A quoi sert l’Assemblée Nationale ?

Je me pose cette question!

Normalement, l'assemblée nationale vote et propose des lois. (Avec le sénat)

Mais en réalité, 80 % de la législation est d'origine gouvernementale.  

L'assemblée nationale est composée de plus de 54 % de députés de droite ou de centre droite. Il suffit donc au gouvernement de proposer n'importe quelle loi pour que cette assemblée aux ordres la vote.

Dans pratique, le gouvernement propose des lois, l'opposition fait son travail de guérilla mais les lois sont votées par les députés de la majorité. […/…]

La dramatique impuissance des députés nous a été démontrée il y a quelques temps dans le dramatique évènement de la loi OGM.

Je dis dramatique car certains députés de la majorité, n'osant voter contre ce projet ont joué la carte de l'absence.

J'ai trouvé cette attitude lamentable.

Dans la foulée, Jean François Copé Président du groupe UMP à l'assemblée nationale a été admonesté par le président de la République.

Bien que cette loi n'ait pas été votée par l'assemblée nationale, alors que plus de 70 % des français sont contre les OGM,  le gouvernement va représenter cette loi et la faire passer grâce à un truc de procédure.

Je me pose donc cette question à quoi sert une assemblée nationale dont les députés n'ont pas le courage de leurs opinions ni du respect de celle des leurs électeurs?

Notre assemblée n'est elle composée que de députés Godillot?  

 

Normalement l'Assemblée nationale exerce un contrôle de l'action gouvernementale. Mais quel contrôle peut il y avoir d'une majorité aux ordres?

 

Une élection proportionnelle rendant le pays ingouvernable, je me demande si  ce principe de représentation nationale est encore d'une quelconque utilité.

La seule crainte des députés est de ne plus être soutenu par leur parti aux élections suivantes. Ils sont donc aux ordres de leur parti.

 

 

14 réflexions sur « A quoi sert l’Assemblée Nationale ? »

  1. [img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img] New reporter, ce fut comme celà à chaque fois qu’un parti est au pouvoir lorsu’il n’y pas l’alternance , c’est à dire quand le gouvernemment est de droite, et le parlement en majorité à gauche, alord là, PLUS RIEN ne peut être réalidé dans le pays, toutes les réformes, sont mises entre parenthèses, par le vote de la motion de censure, et c’est le « tango qui recommence, : deux pas en avant , trois pas en arrière!
    Et rien ne bouge, entre nous c’est pas mieux!!!
    Re Bonne soirée new reporter Sophy

  2. @ new reporter
    Les députés sont loin d’être des députés godillots… Certains députés de la Majorité, qui s’apprêtent à rejeter la Réforme des Institutions, qui ont rejeté le Projet de Loi sur les OGM, qui, pour certains d’entre eux, grognent contre le Chef de l’Etat, l’ont démontré à maintes et maintes reprises…

    Cependant, et je l’ai déjà démontré dans mon article, « Il est urgent de revenir, par voie référendaire, au septennat présidentiel »(1), que je vous invite à lire et à commenter (sans oublier de voter !), le Régime de Quinquennat présidentiel est excessivement dangereux… En effet, le Président Sarkozy le démontre en empiétant sur le travail du Premier Ministre et de son Gouvernement, en réorganisant l’organigramme de la Direction de l’UMP, en créant le Projet de loi sur le service minimum à l’école en cas de grève…

    Or, le Chef de l’Etat oublie que,
    – le Premier Ministre, bien que nommé par lui (Article 8 de la Constitution de la Vè République), est l’illustration même d’une majorité gouvernementale, qui se sera dégagée lors du résultat des 1er et second tours d’une élection législative,
    – c’est le Gouvernement, donc, le Premier Ministre, qui détermine et conduit la politique de la Nation, qui dispose de l’Administration et de la Force Armée, qui est responsable devant le Parlement (Article 20 de la Constitution de la Vè République)…

    De plus, il semble oublier,
    – que, n’étant pas là pour faire ou pour voter la Loi, le Président de la République ne peut que la promulguer ou ne pas la promulguer (Article 10 de la Constitution de la Vè République),
    – que, contrairement au Gouvernement, le Président Sarkozy, qui peut dissoudre l’Assemblée Nationale (Article 12 de la Constitution de la Vè République), n’est pas responsable de ses actions devant le Parlement !

