Bon Jovi, c’est tout bon !

 Sortir un album en même temps que sa Majesté David Bowie, il faut oser ! Qu’à cela ne tienne, le groupe du New Jersey, fort de ses 130 millions d’albums vendus dans le monde, nous présente son nouvel opus attendu impatiemment par les fans depuis le très réussi « The circle » en 2009.

La sortie de cet album précèdera une tournée mondiale qui malheureusement ne passera pas par la France. Dommage !

La pochette interactive fera sans aucun doute son petit effet auprès possesseurs de tablettes Ipad.

Bon Jovi fait partie de ses groupes dont on reconnait la griffe dès les premières notes. Le chanteur considère cet album comme une évolution naturelle dans une carrière déjà bien remplie. Force est de constater qu’il n’y a rien de révolutionnaire, mais les fans ne seront pas dépaysés.

Le single « Because we can » tourne déjà depuis janvier avec un succès certain. Une chanson vivifiante qui fait mouche, avec une mélodie facile à retenir qui accroche tout de suite l’oreille.

« What about now » est le titre de cet album qui débute par le tonitruant « Because we can » dont l’allusion au fameux slogan d’Obama n’échappera à personne. Il faut dire que John Francis Bongiovi, le chanteur-leader du groupe, très investi dans les œuvres sociales et caritatives, fait partie de la mission « White House Council for Community Solutions" formée par le président américain. Cette mission a pour tâche de réfléchir sur le volontariat et l’engagement social. La chanson « What’s Left Of Me » évoque la crise économique et la misère sociale avec des accents « springsteeniens ». Ma chanson préférée est peut-être la jolie ballade intitulée « Amen ».

Dans une récente interview, Bon Jovi revendique un album optimiste même s’il raconte le monde d’aujourd’hui qui n’est pas toujours rose. La version « de luxe » contient quelques bonus qui nous emmènent vers un style « country » fort agréable. En particulier « Old habits die hard », une ballade aux accents nashvilliens très réussie.

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