Améliorer Come4News (suite) : la forme et le fond…

Vite fait, mal fait, puisqu’il s’agit d’une contribution à usage interne, et que l’adage « faites ce que je dis, non ce que je fais » s’applique. Chaque passage par l’interface de saisie de Come4News génère l’affichage de cette injonction : « Soignez l’orthographe, la forme et le fond ! » (à présent avec des capitales partout, beurk ?). Quelques pistes pas trop balisées (même si elles ont déjà été abordées) pour ce faire…

Le sujet est récurrent ici. Soit il prend la forme d’un appel aux fondateurs pour améliorer encore l’interface, changer le logotype (ouf, l’actuel n’est pas fameux, mais son successeur était graphiquement à mettre au point vraiment très finement), &c. Soit les contributrices et contributeurs s’enjoignent mutuellement de faire encore un effort pour être vraiment à la hauteur des ambitions de C4N. Mixons un peu…

Nul ne peut être totalement tenu pour responsable de son orthographe (je ne vais pas évoquer la responsabilité collective de l’école française pour mon rejet de l’arithmétique, d’autres se sont fâchés définitivement avec l’orthographe, soyons compatissants). Cela étant, un dictionnaire gratuit tel Le Littré (à télécharger, je l’avais précédemment signalé) ne peut nuire. On ne va pas demander à C4N de nous embarquer un véritable correcteur orthographique : aussi perfectionnés qu’ils soient, ils peuvent induire en erreur et rien ne remplace le dictionnaire. En revanche, pour les espaces insécables, si Come4News pouvait revoir son propre langage (de programmation, mettons), afin de permettre la saisie au clavier, ce ne serait pas du luxe.
La forme, c’est aussi l’orthotypographie. Cherchez ce mot, vous trouverez bien des sites vous en indiquant les règles de base, voire permettant de télécharger un fichier PDF que vous consulterez au moment de rédiger.

La forme, c’est aussi la présentation générale d’une contribution. C’est un texte justifié s’il est un peu long, précédé d’un chapeau à mettre en valeur visuellement, à enrichir typographiquement (généralement le bouton B, pour le passer en gras). Après, cela se complique. Je suis comme vous : pressé. Je me dispense de ménager des intertitres (eux aussi en gras) dans de longues contributions. Je m’amenderai… peut-être. Le gros problème, c’est celui des images.

Jouer sur l’alinéa et le paragraphe

Un texte se redéploie, se redistribue graphiquement selon la taille du périphérique d’affichage employé au distant, soit l’écran de vos lectrices et lecteurs. Vous ne pouvez juger du résultat. Mais au moins, prenez une option. Soit vous écrivez pour des destinataires qui disposeront d’un écran d’environ 16 pouces de large, soit vous vous fixez des impératifs plus contraignants, ce qui vous impose non seulement d’opter pour des tailles maximales d’images mais aussi de les « habiller » aussi élégamment que possible.

Pour ce faire, vous devez jouer sur leur bordure (ajouter des pixels blancs de part et d’autre ou d’un côté seulement si votre logiciel le permet ou – non exclusivement – utiliser l’interface de gestion des images pour ajouter une bordure de pixels de couleur de fond). Rien n’est plus désagréable que de lire un texte dont les extrémités des lignes « cognent » contre le bord opaque d’une illustration.

La taille des images, parlons-en. Les illustrations doivent être « lisibles ». Vous pouvez dépasser les 500 pixels en largeur et hauteur, non pas en fixant une « taille personnalisée » dans l’interface d’importation, mais dans celle de publication. Relevez la valeur en pixels de vos images (clic droit souvent > propriétés). Optez pour faire flotter à droite ou à gauche (cas d’un portrait de profil, dont le nez ou le museau de l’humain ou l’animal doit faire face au texte et ne point se perdre dans l’inconnu : au besoin opérer une rotation symétrique verticale préalablement).

Créer des alinéas (retour forcé à la ligne, touche Maj+Entrée) ou des paragraphes (touche Entrée) permet, avec les aléas de l’affichage au distant (voir supra), d’habiller à peu près correctement les illustrations. Évitez une dernière ligne qui « passe » sous l’illustration. Je sais, c’est fastidieux. Cela vous oblige cependant un peu à vous relire et donc à soigner la forme, la stylistique.