    Donc, le Président ne gouverne pas… Il dirige… Il se doit d’être l’Arbitre de la Nation, le Président élu de tous les Français, le Gardien de nos Institutions, dont il est la clef de voûte…

    Alors, comment veut-on qu’il n’y ait pas une certaine nonchalance au sein du Parlement ?

    A terme, deux questions se posent :
    – Est-ce que le Président Sarkozy pourra terminer son Quinquennat à l’échéance prévue dans le calendrier électoral ?
    – Ne risque-t-il pas d’y avoir des Elections législatives anticipées, ce qui entrainerait une cohabitation PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE UMP/GOUVERNEMENT DE GAUCHE « non désirée » ?

    ——-

    (1)http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&task=view&id=3147

  3. tango !
    oui… le tango… c’est bien trouvé, Sophy… 2 pas en avant, et 3 en arrière…

    je cherchais le terme exact. Merci !

    le tango, c’est bien pour une danse…

  4. ******Certains députés de la Majorité, qui s’apprêtent à rejeter la Réforme des Institutions ********

    Vous croyez qu’ils auront ce courage? Ce sera inutile puisque pour cela il faut (sauf erreur) 2/3 des voix et que la gauche ne semble pas décidée à le voter s’il n’y a pas de réforme de la loi électorale concernant les sénateurs.

    Ne risque-t-il pas d’y avoir des Elections législatives anticipées, ce qui entraînerait une cohabitation PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE UMP/GOUVERNEMENT DE GAUCHE « non désirée » ?

    Quand au septennat, je suis pour puisqu’il est illogique de réduire un mandat. Cela nuit aussi à l’efficacité car dans deux ans Sarkozy ne fera plus rien à l’approche des prochaines élections.

    Je ne crois pas car les politiques ont tiré les conséquences de la dissolution ratée.

    Encore que sans cette dissolution, Chirac n’aurait peut être pas réélu!!!!

    Croyez vous que Chirac s’est privé de deux ans de pouvoir en installant le quinquennat pour répondre à une demande ou parce qu’il espérait être élu une troisième fois?
    (Deux ans plus jeunes qu’en 2009)

  5. @ new reporter
    new reporter, ce matin, sur la Chaîne Parlementaire LCP/AN, j’ai regardé un débat sur la réforme des institutions, qui avait lieu à l’Assemblée nationale…
    J’ai remarqué que beaucoup, tant dans la Majorité, que dans l’Opposition, étaient quelque peu dubitatifs quant à cette réforme…
    Qui plus est, puisqu’il s’agit d’un Projet de Loi Constitutionnel, cette Réforme des Institutions, à défaut d’être soumise à référendum (Article 11 de la Constitution de la Vè République), ne pourra être discutée qu’en Congrès à Versailles (députés et sénateurs étant réunis sous la Présidence de Bernard Accoyer, Président de l’Assemblée Nationale)…
    Or, pour que ce Projet de Loi Constitutionnel Portant Réforme des Institutions soit adoptée, il faut réunir une majorité des 3/5ème… Or, je doute fortement que cette majorité soit atteinte, d’autant que, dans toutes les formations politiques représentées à l’Assemblée Nationale et au Sénat, beaucoup de Parlementaires sont farouchement contre !

