André Soussan – MESSIADA

Avant même sa traduction en hébreu, le scénario de Messiada est devenu le cauchemar de l’État-major israélien et du Mossad. Messiada, c’est le Messie pour tout le monde ou un Massada planétaire, c’est à dire l’Apocalypse ! Quatre heures durant lesquels les grands dirigeants européens et américains vont vivre les moments les plus terribles et les plus angoissants de leur vie.

 Biographie :
Journaliste Franco/Danois basé en France, chef de bureau de la télévision Danoise à Paris depuis 1972.
André Soussan est spécialiste de géopolitique et de prospective, conseiller au Congrès américain au Global Policy Council.Il a publié plusieurs livres : "Le Jour le Plus Court" et "Octobre II" dans la collection "Best Sellers" chez Robert Laffont respectivement en 1988 et 1989, "Messiada" chez Olivier Orban en 1991, "Le Chandelier du vatican" chez Jean Claude Lattès en 1993, "Un Homme d’Honneur", aux Editions Ramsay en 2001.
Tous ses livres existent en livres de poche. André Soussan s’apprêtait à publier son prochain roman en septembre 2005 lorsqu’il est décédé à Paris le 24 mai d’une rupture d’anévrisme.
En 2000, il a créé une revue, Géopolitiques Africaine – African Geopolitics, qui, très vite, était devenue une référence

André Soussan était un grand ami du du président du Congo : Denis Sassou Nguesso. Amoureux de l’Afrique, il a parcouru le continent de nombres fois.

Les éditions Ramsay ont racheté les droits de "Messiada" et du "Le Chandelier du Vatican" qu’ils ont republié en 2002. Ses livres sont traduits en plusieurs langues

<strong>Mot de l’éditeur</strong>
Jérusalem. Yom Kippour de l’an 2002. L’humanité ignore que sa survie n’est qu’une question d’heures. Un seul homme le sait : David Ben Zion, le patron du Mossad, les services secrets israéliens.
Malgré la pax americana qui règne dans tout le Moyen-Orient, David découvre l’existence d’un plan machiavélique destiné à rayer définitivement Israël de la carte et à provoquer la Troisième Guerre mondiale.
David apprend l’imminence de la guerre finale alors qu’il se trouve à la synagogue, la veille de Kippour, comme des millions d’israéliens. Il n’a que quatre heures pour riposter, éviter le feu nucléaire et ses conséquences fatales.
La sixième puissance du monde va-t-elle se laisser mourir seule ou entrainera-t-elle dans sa chute tout le Moyen-Orient, Paris, Moscou, Londres, Berlin, Rome, Washington, New York ?!

Livre proposé par André Soussan le 12 février 2005

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Résumé de l’histoire:

Yom Kippour – 22 septembre 2002 – Tel Aviv

David Ben Zion, 56 ans l’allure élancé et ressemblant à Paul Newman, est le directeur des meilleurs services secrets au monde, le Mossad. Alors qu’il prie, une tape sur l’épaule met fin à sa méditation. Tandis qu’ils quittent la synagogue, Ouzi Zvoulon, son adjoint, lui communique les dernières informations, en langage télégraphique, sans verbes ni sujets. L’espace d’une seconde il a l’impression qu’il va s’évanouir.

11 novembre 2000

L’ancien général russe du KGB, Anatoli Petrovitch Léonov est invité à une réunion à Bagdad où les présidents de l’Irak, Libye, Syrie et l’Arabie Saoudite se tiennent en rang, debout. Le président demande au russe s’il connaît Flavius Josèphe, auteur de la "Guerre des Juifs contre Rome". Ne  comprenant pas la question, l’Irakien précise : "Nous allons enfin détruire l’Etat Sioniste, tout comme Titus avait détruit le Second Temple".

 

Face aux présidents de la Libye, de la Syrie, de l’Irak et de l’Arabie Saoudite, Anatoli réprouva un sentiment de panique.

Les présidents avaient créé un plan visant à détruire définitivement l’Etat d’Israël, ainsi que le peuple juif pour de bon et Anatoli Léonov, fin stratège, était l’homme de la situation. Il accepta, sans hésiter, la somme de 30 millions de dollars afin de se lettre ce plan à exécution et en assurer la coordination. Suivant ce plan, Léonov "travailla" avec d’autres partenaires, à savoir, Khalida Ben Omar parlant le russe et l’arabe à la perfection, chargée des questions pratiques (mais qui joue manifiquemet bien son rôle puisqu’en réalité, elle est lieutenant-colonel du Mossad), ainsi que John Hicks, ancien directeur adjoint de la CIA. Autre personne clef, Ahmed Salah, Arabe israélien qui travaille à la Compagnie Nationale d’électricité de Hedera et qui sera espion contre son gré.

Jamais au cours de son histoire, Israël n’avait été aussi isolée à l’échelle internationale. Souvent, on comparait l’Etat juif à l’Afrique du Sud des années 80 (apartheid). Israël avait répondu à cette accusation par la formation d’un gouvernement d’Union Nationale, dirigée par le général Ariel Dan, le héros de toutes les guerres d’Israël.