Insérer des images dans les commentaires

 

Les commentaires doivent être aussi soignés. Là, la saisie au clavier des espaces insécables est autorisée (touche Alt+160 sous IBM-PC compatible). Insérer une image ou une vidéo est possible, mais l’interface limite la possibilité de traiter l’image comme à l’aide de l’interface de publication des contributions.
Vous devez consigner entre les balises d’illustration ([img]/[/img]) le « chemin » de l’image. Laquelle doit être localisée quelque part sur la Toile (site HTLM ou FTP). Donc, si vous utilisez une image de votre cru, il vous faut la télécharger sur le serveur FTP de C4N (la banque de données visuelles de Come4News).

Pour ce faire, je n’ai pas trouvé d’autre solution que de créer une nouvelle contribution. Intitulez-là comme il vous plait, « Essai » suffit. Votre image étant localisée en interne, vous afficherez cette contribution et donc l’image, dont vous copierez le chemin (généralement clic droit > propriétés). Et vous l’insérerez dans le commentaire. Pour insérer des vidéos, le sujet est déjà amplement traité (de mémoire, entrée de menu de l’interface de C4N « Guide d’utilisation »).

Que faire ensuite de cet essai ? Astuce de l’ami Michel : éditer l’essai et en faire une toute nouvelle contribution en substituant le nouveau titre à votre intitulé, en supprimant l’image (qui restera présente sur le serveur FTP de C4N). Ce n’est vraiment pas sorcier.

Soigner le fond…

Alors là, des goûts et des couleurs… Déjà, tentez d’éviter les purs doublons avec d’autres contributions. Si vous répercutez des faits bruts, sans commentaire particulier, sans mise en regard des informations avec d’autres, bref si vous paraphrasez du quasi « copié-collé », voyez si vous n’avez pas été précédé.
Rien n’est plus détestable, pour un visiteur, de relire x fois la même chose sur le même site. Créez un lien vers la contribution précédente traitant du même sujet, tenez-en vous à un résumé vraiment très succint (sic, succinct, recours au dictionnaire…) des faits, et apportez votre grain de sel, vos réflexions, vos prolongements ou actualisations de l’information. D’ailleurs, vous gagnerez toujours à fournir des actualisations (certaines affaires se prolongent, évoluent). Cela se fait dans le corps du texte ou en des commentaires successifs.

Idéalement, Come4News est un site de débats et de réflexions. Considérez que des faits courants sont déjà connus des Internautes. Ne faites pas forcément la course aux « actus » insolites si vous n’avez rien d’original à dire. J’ai ainsi éviter de faire état dans une contribution distincte de l’histoire des sosies de Gainsbourg et de Johnny Halliday qui en sont venus aux mains à Épinal (c’est une incidente de mon sujet sur les procès en diffamation, mais oublions…)

 

Jouez « collectif ». C’est vrai, je ne le fais guère souvent, ne liant que rarement vers d’autres articles de C4N. C’est comme pour les intertitres, je m’amenderai (enfin, j’en prends la vague résolution).

Pour le reste, eh bien, c’est affaire de conscience, de style, quand même de recoupement des informations (ne partez pas bille en tête sur une information douteuse, pas vraiment vérifiée). Ne citez qu’à bon escient (parfois, un lien vers l’extérieur suffit pour renvoyer à l’original). Bref, faites ce que je dis, pas trop ce que je fais (ou alors, avec circonspection).
Bonne soirée à celles et ceux du soir, bonne journée ou bonne après-midi aux autres (hmm… chute facile, je tâcherai peut-être de trouver mieux après dîner).

P.-S. – voyez les images dans les commentaires…

Auteur/autrice : Jef Tombeur

Longtemps "jack of all trades", toujours grand voyageur. Réside principalement à Paris (Xe), fréquemment ailleurs (à présent, en Europe seulement). A pratiqué le journalisme plus de sept lustres (toutes périodicités, tous postes en presse écrite), la traduction (ang.>fr. ; presse, littérature, docs techs), le transport routier (intl. et France), l'enseignement (typo, PAO, journalisme)... Congru en typo, féru d'orthotypographie. Blague favorite : – et on t'a dit que c'était drôle ? Eh bien, on t'aura menti !

