Accident Vasculaire Cérébral : une chirurgie prometteuse

cerveau_6000_w125.jpg

L’accident vasculaire cérébral très souvent dénommé AVC  est  une pathologie fréquente  qui peut toucher n’importe qui,  à n’importe quel âge ? Jacques Chirac, Jean Paul Belmondo, Sharon Stone en ont eu un et s’en sont très bien sortis et ils sont aujourd’hui en pleine forme. Dans ce domaine chaque minute compte et la prise en charge rapide par une équipe spécialisée permet d’en limiter les séquelles.

 

Chaque année, environ 150 000 personnes sont victimes d’accident vasculaire cérébral et près de 37 000 en décèdent. C’est la troisième cause de mortalité après les maladies cardiovasculaires et le cancer.

 

 

Il faut agir vite et appeler les 15  dès les premiers symptômes.

 

L’ensemble des spécialistes neurologiques le disent, s’il est possible d’intervenir dans les trois heures qui suivent cet AVC, les dégâts au niveau du cerveau peuvent rester très limités, au bout de sept heures, il est souvent trop tard et les conséquences parfois irréversibles. L’accident vasculaire cérébral est causé par la perturbation brusque de la circulation sanguine d’une partie du cerveau, soit rupture d’un vaisseau sanguin,  malformation ou occlusion d’une artère ou d’une veine entraînant un infarctus cérébral.Le traitement  efficace qui se développe de plus en plus à l’heure actuelle et donne de bons résultats si le patient est traité rapidement c’est la thrombolyse.

 

Elle consiste à injecter un produit dans la partie concernée de façon à dissoudre le caillot de sang. Mais il faut faire vite, car ce traitement doit être appliqué au plus tard dans les quatre heures qui suivent la survenue des premiers symptômes et bien sûr cela doit être réalisé par un neurologue expérimenté à cette nouvelle technique et seulement après un examen clinique complet et une imagerie cérébrale.

 

Compte tenu du développement très important de cette pathologie, le Ministère de la santé a autorisé la création d’Unités Neuro-vasculaires (UNV) qui sont des unités d’hospitalisation prenant en charge 24 heures sur 24, des patients victimes d’un AVC, de façon à garantir une qualité optimale des soins. Ce sont des équipes de spécialistes pluridisciplinaires, regroupant des infirmières, des aides-soignantes, des orthophonistes, des kinésithérapeutes, des ergothérapeutes, neuropsychologues et assistantes sociales. Ce sont des unités en relation directe avec le centre 15 qui est le service d’accueil d’urgence. Ces nouvelles unités de traitement si elles traitaient tous les AVC, cela  permettrait d’éviter 7 500 décès par an  et  de réduire de 30 % les handicaps consécutifs. Il paraît donc souhaitable  de les solliciter au maximum.

 

Comment peut-on réduire les risques d’AVC ?

 

Trop souvent ces attaques cérébrales sont perçues comme une fatalité et pourtant une meilleure connaissance des facteurs de risque à permis depuis de nombreuses années de diminuer  de moitié le nombre des AVC. Il faut avant tout soigner son hypertension, faire des bilans suivis, pour voir le taux de diabète et de cholestérol, il faut éviter d’être sédentaire et avoir une activité physique régulière. Le tabac est aussi considéré comme un facteur de risque important dans ce domaine.

 

Quels sont les premiers symptômes ?

 

De façon à pouvoir agir le plus rapidement possible, il est nécessaire d’être vigilants sur certains signes avant-coureurs qui peuvent alertés. Ce peut être des maux de tête violents inhabituels pouvant être parfois accompagnés de vomissements, des difficultés à marcher ou des troubles de l’équilibre, des pertes de connaissances ou de mémoire, des troubles visuels, des difficultés à articuler, à trouver ses mots. Le plus souvent cela  peut se traduire par une perte de sensibilité au niveau du visage ou d’un ou plusieurs membres, ou meme d’une certaine paralysie. Cela ne veut pas dire pour autant que vous ressentez un de ces symptômes qu’il y a un risque d’AVC, mais il convient cependant d’être très prudent et de consulter très rapidement un médecin.Même, si l’on constate le plus souvent que ce type de pathologie cérébrale touche de préférence les personnes âgées de plus de 70 ans en moyenne, il faut tout de même constater que 40 % des cas d’AVC surviennent chez des individus plus jeunes et encore souvent en activité.Alors restons vigilants et profitons au maximum des nouvelles techniques médicales pour  surmonter au mieux ce dysfonctionnement cérébral.