    Pour moi, tout est réuni pour qu’il y ait,
    – des manifestations monstres dans la rue,
    – une dissolution de l’Assemblée Nationale…

    On risquerait fort bien d’avoir une Cohabitation, non désirée celle-là…

    Comme je vois, vous êtes, tout comme moi, favorable au Septennat présidentiel… Aussi, je vous invite, une deuxième fois à lire mon article,« Il est urgent de revenir, par voie référendaire, au septennat présidentiel », dont je vous ai donné le lien dans mon précédent commentaire ! J’aimerais savoir si vous faites les mêmes analyses que moi…

    —————————–« Encore que sans cette dissolution, Chirac n’aurait peut être pas réélu!!!! Croyez vous que Chirac s’est privé de deux ans de pouvoir en installant le quinquennat pour répondre à une demande ou parce qu’il espérait être élu une troisième fois? (Deux ans plus jeunes qu’en 2009). Encore que sans cette dissolution, Chirac n’aurait peut-être pas été réélu !!!! » :
    new reporter, que de questions, vous posez… Tout d’abord, Jacques Chirac, qui s’en était ouvert à Lionel Jospin lors des Présidentielles « 1995 », était farouchement opposé à l’instauration de ce Quinquennat présidentiel…
    Donc, lorsqu’il a dissous l’Assemblée Nationale, espérant que la Droite repasserait, le Quinquennat présidentiel n’était pas d’actualité, tout au moins, dans son esprit…
    Cependant, c’est Lionel Jospin, qui, devenu Premier Ministre de la Cohabitation, qui imposa, en tant que Chef du Gouvernement, cette option au Président de la République…
    Or, comme vous le savez, le Quinquennat fut adopté par Loi référendaire en septembre 2000…
    De ce fait, ce fut, en 2002, la fin du Septennat de Jacques Chirac, qui, comme vous le savez, fut réélu, sauvant de peu sa tête face à Jean-Marie Le Pen…
    Dès cet instant, on est rentré dans une ère de Quinquennat présidentiel…

    Je ne sais pas si Chirac aurait été réélu pour un second Septennat… Quoiqu’il en soit, jamais il n’aurait dû dissoudre l’Assemblée Nationale (ce fut sa plus grande erreur !)… Tout au plus, il aurait dû changer de Premier Ministre (puisqu’Alain Juppé était désavoué) pour choisir un autre Premier Ministre, conformément à l’Article 8 de la Constitution de la Vè République !

    Pour conclure, new reporter, les Politiques n’ont pas compris cette dissolution ratée ! Ils n’ont pas compris ce 21 avril 2002, qui fut un véritable coup de semonce… Ils n’ont pas compris les dernières Municipales et Cantonales « 2008 » !

  6. En fait, il semble qu’ils ne comprennent pas grand chose. Mais doit-on en être surpris, lorsque je vois certains de mes supérieurs, je suis souvent effaré par leur suffisance.

    Le fait d’avoir le pouvoir professionnel leur donne l’impression d’avoir toujours raison.

    Ils ont souvent du mépris pour leurs subordonnés et sont persuadés d’avoir toujours raison.

    Prenons l’exemple de notre président lorsqu’il était ministre de l’intérieur. Il a voulu que les délits baissent et statistiquement, ils ont baissé mais croyez vous qu’ils aient baissé réellement.

    Sous Pasqua, les délits avaient fortement baissé, normal Charles Pasqua avait transformé le délit de chèque sans provision en contravention.

    De ce fait, ce fut, en 2002, la fin du Septennat de Jacques Chirac, qui, comme vous le savez, fut réélu, sauvant de peu sa tête face à Jean-Marie Le Pen..

    On pourrait parler de cet épisode. je pense qu’à ce moment là la France s’est transformée en république bananière. J’ai trouvé inadmissible que les chaines publiques face de l’anti Le Pen et que cela ne choque pas les donneurs de leçons. Et pourtant lorsque les chaines publiques prennent ouvertement le parti d’un candidat contre un autre, la république est en danger.

    Lorsque l’on modifie les lois électorales pour faire gagner un candidat la république est en danger.