29 réflexions sur « Améliorer Come4News (suite) : la forme et le fond… »

  1. Ne m’en demandez pas davantage : faire des phrases courtes, c’est trop fastidieux pour moi, et puis, on n’est pas là pour tenter chaque jour des textes d’anthologie… 😉
    C’est la six-cent-dix-neuvième contribution de ma pomme sur [i]C4N[/i].
    Faute de toujours soigner la forme et le fond, je fais du chiffre, dirait-on… 😉
    Cette contribution est-elle superflue ? À vous de me le dire…
    Pas le temps (pour le moment) de songer à une illustration (je vais y réfléchir en dînant).

  2. [b]Et bien après lecture (complète, je le précise) de cette « mise au point », je me demande si je suis « dans le coup »

    (aie, aie mon commentaire commence mal, pourvu que les suivants soient meilleurs)

    Promis, je vérifierai mon orthographe même dans mes commentaires (surtout dans mes commentaires), mais à moi non plus n’en demandez pas trop.

    J’écris comme je parle, et ne changerai pas mon style, qui jusqu’à présent, n’a pas fait que des malheureux sur C4N.

    Pour rien au Monde je ne quitterai C4N pour aller écrire ailleurs.
    Le Post est nettement moins attirant que notre petite communauté qui se tient.

    Nos contributeurs, pour la plupart, se manifestent, avec toujours beaucoup de respect les uns envers les autres (en règle générale)

    Gardons notre spécificité que sont les commentaires, même si parfois en fin de vie d’un article, nous dérapons un peu (ce qui nous permet de souffler et d’entretenir une convivialité indispensable dans un journal du web « entretenu » par les citoyens lambdas que nous sommes.

    Par contre je continue d’insister sur l’obligation de mettre ses SOURCES, soit dans un mot « clé » dans l’article lui même, soit à la fin en citant le webzine ou/et l’auteur du sujet original qui nous a inspiré.

    Ne pas hésiter à employer les lettres en italiques quand on reprend les paroles d’un auteur.
    Bien d’autres choses encore qui me viendront à l’esprit au fur et à mesure de la contribution de TOUS les rédacteurs commentateurs de C4N.

    Je suis au regret de vous dire cher Jeff Tombeur, que je n’ai pas compris un seul mot de ce que vous vouliez nous voir réaliser sur le plan purement technique.
    Mais çà c’est mon point faible
    photos, vidéos, jusque maintenant, je pense être dans les « normes » (en tous cas mon écran me renvoie une image qui me convient bien)

    SOPHY-C4N de Coeur

    ps : je vais me relire (et c’est bien la première fois, avant d’envoyer mon commentaire)[/b]

  3. oui pourquoi pas ? mais moi par exemple je n’est même pas le certificat d’étude alors je me demande ce que je fait sur C4N? je doit être trop con.

  4. Donc, insérons la photo dont le chemin est :
    http://www.come4news.com/images/users/2918/Lahoud_4.png
    [img]http://www.come4news.com/images/users/2918/Lahoud_4.png[/img]
    Cette image, je voulais la mettre en « texte flottant à droite ».
    Alors qu’elle devrait être en « texte flottant à gauche ».
    Bon, shit happens, erreur de script de l’interface, impossible de l’insérer correctement sur le moment.
    Je la place donc en commentaire.
    Sous Irfanview (graticiel), j’ai ajouté de part et d’autre des pixels blancs.
    Pour que le texte ne « cogne » pas contre le bord sombre de l’image.
    Lahoud, pris ici au palais de justice de Paris, a le regard qui porte vers la droite.
    Pas grave si vous placez l’image « flottante à droite » parce qu’il « regarde » quand même un peu le lecteur. Mais elle serait mieux placée à gauche. Imaginez un profil et que le regard, le nez de la personne soit tourné vers l’extérieur de la page… Cela « choque ».
    Un profil se place soit au milieu du texte (le texte « habille » l’image de part et d’autre), soit à gauche, soit à droite, en fonction du regard du personnage.

