C4N et les nouvelles règles de juillet : Une déception à la hauteur de mes espoirs

 Je pensais à tort que le 1er juillet ne se limiterait, dans son cortège de mauvaises nouvelles en tout genre, qu’à la hausse du prix du gaz et autres domaines de la vie quotidienne.  Ma plus grande déception, le coup le plus dur qu’il m’a été donné de recevoir hier est venu d’un site dont je ne pouvais douter un seul instant qu’il me décevrait un jour : C4N.

Depuis la découverte de Come 4 News, un jour de novembre 2012, je dois avouer que je me suis littéralement pris au jeu, le principe du site étant tout à fait novateur, convivial et, cerise sur le gâteau, offrant aux rédacteurs ce petit euro symbolique. Au cours de mes 200 articles rédigés, j’aurai abordé beaucoup de thèmes qui me tiennent à cœur, la politique, les médias, le cinéma et les bons plans de la vie quotidienne. J’ai même consacré deux articles à C4N dans lesquels j’y vantais les qualités du site.

Lorsque j’ai découvert l’annonce des nouvelles dispositions du site hier soir, applicables à compter de ce jour, il m’a fallu lire deux fois le texte pour m’assurer que j’avais bien compris le message qui y était véhiculé : Désormais, à part faire partie du groupe d’éditorialistes, les rédacteurs ne toucheraient désormais plus de droits d’auteur.

Les conditions pour faire partie de ce groupe sont tout aussi injustes, du moins pour des rédacteurs comme moi qui ont eu le malheur de découvrir C4N trop tard, à savoir seulement depuis 7 mois.

Triste consolation, de nouvelles rubriques sont annoncées telles que celle sur la religion. Il s’agit sans conteste d’une fausse bonne idée dans la mesure où, pour ma part, je n’avais pas attendu cette proposition pour aborder en différentes reprises ce thème qui déchaîne les passions.

J’ignore si cet article sera publié dans la mesure où je fais part, pour la toute première fois, de critiques à l’égard du site mais elles sont à la mesure de ma profonde déception. Certains me traiteront sans aucun doute de vil capitaliste quémandant mon petit Euro mais c’était l’une des petites choses qui faisaient de C4N un site hors-norme, terriblement attachant et sur lequel on avait vraiment envie de proposer des contributions à la hauteur de nos capacités personnelles. J’ai toujours essayé de proposer des articles soignés et je peux vous assurer que j’y ai toujours consacré du temps et beaucoup d’enthousiasme. Quel plaisir de voir qu’un de ses articles est accessible à tous et de voir le compteur des visionnages augmenter au gré des jours. Je reconnais que j’aurai mérité à rédiger plus de commentaires sur la page d’autres auteurs mais cela ne m’a jamais empêché de lire des centaines et des centaines d’articles avec beaucoup d’intérêt. Preuve supplémentaire de mon attachement au site, le nombre d’auteurs qui font désormais partie de mon Facebook et avec qui j’échange régulièrement pour certains et certaines.

En désespoir de cause et sans trop y croire, j’ai transmis à Fabien Bardoux ma candidature pour adhérer au groupe d’éditorialistes mais n’ayant pas un an d’ancienneté, mes espoirs risquent d’être contrariés.

Si cet article est publié, ce que j’espère, il s’agira de ma première contribution sans droit d’auteur. A lire les commentaires rédigés par d’autres sur le sujet, il me semble ne pas être le seul à avoir reçu un coup de massue sur la tête. En ces temps de crise, il était tellement gratifiant de recevoir 10 ou 15 euros chaque mois tout en s’amusant et en s’enrichissant intellectuellement.

A l’heure d’aujourd’hui, et sans doute ne suis-je pas le seul à me poser la question, dois-je continuer à écrire sur C4N ? Dois-je cesser ma participation active pendant 5 mois et revenir une fois que j’aurai mon année d’ancienneté (ce qui ne me garantira absolument pas de faire partie un jour du groupe d’éditorialistes) ?

C’est bien triste de se poser ce genre de questions pour un site que je considérais comme le meilleur du genre, jusqu’à hier soir du moins….