  7. @ new reporter
    ————–« En fait, il semble qu’ils ne comprennent pas grand chose. Mais doit-on en être surpris, lorsque je vois certains de mes supérieurs, je suis souvent effaré par leur suffisance. Le fait d’avoir le pouvoir professionnel leur donne l’impression d’avoir toujours raison. Ils ont souvent du mépris pour leurs subordonnés et sont persuadés d’avoir toujours raison. » :
    Oh, que si, new reporter… Ils comprennent beaucoup de choses… Cependant, ils sont obnubilés par leurs pouvoirs… Beaucoup d’entre eux, qui ont fait l’ENA, n’ont jamais été, tout comme vous, sur le terrain, à l’usine, au bureau, au magasin… Ils ne peuvent pas s’imaginer ce que peut vivre le commun des Français !
    Vos supérieurs sont exactement pareil… à une différence près : leur suffisance, leur éloignement du monde salarié… peut leur faire commettre des erreurs préjudiciables à leurs entreprises !

    ————–« Prenons l’exemple de notre président lorsqu’il était ministre de l’intérieur. Il a voulu que les délits baissent et statistiquement, ils ont baissé mais croyez vous qu’ils aient baissé réellement ? Sous Pasqua, les délits avaient fortement baissé, normal Charles Pasqua avait transformé le délit de chèque sans provision en contravention. » :
    Nicolas Sarkozy n’a jamais été confronté à la vie de tous les jours… Avant d’entrer en politique, il était un avocat d’affaires : donc, il est normal qu’il se contente des statistiques !

    Charles Pasqua, avant d’embrasser la carrière politique, a été un travailleur, un VRP dans les vins, spiritueux et alcools chez RICARD pour être précis… Bien qu’il ait été un cadre de haut niveau, Charles Pasqua, qui a travaillé très tôt, connaît la vie d’ « en bas »… ce, même s’il fait partie des nantis ! Il a sué, il a trimé pour en arriver là où il en était…
    Lorsqu’il a transformé le délit de chèque sans provision en contravention, Charles Pasqua a compris qu’il était inutile d’enfermer un émetteur de chèque sans provision en prison, préférant en cela le punir au niveau du portefeuille…

    Pouvez-vous me dire ce que Nicolas Sarkozy connaît sur les chèques sans provision, sachant que leurs émetteurs sont souvent des personnes aux abois ? Ca, Charles Pasqua l’avait très bien compris !

    ————–« On pourrait parler de cet épisode. Je pense qu’à ce moment là la France s’est transformée en république bananière. J’ai trouvé inadmissible que les chaînes publiques face de l’anti Le Pen et que cela ne choque pas les donneurs de leçons. Et pourtant lorsque les chaînes publiques prennent ouvertement le parti d’un candidat contre un autre, la république est en danger. » :
    Ce n’est pas à cette époque de 2002 que la France est devenue ce qu’elle est désormais : une république bananière… Voyez-vous, malgré sa victoire ‘’de justesse’’ face à Jean-Marie Le Pen, Jacques Chirac s’est ingénié à respecter les Institutions, ce, même s’il a commis de graves erreurs en matière de politiques intérieure et sociale…

    En ce qui concerne les chaînes publiques, puisque vous en parlez, j’ai une opinion très tranchée : je veux qu’on les supprime immédiatement !

    Je m’explique…

    Sachant qu’un Etat, la France en l’occurrence, n’a pas à être en même temps juge et partie, il convient que notre Pays se sépare de Radio France (et de ses dépendances), du Groupe France Télévisions, de France 24, de TV5…. pour les vendre à des entreprises appartenant exclusivement et uniquement au secteur des Médias ou de l’Edition…

    Donc, que certaines chaînes publiques aient fait de l’ « anti Le Pen », c’est ainsi… Mais, c’est tout à fait révoltant : d’ailleurs, des journalistes pourtant hostiles au Front National, se sont offusqués de ce comportement anti-professionnel….

    ————–«Lorsque l’on modifie les lois électorales pour faire gagner un candidat la république est en danger. » :
    Qu’entendez-vous par là, new reporter ? Pour ma part, je suis opposé aux découpages des circonscriptions électorales… Puis, je serais favorable, tout au moins pour les Législatives, les Municipales et Cantonales, les Régionales, à des élections à la proportionnelle intégrale ! Cependant, il convient, à mon sens, de garder, en ce qui concerne les élections présidentielles, le même mode de scrutin !