    On peut aussi appliquer une bordure de pixels depuis l’interface d’insertion des photos.

  5. Bon, la photo de Villepin, et de l’interface d’insertion des photos, qui fait d’origine 24,5 cm env.,
    soit 703 × 462 pixels, a été placée n’importe comment…
    Erreur de script, je ne peux rien faire.
    Elle aurait gagné à rester à sa taille d’origine et non réduite à la volée à 500 pixels de largeur (choix par défaut de de l’interface, prenant en compte une consultation sur des écrans de 13 ou 14 pouces).
    Vous pouvez définir une taille personnalisée (champs du haut des « Options »).
    Là, à cette taille ou une autre, cette image devrait être placée au « milieu » et non par défaut à gauche. Car elle est trop large pour être vraiment « habillée » par le texte.
    Pourquoi ?
    La justification du texte qui viendrait se positionner à côté de l’image risquerait de générer du blanc inter-mots trop fort. Dans une ligne, vous n’auriez par exemple qu’un mot long et un mot court trop espacés, avec un blanc important. Sur l’ensemble du paragraphe, cela peut produire une « lézarde » blanche.

  6. Sophy écrit :
    « [i]Ne pas hésiter à employer les lettres en italiques quand on reprend les paroles d’un auteur.[/i] ».
    Citation, donc, guillemets (doubles chevrons ouvrants et fermants en composition typo française).
    Blème : les guillemets doivent idéalement être suivis (ouvrants) et précédés (fermants) d’une espace (oui, une en typo, n. f.) insécable d’une valeur approx. d’un quart de cadratin pour de l’édition (papier) soignée.
    Impossible à réaliser sous [i]Come4News[/i]. Mais, dans les commentaires au moins, vous pouvez ménager ce blanc (touche ALT et non ALTGR(aph) + 160 saisi via le pavé numérique des chiffres si vous disposez d’un clavier dit « étendu » et d’un ordi IBM-PC-compatible).
    Pourquoi guillemets et italique pour la citation ?
    Shopy dit en substance « citez les auteurs en italiques ».
    Là, c’est moi qui le lui fait dire. Et ce n’est pas sympa. Vous ne citerez pas des auteurs « en italiques » car morts ou vivants ils furent ou sont de chair et d’os.
    Vous citerez en caractères italiques des auteurs, nuance !
    [i]Secundo[/i], vous serez ou non amenés à utiliser des guillemets dits de distanciation.
    Là, Sophy me dit, techniquement, à ton laïus, Jef, « j’y pige ke dal’ ».
    D’une, ce n’est pas du tout le mode d’expression de Sophy qui utilise un langage châtié, de deux, je ne la cite pas, j’emploie une tournure familière dont je me « distancie ».
    La Sécu invoque un problème « technique » (technique, mon œil, du genre problème de logiciel alors qu’en fait tout le monde est à la pêche ou en congé de maternité) pour ne pas verser à temps les remboursements. Là, non seulement la Sécu ne parle pas, mais, par l’emploi des guillemets, je laisse subodorer ce que je pense de l’argument.
    Si vous n’utilisiez pas les italiques pour les citations authentiques, il y aurait confusion dans l’usage des deux types (sémantiques, pourrait-on dire) de guillemets.
    Et parfois, vous risquez d’obtenir des commentaires du genre : « mais que me faites-vous donc dire là ! ». Gênant quand c’est dans le cadre d’un droit de réponse à publier dans un titre de presse, surtout par jugement judiciaire dans une taille non-inférieure à celle qui est prescrite (toute une page, histoire d’enfoncer le clou).
    « Passe encore » (hmm… cela passe tout juste, donc guillemets de distanciation) si vous n’avez pas employé les guillemets et la mise en italiques sans déformer les propos (leur fond). Cata si la pseudo-citation prête vraiment à confusion.

  7. Pourquoi des espaces insécables ?
    Ben, pour ne pas avoir :
    «
    citation
    ».
    Soit tout à coup des guillemets ouvrants qui vont se balader en fin de ligne précédant celle de la citation par elle-même, ou fermants suivis du point sur une ligne (puis passage au paragraphe suivant : c’est la ligne « creuse » [terme technique, entre guillemets] par excellence. »
    Et imaginez que vos guillemets ripent en haut de la page suivante.
    Rappelez-vous que ce vous croyez WISIWIG (tel vu, tel imprimé ou affiché) sur votre écran ne sera pas reproduit à l’identique (le texte est redéployé en fonction de la taille de l’écran) chez le destinataire, celui ou celle qui vous lira.

