement exprimée, mais je pense que votre silence apportera autant au site, sinon plus, que vos commentaires agressifs et jamais argumentés. Je suis certain que jamais aucun de vos élèves ne réussirait s’ils osaient écrire des commentaires pareils aux vôtres, ou s’ils osaient signer un article qui n’est rien d’autre qu’un copier-coller intégral de toute une page internet.

    Je vais stopper ici cette logorrhée, car je risquerais de me laisser envahir par le ressentiment, et si je viens sur Internet, c’est pour m’informer, pour échanger des idées, discuter avec des gens intéressants, en bref : passer d’agréables moments et non affronter des gens comme vous ! Le quotidien est assez pénible, on ne va pas en plus payer pour se faire insulter durant nos moments de loisir !

  20. Pour quelqu’un qui répète depuis un mois qu’il n’a rien à me dire, je vous trouve bien bavard!
    Pour quelqu’un qui me trouve méprisable et sans intérêt, vous me donnez bien de l’importance!
    Pour quelqu’un qui s’en fiche de mes opinions, je vous trouve bien susceptible…
    Vous êtes pitoyable!

  21. j’ ai trouvé cet article tout comme les commantaires qui critiqué pour ne pas dire insulter le che meprisable comment osez vous juger quelqu ‘un qui a sacrifiez sa vie pour combatre l’impirialisme et l’injustice alors qu’il pouver bien rester au chaud chez lui et pour moi ces témoiniages ce ne sont que des histoir à dormire debout les che avez peure de mourire le che nous suplier de l’ epargnier co c’ est quoi sa redecule tout comme les salo nord-americain qui veulent toujour se donner raison et faire croir au monde que c’est eux les heros et comme ils sont chanceux ils sont arriver a seme le doute à propos du che de quel coté sombre vous parlez avez vous au moin lu le journale de la Bolivie alors vous devez avoir lu ce que le che a dit quand il a parler de son désire pour arriveraou pouvoir just pour dmasquer les laches .
    svp candide plus desoit disant letre ecrite par le che qui le ren semblable a un vempire
    et meme si le che a executer des innocent comme vous le dites je vous dis l’erreure est hummaine ,(bien qu’il n’y a pas de preuves materielles)
    j’ai lu plusieures article qui parler du che just comme un assassain ce qu’il ne l’étais pas
    arretez d’ essayer de de donner mauvaise image au che qui lui a au moin reussie a etre un homme et un vrais ce que vous n’etes surement pas car vous ne ‘ y arrivrer pas ces fini l’epoque ou les americains passer pour des heros au vietnam je veux dire dans leur films que j’ ai faye croir un jour bien loin c ‘est eux les vrais assassains et pour finir HASTA LA VICTORIA SIEMPRE COMMANDANTE CHE GUEVARA

    désolé pour les fautes d’ orthographes le français c ‘ est pas ma langue

  22. Bonjour,
    Je viens de lire attentivement les débats de candide, de sempré et des autres,
    je suis une femme et une maman, je ne suis pas historienne, je n’ai pas fait de longues études et ni beaucoup voyagé. je vais vous écrie mes ressentis, mais mon article vient du coeur, donc je n’ai pas de preuve à fournir à mes dire.Seulement, je me sens humaine et je vois avec mes yeux ce qu’il se passe dans le monde et travers l’impérialisme américain, alors c’est vrai nous avons chacun nos idées, mais quand on voit la violence, la pédophilie, les enlèvements, les trafics en tout genre, les exploitations humaines dans tous les pays et ça augmente au quotidien et ça fait peur….
    Que fait les Etats Unis d’Amérique, de tout temps, le vietnam, l’irak etc… un seul argument la guerre, mais la guerre pourquoi pour qui? pour eux uniquement pour le pouvoir SUPREME c’est tout, quand on voit en Irak cette population qui meurt chaque jour soit de faim, soit en guerre civile, soit tuée par les bombes: c’est ça la liberté aux irakiens promis par les américains. Après on parle du che guevara (je lis sa biographie et je ne pourrais pas me prononcer sur les faits pour l’instant) mais pour moi personnellement c’était un homme qui avait compris que l’impérialisme américain ferait plus de mal au peuple latino que d’apporter une vie meilleure, mais quand on est révolutionnaire et qu’on se bat pour faire tomber un régime afin que le peuple ne soit pas dans la misère et qui subit un pouvoir à des fins totalitaire, il est difficile malheureusement qu’il y ait pas de mort ou d’exécution, où on voit quand on veut faire tomber un régime par une révolution que ça se passe dans le calme et le dialogue. Je pense que le che savait ce qu’il faisant et s’est fait trahir par castro, je ne dis pas qu’il a était blanc dans toutes les circonstances mais il se battait pour ses convictions qui étaient de libérer le peuple de cet impérialisme. Un homme malade, parti si jeune de chez lui, qui à su lire des livres et faire des études de médecine, sa bravoure et son courage font de lui un Homme. Quand je vois candide dire est-ce que les soldats allemands auraient du être fusillés à la fin de la guerre parce qu’ils ont suivi le régime de l’époque et qu’ils ne méritent pas la mort, mais pensez-vous candide que si vous étiez face à ces hommes, pensez vous qu’ils auraient eu un état d’âme avant de vous tuer, ou de tuer votre famille sous vos yeux ? Bien sûr, ces hommes là après guerre vous aurez supplié et vous aurez dit qu’ils étaient sous l’emprise du régime, vous pensez que ça fait d’eux des hommes? Le che à donné sa vie pour lutter contre la faim et la misère, il n’est jamais parti pour le plaisir de tuer des civils, de torturer, d’avoir le pouvoir, l’argent, il a fait au nom de la liberté. Peut-être que vous allez trouver mon article banal mais je voulais faire ma touche personnelle.
    Je ne juge personne.
    Laurence

  23. Et vous prétendez avoir fait un travail sérieux !? Les bras m’en tombent. Rien qu’en consultant votre bibliographie, on sait déjà que votre article ne sera pas crédible. Toutes vos références sont incroyablement partisanes. Vous ne pouvez donc pas vous prétendre objectif. De plus, certaines de vos « références » bien connues sont si excessives dans leur anti-communisme primaire que votre tentative de démonstration devient suspecte sinon coupable. Ce que vous faites est grave et indigne de l’engagement éthique d’un journaliste. Sur le Che,vous ne faites que de la consultation de compilation qui sont de sacrées bouillies. Aucune preuve, tout vient de Miami. On affirme sans démontrer. On calomnie par pure haine. Et ça vous suffit. Allez à Cuba, allez à Santa Clara, allez à la Cabana, consulter la documentation. Faites un travail sérieux, après vous pourrez parler. Je débattrai ensuite avec vous. Au travail !

  24. Écorner ainsi la légende du cruel et sanguinaire « CHE », ne vous vaut que des insultes. Pourtant, même le « très démocrate » Castro a tout fait pour l’éloigner du pouvoir tant il se méfiait de ce terroriste barbare… adoré par quelques inconditionnels occidentaux (une poignée) en mal de religiosité sans doute… ou quelques chose du genre…

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