360 ou 75 kilos d’uranium dans les eaux ?

Hier, la fuite d'uranium du site nucléaire de Tricastin provoquait une petite panique chez les défenseurs de l'Environnement et les anti-nucléaire. 30 mètres cube d'effluents radioactifs auraient contaminé les eaux de la Gaffière et du Lauzon. Des effluents contenant 12 grammes d'uranium par litre, soit 360 kilos du minerai radioactif. Une quantité revue à la baisse aujourd'hui, puisqu'on ne parle plus de 12 grammes par litre mais de quelques milligrammes. Pourquoi un tel écart ? La quantité originelle représenterait en fait la concentration d'uranium dans les eaux récupérées, avant traitement, alors qu'il ne resterait que quelques milligrammes d'uranium par litre suite au procédé de dépollution.

La pêche, les activités nautiques et la consommation d'eau et de poissons sont toujours interdites, bien que l'ASN affirme que la pollution serait en "constante diminution" et peu dangereuse. Le risque est classé au niveau 1 sur une échelle qui comporte 7 degrés de dangerosité.

A en croire Socatri, l'usine à l'origine de cette pollution, ce ne sont pas 360 kilos mais "seulement" 75 kilos d'uranium qui ont donc été déversés dans les eaux suite à la fuite. Une quantité certes bien moins importante, mais qui rappelle à quel point les installations nucléaires sont dangereuses, à l'heure où Nicolas Sarkozy souhaite la construction d'un second EPR… 

12 réflexions sur « 360 ou 75 kilos d’uranium dans les eaux ? »

  1. pas,pas,pas,URANIUM : pas de proces , pas de Borloo , pas de Kociusco .
    LA HONTE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  2. « le Monde » : « La crise engendrée par la fuite d’uranium survenue le 7 juillet dans une unité de traitement de la société Socatri, au Tricastin (Vaucluse), pourrait rebondir. Certes, la préfecture du Vaucluse a levé en partie les interdictions d’usage de l’eau, le long des cours d’eau où une partie des effluents radioactifs s’étaient déversés : les mesures faites par la filiale d’Areva ne relèvent plus, dans les eaux de surface, de dépassements de la norme de potabilité fixée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à 15 microgrammes d’uranium par litre (µg/l).
    Certes, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui avait ordonné la fermeture de l’unité de traitement défaillante après une première inspection, jeudi 10 juillet, a constaté lors d’une deuxième visite, samedi, que ses prescriptions avaient été respectées : la Socatri a achevé la vidange du bac de rétention « fuyard » ; elle a mis la terre contaminée en lieu sûr et a nettoyé le réseau d’eaux pluviales souillé, avant qu’un orage ne vienne s’en charger. Elle estime que la teneur d’uranium dans l’effluent était de 8 g/l et non de 12 g/l.

    POLLUTION ANTÉRIEURE ?

    Mais il reste plusieurs zones d’ombre. La plus préoccupante concerne la présence, encore inexpliquée, de teneurs en uranium plus élevées que la normale dans divers points de la nappe phréatique. Compte tenu de la vitesse de diffusion de l’uranium, ces concentrations n’auraient pas dû être relevées. Sur un point de prélèvement, nommé AEP4, situé à deux kilomètres au sud de la Socatri, la teneur est montée jusqu’à 64 µg/l le 8 juillet, et restait à 36,6 µg/l le 13 juillet.

    Dans une ferme avoisinante, elle se situait autour de la limite fixée par l’OMS – soit presque dix fois au-dessus du « bruit de fond » enregistré habituellement dans la nappe. « Ces valeurs ne peuvent être expliquées par le rejet accidentel », estime l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). Le point AEP4, situé chez un particulier, déconcerte les autorités : la teneur en uranium fluctue, l’eau prélevée au puits présentant des concentrations moins élevées que celles mesurées au robinet qu’il alimente.

    Cette découverte renvoie à une étude récemment conduite par l’IRSN, la Direction départementale de l’action sanitaire et sociale et Areva sur la nappe phréatique du Tricastin. « Elle avait mis en évidence des marquages à l’uranium en certains points, entre 10 et 15 µg/l, sans que l’on puisse préciser leur source, indique Didier Champion, directeur de l’environnement à l’IRSN. On ne peut exclure qu’il y ait eu des rejets antérieurs, à l’origine d’une pollution à l’uranium. » Soucieuse d’éclaircir ce point, la préfecture du Vaucluse ne prévoit pas de modifier ses prescriptions sur l’usage de l’eau avant plusieurs jours. Le temps aussi de collecter les résultats des analyses de sédiment, de plantes et de poisson issus des cours et plans d’eau souillés.