  8. [quote]Cette image, je voulais la mettre en « texte flottant à droite ».
    Alors qu’elle devrait être en « texte flottant à gauche »[/quote]

    je ne comprends pas « le texte flottant »(pour une image) et l’histoire des guillemets est un peu compliqué…désolée,Jef!

  9. Une image « habillée » (par le texte) versus une image positionnée par défaut via l’interface de gestion des images de Come4News. Attention, il y a une suite sous cette image.
    [img]http://www.come4news.com/images/users/2918/Texte_habille.png[/img]
    Imaginez que le chapeau (en gras) surmonte l’image.
    L’image est haute, vraiment haute (682 pixels) et j’ai donc dû entre les valeurs 539 (largeur) et 682 (pour la publication originale) pour qu’elle ne soit pas automatiquement ratatinée à 500 pixels de hauteur (et donc une autre valeur en largeur). Cela vaut pour l’image originale, pas pour cette copie d’écran : elle fait 500 pix. de hauteur, impossible, dans un commentaire d’habiller l’image (le texte venant ici à droite de l’image).
    Or donc, vous avez votre chapeau au-dessus de l’image disposée par défaut, et il faut vraiment que celle ou celui qui consulte déroule vers le bas pour s’apercevoir qu’en sus du chapeau, il y a un texte. Là, la copie d’écran est retaillée à 500 pix. de hauteur, placée par défaut, et dans les commentaires, aucun « habillage » de l’image par le texte n’est possible (l’interface ne le prévoit pas).
    Ben, dans la plupart des cas, il ne le fera pas, le texte ne sera pas lu.
    Qui va imaginer qu’il y a un texte sous une telle illustration.
    En revanche, si vous « habillez » l’image, disposée au fer à droite (option « texte flottant à droite », de mémoire), ben, le texte est juste en-dessous du chapeau.
    Bon, si vous ne pigez pas, expérimentez. Créez des fichiers intitulés « Essai ».

    Vous voyez d’autres sites d’info que [i]Come4News [/i]?
    Vous croyez que l’interface fait tout, que les auteurs n’ont pas des consignes strictes pour que la mise en page soit conforme à un gabarit ? Là, vous rêvez.
    Il y a eu un quotidien parisien (petit tabloïd, défunt) qui fut réalisé par des journalistes qui saisissaient directement leur texte et plaçaient leur image dans le logiciel de mise en page (Xpress). Plus de copie sous MSWord transmise au secrétariat de rédaction réalisant la mise en page : les secs de rédac’ ajustaient juste un peu.

  10. Mozarine, voyez l’image ci-dessus, c’est un peu plus explicite, l’histoire de l’habillage.
    Pour les guillemets de citation, ils encadrent une citation authentique (en italiques).
    Les guillemets courants (c’est les mêmes) peuvent encadrer ce que vous voulez, une périphrase par exemple ; vous indiquez ce que vous faites dire à quelqu’un par exemple, mais qu’il n’a pas dit exactement dans les mêmes termes.
    Les guillemets de distanciation permettent d’impliquer par exemple l’ironie.
    Bon, maintenant, voyons la question des citations dans les citations.
    Là, on n’utilise pas les mêmes guillemets.
    Exemple :
    Or donc, le gars me dit : « [i]elle m’a dit qu’elle[/i] “vient tout de suite”, [i]ce sont ses termes exacts.[/i] ».
    Ben, si ce sont ses propres termes, c’est bien une citation authentique.
    Et on rebascule de l’italique au romain, en encadrant la citation incise de guillemets dits anglais.
    Comparez avec :
    « [i]Elle m’a dit qu’elle[/i] “[i]s’en balance[/i]”, [i]tu parles si elle s’en balance, morte de rage, oui… [/i]».
    D’abord, au réel, elle a peut-être dit « m’en fout total ».
    Et non pas « je m’en balance ».
    La citation incise n’est pas authentique.
    Pas de bascule en romain.
    Ensuite, ce sont là clairement des guillemets de distanciation (le contexte est clair).
    Bon, je peux vous le dire en plus complexe.
    Voyez Journalisme, politique et discours rapporté ; évolution des modalités de la citation dans la presse au Québec, de Jean Charron.

