Arts d’Afrique et d’Océanie au musée Jacquemart-André

Le musée Jacquemart-André, à Paris, accueille une exposition où vont se précipiter tous les amateurs d'arts premiers, du 19 mars au 24 août. Une centaine de pièces exceptionnelles, appartenant à la collection privée Barbier-Muller, sont en effet proposées au public.

 L'expo présente un remarquable éventail de visages et corps sculptés (statues, masques, totems, coiffes, cimiers, sceptres, etc.), aux expressions variées et enigmatiques, aux dimensions parfois imposantes.

Les pièces montrées au public jusqu'au 24 août, tel le "sceptre au cavalier" du Nigéria daté du XIIe siècle, n'ont, pour la plupart, aucun équivalent référencé dans le monde.

 

La collection Barnier-Mueller est unique à plus d'un titre. Elle concentre tous les trésors acquis par trois génération de passionnés. Tout a démarré en 1907, lorsque Josef Mueller, alors âgé de 20 ans, achète au peintre Cuno Amiet "La jeune fille à la capucine". C'est le début d'une passion. Son attrait pour les arts africains et océaniens l'incite à acquérir, au début des années vingt, des pièces considérées comme des chefs-d'oeuvre. Sa fille Monique et son gendre, Jean-Paul Barbier Mueller, héritent de cette passion pour les arts non occidentaux et ouvrent successivement le musée Barbier-Muller de Genève, en 1977, puis celui de Barcelone en 1997. Leur fils représente aujourd'hui la 3e génération. L'histoire est loin d'être terminée.