Champagne !

 Qu’il soit de Reims ou d’Epernay, le Champagne est le vin de la fête par excellence. Ses fines bulles et sa robe d’or vous feront changer d’année dans la joie.

Je suis toujours étonné d’entendre quelqu’un me dire : « Moi, je n’aime pas le Champagne. » Celui-là n’a sans doute jamais bu de vrai bon Champagne. Car, il faut bien avouer qu’il y a Champagne et Champagne : quand vous vous réveillez le lendemain avec un bon mal de crâne, ne cherchez pas, vous êtes la victime d’un Champagne bon marché trop vert.

Choisir un bon Champagne n’est pas chose aisée si votre bourse ne vous permet pas d’acheter les cuvées de prestige des grandes marques.

Si vous avez les moyens, les maisons prestigieuses comme Veuve Cliquot, Mumm ou Bollinger vous offrent des produits sans surprise. La grande quantité des vins contenus dans leurs cuves leur permet d’obtenir un Champagne toujours égal d’une année sur l’autre. Hélas, le prix est souvent élevé, un bouteille de brut non millésimé d’un grande marque se vend couramment aux alentours de 30 euros. Mais en étant attentif, on peut parfois faire de bonnes affaires en cette période de fêtes. Les petits propriétaires ne peuvent pas jouer sur les quantités et sont parfois à la merci d’une année chagrine. Et des années chagrines, ce n’est pas rare dans cette région. Pourtant, on peut parfois trouver des vins de qualité chez des petits propriétaires si vous avez la chance d’habiter pas trop loin. Fouiner pour trouver l’oiseau rare est un de mes sports favoris. Fiez-vous à votre caviste qui connait souvent une bonne adresse et peut vous proposer une bouteille à 15 euros voire moins. Si vous voulez boire du Champagne pendant tout le repas du réveillon, choisissez un blanc de noirs de la montagne de Reims, plus corsé. A l’apéritif, les vins de la Côte de blancs sont plus fins et aériens grâce à une proportion plus forte de Chardonnay. Bonne année, bon Champagne, avec modération bien sûr !


Une réflexion sur « Champagne ! »

  1. Le champagne c’est du snobisme

    Déjà parce qu’on peut être heureux sans boire une goutte d’alcool, voire ne buvant du pétillant non alcoolisé

    Surtout parce qu’ à l’aveugle des grands sommeliers se sont parfois plantés.

    Mangeons simple, buvons simple avec plaisir en pensant à ceux qui crèvent de faim et/ou font des kilomètres à pied pour trouver de l’eau

Les commentaires sont fermés.