    Reste également aux autorités à analyser le respect ou non des procédures l’alerte des différents services de l’Etat, des élus et des populations. La défaillance de la Socatri semble patente : une alarme signalant un niveau élevé d’effluent dans la cuve s’est déclenchée à 19 heures lundi 7 juillet. Le débordement a été constaté à 23 heures, mais ce n’est qu’à 4 heures le lendemain que la fuite en dehors de la cuve de rétention, accidentellement fendue lors de travaux récents, a été détectée. Le plan d’urgence interne a été déclenché à 6 h 15, l’ASN et la préfecture de la Drôme étant prévenues une heure plus tard. Que s’est-il passé pour que certains maires ne soient pas avertis avant 13 h 30 ? Et pour que l’IRSN ne soit alerté qu’à 11 h 30 ? « Pourquoi l’exploitant n’a-t-il pas déclenché l’alerte nationale ?, s’interroge Didier Champion. Nous avons perdu une demi-journée pour conduire nos analyses sur place. » Diverses enquêtes, administratives et judiciaires, devront le déterminer. « 

  3. pas BO , pas BO , PAS BO , URANIUM : pas de proces , pas de Borloo , pas de Kociusco .
    LA HONTE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! !

  4. pas BO , pas BO , PAS BO , URANIUM : pas de proces , pas de Borloo , pas de Kociusco .
    LA HONTE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! !

    Areva a la charge de ce dépôt. Des contrôles réguliers sont effectués par l’Autorité de sûreté nucléaire pour les installations relevant de la Défense, la DSND. Le rapport du Haut Commissariat notait que « la contamination de la nappe liée à cette butte de stockage a été mise en évidence dès 1977 » et estimait que « 900 kg environ d’uranium auraient quitté la butte via les eaux souterraines ».

  5. ENFIN BO , BORLOO !!!! Le ministre de l’Ecologie Jean-Louis Borloo veut faire vérifier toutes les nappes phréatiques près de l’ensemble des centrales nucléaires après l’incident qui s’est produit la semaine dernière sur le site de Tricastin, et le dit dans un entretien publié jeudi par Le Parisien.
    C’est vous qui lui avez demandé SOPHY ?!!!!
    Je sais que vous avez le bras long !!!!

  6. ENFIN BO , BORLOO !!!! Le ministre de l’Ecologie Jean-Louis Borloo veut faire vérifier toutes les nappes phréatiques près de l’ensemble des centrales nucléaires après l’incident qui s’est produit la semaine dernière sur le site de Tricastin, et le dit dans un entretien publié jeudi par Le Parisien.
    C’est vous qui lui avez demandé SOPHY ?!!!!
    Je sais que vous avez le bras long !!!!

  7. Où est Borloo : sur son yacht ? !!!! et Kociusko à la garden Party !!! « Les députés Verts ont de leur côté réclamé la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour analyser « les dysfonctionnements de la filière nucléaire française en matière de sécurité ».

  8. Nouvelle fuite radioactive sur un site d’Areva
    Nouvelle fuite radioactive sur un site d’Areva.Une canalisation s’est rompue dans l’usine d’une filiale du géant du nucléaire implanté dans la Drôme.

    (lefigaro.fr) avec AFP
    18/07/2008 | Mise à jour : 10:57 |

    Une canalisation s’est rompue dans l’usine d’une filiale du géant du nucléaire implanté dans la Drôme.

    La rupture d’une canalisation d’une usine implantée à Romans-sur-Isère (Drôme) a entraîné des rejets d’uranium dans l’environnement. «Les premières analyses montrent qu’il n’y a pas du tout d’impact sur l’environnement car les quantités d’uranium sont très faibles, de l’ordre de quelques centaines de grammes», a assuré l’Autorité de sûreté nucléaire. «La nappe phréatique est très éloignée et le sol est très étanche», a-t-elle précisé.

    L’incident s’est produit dans l’usine FBFC, qui fabrique du combustible nucléaire pour des centrales de production d’électricité et des réacteurs de recherche. FBFC est une filiale d’Areva, le géant français du nucléaire.

    Lib

  9. Nucléaire :PARIS (AFP) – Les incidents nucléaires qui se sont multipliés ces dernières semaines en France posent la question de la radioactivité des déchets stockés ou entreposés sur 899 sites, tandis que certaines matières faiblement radioactives restent disséminées dans l’environnement.
    exemples : Des dechets terreux contenant du plutonium (résidus sublimés de la fonderie) hautement toxique du site militaire de ValDuc en cote d’or ont été transportés au bord de la Saône !
    racailloux !!!!

  10. 360 ou 75 kilos d’uranium dans les eaux ?
    Ceux qui devaient rendre des comptes sont partis en vacances ou quoi !?

    OU EN SONT LES ANALYSES ???? QUE FOUTENT LE PRESIDENT ET SON MINISTRE ???

    INFO VALIDE SVP >:(

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