    [url]http://www.youscribe.com/catalogue/presentations/journalisme-politique-et-discours-rapporte-evolution-des-361445[/url]
    Attention, 181 pages, donc mieux vaut consulter le PDF.
    Et chercher dedans :
    [url]http://www.erudit.org/revue/ps/2006/v25/n2-3/015932ar.html?vue=resume[/url]

  11. Personne n’est « trop con » ici Charly 😉
    Comme le dit veritas, nous sommes tous égaux, il n’y a pas de hiérarchie dans la redaction des articles ou commentaires.

  12. Voyez
    [url]http://www.come4news.com/irfanview-graticiel-est-passe-en-version-4-30-242350[/url]
    et vous pouvez télécharger le logiciel.
    L’image, à droite, est « habillée » par le texte.
    Il n’y a pas de bordure, mais 9 pixels de marge (voyez VRAIMENT les options de l’interface de Come4News pour comprendre, et le second onglet) à droite. Le texte est donc espacé du bord de l’image par un « blanc » de 9 pixels de large.

  13. [b]Je n’y arriverai Jamais, Jamais, soit on me garde telle qu’elle, soit je laisse la place à tous ceux qui sont plus forts en technique que moi.

    [img]http://photomaniak.com/upload/out.php/i908345_feec4n.png[/img][/b]

  14. M’enfin, Sophy, il est hors de question de se placer sur ce plan.
    Qui veut peut, ok, mais personne n’est obligé de vouloir…
    Et c’est le fond qui compte, d’abord, pas la forme.
    De toute façon, heureusement, les adieux à la scène de [i]C4N[/i] de Sophy, je n’y crois pas (enfin, faire une sortie pour revenir sous les applaudissements, si tu veux). 😉
    Nous ne sommes absolument pas en compétition entre les plus « techniques », les moins « techniques », ou je ne sais quoi.
    Très simplement, [i]Come4News[/i] n’a pas les moyens de se taper du développement pour obtenir une interface à la [i]Nouvel Obs'[/i], à la [i]Le Post[/i], à la [i]Slate[/i], &c.
    Et même : pour avoir quelque chose du style [i]Libé[/i] ou [i]Le Fig'[/i], il faut que ceux qui fournissent le texte prévoient en conséquence. C’est plutôt inférieur à d’autres sites américains, je trouve.
    Et le but n’est certainement pas de rivaliser avec le site du [i]Guardian[/i] (bonne utilisation de la transparence, au passage…), ni sur la forme, ni même sur le fond.
    En revanche, habiller une image mieux que sur Agoravox
    voir : [url]http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/woerth-et-l-hippodrome-c-est-97136[/url]
    c’est vraiment à la portée de la première et du premier venu.
    Le gars, Imhotep, aurait pu équilibrer un peu plus pour éviter une « tourne » sous l’image, justifier, veiller à l’orthotypographie (un Canard, c’est un [i]Canard[/i], pour les titres de presse, d’œuvres, &c.).

    De plus, on est là aussi un peu pour s’amuser, pas se prendre la tête.
    Moi aussi. Parfois, ben, je n’ai ni le temps ni l’envie de soigner ni la forme, ni le fond.
    Sur la forme, par exemple, j’écris au « fil de l’eau », comme cela vient.
    À 60 mots/min et basta (j’étais un pro conséquent, j’ai suivi une formation de dactylographie, et bien davantage, [i]puisqu’ancien[/i] [[i]sic[/i]] compositeur d’imprimerie, et si je veux garder un [i]puisqu’ancien[/i] au lieu du hiatus [i]puisque ancien[/i], basta aussi).
    Tu fus prof, je crois. Chacun progresse à son rythme, et ce ne sont pas les meilleurs élèves qui réussissent leur vie. La preuve et l’exception qui à la fois confirme la règle, moi (plutôt bon en rédaction, en faisant très, très, très conforme à ce que les profs attendaient, et quand j’en avais marre, tout ce qu’il fallait pour faire un truc qui me plaisait mais dont je prévoyais la mauvaise note). 😉

    Bon, allez, j’ai un nouveau DSK sur le feu.