  8. En fait, il semble qu’ils ne comprennent pas grand chose….

    Le problème vient peut être de notre système.

    Les diplômés des grandes écoles qui nous dirigent ou sont appelez à nous diriger sont issus en grande partie des classes supérieures. C’est vrai que par leur naissance, ils ne connaissent pas la vraie vie des gens qui ont des difficultés.

    Dans ces grandes écoles, ils apprennent tous la même façon de gérer les problèmes. Sont elles bonnes????

    D’un côté on a les politiques et grands commis de l’état ne sont pas ennuyées si elles n’ennuient personne. Pas de réforme importante pas de mécontents. Ceux qui suivront verront. A l’exemple de Lionel Jospin qui attendait son élection pour s’attaquer au problème des retraites.

    Au fait vous avez heureusement compris que je ne suis pas fan de Jean Marie Le Pen. Ce que j’ai trouvé choquant c’est que tout le monde se soit ligué contre un parti autorisé (médias publiques, magistrat…..). Si un parti avait agi de la sorte contre un autre parti (hormis FN) , on aurait presque eu une révolution.

    -«Lorsque l’on modifie les lois électorales pour faire gagner un candidat la république est en danger. » :

    Je parlais des conditions d’inscription sur les listes électorales. Il y a 6 ans les jeunes électeurs ont pu s’inscrire jusque la veille du scrutin.

  9. @ new reporter
    ————-« En fait, il semble qu’ils ne comprennent pas grand chose…. Le problème vient peut être de notre système. Les diplômés des grandes écoles qui nous dirigent ou sont appelés à nous diriger sont issus en grande partie des classes supérieures. C’est vrai que par leur naissance, ils ne connaissent pas la vraie vie des gens qui ont des difficultés.
    Dans ces grandes écoles, ils apprennent tous la même façon de gérer les problèmes. Sont elles bonnes???? » :
    C’est vrai, new reporter…
    Je ne sais pas si cela vient du système… Quoiqu’il en soit, il est très dur, pour une personne qui n’est pas issue de l’ENA, d’accéder à des fonctions électives… Certes, il y en a au Parlement… Mais, ils sont rares !
    On a bien eu un Premier Ministre, Pierre Beregovoy, issu de la classe ouvrière : malheureusement, peu de ministres ont eu sa chance… Puis, aucun Premier Ministre n’est issu de la classe ouvrière ou de la classe moyenne…

    ————-«D’un côté on a les politiques et grands commis de l’état ne sont pas ennuyés si elles n’ennuient personne. Pas de réforme importante pas de mécontents. Ceux qui suivront verront. A l’exemple de Lionel Jospin qui attendait son élection pour s’attaquer au problème des retraites. » :
    Justement, en France, il y a une satanée habitude bien ancrée dans les mœurs gauloises : celle de juger autrui sur ses diplômes au lieu de le juger sur ses références professionnelles ou sur son expérience…
    Alors, c’est vrai… Les Politiques, les grands commis de l’Etat ne font pas ou font peu de réformes importantes, ce, pour éviter de s’attirer les foudres des mécontents… Mais, à ce compte-là, ils provoquent malgré tout les mécontentements, puisqu’il n’y a aucune réforme intelligemment faite…
    Le cas de Lionel Jospin est symptomatique, puisqu’il n’a pas su anticiper…

    ————-« Au fait vous avez heureusement compris que je ne suis pas fan de Jean Marie Le Pen. Ce que j’ai trouvé choquant c’est que tout le monde se soit ligué contre un parti autorisé (médias publics, magistrat…..). Si un parti avait agi de la sorte contre un autre parti (hormis FN) , on aurait presque eu une révolution. » :
    new reporter, tout comme vous, je ne suis pas d’accord avec les thèses politiques et xénophobes du Front National… Mais, lorsque Jean-Marie Le Pen parle des camps de concentration comme étant « des détails de l’Histoire », quand il parle de Michel Durafour en lui lançant : « Durafour Crématoire »…, il est normal qu’il s’attire les foudres des magistrats, des médias (publics ou privés)…
    Maintenant, lorsqu’il a été, lors des Présidentielles ‘’2002’’ et ‘’2007’’, attaqué, au point d’être entravé dans sa quête des 500 ‘’précieuses’’ signatures lui permettant d’accéder au Premier Tour des Présidentielles, là, ce n’est pas normal du tout !

