Après la crise immobilière, une crise sociale pour 2010 ?

Après la crise de 2009, il semble bien que celle-ci se prolonge sur cette nouvelle année qui vient de débuter sur le nombre de chômeurs.

C’est un indicateur social et aussi un bon élément  économique dans le sens ou tout simplement si il y a moins de travail il y a aussi moins de consommation. Le travail viendrait donc en bout de chaîne d’une crise qui était dans un premier temps immobilière et bancaire.

L’organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) estime dans son rapport semestriel (rapport de la fin d’année 2009) que depuis 2007 ce sont plus de 600.000 personnes qui sont venues s’ajouter aux rangs des demandeurs d’emploi et pourrait atteindre 11% cette année sur notre territoire national si une éventuelle reprise du travail  tardait à venir.

Pourtant, malgré les efforts de deux statuts, un peu précaires d’ailleurs, que sont l’auto entrepreneur et l’apprenti en « stage longue durée » qui vient d’être embauché sur un CDD alors que il n’y a pas si longtemps  il aurait été recruté avec un contrat « nouvelle embauche », les chiffres peinent à remonter. Ce phénomène s’accentue aussi avec la « délocalisation partielle » de l’activité de certaines entreprises comme Renault.

A tout cela s’ajoute à la mi-janvier, que 600.000 chômeurs sont en fin de droits et ne seraient pas indemnisés en 2010.

L’année 2010 s’annonce difficile pour le travail. Attendons-nous peut-être à un « Plan de relance de l’embauche ».