  15. [b]Bon çà me rassure, et puis la perfection, c’est ennuyeux.

    Ne cries pas trop fort que j’étais prof de français, il y a des jours j’ai « honte ». Veinard qui tape avec tous ses doigts, moi mes deux index chauffent en fin de journée.
    Quand j’en arrive a avoir une soufflette je tape avec mes deux majeurs.
    Allez je vous laisse à DSK, « ya » de quoi faire.

    Le 23 Août on y est encore.
    la saga de l’été, après Woerth en hiver (chacun s’tour, non mais !) [/b]

  16. Ben voui, Sophy. J’ai une copine longtemps prof’ de français et qui a tenté l’agreg’ interne, et obtenu récemment un mastère (de théâtre). Je lui peaufine un peu ses textes universitaires.
    Bon, prenons tout cela avec distanciation.

  17. [b]Jef, tu es un vrai Pro.
    Tu es un précieux trésor pour C4N, crois moi !
    Je suis en silence ton parcours, et c’est bien TOI qui récolte le plus de visites en un jour.
    Sympa. d’avoir pris le temps de me répondre.[/b]

  18. Cool Jeff, espérons que tout ceci aidera les rédacteurs a améliorer leurs articles 🙂
    A défaut d’ améliorer « l’ interface » et le « squelette » de C4n qui lui est…très…Web -2.0 🙂

  19. [b]ce qui serait chouette,Jef,c’est de faire un article avec les termes techniques que vous employez souvent!

    Par ex: »interface » je ne sais pas ce que c’est
    Et bien d’autres mots!
    Mais alors un article très clair pour les nuls que nous sommes sans doute![/b]

  20. Merci Sophy et Mozarine (et Jiminix auquel je signale que cela progresse lentement mais sûrement, en attendant une vraie refonte… un jour…).
    Ben, le problème d’être explicite (expliciter « interface », par ex., terme effectivement ambigu qui désigne tout élément d’une application qui apparait à l’écran pour que l’utilisateur intervienne), c’est que cela bouffe une place énorme.
    Dans les thèses d’informatique, les termes anglais sont conservés pour cette raison.
    Exemple récent : «[i] thread [/i]» est un « processus léger ». Cela n’avance pas à grand’ chose d’employer l’expression française dans un texte de vulgarisation sans l’expliciter.
    L’interface de saisie de [i]Come4News[/i], pour les commentaires, c’est les ch’tites icônes que vous voyez dans une barre avec le[b] B[/b], le [i]I[/i], &c.
    Pour placer une image, vous voyez bien que vous disposez d’une interface plus complexe.
    Trop d’ailleurs. [i]C4N[/i] n’a pas les moyens (temps, voire compétences) d’adapter des applications complexes « prêtes à l’emploi » et gratuites (OpenSource, ici, et non graticiel : un graticiel peut rester propriété exclusive de l’auteur qui ne divulgue pas son « source », soit toutes les lignes de code de son programme).
    Or donc, on vous laisse accéder à des trucs et bidules de gestion (pour administrateurs de sites) et de mise en pages, et comme cela vous paraît complexe, vous ne vous donnez pas la peine de les explorer. Cela peut se concevoir…
    Mettons que pour celles et ceux qui comprennent, aller fouiller là-dedans permet d’améliorer la présentation.
    Mais pour les « anciennes », faudrait un peu se former sur le tas, en expérimentant.
    Pourquoi ?
    Imaginez qu’il y a des nouveaux qui ne comprennent pas du tout pourquoi leur photo ou leur visuel est trop « lourd ». Soit de plus de 150 ko. Vous pouvez au moins leur expliquer qu’ils peuvent faire passer leur image à 72 ppp (points par pouce) s’il s’agit d’une capture d’écran provenant d’un Windows (la capture se fait à 96 ppp). Si cela ne suffit pas, utiliser IrfanView et RIOT (voir l’autre article cité [i]supra[/i]).
    On ne pourra pas l’expliquer à tout le monde. Mais tout comme il y a des gens qui se découragent parce qu’on ne peut pas toujours valider sous 24 heures (ce n’est pas moi qui le fait, je n’aurais pas le temps, merci à celle et ceux qui le font), pour certains, on ne les reverra plus, il y en a d’autres qui bloquent sur d’autres choses. On risque de ne plus revoir celles et ceux ne sachant pas alléger leurs images, qui se décourageront, iront voir ailleurs, publieront ailleurs.