 

Ce plan de destruction portait un nom de code :

Opération Ismaël

Jour J – 5 heures

Devant une assemblée de participants du plus haut niveau, David Ben Zion scrute un à un les visages, regarde sa montre et commence à parler d’une voix sèche et rapide.

 

Cinq mille soldats syriens et irakiens se trouvent actuellement en Israël. Ils portent l’uniforme de Tsahal et sont armés de mitraillette munies de silencieux, de grenades, de lance-roquette et de dynamite. Ils sont éparpillés par groupe de 50 aux quatre coins du pays. Leur mission commence à minuit, ce 22 septembre 2002, veille de Yom Kippour le jour le plus sacré du calendrier juif. C même soir, moins de 5 heures de ce cauchemar, ces cinq mille soldats vont saboter et détruire les grands axes routiers autour des principales villes, les installations électriques et les centrales téléphoniques, les ports de Haïfa et d’Ashdod, l’aéroport de Lod, la maison de la radio et de la télévision. Ils vont tirer sur les hélicoptères et sur les rares camions militaires qui pourront circuler. Des centaines de kilos d’explosifs sont dissimulés dans des dizaines de voiture de location garées devant des édifices publics ainsi qu’aux sorties des villes. Parallèlement à ces actions, trois cents terroristes se rendront au domicile des généraux et autres officiers l’états majors dont ils possèdent les adresses personnelle, pour les abattre. Signe de reconnaissance : ces hommes portent des chaussures de jogging adidas à trois bandes et des montres phosphorescents au poignet droit. Ces soldats d’élites ont été entraînés spécialement pour ces missions pendant 2 ans. Ils connaissent Israël mieux que la plupart de nos compatriotes. A minuit, un million de jeunes arabes de dix à dix-huit ans, vont se réunir dans les territoires pour célébrer les martyrs de l’intifada. Jordaniens, Palestiniens, Syriens et Irakiens, ils sont déjà sur place depuis dix jours. A une heure, ce million de jeunes Arabes va converger vers les Lieux Saints. A 1 heure 30; les mosquées d’Omar et d’El-Aksa seront détruites à la dynamite. Les explosifs sont déjà en place. Ces excités vont alors se ruer dans Jérusalem pour se venger de ces attentats avec la folie meurtrière que vous imaginez. A 2 heures 05, plus de deux mille sept cents avions égyptiens, syriens, jordaniens, saoudiens, irakiens et libyens se dirigeront en formation de cinquante vers Israël pour y lancer des dizaines de milliers de tonnes d’explosifs sur nos villes et nos installations stratégiques, économiques et industrielles. Les pilotes arabes ne le savent pas encore. L’alerte maximale va leur être donnée à minuit. A 2 heures 20, des centaines de missiles Scud à tête conventionnelle vont s’abattre sur nos villes. A 3 heures pile, la première vague de chars syriens, 3300 en tout, va défoncer les lignes du front nord, et couper le pays, déjà détruit, en deux. Il en ira de même pour les 4500 chars jordaniens et irakiens. Dans les deux cas, et à l’heure où je vous parle, les commandants de tanks ignorent qu’ils vont attaquer Israël. L’alerte ne leur sera donnée qu’à minuit comme pour les pilotes. Ils se trouveront à quelques centaines de mètres de Jérusalem à 3 heures 30 et dix minutes plus tard, aux portes de Tel Aviv, pendant que notre peuple sera en train de dormir, sans moyen de défense, ni de communication. Même si nous avions le pouvoir de mobiliser Tsahal dès à présent, nous n’avons aucune chance de faire face à ce qu’il faut bien appeler l’apocalypse.

Messiada : la riposte !

C’était la seule manière de tordre le cou aux Occidentaux, toujours prêts à se prostituer pour quelques barils. Sans Messiada, ils nous sacrifieraient comme une vieille paire de chaussettes ! A présent, je vous garantis qu’ils vont vivre, comme nous, avec nous, le pire moment de leur existence.

 

Le plus important est de laisser croire aux chefs d’Etats arabes que nous ignorons leur plan. Les agents du Shin Beth vont prendre d’assaut les ambassades arabes à Tel Aviv. Ensuite, nous enverrons des messages pour rassurer les capitales arabes. Dans moins d’une heure, nous allons détruire les sites stratégiques de Syrie et d’Irak, en commençant par les bases de missiles et le gros des forces aériennes. L’Egypte devra rester hors du conflit. Sinon nous serons obliger de détruire Le Caire et Alexandrie à l’arme nucléaire avant 22 heures. La surprise est notre seule arme si nous voulons éviter discrètement possible quadriller les villes arabes du pays où les commandos arabes sont supposés se trouver. D’ores et déjà, des centaines de nos soldats convergent vers les lieux stratégiques. D’ici 23 heures, ces lieux seront placés sous la protection de notre armée. Nous aurons ainsi une chance de limiter les dégâts … Il y aura le Messie pour tout le monde ou un Massada planétaire. Le mode de la spiritualité et de la morale a commencé avec les  10 commandements, il continuera ou finira avec nous. Nous serons fixés avant minuit …

Israël verra t-il l’aube du 23 septembre 2002 ?

Ecrit par Martine Rheims