30 km/h en ville, les pour et les contre

Je ne vous apprendrai rien si je vous affirme que la vitesse en ville est limitée à 50 kilomètres par heure pour les automobilistes français. En revanche, vous n’êtes peut-être pas au courant de l’idée proposée par plusieurs associations, celle de limiter la vitesse en ville à 30 km/h au niveau européen. Cette baisse de la vitesse limite autorisée risque de faire grincer les dents des automobilistes les plus pressés. Quelques villes françaises appliquent déjà cette limitation et de nombreuses villes pourraient bientôt l’appliquer comme Nancy ou Metz.  

 

Comme dans tous les débats, il y a les personnes favorables et les personnes qui s’opposent à cette mesure. Cette campagne européenne pourrait aboutir si au moins un million de signatures favorables sont obtenus d’ici le mois de novembre, ce qui est peu quand on sait le nombre d’habitants dans l’Union Européenne. A l’heure actuelle, ce sont seulement quelques milliers de signatures qui ont été obtenues. La norme de 30 km/h en ville est donc encore loin d’être active même si la limitation de vitesse sur le périphérique parisien a été abaissée de 80 à 70 kilomètres par heure.

 

Pourquoi cette baisse ? Pour les associations, l’objectif est de rendre les villes plus agréables à vivre et plus sûres. Des villes ont d’ailleurs déjà opté pour la vitesse limitée à 30 km/h comme Lorient ou Fontainebleau et bien évidemment, en baissant la limitation en ville, le risque d’accidents mortels a diminué considérablement. Même si toutes les villes n’ont pas opté pour cette limite, des zones 30 sont bien souvent aménagés dans des endroits stratégiques comme les sorties d’école ou un quartier d’habitations.

 

La pollution automobile est, en revanche, plus importante à 30 qu’à 50 km/h puisque le véhicule n’est pas dans un régime dit optimal mais en baissant la limitation de vitesse, les accélérations et les freinages brusques sont réduits et la consommation ainsi que la pollution en est également réduite.

8 réflexions sur « 30 km/h en ville, les pour et les contre »

  1. Le périph parisien est à 70 ?
    Ha bin, vous faites bien de me le dire, je l’ignorais complètement. Merci…
    Heureusement que je n’y suis plus allé depuis des mois, j’y aurais chopé une amende au premier radar !
    >:(

  2. [b]Toujours plus léger, plus économique, plus intelligent, plus sûr, plus facile, plus haut, plus bas, plus brillant, plus beau, plus doux, plus pratique, plus fort, plus vite, moins vite … cherchez l’erreur[/b]

  3. [b]30km/heure est pour moi un aveu de plus de l’incompétence des élus qui ne savent pas quelle conduite* à adopter autre que celle de réprimer, réprimer, réprimer et remplir les caisses de l’état afin qu’ils puissent se gaver encore plus.
    *jdm[/b]

  4. Il faudrait dissoudre ces associations d’em…
    Ils ont une idée fixe dans leur crâne : pour réduire la mortalité sur les routes, il faut réduire la vitesse au maximum. Si ces intégristes pouvaient nous imposer le 50 à l’heure sur l’autoroute, ils seraient ravis.
    Enfin, pour l’instant, ils ne parlent que du 30 en ville. La pollution sera plus importante, la consommation d’essence aussi, mais ils s’en foutent. Il faut réduire la vitesse, c’est l’idée fixe. Au niveau sécurité, il n’est même pas certain que ce soit mieux. Vous savez, la seule fois où j’ai vraiment falli m’emplafonner quelqu’un en ville, c’était dans une zone 30, que je respectais ! Pouquoi ? Parce que, comme ça n’avance pas, on est moins concentré ! On regarde à droite à gauche : tiens, un marché ! tiens, un gamin qui traverse ! Oups… Car en plus, avec des bagnoles qui roulent à 30, les gens traversent n’importe où et n’importe comment, croyant que les conducteurs auront le temps de s’arrêter.
    Vous voulez rendre les villes plus agréables ?
    Il n’y a pas 36 solutions : un réseau routier bien foutu, des transports en commun efficaces, pas ces foutus réseaux en étoile qui obligent systématiquement à prendre les transports en commun et à attendre 3 plombes une correspondance en centre ville.

    Quand à la mortalité sur les routes, ça réprésente 4000 personnes par an, 15 fois moins que les accidents domestiques. Alors arrêtez de nous casser les oreilles avec la sécurité routière !

  5. Je me rappelle, le premier WE de décembre 2006, le dimanche en fin de matinée, j’ai dû partir de Chelles pour aller déposer quelqu’un à la gare Montparnasse. Il m’a fallu deux bonnes heures en passant par le périphérique (embouteillage, travaux, déviations ou je ne sais trop quoi pour un dimanche matin).
    Pour remonter vers la Belgique, j’ai choisi ensuite de traverser tout Paris. il ne m’a fallu que trois quarts d’heure pour arriver sous la piste de Roissy !
    Bah, oui, il n’y avait personne dans les rues de Paris : ils devaient être tous coincés dans les embouteillages sur le périph est et sud… ;D
    Si on a abaissé la vitesse du périph depuis, ce ne serait pas deux heures, mais 150 minutes, qu’il me faudrait pour faire les trente bornes !
    🙁
    Bonne soirée…

  6. Le problème, voyez-vous, Poisson Rouge (j’adore les poissons), c’est que vous avez raison (oui, il faut [i]juste[/i] un réseau routier bien foutu et des transports en commun mieux organisés), mais que, malheureusement, je vois mal comment les modifier.
    😉

  7. [b]Les transports en commun à développer ? c’est une plaisanterie ! Ça ne vous suffit pas les exemples que vous avez sous les yeux?
    De gares capitales en gares capitales (régionales ou nationales ) tout va (presque) bien, mais de Brive la Gaillarde à Bitschwiller-lès-Thann rien ne va plus et pire, kafkaïenne si on veut passer par Alençon.
    La solution ? les véhicules robots, voire même en auto-partage, à l’évidence![/b]

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