    ————-«Je parlais des conditions d’inscription sur les listes électorales. Il y a 6 ans les jeunes électeurs ont pu s’inscrire jusque la veille du scrutin. » :
    Là, il faut tout de même préciser que, pour s’inscrire sur les listes électorales ou pour changer de circonscription électorale lors d’un déménagement (formalités gratuites), il y a un délai à respecter : cela doit être fait avant le 31 décembre de chaque année…
    Aussi, je pense qu’il faudrait plus de souplesse : Ne faudrait-il pas faire en sorte qu’il n’y ait aucune limite de dépôt d’inscription sur les listes électorales, sachant que cela peut se faire en un mois ?

  10. Premier Ministre, Pierre Beregovoy, issu de la classe ouvrière :

    Vous parlez bien de celui qui a été nommé par Mitterrand lorsque la partie n’était plus tenable.

    Il a été méprisé par Mitterrand parce qu’il n’avait pas sa culture, parce qu’il n’avait pas la même origine.

  11. Bérégovoy a tout simplement été méprisé par certaines élites finalement.

    Quant à son suicide qu’il soit réel ou pas, je ne sais pas mais lorsque l’on méprise un homme et qu’on le soumet à une pression, il peut être compréhensible qu’un homme craque.

    Le boulot de premier ministre est un boulot où l’on n’a pas beaucoup de temps libre.

    C’est dommage, je pense que Bérégovoy était un homme apprécié du peuple de gauche et du peuple de droite.

    Mais c’est vrai qu’il est mort à une période où il y a eu plusieurs suicides de gauche et de droite. (Boulin et compagnie)

  12. @ new reporter
    Bérégovoy, tout comme Boulin et compagnie, ne s’est pas suicidé : il a été « suicidé » ! C’est mon intime conviction, bien que je n’en n’ai aucune preuve !

    le Premier Ministre, quoique nommé par le Président de la République, Conformément à l’Article 12 de la Constitution de la Vè République, est l’illustration même d’une majorité qui se sera dégagée à la suite du résultat des deux tours d’une élection législative, conduise la Politique de la Nation et soit responsable de l’action de son Gouvernement devant le Parlement, conformément aux Articles 20, 49 et 50 de la Constitution de la Vè République…
    Donc, c’est un homme, qui est seul face à ses responsabilités, en but à des critiques, tant des parlementaires, que des syndicats, que de la Rue qui gronde…

    Or, Bérégovoy, qui était un homme très intègre, a été tout de suite méprisé par celles et ceux qui ne le considéraient pas comme un de ses pairs, ce, du fait de son état d’autodidacte…
    C’est malheureux, mais c’est ainsi : en France, on adore juger par le(s) diplôme(s) et non par les expériences ou les acquis professionnels et syndicaux !

  13. Or, Bérégovoy, qui était un homme très intègre, a été tout de suite méprisé par celles et ceux qui ne le considéraient pas comme un de ses pairs, ce, du fait de son état d’autodidacte…
    C’est malheureux, mais c’est ainsi : en France, on adore juger par le(s) diplôme(s) et non par les expériences ou les acquis professionnels et syndicaux !

    Je partage votre opinion à part peut être sur le suicide.

    Je pense même que Béré aurait pu se présenter aux présidentielles tellement sa côte était bonne dans le monde ouvrier de gauche et de droite.

    C’est peut être aussi pour cela qu’il était dangereux…

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