Après le bunga-bunga, le crucifix!

Il n’existe plus grand monde aujourd’hui qui ne soit au courant de l’appétit démesuré de Silvio Berlusconi pour le sexe, de préférence avec des jeunettes. Les Italiens, bien que légitimement écoeurés par, entre autres, le fameux Rubygate, essayaient de passer outre, en attendant des jours meilleurs… mais récemment, un nouveau scandale sexuel est venu scandaliser ce peuple majoritairement catholique: le sacrilège du crucifix, ou "porno religieux", dernière lubie du Cavaliere…

En effet, une escort girl s’est confiée au mois de septembre dernier à un journal de gauche, racontant que Berlusconi avait assisté et participé à un show très spécial: Nicole Minetti, une des escort assidues du Cavaliere, habillée en bonne soeur à la suite d’une projection du film Sister Act, est alors montée sur l’estrade, a fait une démonstration de lap dance, puis un strip tease intégral, avant que Berlusconi ne s’approche pour la caresser, et, comble du sacrilège, passer un crucifix entre ses seins et ses cuisses, en la gratifiant d’un "Que D ieu saint te bénisse"… Puis d’autres femmes auraient reproduit le même scénario avant que tout ce petit monde ne soit entraîné plus loin pour la suite des ébats…Notons que la belle Nicole sera récompensée pour ses bonnes oeuvres en devenant ultérieurement conseillère régionale en Lombardie!

 

Un scandale sexuel de plus? Un peu plus cependant, car pour la première fois, la hiérarchie catholique qui n’avait jamais désavoué publiquement le Cavaliere est elle aussi montée au créneau, déplorant les "comportements licencieux,  tristes et vides" de Berlusconi, et demandant à mots couverts qu’il prenne rapidement sa retraite. Un vaticaniste aura même cette réplique inoubliable: "Un crucifix ne saurait être un objet érotique"!

 

Avec cette nouvelle fronde, on peut sans prendre de grands risques affirmer que Berlusconi est fini politiquement. Il pourra alors quitter ce pays qu’il a récemment traité de "pays de merde" et se consacrer à ses affaires, et aux "petits culs d’or" de ses  "patonze" qui selon lui, doivent "circuler"(en français: chattes, terme qui montre que pour lui, une femme ne sera jamais qu’un pauvre objet sexuel à se partager entre amis…)!

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