A l’amante

 

A l’amante

Tes seins durs, rien d’attirant

Ta bouche, rien de lyrique

Sauf que somme toute,  l’hommage du poète

Tu mérites, d’avoir la première conquit son cœur

Même si tout s’en fut après brisé

Tes jambes, rien des statues

Par la nature savamment sculptées

Pour servir la fanfaronnade des filles de ton temps

Plutôt athlétique, tu repousses que tu n’attires

Sauf que somme toute le poète ne saurait versifier

Sans aux fantasmes penser que toi seule détiens le secret

Aux prodiges de l’amour tu ouvris ses yeux

Et regardant d’autres femmes désormais

Ils ne voient que toi, beauté d’intérieur

Te passionnent les courses à vélo et le gymnase

Loin des séances de maquillage futilité de femmes

Sauf que somme toute à tout seigneur tout honneur

Et à toute femme toute gloire

Plus encore à toi toute la révérence du poète