  21. Idéalement, l’interface administrateur (celui qui n’apparaît pas aux visiteurs) devrait permettre de charger les images même lourdes, et qu’elles soient traitées par un sachant, tout comme, lors de la lecture de validation des textes, « on » devrait systématiquement appliquer une mise en forme unifiée, « habiller » les illustrations, &c. C’est trop lourd pour qui gère [i]C4N[/i]. Chaque article, même court, exigerait une bonne dizaine de minutes de manips.
    Charger temporairement telles toutes les illustrations trop lourdes exige de disposer de plus de disques durs (c’est du pognon), et de temps pour les traiter avant publication.
    Je passe parfois une demi-heure sur les images de certains de mes articles (pour alléger, recadrer, et disposer élégamment dans le texte). On ne va certes pas demander à tout le monde de faire de même (et je n’ai aucune autorité pour exiger quoi que ce soit).
    Mais que celles et ceux le pouvant fassent de temps en temps un ch’tit effort, ce ne serait pas plus mal.

  22. Voyez, dans l’article, l’illustration avec Villepin « dedans ».
    L’image originale de D. G. de Villepin a été recadrée pour qu’elle soit conforme à la limite de 500 pixels de haut (et autant ou moins de large).
    Elle s’y prêtait. Pour d’autres, je n’aurais eu que le choix de lui couper le front ou le buste au raz du nœud de cravate.
    Ou alors, ou alors, j’entrais moi-même les valeurs en pixels pour la hauteur et la largeur, au-delà de 500 pixels. Cela pouvait donner un grande image qui ne s’afficherait pas entièrement sur un écran de mettons, 13 pouces de diagonale. Pour la « voir entièrement », la lectrice ou le lecteur devrait « dérouler » (faire glisser à droite ou gauche, de haut en bas, de gauche à droite) ou opérer un zoom arrière. Si j’estime qu’elle le valait bien, j’ai ce choix.
    À utiliser avec modération…

  23. Sur le fond. Actualisez. Pas forcément seulement dans les commentaires.
    Là, Nicole Guedj, ancienne ministre UMP, en rajoute un bonne couche sur le MRAP et le FN, aujourd’hui.
    Donc, je reprends mon article sur le sujet d’avant-hier, je la cite en commentaires, mais j’actualise aussi dans le corps du texte.
    Je pouvais bien sûr faire un tout nouvel article et encaisser un euro, insérer un lien vers ce nouvel article dans l’ancien.
    C’est un choix.
    Plus ou moins bien raisonné à chaque fois.
    J’ai peut-être moins de lecteurs en actualisant ainsi (sans créer de nouvel article).
    Je génère peut-être ainsi d’autres publicités qui permettront ou non de générer un euro de gains (ou plus) qui seront reversés (non pas qu’à moi, mais à l’ensemble).
    Mais le visiteur ultérieur qui s’intéresse vraiment au sujet, fait des recherches, trouve l’ensemble des infos sans avoir à s’éparpiller entre divers articles.
    Eh, je saisis très vite, et pour le [i]fun[/i], je pourrais m’imposer un marathon de 24 heures d’articles courts, pas trop bateau, histoire de me faire 48 ou 50 euros dans la journée. 😉
    Je préférerais que 47 ou 50 autres fassent un article quotidiennement…
    La réflexion sur le fond dépasse de très loin celle que l’on s’impose plus ou moins bien pour chacun de ses articles.

  24. Je ne connais pas bien Joomla, mais sous wordpress il y a des plugns qui permettent de gerer tout cela automatiquement…
    Mais ici, rien que le theme ne me plait pas…et ne parlons meme pas de w3c…:)

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